03 janvier 2015

Les Voeux de l'AMMAC 06 des Pays de Lérins

Les Voeux de l'AMMAC 06 
des Pays de Lérins



Un grand merci à l'AMMAC 06 et à Francis Jamesse pour ces voeux



En retour recevez ceux de la Marcophilie navale et d'ENVELOPMER  
Bonne année 2015


BPC Tonnerre Joyeux Noël 2014 Corymbe 127 Lomé Togp

BPC Tonnerre 
Joyeux Noël 2014 de Lomé


Wézo lo  Bienvenus au Togo

Corymbe 128 18 déc. 2014 Lomé Togo (merci à JEF pour son envoi)



Nous souhaitons une excellente année à l'équipage du BPC TONNERRE et succès dans ses missions





Le Togo, 30 ans déjà… Que de souvenirs ! J'ai ressorti quelques cartes postales…

Un pli qui est passé à l'as à bord du BPC Tonnerre qui nous souhaitait un Joyeux Noël depuis Lomé au Togo.



Départ le 18 décembre 2014 du BPC arrivée le 2 janvier 2015




57 mètres de haut, 199 de long et déplaçant 21 600 tonnes à pleine charge, Le Tonnerre n’est pas passé inaperçu dans le port de Lomé lors de son escale du 12 au 19 décembre 2014. 





Au sein de la Force d’action navale (FAN), le Tonnerre est le bâtiment le plus important en tonnage après le porte-avions Charles-de-Gaulle, qu’il dépasse d’ailleurs en hauteur d’un mètre au niveau du pont d’envol.



A cette occasion, environ 70 élèves du Lycée Français de Lomé ont effectué leur Journée Défense et Citoyenneté à bord.




L’histoire de l’industrie maritime et portuaire du Togo est étroitement liée à l’histoire coloniale du Pays. Elle a commencé avec les Allemands qui construisent en 1890 un wharf en bois sur des pieux métalliques. Suite à un incendie, cet édifice sera remplacé en 1904 par un 2ème wharf en charpentes métalliques sur pieux en béton. Mais ce wharf sera emporté en 1911 par un raz de marée. Ce qui a amené à l’édification en 1912 d’un troisième wharf avec une passerelle coudée, mais également endommagé par une tempête en 1924.


On quittait le bateau pour embarquer dans la chaloupe et de  là dans la nacelle. Une grue permettait de l'élever jusqu'au "quai" en bois. Un decauville permettait d'emporter les marchandises jusqu'à terre.




C’est ainsi que les Français construisent un autre wharf dont l’exploitation démarre en 1928. C’est en 1959, que les Autorités Togolaises d’alors décident de doter le Togo d’un port en eau profonde, vu l’incapacité du wharf français à faire face à l’accroissement du trafic, malgré son renforcement au cours des années 1955 et 1956.




Le 27 avril 1960 le Togo devient indépendant et le 20 juillet de la même année un accord de coopération économique et technique entre la République Fédérale d’Allemagne et la République Togolaise est signé pour la construction d’un port. Les études de faisabilité sont confiées au Cabinet Lackner. Le 23 novembre 1962 a lieu la pose de la première pierre pour la construction du Port de Lomé. Les travaux qui ont été confiés à un groupement d’entreprises allemandes, vont démarrer en 1964 pour s’achever quatre années plus tard.



Le Port de Lomé sera inauguré le 26 avril 1968 et la date du 1er mai 1968 est reconnue comme date de démarrage officiel de l’exploitation du Port de Lomé. Cependant, le 21 janvier 1967 demeure la date marquante dans l'histoire du Port qui voit pour la première fois arriver la « Birte Hugo Stinnes », son premier bateau à quai.





La configuration du Port de Lomé à ce moment comprenait un môle constitué d’une dalle en béton armé sur pieux en béton précontraint centrifugé de 75 cm de diamètre et de 12 cm d’épaisseur battus à la sonnette.


Vu l'essor des activités portuaires et des trafics annuels qui passent de 252.600 tonnes de marchandises en 1968 à 402.600 tonnes en 1972, l’extension des installations à partir de 1974 était une nécessité. 

Ainsi, de nouvelles infrastructures sont mises en place : une contre jetée constituée par une brise-lames de 950 m de long et un enrochement de gneiss formant la limite Est du port, un quai minéralier avec un mur de quai en planches d'acier de 210 m, un appontement pétrolier en béton armé construit en ducs d'albe élastiques d'un tirant d'eau de 14 m, une amorce de port de pêche offrant une longueur de quai utile de 70 m et des bâtiments annexes.



En 1980, un second môle est construit et est constitué de 525 m de rideau de palplanches avec couronnement en béton armé. Ainsi le Port de Lomé était fin prêt à accueillir tous les types de navires et de marchandises.



Quelques indications sur Lomé avec la frontière du Ghana et même l'emplacement de ma maison










Source :

ambassade de france à Lomé
Port autonome de Lomé

Merci à la Marcophilie navale ASO

02 janvier 2015

Les Pilotines de Brest Port Bretagne Finistère rade goulet

Les Pilotines de Brest

La Poste a bien terminé l'année avec de belles doubles oblitérations 
Merci à elle pour tous les efforts fait en ce sens….!!!




En 1689, le pilotage est rendu obligatoire pour les vaisseaux français de plus de cent tonneaux et les étrangers entrant et sortant des ports de guerre.

En 1789, puis par un texte du 15 août 1792, l'Assemblée Législative fixe le nombre de pilotes dans chaque port français. Le décret napoléonien de Posen du 12 décembre 1806 reprend ces dispositions.





Au XIXe siècle, le pilotage en Mer d'Iroise et Rade de Brest se répartit entre les stations de pilotage de l'Aberwrac'h, Portsall, Ouessant, Molène, Le Conquet, Camaret, Brest, et Landevennec, occupant en 1830 25 pilotes-lamaneurs. On peut y ajouter la station de pilotage de l'Île de Sein. La profession de pilote se divise, de fait, en pilotes hauturiers pour l'atterrage en Mer d'Iroise, et pilotes côtiers pour l'entrée des ports et de la rade de Brest, voire de la remontée de l'Aulne vers Chateaulin-Pont-de-Buis. Les pilotes sont individuellement propriétaires de leur voilier. 




Les pilotes du large de Sein, Portsall, Ouessant etc... amenaient les navires jusqu'à l'entrée de Brest et les mouillaient en baie de Roscanvel ou devant Bertheaume, où les pilotes du port les prenaient en charge pour les mener à quai. Après la guerre de 14-18, il y a 2 pilotes à Sein, 3 à Molène, 2 à Ouessant, 1 à l'Aberwrac'h et 2 à Portsall, et 2 au Conquet.

Au XXe siècle, la profession s'organise en Syndicat, puis Société, puis Station, communauté professionnelle propriétaire des navires et du matériel et dont les parts sont répartis entre les pilotes adhérents. 





Elles sont 5 dans la Marine nationale à assurer le service des ports de Brest, Toulon et Cherbourg. La Mitre et la Tour Royale à Toulon, la Cotentine à Cherbourg et le Léon et la Cornouailles à Brest


Les vedettes mesurent 12.2 mètres de long pour 3.55 mètres de large. Affichant une autonomie de 16 heures, elle peut atteindre la vitesse de 30 noeuds grâce à deux moteurs Yanmar 6LPA-ST2P d'une puissance totale de 510 cv.



Les nouvelles pilotines ont été conçues et construites selon les normes de la Marine Marchande, le Bureau Véritas étant chargé de la classification. « Répondre aux exigences de classification sur un aussi petit bateau a été un défi pour les architectes. La conception des bateaux a été entièrement réalisée et développée en 3D, cela a permis un degré élevé de précision et de conformité, qui étaient des exigences spécifiques de la Marine nationale », explique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Elaboré par la Direction Générale de l'Armement (DGA), le cahier des charges spécifiait également un haut taux de disponibilité. Ainsi, les pilotines doivent pouvoir naviguer 350 jours par an. Des efforts ont notamment été réalisés pour faciliter la maintenance. Ainsi, la longueur du compartiment machines a été augmentée afin de faciliter l'accès aux différents équipements, dont les moteurs. On notera qu'une grande défense de protection, en mousse élastomère, a été posée autour du plat-bord. Cette disposition permet de protéger la coque pendant le transbordement des pilotes sur les navires.


Le " corps " des pilotes de la flotte a été créé en 1878, suite à une école crée en 1862. C'est une des plus vieilles spécialités de la Marine, après les mécaniciens et chauffeurs, (une quinzaine d'années plus tôt) et les canonniers.

La décision de fermer l'Ecole est tombée en août 1964, pour une fermeture définitive un an plus tard. C'est ce qui a motivé le versement du Mutin à l' école de manoeuvre en octobre 1964.

sources :


Mer et Marine

http://www.meretmarine.com/fr/content/toutes-les-nouvelles-pilotines-des-bases-navales-sont-operationnelles

Humour dans le carré par Donec

Au gui l'an neuf


Chers lecteurs de Donec,

Je vous souhaite une année 2015 qui comble tous vos souhaits et naturellement vos désirs les plus secrets.




Dans le monde incertain que nous connaissons aujourd’hui, l’occident chrétien reste une sorte de paradis secoué de chamailleries dignes des meilleures cours d’école.



«Pourvou qué ça douré »

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine
Donec



PS : je joins en bonus les « trois voiliers du commandant Roux » aventure truculente déjà vue, mais dont je ne me lasse pas.






01 janvier 2015

Retrospective 2014

La Marcophilie navale et les missions de la Marine nationale


cette présentation ne se veut pas exhaustive, des missions ont pu être oubliées, des escales non mises en ligne....
Pour ceux qui le souhaite le moteur de recherche en tête de page permet les recherches par missions ou par bateau...
Bonne lecture et encore bonne année







































































Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...