17 octobre 2020

Frégate Bretagne FREMM Equipage A Brest Marine nationale

Frégate Bretagne FREMM Equipage A Brest 

La Marine nationale a obtenu du ministère des Armées le feu vert budgétaire pour créer deux nouveaux équipages destinés à doubler l’armement d’une frégate multi-missions et d’un patrouilleur de service public. 

Fremm Bretagne  photo Patrick Le Pestipon

Une évolution qui a débuté cette année avec les FREMM Aquitaine et Languedoc, respectivement basées à Brest et Toulon, ainsi que le PSP Flamant stationné à Cherbourg. Ces bâtiments sont depuis cet été armés par deux équipages, qui se relaient à bord tous les quatre mois. 

PSP Pluvier photo JM Bergougniou


L’objectif de cette nouvelle organisation, déjà en vigueur sur un certain nombre d’unités spécialisées de la marine (BSAM, BSAOM, BHO, Astrolabe), vise à offrir aux marins davantage de visibilité entre une activité opérationnelle à la mer qui s’est accrue ces dernières années et leur vie privée. 

Fremm Bretagne  photo Bernard Hily

Tout en améliorant la formation, la gestion de carrière et, au passage, en permettant d'accroître le nombre de jours à la mer que les unités pourront réaliser chaque année. Sur un rythme de relève tous les 4 mois, les deux équipages (A et B) alternent entre période de « prise en charge » de leur bâtiment, conduisant des opérations et activités à la mer, et une période dite « en préparation », à terre, permettant la régénération de l’équipage, une préparation opérationnelle, ainsi qu’une contribution au maintien en condition opérationnelle. 

Fremm Bretagne  photo Bernard Hily

Après les Aquitaine, Languedoc et Flamant, ce sera, a-t-on appris auprès de l’Etat-major, au tour de la FREMM Bretagne (Brest) et du PSP Cormoran (Cherbourg) de passer au double équipage en 2020. La marine a par ailleurs d’ores et déjà obtenu de préparer la même opération pour le passage à cette organisation du troisième et dernier patrouilleur cherbourgeois, le Pluvier, en 2021. La mise en place se fera probablement encore une fois durant la période estivale, lorsque le gros des marins change traditionnellement d’affectation.



L’équipage d’une FREMM est de 109 marins sans compter le détachement de l' aéronautique). La Marine va récupérer le personnel des bâtiments retirés du service actif. 

FASM Primauguet photo Bernard Hily

En effet ces anciens bâtiments étaient dotés d'un personnel bien plus important que celui des nouvelles FREMM. Par exemple le Primauguet était armé par 240 marins, le Cassard par 250.. L'Aquitaine et le Languedoc vont trouver leurs équipages.

A Brest, la frégate La Motte-Picquet va être retirée du service actif et désarmée, le personnel viendra composer l'équipage B de la Bretagne. CQFD.









© Sources
Marine nationale 

Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/content/le-passage-au-double-equipage-dune-fremm-et-dun-psp-acte-pour-2020

15 octobre 2020

Humour dans le carré par Donec -Donec : des gros malins ces Français

Donec : des gros malins ces Français

Bonjour la Compagnie,
SIMCA fut une marque française pleine de fantaisie, créée par Henry-Theodore Pigozzi en 1934 pour construire des Fiat sur notre sol.
Dans les années 50, l’environnement automobile français est assez triste. Les austères Peugeot, les pétaradantes et fragiles Panhard, les incertaines Renault sans oublier les fantasques Citroën, font de Simca une marque un peu à part. Elle nous proposait la joie de vivre à l’italienne. Qui ne se souvient de la Simca Sport, de l’Ariane, de l’Aronde, du coupé 1200 S et de la P60 Montlhéry.
En 1963 les choses se gâtent pour Pigozzi quand le nouvel actionnaire, la marque Chrysler le licencie sans ménagement. Le chagrin fera disparaître notre ami quelques mois plus tard. Ayant la barre bien en mains les américains avec une incompétence qui force l’admiration vont s’employer à faire « couler » la boîte. Pourtant lorsque l’état major américain débarquait à Poissy, ils faisaient sentir aux Français qu’ils n’étaient qu’une filiale dispendieuse. Ils fouinaient partout, prompts à la critique.

Pourtant l’état-major de Simca va de l’avant et prépare discrètement de nouveaux modèles. Il a installé en douce un atelier de pré-production. C’est un outil révolutionnaire qui permet de lancer des avant-séries pour régler les difficultés de fabrication. Seuls les Japonais possèdent une telle installation. Vous imaginez bien que tout a été financé avec des queues de budget dans le plus grand secret.

Les Américains de Chrysler viennent régulièrement inspecter leur usine avec un regard soupçonneux concernant ces Français roublards et à l’esprit tordu. Pourtant nos compatriotes ne ménagent pas la qualité de leur accueil, ils mettent les petits plats dans les grands. Le whiskey et le champagne coulent à flot. Ce jour-là les patrons doivent reprendre l’avion dans l’après-midi, les bagages sont entassés dans le bureau du directeur. Ils s’apprêtent à honorer la gastronomie française. Pourtant le matin ils étaient passés devant l’atelier de « pré-production » sans trop comprendre l’utilité du bâtiment. Ce mystère pousse le responsable de la délégation à prendre force photos qui illustreront son enquête.

Dans le brouhaha du départ et des libations apéritives le directeur français chuchote quelques mots à sa secrétaire. Quand tout ce beau monde est parti au restaurant celle-ci interpelle une collègue et avec mille précautions se dirigent, armées d’un coupe-papier vers le bureau où les bagages sont stockés. Elles se saisissent de l’attaché-case qu’on leur a indiqué et le forcent sans autre forme de procès. Elles n’ont plus qu’à prendre l’appareil photo, l’ouvrir, voiler la pellicule et tout refermer. Le tour est joué et l’atelier de pré-production sauvé pour un temps.
Elles s’en iront ensuite avertir discrètement leur directeur de la réussite de leur mission et de la disparition des preuves concernant l’atelier clandestin.
A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec
Cette semaine « dessins sauveteurs »

12 octobre 2020

FREMM AQUITAINE Joint Warrior 20-2 Baltique Atlantique 2020 Ecosse

FREMM AQUITAINE - Baltique Atlantique 

La FREMM AQUITAINE aurait rejoint l'exercice JOINT WARRIOR20-2 après une courte escale à Brest. Mais auparavant, durant tout le mois de septembre, l’équipage A de la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a rempli une mission de présence en mer Baltique et en Atlantique, zone stratégique au cœur d’un nouveau jeu de puissance.



Le 4 septembre dernier, la FREMM Aquitaine, actuellement armée par l’équipage A, a appareillé de son port-base à Brest, pour une mission de présence en appui de la stratégie française dans la région. La France, première nation à installer une base de recherches scientifiques dans l’archipel du Svalbard en 1963, a développé une solide connaissance des régions polaires. Dans les pas des grands explorateurs polaires français, Paul-Emile Victor et Jean-Baptiste Charcot, la Marine nationale est aujourd’hui l’une des garantes de cette tradition de présence française en Atlantique Nord, et jusqu’au-dessus du cercle polaire arctique. Espace disputé, l’Arctique pourrait même devenir, selon la Revue stratégique du ministère des Armées publiée en 2017, « un espace de confrontation ». La France y est présente au travers du déploiement de ses unités navales afin d’y anticiper l’évolution des enjeux, tels que, l’ouverture de nouvelles routes maritimes due au réchauffement climatique et la recherche de ressources naturelles encore inexploitées.



Une première étape en Baltique en soutien des partenaires de l’OTAN

Le déploiement de la FREMM Aquitaine a commencé en mer Baltique, après un transit le long des passages maritimes du Skagerrak et du Kattegat. Région au trafic maritime dense et aux nombreux compétiteurs stratégiques, la Baltique est également une zone de déploiement régulière pour la Marine nationale.


Ces quelques jours de navigation, ponctués par un exercice de ravitaillement à la mer avec la frégate allemande Nordrhein-Westfalen, ont contribué aux mesures de réassurance de l’OTAN envers les États du nord et de l’est de l’Europe. Afin de parfaire l’interopérabilité de la Marine nationale et de la Deutsche Marine, l’Aquitaine et une force maritime allemande se sont aussi exercées au partage de la situation tactique perçue par leurs différents senseurs. Ces interactions contribuent à parfaire la connaissance de ces zones de navigation et l’interopérabilité entre marines alliées.

L’Atlantique Nord, deuxième étape de ce déploiement

Nombreux sont les marins de l’équipage A de la FREMM Aquitaine qui ont été, pour la première fois, déployés dans ce théâtre. Le second-maître Alexis, opérateur au central opérations, y avait déjà opéré sur d’autres bâtiments, plus anciens. Mais c’est une première sur une frégate de ce type et il a pu appréhender lors de cette mission la complexité et les capacités d’une FREMM. « Je suis en charge du contrôle de la situation aérienne sur une zone d’opérations. Je participe à la classification de l’ensemble des aéronefs évoluant sur zone, une action qui peut aboutir à l’emploi de l’armement en situation de crise. La zone est vaste mais même au milieu d’un quart de nuit, entre un avion de ligne et deux chasseurs pas encore identifiés, tout peut se complexifier rapidement. »


Une fois arrivée dans ces latitudes plus froides, l’Aquitaine a poursuivi sa mission au profit de la fonction stratégique « connaissance et anticipation », une des cinq fonctions des armées selon le Livre blanc sur la Défense et la Sécurité nationale. L’équipage, en dépit de conditions météorologiques parfois rudes – mer formée et températures basses –, a poursuivi son entraînement, objectif permanent du marin et du militaire. Exercices de tir, mises en œuvre de l’hélicoptère embarqué Caïman Marine et exercices de lutte contre les sinistres à bord ont rythmé le quotidien des marins de l’Aquitaine.

Après plusieurs semaines d’opérations, l’Aquitaine a finalement rallié son port-base à Brest.

Pleinement intégré au sein du Task Group 606.01 de l’OTAN dans le cadre de l’exercice interallié JOINT WARRIOR 20.2, le patrouilleur de haute mer (PHM) Premier Maître L’Her a appareillé le 30 septembre de son escale à Glasgow (Royaume-Uni) pour se rendre dans le nord de l’Écosse et débuter une phase intense d’entraînement à la mer.

Au programme de ces deux semaines : exercices de lutte contre des menaces asymétriques, surface, sous-marines et aériennes, mais également de tirs, de guerre électronique et de NAVigation WAR(NAVWAR - opération en environnement GPS dégradé). La seconde moitié de cet exercice est consacrée à un entraînement multi-luttes avec le Carrier strike group (CSG – groupe aéronaval) britannique formé autour du porte-aéronefs HMS Queen Elisabeth. Ces manœuvres sont l’occasion pour les marines de l’OTAN de parfaire leur interopérabilité, aussi bien en termes de matériels que de savoir-faire conjoints, tout en aguerrissant les équipages dans un contexte opérationnel dense et complexe.

La première journée d’exercice a mis à l’honneur les artilleurs du bord qui ont notamment pu s’entraîner au tir contre terre au Cap Wrath (extrémité nord-est de l’Écosse) avec leur canon de 100mm, principal système d’armes du Premier Maître l’Her. Ce tir, mené en coopération avec la frégate portugaise Corte Real et la frégate belge Leopold 1, a permis d’atteindre tous les objectifs terrestres assignés.

L’équipage du Premier Maître L’Her se prépare déjà pour sa prochaine activité: la défense rapprochée contre des embarcations hostiles rapides évoluant à proximité des lochs écossais !

sources 
Marine Nationale

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...