02 février 2022

Enseigne de vaisseau Jacoubet CORYMBE 160 Sénégal Côte d'ivoire ATL 2 aéronautique navale Aéro

Enseigne de Vaisseau Jacoubet Corymbe 160 Golfe de Guinée


Parti de Brest le 3 décembre, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau (EV) Jacoubet a accosté à Dakar, au Sénégal, le samedi 11 décembre. Après une patrouille en Atlantique, le bâtiment a débuté le 160ème mandat de l’opération CORYMBE dans le golfe de Guinée.


Le PHM EV Jacoubet et son équipage ont débuté leur transit par le franchissement du golfe de Gascogne, avant de rejoindre Dakar pour une courte escale logistique. Avec le soutien de la station navale des Éléments français au Sénégal (EFS), l’aviso a pu ravitailler en vivres et carburants.


Parti de Dakar le 13 décembre, le PHM EV Jacoubet a participé à un exercice de lutte contre les trafics illicites avec l’avion de patrouille Falcon 50M, basé à Dakar. Les marins ont élaboré et joué un scénario de détection et de relocalisation d’un navire suspect, joué par l’EV Jacoubet, pour mener une enquête de pavillon et identifier le pays d’origine du navire. L’équipe de visite du patrouilleur s’est ensuite entraînée aux méthodes de visite d’un navire.

Les 15 et 16 décembre, l’EV Jacoubet a participé à l’exercice franco-sénégalais XARITOO, à dominante amphibie, qui a rassemblé plusieurs moyens maritimes, terrestres et aériens, dont trois patrouilleurs de la marine sénégalaise, une équipe de commandos sénégalais, renforcée d’une unité de l’armée de terre française, et le Falcon 50 M.

Après une phase de débarquement des unités au sol, sécurisée par les trois patrouilleurs sénégalais, les bâtiments de surface se sont rejoints au large pour s’entraîner à lutter contre les menaces asymétriques, appuyés par le Falcon 50M. Que ce soit dans le domaine amphibie ou dans le domaine naval, les unités sénégalaises ont démontré une excellente interopérabilité avec les unités françaises. Les armées françaises, par les EFS et la Marine nationale, coopèrent en permanence avec les armées sénégalaises, démontrant leur crédibilité et leur fiabilité pour continuer à soutenir nos partenaires dans la sécurisation maritime du golfe de Guinée.En opération CORYMBE dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau (EV) Jacoubet a fait escale en Côte d’Ivoire du 21 au 24 décembre 2021, puis a débuté une patrouille CHANNA de surveillance et de dissuasion en zone de piraterie, en coopération avec ses partenaires africains.


Dans un premier temps, le Jacoubet a été rejoint par un hélicoptère Fennec des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) pour mener un exercice de lutte anti-aérienne. L’hélicoptère a ainsi simulé des attaques par aéronef pour tester les réactions de l’équipage.

Après cet entraînement, le Jacoubet a débuté sa patrouille CHANNA. Dans une zone à fort risque de piraterie, le PHM s’est porté à la rencontre d’un cargo battant pavillon camerounais. Ce bâtiment avait subi en 2020 une attaque de pirates ayant conduit à l’enlèvement de cinq marins dont le capitaine. A portée de vue du cargo, le Jacoubet a initié le contact radio pour l’informer de sa présence. L’équipage en a profité pour rappeler les recommandations comme le rôle du MDAT-GoG, Centre de report volontaire pour le golfe de Guinée, qui doit être joint en cas d’attaque. Le capitaine du cargo a remercié le Jacoubet pour cette prise de contact et sa présence.


 Du 8 au 24 janvier 2022, un équipage de la Flottille 23F a été déployé sur la base aérienne de Libreville au Gabon et engagé dans l’opération CORYMBE afin d’intensifier la lutte contre la piraterie. Il s’agit d’une première depuis 2008 pour l’Atlantique 2 (ATL 2).

Acteur majeur de la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée, la France a déployé pendant 17 jours un avion de patrouille maritime ATL 2 de la Marine nationale afin de renforcer sa présence dans la région.

Les capacités de détection de l'avion, complétées par de nombreux moyens de traitement embarqués, font de l’ATL 2 un atout indéniable dans la lutte contre la piraterie. Sa plus-value réside dans sa capacité à patrouiller loin, longtemps et sur une vaste zone, grâce à sa très grande autonomie.

Au cours de leur mission de lutte contre la piraterie, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau Jacoubet, également présent dans le cadre du 160ème mandat de l’opération CORYMBE, et l’ATL 2 ont étroitement coopéré avec les marines riveraines et danoise, permettant d’augmenter considérablement la zone de surveillance. Cette double présence française a également permis de rassurer les différents navires transitant dans la zone.

Au bilan, les marins du ciel embarqués à bord de l’ATL 2 ont observé plus d’une centaine de navires ou embarcation représentant un intérêt tactique et ont volé durant près de 40 heures au cours de 7 vols opérationnels.

Le déploiement d’un moyen supplémentaire de patrouille maritime traduit la volonté de la France de lutter contre l’insécurité et la piraterie dans le golfe de Guinée. Ce déploiement permet à la France d’entretenir son appréciation autonome de situation, tout en la partageant avec ses alliés européens et africains, au bénéfice de la sécurité maritime.

Sources 
Marine nationale

01 février 2022

L'Astrolabe Terre-Adélie Dumont d'Urville changement équipage Hobart 2022

Transmission de témoin entre l’équipage A et l’équipage B de L’Astrolabe

publié le Mardi 01 février 2022

Transmission de témoin entre l’équipage A et l’équipage B de L’Astrolabe

Transmission de témoin entre l’équipage A et l’équipage B de L’Astrolabe

© Marine nationale

La période de ravitaillement logistique à Hobart a permis de préparer la future rotation dite R3 et de procéder à la relève entre les deux équipages.

L’équipage A de L’Astrolabe a quitté la Réunion le 5 octobre 2021 pour Fremantle avant de rejoindre Hobart (Tasmanie) et de réaliser 3 rotations vers la station polaire Dumont d’Urville en terre Adélie dans le cadre de sa mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) au profit des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et de l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV).


l’occasion de ces traversées, parfois mouvementées, L’Astrolabe aura délivré 610 tonnes de fret, 640 m3 de combustible et transporté 164 passagers dont la relève des personnels en Terre Adélie. Cela aura été aussi l’occasion d’atteindre le point le plus sud pour un bâtiment de la Marine nationale.


L’équipage B attend avec impatience de retrouver ces paysages et d’apporter sa contribution à la présence française en Antarctique. Pas de repos pour L’Astrolabe, la réussite de la saison prochaine dépend déjà du fret et du matériel qui seront apportés lors des rotations R3 et R4.

Bon retour à l’équipage A, bon vent et bonne mer à l’équipage B.

« Toujours Plus Sud ! »

Source : Marine nationale

31 janvier 2022

TAAF AMSTERDAM pointe Bénédicte

TAAF AMSTERDAM pointe Bénédicte



Base Martin de Viviès - Amsterdam
Amsterdam est une référence mondiale en matière d’analyse de l’atmosphère, un véritable atout maître pour les scientifiques français.

la pointe Bénédicte et la station  - Amsterdam
C’est la deuxième plus ancienne station de mesures des concentrations de CO2 après Hawaï où elles ont démarré lors de la 3e année polaire internationale en 1957-1958. Sur Amsterdam, la France fêtera trente années de mesures ininterrompues en 2011.

Ce sont aussi trente ans de hausses continues et accélérées. Aujourd’hui, on tourne autour des 385 ppm de CO2 (parties par million), un record.

Pointe B. les capteurs  - Amsterdam

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Le site présente des qualités exceptionnelles : éloignement de plus de 3 000 km de tout continent et de toute activité humaine. Dans cette zone de l’hémisphère Sud, les masses d’air sont particulièrement pures et brassées car les dépressions peuvent aisément faire le tour de la terre sans être arrêtées. Amsterdam est donc le lieu idéal pour effectuer des mesures de référence. La station de Pointe B est labellisée « observatoire » par l’Institut national des sciences de l’univers (INSU) et la seule de ce type dans tout l’océan Indien.

pointe B. le bâtiment - Amsterdam
Les instruments sont tellement précis qu’ils détectent sans difficulté la présence d’un observateur en haut du mât, si les vents dominants tournent, la légère pollution de la base ou encore le passage du Marion Dufresne ou de l’Austral…

D’autres analyses gazeuses sont effectuées : monoxyde de carbone ou radon par exemple. Ce sont des traceurs de masse d’air. Typiquement, leur forte concentration momentanée indique un air venant d’Afrique.

pointe B. le mat et les capteurs - Amsterdam

Pour la modélisation du climat, la station assure aussi la mesure des aérosols marins ou terrestres qui ont une influence importante en limitant le rayonnement solaire. La station est évidemment surtout précieuse pour le domaine marin, peu connu, car la région est très productrice d’embruns et de particules biogéniques.

pointe B. le mat et les capteurs - Amsterdam
Enfin, elle est également utilisée par la NASA pour faire des mesures de transparence de l’air par laser.







pointe B. le labo - Amsterdam


Dans les années soixante, Bénédicte Ardouin (1935-2016) travaille au CFR (à présent appelé LSCE) dans l'équipe de Gérard Lambert. L'époque est aux contrôles des retombées des explosions nucléaires aériennes. Bénédicte est en charge de recevoir les prélèvements du réseau de filtration CRAPAL et de mesurer leur radioactivité ß. Elle devient le pivot de l'équipe Lambert en centralisant toutes les mesures faites dans ce groupe et en particulier sur les prélèvements d'aérosols effectués dans les TAAF.

Lorsque Gérard Lambert crée en 1980 le programme d'étude du CO2, puis la station de mesure de l'île Amsterdam, il confie à Bénédicte l'organisation du réseau, la collecte et l'archivage des mesures.

Sources

Sénat Christian Gaudin sénateur du Maine-et-Loire

Blog TAAF AMSTERDAM

Photos

JM/Bergougniou - Georges Rivat


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...