06 juillet 2019

Les mystères du SAGITTAIRE juillet 2019

Les mystères du Sagittaire (suite)

C'est toujours quand on se pose les questions que l'on trouve les réponses...

Déployés durant cinq mois, dont quatre dans le golfe Persique, l’Aigle et le Sagittaire ont retrouvé leur port base de Brest (Finistère), ce jeudi 4 juillet.



Ce jeudi 4 juillet, c’est chargés en pontée du navire de transport de charges lourdes Svenja, de la compagnie allemande SARL Heavy Lift, que les chasseurs de mines tripartites (CMT) Aigle et Sagittaire ont retrouvé Brest.






Les CMT avaient quitté la base navale le 3 février, à bord d’un autre navire de la même compagnie, le Trina. Mis à l’eau à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, où la France a une base navale, ils y ont accompli une mission de connaissance des lieux.


Ils ont collecté des données dans l’environnement du golfe Persique, pour être en mesure de faire de la chasse aux mines, si cela s’avère nécessaire un jour.
Coopération avec les pays du Golfe, les États-Unis et la Grande-Bretagne

Les navires ont aussi coopéré avec les pays du Golfe, et mené des exercices avec les forces américaines et britanniques présentes dans cette zone.

Pour ce quatrième déploiement, les équipages des chasseurs de mines étaient composés de 49 marins et six plongeurs démineurs chacun. Un groupe de plongeurs démineurs (GPD) de la Manche était aussi présent, ainsi qu’un état-major de la guerre des mines, basé à terre.

Ce mode de transport par navire de charges lourdes permet d’épargner de longs transits à de petits bâtiments, et aux équipages de rejoindre leur poste par avion, afin d’être immédiatement opérationnels. Ouest-France



Je me questionnais sur un pli venu d'Abu Dhabi et portant le TàD du CMT Sagittaire...
http://envelopmer.blogspot.com/2019/07/les-mysteres-du-sagittaire.html

Aujourd'hui Bernard Hily nous apporte une réponse avec les photos du cargo
allemand SVENJA, transport de charges lourdes, qui a ramené, le 4 juillet, à Brest, les deux CMT L’AIGLE & SAGITTAIRE après leur mission à Abu Dhabi.


SVENJA l'Aigle et le Sagittaire Photo Bernard Hily
Nous pouvons légitimement penser que ces dates correspondent à l'arrivée et au départ d'Abu Dhabi.


LES PORTS D'ESCALE

Current AIS DestinationEstimated Time of Arrival
 Brest2019-07-04 08:00
Dernier port d'escaleActual Time of Arrival (UTC)
 Brest2019-07-04 08:48
 Abu Dhabi2019-06-18 11:08
 Abu Dhabi2019-06-17 17:35
 Abu Dhabi2019-06-16 09:22
 Abu Dhabi2019-06-16 06:04
SVENJA l'Aigle et le Sagittaire Photo Bernard Hily


SVENJA l'Aigle et le Sagittaire Photo Bernard Hily


SVENJA l'Aigle et le Sagittaire Photo Bernard Hily




Merci à Bernard Hily

Gazette N° 152 Section Aéronautique Navale de juin – juillet 2019

Gazette N° 152 Section Aéronautique Navale  de juin – juillet 2019 

40 ans de la flottille 35 F de HYERES


L’Officier Traditions de la Flottille m’avait fait parvenir le dessin de la manifestation ( j’ai toujours adoré les dessins qui proviennent des flottilles ) je trouve qu’ils ont une âme.
Ici vous trouverez le dessin initial et le dessin « uni color ». L’Oblitération est parfaite, les enveloppes ont été oblitérées par un ami de notre ancien Trésorier Louis POURCHIER.

Vous constaterez que le timbre utilisé « MARINE B.A.N. HYERES » est celui que nous avons utilisé pour la J.P.O. du 15 juin 2014.

100 ans de la Flottille 11 F de Landivisiau sur l’Aérodrome de Morlaix


Ceux qui me connaissent, vont me trouver changé, j’ai perdu un peu plus de cheveux!

Mettre en place un bureau temporaire devient le parcours du Combattant. 
Depuis trois semaines je passe mon temps à téléphoner à Périgueux et aux bureaux de poste du département. Malgré les BONS contacts avec les postes de Crozon, Hyères, Landivisiau et Ploemeur, où j’ai constaté que mes interlocuteurs me connaissaient et que, malgré les changements de Direction, j'avais laissé un bon souvenir, réaliser un BT devient difficile.

Donc pour revenir à Landivisiau le B.T. a été refusé par la Directeur de la Poste de Morlaix.

J’ai donc téléphoné à Périgueux en leur demandant. Que faire ???


Pour le Finistère, Périgueux avait Carhaix comme correspondant, j’ai donc téléphoné à la poste de Carhaix (numéro donné par Périgueux). J’ai eu une dame au téléphone : "Bonjour Monsieur vous désirez avoir la Directrice, elle est absente de son bureau, c’est pourquoi ? UN B.T. « aucun problème, ici nous sommes toutes d’accord » 

chapeau mesdames. 

A son retour, j’ai eu la Directrice, elle était elle aussi partante mais connaissant bien le directeur de la Poste de Landivisiau, elle m’a conseillé de l'appeler .
Immédiatement j’ai appelé Landivisiau et j’ai eu le plaisir de constater que celui-ci me connaissait bien ayant dirigé la Poste de Crozon. 
Tout doit-être organisé avec son adjointe

OUF !


Pour la manifestation de Morlaix les samedi 28 et dimanche 29 septembre, la Section Aéronautique Navale aura donc un stand .

Mémorisation Philatélique


B.T. 

Timbre avec le blason de la 11 F 
Enveloppe avec l’affiche de la manifestation 
Enveloppe avec le dessin 100 ans de la 11 F 
Carte postale d’un rafale ? ? ? à étudier 

Tenue du stand

J’ai prévu être présent les deux jours au stand, je recherche cependant des volontaires pour m’aider. Si vous êtes d’accord auriez vous s’il vous plaît l’amabilité de m’indiquer vos possibilités soit :

Samedi matin 
Samedi après midi 
Dimanche matin 
Dimanche après midi 

D’avance MERCI

Mission Clémenceau Charles de Gaulle



Le 6 mai les tampons pour la 4 F, l’Ambassade de Mongolie et la 35 F sont partis de Brest

Le 7 mai le tampon pour la 17 F est parti de Brest
Le 4 juin le tampon pour la 12 F est parti de Brest
Le 7 juin le tampon pour la 34 F est parti de Brest
Le 13 juin le tampon pour le GAé est parti de Brest






Pour les formations suivantes, pas de réponse ou pas d’accord final :

36 F Forbin Panther
31 F CDG Caiman
31 F Provence 2 Caiman



Deuxième OUF! De soulagement



J’ai reçu ce jour les enveloppes de la 17 F
Oblitération SPID 10207 du Charles de Gaulle. Le timbre Marcophilie Navale 
convient très bien à la Mission CLEMENCEAU. Au dos des enveloppes le tampon du CDG. Merci au Vaguemestre.

05 juillet 2019

LA FREMM NORMANDIE arrive à Brest 3 juillet 2019

LA FREMM NORMANDIE arrive à Brest 3 juillet 2019 



La Fremm Normandie a quitté le site lorientais de Naval Group, en fin d’après-midi lundi, pour gagner Brest, son futur port d’attache. Dans sa manœuvre d’évitage et de sortie de la rade, le navire furtif a été guidé par un pilote et deux remorqueurs. La frégate a été saluée par les équipes qui ont travaillé à bord. Après les Fremm de défense anti-sous-marine, ce sera au tour des Fremm de lutte antiaérienne, l’Alsace et la Lorraine de prendre le large.


Construite à Lorient, la Fremm Normandie est arrivée dans la base navale de Brest mercredi 3 juillet 2019, en début de matinée. Naval Group assurera la maintenance opérationnelle.

Partie de lorient le 1er juillet, le bâtiment a eu l’occasion d’accueillir à son bord Florence Parly, ministre des Armées, lors de sa visite du chantier de Naval Group, durant laquelle elle a souligné «la chance de l’équipage d’embarquer sur la frégate la plus moderne et la plus performante d’Europe».

Photo Naval Group

https://www.youtube.com/watch?v=lSVIHtL-P8U

Mission Clemenceau porte-avions Charles de Gaulle Flottille 17F juin 2019

Mission Clemenceau porte-avions Charles de Gaulle Flottille 17F

TàD  SPID V 10351 Frégate Forbin 20 juin 2019

Déployé depuis le début du mois de mars dans le cadre de la mission « Clemenceau », le porte-avions Charles de Gaulle vient d’effectuer une période de relâche opérationnelle dans le port de Changi, à Singapour, 17 ans après sa dernière escale dans le pays, accompagné de la Frégate multi-missions (FREMM) Provence et le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne. De son côté, la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a fait escale à Hô Chi Minh-Ville du 28 mai au 3 juin.

Le passage à quai du porte-avions a été ponctué par de nombreuses visites officielles, et en particulier celle de Mme Florence Parly, ministre des Armées, présente à Singapour à l’occasion du Shangri-La Dialogue. Le porte-avions Charles de Gaulle, la FREMM Provence et le BCR Marne, rejoints par la Frégate anti-sous-marine Latouche-Treville, ont repris la mer le 3 juin dernier pour mener des manœuvres avec la Marine et l’armée de l’air singapourienne.





Pour la première fois, une frégate singapourienne, le RSS Steadfast, a été intégrée à la Task Force 473 afin d’y mener une série d’entrainements avec les bâtiments français. Des officiers de liaison singapouriens ont embarqué sur le porte-avions où ils ont partagé leur connaissance de la zone maritime dans laquelle se déroulait l’exercice. Ils ont pris une part très active, avec les marins français, aux travaux de planification des différentes phases tactiques qui ont jalonné ce « PASSEX » au large de Singapour. Un officier français a également embarqué sur la frégate singapourienne pour assurer la liaison avec le groupe aéronaval.

Cachet de Mission CLEMENCEAU 
Des exercices de lutte antinavires et de lutte antiaérienne ont été conduits. Ils ont permis d’éprouver l’interopérabilité des marines françaises et singapouriennes. D’autre part, l’hélicoptère Caïman de la FREMM Provence, a effectué une séance d’entrainement à l’appontage sur le pont du RSS Steadfast. Enfin, des combats aériens simulés ont opposé Rafale français et F15 de l’armée de l’Air singapourienne.

De son côté le Forbin, en escale au Viêtnam, a été le théâtre de nombreux échanges avec les autorités locales. Une délégation de marins du bord conduite par le commandant a été conviée à un déjeuner officiel avec la marine vietnamienne de la 2e région maritime avant de se rendre au siège de la 7e région militaire puis à l’hôtel de ville pour des entretiens. Le Forbina également conduit un exercice simulé de défense aérienne avec le concours de marins vietnamiens dans le but de renforcer notre capacité d’intervention conjointe. Enfin, pour concrétiser cette coopération à la mer, un échange d’officiers et des manœuvres tactiques ont été menés avec une corvette lance-missile à l’embouchure de la rivière Saïgon après l’appareillage de la frégate.

TàD SPID V 10207 PA Charles de Gaulle 23 juin 2019


Des moyens français, européens et internationaux (Australie, Danemark, Etats-Unis, Portugal et Royaume-Uni) seront déployés autour du porte-avions français qui accueillera à son bord le groupe aérien embarqué composé de 20 Rafale Marine, 2 avions de guet aérien E-2C Hawkeye, 2 hélicoptères Dauphin et un Caïman Marine. Le groupe aéronaval (GAN) ainsi constitué, baptisé TF 473, offre à la France et ses alliés de multiples capacités, adaptables en fonction du contexte : projection de puissance, maîtrise des espaces aéro-maritimes, renseignement, etc.

Humour dans le carré par Donec Faire passer le message Juin 2019

Faire passer le message par Donec 


Bonjour la compagnie,

A Toulouse, en 1942, la 35ème brigade FTP-MOI est composée d’Espagnols, de Polonais, de Hongrois et d’Italiens partageant un idéal communiste et la volonté de lutter contre le nazisme. A leur tête un Polonais, Madelinguer, devenu Marcel Langer. Ancien des brigades internationales, il se distingue par l’audace de ses coups de main. Son activité est le sabotage des écluses, des camions et des locomotives sans oublier le vol et l’élimination des occupants et de leurs amis.



Sans moyens, la 35ème Brigade doit assumer seule sa subsistance. Leurs armes ont été saisies à l’ennemi. Pourtant ce sont eux qui à Toulouse vont mener les principales actions contre l’armée d’occupation et leurs suppôts de Vichy.
Le 5 février 1943 il est arrêté en possession d’explosifs par les gendarmes. A cette époque à l’initiative du maréchal Pétain nos forces de police avaient un fort accent allemand. Conduit au commissariat, incarcéré à la prison Saint-Michel, il est rapidement jugé. Le réquisitoire du magistrat, le procureur Pierre Félix Lespinasse ne lui laisse aucune illusion.

: « Langer je vois trois raisons de vous condamner à mort, vous êtes juif, étranger et communiste ! ».



Sur l’échafaud, le 23 juillet 1943, Marcel Langer lance au procureur Lespinasse que son sang retombera sur sa tête. C’est chose faite le 10 octobre 1943. Le magistrat collaborateur est exécuté par le résistant FTP-MOI Enzo Lorenzi.
Le retentissement est énorme, on en parle à la radio anglaise. A partir de ce jour-là plus aucun juge français ne prononcera une sentence de mort à l’égard d’un résistant.

Comme quoi le message est passé.

A la semaine prochaine

Donec

PS : un p'tit clin d'oeil à Pascal ça n'mange pas de pain (il se reconnaîtra)

Sous-Marin Minerve Campagne de Recherche 2019

Sous-Marin Minerve  Campagne de Recherche 2019




Après une première séquence de courte durée en février, la phase principale de la nouvelle campagne de recherche du sous-marin Minerve, disparu le 27 janvier 1968 au large de Toulon, a débuté hier. Jusqu’au 13 juillet, l’Antea, navire de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD), met en œuvre un drone sous-marin Astérix de l’Ifremer chargé de rechercher des anomalies sur le fond marin, à environ 2300 mètres sous la surface de l’eau. Cela, dans une nouvelle zone de recherche située un peu plus au large. Elle a été établie ces derniers mois sur la base d’éléments complémentaires, la reprise des calculs de l’époque et l’analyse de l’ensemble par des équipes du CEA, du Shom et de la marine.




L'Antea (© MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

Détermination mais prudence

Pour mémoire, c’est en 2018 que Florence Parly, ministre des Armées, a accédé au vœu des familles des 52 marins disparus dans le naufrage de la Minerve de relancer les recherches. Une décision prise 50 ans après les faits en raison des évolutions technologiques, qui ont rendu de telles investigations plus efficaces, et de l’expérience de la perte du sous-marin San Juan, retrouvé en novembre dernier à 450 kilomètres de côtes argentines et 900 mètres de profondeur, un an après son naufrage. Le ministère et la Marine nationale estiment donc avoir de bonnes chances de retrouver des traces de la Minerve. Ils se disent « déterminés » mais demeurent « prudents » et « humbles » car, malgré les progrès techniques, les recherches par grande profondeur restent très difficiles et sans certitude. Le San Juan l’a d‘ailleurs démontré puisque les drones sont passés quatre fois au-dessus de ses débris avant de finalement les détecter au cinquième passage. Comme le San Juan, la coque du sous-marin français a implosé une fois sa profondeur maximale d’immersion atteinte, provoquant une dispersion plus ou moins importante de débris.



Le cas du San Juan (© DR)

Dans le cas de la Minerve, il faut en plus composer avec le temps, qui a pu recouvrir une partie des vestiges. Et comme aucune trace du bâtiment français n’a été retrouvée à l’époque, se posait aussi la question de la pertinence de la zone de recherche.


Les enseignements de la première campagne en février


En avance de la campagne principale, prévue dès le départ cet été, au moment où les conditions météo sont généralement les plus favorables, une première séquence de recherche s’est donc déroulée en février. La marine a en effet profité du fait que le navire océanographique Pourquoi Pas ? était disponible et que le sous-marin de recherche Nautile, sorti peu avant de grand carénage, devait réaliser des essais par grands fonds. Pendant quelques jours, ces moyens ont donc été déployés dans le secteur considéré comme le celui où les probabilités de découvrir quelque chose étaient les plus importantes. Alors que le Pourquoi Pas ? a employé son sondeur multifaisceaux conçu pour l’étude des grands fonds, l’un des deux drones Astérix de l’Ifremer a également été employé, le Nautile devant en cas de contact intéressant aller investiguer en visuel pour identifier ce contact. Cette première campagne a servi à optimiser le réglage des différents matériels employés, mais a aussi apporté des enseignements. D’abord, le fond dans cette zone de recherche est constitué de sable très dur, sur lequel les objets métalliques trouvés, y compris ceux qui y sont depuis longtemps, ne s’enfoncent pas et ne sont pas recouverts. Par ailleurs, cette opération a démontré la réelle nécessité de disposer de moyens de sondage combinés à une identification visuelle. Car dans un certain nombre de cas, plusieurs irrégularités relevées par le drone et qui étaient initialement interprétées comme de possibles débris du sous-marin se sont révélées suite au passage du Nautile être des rochers.




Le capitaine de frégate Thomas faisant le point sur les travaux menés ces derniers mois (© MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)

Reprise des éléments de l’époque et des travaux du professeur Rocard

Entretemps, les recherches se sont poursuivies à terre grâce notamment à l’implication du capitaine de frégate Thomas, un ancien commandant de sous-marin nucléaire d’attaque qui a consacré du temps à fouiller au Service Historique de la Défense et à Toulon les archives et le dossier d’enquête sur la disparition de la Minerve. Il en a ressorti tous les éléments intéressants relatifs à la localisation de l’épave. Une position estimée avait été déterminée au moment des faits en fonction de différentes sources, qui ont été reprises avec les moyens d’aujourd’hui. C’est le cas notamment des données sismiques recueillies par les stations de mesure du sud de la France lorsque le sous-marin a implosé le 27 janvier 1968. C’est le professeur Rocard qui avait travaillé sur le sujet à l’époque. Ses travaux ont été retrouvés et repris via un calculateur moderne, amenant à faire émerger une zone en forme d’ellipse. Cela a été doublé par une étude des enregistrements effectués à l’époque, qui ont par chance été conservés. Le CEA a, sur cette base, repris les travaux à zéro et analysé les données grâce à la puissance de l’informatique. Un outil dont ne disposaient pas les scientifiques il y a 50 ans et qui permet, en plus d’analyser le signal primaire, de décortiquer également ses altérations qui constituent des informations précieuses pour la localisation d’un évènement sismique. Les résultats ont amené le CEA à réduire la zone probable du naufrage à un carré de 10 nautiques de côté.





L'ellipse, le carré du CEA et les boites T65 et T66 (© MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)

Les boites et le dernier contact avec l’avion de patrouille maritime

A ces éléments s’ajoutent d’autres informations connues. D’abord, le fait que, pour éviter les collisions entre sous-marins, les militaires divisent la mer en « boites », zones dans lesquelles les bâtiments savent qu’ils évoluent seuls. L’ellipse comprend deux boites de cette époque (les secteurs ont aujourd’hui changé), dont la T65, qui avait été attribuée à la Minerve pour l’exercice qu’elle devait conduire le jour de sa disparition. S’y ajoute la T66 constituant une autre zone d’exercice à proximité et vide ce jour-là.

Dans le même temps, il y a les éléments factuels. Avant de sombrer peu avant 8 heures du matin, la Minerve était passée 6 heures plus tôt à Toulon pour débarquer un officier, puis était repartie en mer. On peut dès lors calculer une distance franchissable maximale depuis la base navale varoise à partir du comportement classique d’un sous-marin diesel de ce type, qui évolue à environ 4.5 nœuds. C’est l’arc de cercle rose en pointillés de la vue ci-dessus. Mais on a une idée beaucoup plus précise du secteur où se trouvait le sous-marin peu avant le drame. Car il y a eu moins d’une demi-heure avant l’accident un dernier contact radio entre la Minerve et un avion de patrouille maritime. Il était 7H35. Par goniométrie il a donc été possible de déterminer le « datum », c’est-à-dire la dernière position connue du bâtiment.

De là, les marins ont fait preuve de logique, la Minerve étant partie pour rejoindre la boite qui lui avait été attribuée pour l’exercice. Les différentes inflexions possibles de sa route pour y parvenir forment un cône s’étendant vers le nord-ouest.



Des explications sur l’étonnante position des indices en surface

Enfin, des réponses ont pu être apportées concernant les nombreuses questions que les marins se sont posés au moment des recherches, qui avaient vu dans les jours qui suivirent le naufrage la découverte de traces de gasoil et d’huile en surface, mais pas là où on les attendait. Ces « indices surfaciques » étaient en effet apparus au nord de la boite T65, alors que le fort Mistral soufflant à l’époque aurait dû les pousser vers le sud. Ce qui avait tendance à faire penser que le sous-marin avait coulé plus près qu’on le pensait des côtes. Des explications à cette incohérence sont maintenant possibles. Depuis une dizaine d’années, le Service hydrographique et océanographique de la marine (Shom) dispose de capteurs qui permettent de mesurer les courants au-delà de 400 mètres de profondeur. Or, les données recueillies ont permis de démontrer qu’il y avait dans ces grandes profondeurs des courants pouvant être relativement importants vers le nord et l’ouest. L’expérience du récent naufrage du Grande America par 4600 mètres de fond dans le golfe de Gascogne est aussi venue conforter ces données. Il a en effet été possible de constater que la pollution s’échappant de l’épave pouvait mettre plus de 24 heures à remonter à la surface, avec une dérive importante par rapport à la coque liée probablement à ces courants de grande profondeur.

Une zone de probabilité plus forte apparait plus au sud

Au final, la mise bout à bout de tous ces indices et nouvelles recherches a permis de déterminer une nouvelle zone de recherche.







Elle est déterminée par la superposition entre le carré sismique du CEA (zones 1, 2 et 3) et la zone (4) intégrant la dernière position connue du sous-marin après son dernier contact avec l’avion de patrouille maritime et son évolution possible (cône bleu). S’y ajoute la zone 5, qui intègre notamment la T65 et les indices surfaciques (rond rouge en pointillé), et où a été menée la campagne du mois de février. Or, en recoupant toutes ces zones, il apparait que celle cumulant toutes les autres constitue le carré numéro 1, situé plus au sud, et donc plus au large, que le secteur auparavant privilégié. Ce carré devient aujourd’hui celui où les probabilités de retrouver l’épave de la Minerve semblent les plus fortes, et c’est là que les moyens de recherche vont être d’abord concentrés. S’ils ne trouvent rien, les investigations s’étendront à la seconde zone concernée par le plus grand nombre d’indices, le carré n°2, puis le 3, le 4 et enfin le 5.

C’est donc là, dans le carré n°1, que débute la campagne estivale de recherche de l’épave de la Minerve.





Un drone Astérix (© IFREMER)

Collecte de données par un drone Astérix

Hier matin, l’Astérix a effectué sa première plongée depuis l’Antea. Equipé d’un sondeur multifaisceaux à très haute résolution (200 à 400 kHz), ce drone sous-marin capable d’évoluer jusqu’à 2850 mètres sous la surface navigue à seulement 50 mètres du fond, ce qui offre une résolution d’image de l’ordre d’1 mètre. En cas de contact intéressant, il peut refaire une passe à une vingtaine de mètres seulement du fond, avec cette fois une précision décimétrique. Validée lors de la campagne de février, sa capacité de sondage est de 10 km² par jour. Si évidemment la météo le permet, ce facteur étant surtout sensible pour le lancement et la récupération du drone. Celui-ci est donc déployé le matin, travaille une dizaine d’heures puis est récupéré par son bateau-mère, à bord duquel les données recueillies sont alors déchargées puis commencent à être exploitées. Pendant la nuit, la batterie du drone est rechargée et il peut repartir en mission le lendemain matin, et ainsi de suite, avec rapidement suffisamment de données traitées pour affiner les recherches et adapter le paterne programmé de l’engin.




Appel d’offres pour une seconde phase estivale

L’Antea et le drone Astérix travailleront ainsi jusqu’au 13 juillet. Puis, en raison probablement des contraintes de disponibilité des moyens étatiques durant la période souhaitée, et du fait que le ministère des Armées a décidé de mettre toutes les chances de son côté, un budget a été dégagé pour poursuivre les recherches au cours de l’été avec d’autres moyens. Un appel d’offres a été lancé en ce sens pour la mise à disposition d’une capacité de recherche et d’identification. Le lauréat devrait être connu très prochainement.
Mer et Marine

Marine nationale

Les Mystères du Sagittaire

Les Mystères du Sagittaire

Recu ce pli du CMT SAGITTAIRE portant deux TàD SPID. Premier V SPID 10810 en date du 23 janvier 2019, le second AP SPID 784 Abu Dhabi en date du 13 juin 2019.
Le 3 février 2019 au matin, le cargo Trina a appareillé de la base navale de Brest avec à son bord les deux chasseurs de mines tripartite (CMT) L’Aigle et le Sagittaire.
Quelques jours plus tôt, le 24 janvier, les deux chasseurs de mines avaient pris place sur le cargo Trina pour un déploiement de quatre mois dans le golfe Arabo-Persique (GAP) et en océan Indien.
C’est la quatrième fois que la Marine nationale choisit ce mode de transport innovant pour des chasseurs de mines.




La deuxième édition de l’exercice de guerre des mines East Dolphin s’est déroulée au large des côtes émiriennes, du 10 au 14 mars 2019.

Un état-major franco-émirien a dirigé les opérations menées par un groupe constitué des chasseurs de mines français et émiriens, d’un détachement du groupe plongeurs démineurs de la Manche (GPD Manche)et de plongeurs émiriens.

L’exercice East Dolphin 19 permet à la France et aux EAU de renforcer la capacité d’assurer ensemble la sécurité maritime jusqu’en haute mer. Les chasseurs de mines ont réalisé des exercices de navigation en formation ainsi que des opérations de guerre des mines au large d’Abu Dhabi. Le détachement de plongeurs démineurs français et émiriens, a quant à lui mené des opérations de déminage portuaire. Les unités ont profité de ces activités de coopération pour présenter leurs matériels et leurs savoir-faire respectifs.

Sous le commandement opérationnel d’ALINDIEN et la conduite de l’état-major de guerre des mines, les chasseurs de mines tripartite L’Aigle et Sagittaire, accompagnés d’un détachement du GPD Manche, sont actuellement déployés en Océan Indien et dans le Golfe Arabo-Persique.

Au cours de cette mission, des exercices bilatéraux et multinationaux sont conduits pour renforcer l’interopérabilité et la coopération avec les pays partenaires du golfe arabo-persique et présents dans la zone (américains et britanniques notamment).

Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. A ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites Ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense

is a mine countermeasures exercise conducted by France’s Marine Nationale, the United Kingdom’s Royal Navy and the in the

FREMM AUVERGNE BCRM de Toulon

FREMM AUVERGNE BCRM de Toulon

Un pli de la FREMM AUVERGNE en provenance de Toulon

Code ROC: 21048A
La Valette Du Var Toulon Ctc
Centre de traitement du courrier
Pierre Et Marie Curie
83160 LA VALETTE DU VAR

04 juillet 2019

FLF La Fayette escale à Norfolk mission Jeanne d'Arc 2019

FLF La Fayette escale à Norfolk mission Jeanne d'Arc 2019 

La Mission Jeanne d'Arc vue du côté américain US Navy 


ABOARD FS TONNERRE, OFF CAMP LEJEUNE – A French task group on deployment with 130 officer cadets teamed up with U.S. Marines from the 26th Marine Expeditionary Unit in Camp Lejeune for a few days of at-sea amphibious operations in North Carolina.

An MV-22 Osprey from Marine Medium Tiltrotor Squadron (VMM) 263 takes off from French amphibious ship FS Tonnerre on June 28, 2019, during exercise Semper Thunder at Camp Lejeune, N.C. USNI News photo.

26th MEU is in the early stages of its pre-deployment training, and the Amphibious Task Force Jeanne d’Arc 2019 is nearing the end of its five-month mission through the Middle East, around Africa and up the Atlantic coasts of South and North America.

Ahead of the Jeanne d’Arc task force’s return home to France, the ships and the cadets joined up with elements of the 26th MEU to practice skills that they ultimately could be called upon to perform together in real-world operations.



An American MV-22 Osprey from Marine Medium Tiltrotor Squadron (VMM) 263 lands on French amphibious ship FS Tonnerre on June 28, 2019, during the Semper Thunder exercise at Camp Lejeune, N.C. USNI News photo.

“This training opportunity is a great moment for us, for the United States Marines and French amphibious forces to integrate and build upon our interoperability for future exercises and operations. This is very important because you cannot build trust, confidence and interoperability at a moment’s notice for a crisis. That’s why we have historically conducted bilateral and multilateral exercises … and why we will continue to do so in the future,” 26th MEU commanding officer Col. Trevor Hall told reporters aboard landing helicopter dock FS Tonnerre (L9014).
https://news.usni.org/2019/07/01/u-s-marines-train-on-french-amphib-during-jeanne-darc-task-force-stop-at-camp-lejeune
An MV-22 Osprey from Marine Medium Tiltrotor Squadron (VMM) 263 takes off from French amphibious ship FS Tonnerre on June 28, 2019, during exercise Semper Thunder at Camp Lejeune, N.C. USNI News photo.

03 juillet 2019

PHA DIXMUDE mission Cèdre bleu mai/juin 2019

PHA DIXMUDE mission Cèdre bleu mai/juin 2019




Cèdre Bleu est un exercice ponctuel qui s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre la France et le Liban. Le scénario complexe allie un déploiement amphibie à des manœuvres aéroterrestres. En 2019, le volume de force engagé est inédit avec près de 1000 militaires français et libanais issus des marines et armées de Terre des deux pays. Cèdre Bleu contribue ainsi à la montée en puissance tactique et opérationnelle des forces armées libanaises et renforce l’interopérabilité notamment dans le domaine de l’amphibie et de l’appui aérien.

Embarqué depuis le 28 mai à bord du Porte-Hélicoptère Amphibie (PHA) Dixmude, le Groupement Tactique Embarqué (GTE) Lyautey, sous le commandement du 1er régiment de spahis, intègre à cette occasion une équipe bilatérale franco-libanaise pour la planification et le commandement de ces manœuvres amphibies.


Arrivé à Beyrouth le 13 juin, le GTE Lyautey a terminé la phase de préparation de la manœuvre amphibie et de l’exercice aéroterrestre qui a été validée par les autorités militaires libanaises et françaises les 17 et 18 juin lors d’un « rehearsal » en conditions réelles pour la partie amphibie.

Le 19 juin, le déploiement conjoint franco-libanais a débarqué sur une plage à une trentaine de kilomètres au nord de Beyrouth pour rejoindre le plateau d’Aaqourah à l’est dans les massifs montagneux. Les champs de tir d’Aaqourah, sont perchés sur un site libanais à près de 2000 m d’altitude offrant une géographie en relief avec de véritables enjeux tactiques. Les forces des deux armées y manœuvreront ensemble sur le terrain et dans les airs avec des hélicoptères de combat.



sources :

https://www.defense.gouv.fr/operations/maritime/autres-missions/exercice-cedre-bleu

https://lb.ambafrance.org/Escale-a-Beyrouth-et-exercice-amphibie-Cedre-bleu-pour-le-PHA-Dixmude-et-la

2e REI


Cette escale interviendra avant la réalisation d’un exercice militaire naval et aéronaval, dans les eaux libanaises et sur le sol libanais, exercice visant à accroitre l’interopérabilité entre les forces armées françaises et libanaises. Le déploiement de ces deux navires modernes et polyvalents permettra en outre des formations et un échange de savoir-faire opérationnel, dans un contexte marqué par le renforcement de la coopération de défense entre la France et le Liban, notamment dans le domaine naval.


L’exercice « Cèdre bleu » s’inscrit dans le cadre plus large du développement de la coopération de défense avec le Liban, qui fait partie des principaux partenaires de la France dans la région. Cette coopération militaire est mise en œuvre par le biais de cessions de matériels, de formations et d’exercices comme « Cèdre bleu ».
La France se tient aux côtés du Liban dans la consolidation de son outil de défense et pour contribuer à la montée en puissance des forces armées libanaises dans leur combat contre la menace terroriste.

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