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19 mars 2024

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

Rennes Armorique code ROC 46451A a encore frappé avec son arme de destruction massive l'OMEC TOSHIBA... et vive les doubles oblitérations...



Le 20 juillet 2023, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. 

 La cérémonie de prise d'armement pour essai du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville s'est déroulée ce vendredi matin 15 mars sur le site de Naval Group à Cherbourg. Petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, ce navire de 99 mètres de long est le troisième né de la série des Barracuda.


 Au nom du ministre des Armées, le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville est armé à compter de ce jour". Les mots du vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines françaises, sonnent comme une forme de naissance pour le navire. "La cérémonie d'aujourd'hui marque une étape importante. Le Tourville va passer d'un état d'objet industriel inerte à celui de navire armé. Pour moi, armé, c'est quelque chose de vivant", explique Laurent Espinasse, directeur sous-marins chez Naval Group.


Les 65 membres de l'équipage bleu du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville ont pris possession de leur navire ce vendredi au cours d'une cérémonie sur le site de Naval Group à Cherbourg. Sous le commandement du capitaine de frégate Guillaume Egret, 40 ans, ces marins vont avoir la mission de réaliser les essais à quai et à la mer dès cet été. Un équipage "bleu" qui sera bientôt rejoint "dans les mois qui viennent" par un autre équipage "rouge" de 65 marins pour avoir un cycle continu, à terre et en mer. Ce dernier sera le sixième équipage de la classe Suffren.


"C'est un honneur de se tenir ici, à Cherbourg, dans le berceau de l'excellence industrielle où plus d'un centaine de sous-marins ont été construits", confie le commandant du Tourville, huitième navire à porter ce nom, mais seulement le premier sous-marin. "Pour beaucoup, ici, le sous marin, c'est le travail de toute une vie. Et donc, dans quelques mois, vous allez prendre le Tourville et lui faire quitter pour la dernière fois Cherbourg. Ce sera pour nous un grand moment d'émotion. Je me rappelle encore, quinze ans après le départ du Terrible de Cherbourg, où, sans annonce particulière, des centaines de collaborateurs s'étaient réunis, en silence, pour assister à ce départ et à cette déchirure", ajoute Laurent Espinasse.


 Près 
de 100 mètres de long, 5.200 tonnes en plongée... le SNA Tourville, petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, est un petit bijou de technologie issu du savoir-faire de Naval Group. "Ceux, comme moi, qui ont eu l'honneur de commander un SNA de type Rubis*, mesurent parfaitement le saut technologique que nous sommes en train de franchir avec l'arrivée de la classe* Suffren*. Les forces sous-marines française voient pour les quarante prochaines années leurs capacités opérationnelles décupler. Deux fois plus gros, deux fois plus armés, deux fois plus endurants. Cela doit faire notre fierté collective"*, explique le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard. Parmi les grandes particularités de ces SNA : l'emploi de missiles de croisière naval.
"Quand les vents mauvais se lèvent..."

Une cérémonie chargée de symboles. D'abord, avec la remise du premier fanion à l'équipage du Tourville. Un fanion où se dresse le blason d'Anne-Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de France au XVIIIe siècle, qui a notamment remporté les victoires de Béveziers (1690) et de La Hougue (1692). Une prise d'armement qui intervient également dans un contexte international de tensions, en particulier avec la Russie sur fond de conflit ukrainien. "Par les temps qui courent, quand les vents mauvais se lèvent. Nul doute qu'il constituera une capacité opérationnelle redoutable pour nos armées", confie le commandant des forces sous-marines françaises.

En son honneur, cape noire à croix de Malte et chapeaux bicorne ornés de plumes d’autruche et d’une bande d’or, plusieurs chevaliers de l’Ordre sont présents à la cérémonie. « Le comte de Tourville a intégré l’Ordre dès sa jeunesse. À 16 ans, il débute son apprentissage qui durera deux ans et fera de lui un spécialiste de la guérilla navale. » Sous l’impulsion de Colbert, il constituera la flotte militaire française. Ses faits d’armes sont nombreux mais son aura dépasse de loin les seules compétences militaires.

« On retiendra son extrême polyvalence. Il a été de charpentier jusqu’à un excellent amiral. S’y ajoutent des qualités de caractère car il est modeste et doté du sens de l’équité. » Un grand homme dont les valeurs sont désormais entre les mains des sous-mariniers.



Merci à Joël IdF

18 septembre 2023

Duguay-Trouin SNA 2023 1923 Toulon Brest croiseur léger Saint-Malo réception Barracuda

SNA Duguay-Trouin à Toulon 2023 lancement croiseur léger 1923




La Direction générale de l’armement (DGA) a annoncé le 28 juillet 2023 la réception du Duguay-Trouin, deuxième des six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de classe Suffren réalisé dans le cadre du programme Barracuda. Le sous-marin a été livré à la Marine nationale à Brest à l’issue d’une campagne d’essais de plusieurs mois.

Et de deux.

Le Duguay-Trouin, deuxième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de type Barracuda, a gagné Toulon le 12 août. 



René Duguay-Trouin est né le 10 juin 1673. Quatre petits mois seulement après la mort de Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière, qui partage avec le corsaire, l’honneur d’avoir eu les faveurs du Roi Soleil.

La maison natale de Duguay-Trouin, Intra-Muros, a brûlé lors de la Libération de Saint-Malo, en août 1944.

Son père descend d’une ancienne famille de négociants armateurs de Saint-Malo, qui a bâti sa fortune en Espagne.

Et chez les Duguay-Trouin, on n’hésite pas à confier des responsabilités à la gent féminine. L’armement familial a ainsi été dirigé par sa mère, Marguerite Boscher.
Duguay-Trouin était promis à une carrière ecclésiastique. Le futur prêtre porte même la tonsure. Le hic, c’est que notre apprenti curé passe plus de temps à courir les jupons qu’à étudier. A Rouen, il va même jusqu’à enlever une femme pour la délivrer d’un amant trop pressant, conseiller au parlement. Sa famille va serrer les boulons et renvoyer « le petit garnement » à Saint-Malo.

Après une carrière dans les Ordres bien vite avortée, Duguay-Trouin embarque comme matelot volontaire à l’âge de 16 ans. Ce n’est plus très jeune à une époque où il n’était pas rare d’embarquer dès ses 11 ans. Et surtout, le jeune Duguay-Trouin n’a pas le pied marin. Il le dit lui-même dans ses mémoires. Il était toujours malade en début de croisière. Ça ne l’empêche pas d’assurer deux ans plus tard, à 18 ans, son premier commandement corsaire.
Redoutable corsaire


Il est l’égal de Jean Bart ou de Robert Surcouf. On lui doit 300 navires capturés et la mythique prise de Rio de Janeiro aux Portugais en 1711 qui, dit-on, fut le dernier rayon de soleil de Louis XIV, quatre ans avant sa mort. Ses exploits furent connus de l’Europe entière.


Le 12 août 2023 le SNA Duguay Trouin est arrivé à Toulon... (courrier reçu le15 septembre)...
Il y a 100 ans, le 14 août 1923, Brest voyait le lancement du croiseur léger Duguay-Trouin...





Cet après-midi, à 16 heures a eu lieu en présence d'une foule énorme le lancement du croiseur léger Duguay-Trouin.  M. Raiberti, ministre de la Marine, arrive 15 heures. Il est accompagné du contre-amiral Thomine, chef du cabinet militaire, et de nombreuses personnalités officielles. 
Le ministre prend place devant la Majorité générale dans la vedette du préfet maritime qui suit le cours de la Penfeld jusqu'au débarcadère de la cale. Tous les bâtiments ancrés dans l'arsenal arborent le grand pavois, les équipages des navires Jeanne-d'Arc, Paris et Gueydon rendent les honneurs. A son arrivée à la cale de lancement, la Marseillaise éclata cependant que la foule pousse des acclamations.



https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/direction-generale-larmement-receptionne-marin-nucleaire-dattaque-duguay-trouin


https://www.meretmarine.com/fr/defense/livre-le-sna-duguay-trouin-a-rallie-toulon


https://www.varmatin.com/marine/-plus-rapide-plus-endurant-plus-polyvalent-un-deuxieme-sous-marin-nucleaire-nouvelle-generation-attendu-a-toulon-866358


28 janvier 2021

SNA SUFFREN - De la prononciation du nom du sous-marin amiral barracuda

SNA SUFFREN - De la prononciation du nom Suffren



Le sous-marin Suffren a été durant l’été 2019 mis à l'eau à Cherbourg.  Il est le premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération issu du programme Barracuda. Se pose depuis de nombreuses années le problème de la prononciation de ce nom.


Doit-on dire SUFFRIN? ou doit-on dire SUFFRENE?

Comment lui-même prononçait-il son nom? Les usages devaient être divers selon que l'on se trouvait dans les pays de langues créoles de l'Océan Indien ou aux Amériques avec un accens anglais très prononcé.

Ce nom se prononce « Suffrin » et non « Suffrène ».

Suffren Ecole navale photo JM Bergougniou

Dans sa remarquable biographie du bailli de Suffren, l’amiral Rémi Monaque écrit ainsi :

« J’aimerais beaucoup que mes lecteurs adoptent la prononciation correcte du patronyme « Suffren ». Les Parisiens, notamment ceux des VIIe et XVe arrondissements, arpentent l’avenue de « Suffrène ». Dans la marine nationale, royale disent encore certains, forts de la tradition et de la continuité, on prononce et l’on a toujours prononcé « Suffrin ». 




Lorsque le jeune Pierre-André se présente à la compagnie des gardes de la marine de Brest, le secrétaire l’inscrit sur les listes en utilisant l’orthographe « Suffrin », fautive mais révélatrice de la prononciation correcte. Quant à l’intéressé lui-même, il ne fait aucun doute, qu’en bon provençal, il prononçait son nom « Suffreing » (approximation grossière que les gens du Midi traduiront par les sons exacts). 

Bien entendu, cette dernière prononciation est tout à fait licite pour ceux qui sont capables de la reproduire correctement, mais, de grâce, que tous les autres bannissent « Suffrène » au profit de « Suffrin ». »

sources :

22 janvier 2021

Voeux 2021 SNA SUFFREN barracuda sous-marin ALFOST Toulon équipage bleu

Voeux 2021 

SNA SUFFREN

et équipage bleu


Les forces sous-marines et la force océanique stratégique sont composées d'environ 4000 marins, militaires et civils, qui mettent en œuvre 4 sous marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), 6 sous marins nucléaires d’attaque (SNA) et des unités assurant leur commandement et leur soutien : état-major, base opérationnelle de l'Ile Longue, stations de transmissions, escadrilles, écoles de navigation sous-marine et centre d'interprétation et de reconnaissance acoustique. Ces forces sont placées sous l'autorité de l'amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), actuellement le vice-amiral d’escadre Jean-Philippe


Par Le Parisien avec AFP
Le 21 octobre 2020 à 08h08


La France a effectué pour la première fois mardi un tir de missile de croisière depuis un sous-marin, a annoncé le ministère des Armées.


Le Suffren - nouvelle génération de sous-marins nucléaires d'attaque (classe Barracuda) - a « réalisé avec succès » ce tir d'essai de Missile de croisière naval (MdCN) au large de Biscarrosse (Sud-Ouest), a-t-il précisé dans un communiqué.

https://www.leparisien.fr/politique/decouvrez-les-entrailles-du-suffren-le-nouveau-sous-marin-nucleaire-francais-08-07-2019-8111850.php


LES SOUS-MARINS NUCLEAIRES D’ATTAQUE (SNA) type Suffren

Missions : Outre les missions actuellement remplies par les SNA de type Rubis, les SNA de type Suffren auront notamment la capacité de frapper dans la profondeur grâce à la mise en œuvre du missile de croisière naval. Ils auront également des moyens accrus de mise en œuvre de forces spéciales.

Les futurs bâtiments : Suffren, Duguay-Trouin, Tourville, De Grasse, Rubis et Casabianca

Port d’attache : Les six sous-marins seront basés à Toulon, assurant la suite de SNA de type Rubis.

Caractéristiques :
Longueur : 99,50 m
Largeur : 8,8 m
Poids : 5 300 tonnes en plongée
Propulsion : un réacteur nucléaire
Vitesse : 25 nœuds en plongée
Immersion : 300 m
Équipage : 2 équipages de 60 marins
Autonomie : 70 jours
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm pour torpilles F 21 et missiles antinavire (type SM-39 EXOCET ) ; missiles de croisière naval (MDCN)


Sources

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/silencieux-propre-sans-periscope-huit-choses-a-savoir-sur-le-suffren-la-formule-1-des-sous-marins-nucleaires-francais_3533363.html




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