10 janvier 2015

Le Jumbo Jubilee en route pour Abu Dhabi

Le Jumbo Jubilee en route 
pour Abu Dhabi


Les 6 et 7 janvier 2015 à Brest, les deux chasseurs de mines tripartites (CMT) Andromède et Aigle ont pris place sur le cargo néerlandais Jumbo Jubilee qui les transportera jusqu’à la base navale d’Abu Dhabi avant un déploiement de quatre mois dans le golfe arabo-persique et en océan Indien.

C’est la seconde fois que la Marine nationale choisit ce mode de transport innovant pour des chasseurs de mines. En 2013, les CMT Pégase et Sagittaire avaient déjà été projetés en océan Indien à bord du même cargo spécialisé dans le transport de navires.






"Leur mission vise officiellement la coopération avec les marines alliées du golfe Persique, mais on conçoit bien que leur déploiement n’est pas neutre, alors que le groupe aéronaval devrait lui aussi opérer dans cette zone, après le top départ symbolique livré par le chef des armées, le 14 janvier, à Toulon, à bord du Charles de Gaulle.
La présence du groupe de guerre des mines dans le golfe Persique devrait durer jusqu’à la fin mai, soit bien au-delà de la limite extrême du séjour du groupe aéronaval français prévisible dans cette zone."
Le Marin 8/1/201








Ainsi, deux nouveaux chasseurs de mines d’environ 600 tonnes ont été hissés l’un après l’autre sur deux bers puis posés sur le pont du Jumbo Jubilee, un navire affrété de 145 mètres de long, possédant deux grues d’une capacité de 900 tonnes chacune. Même si cette opération n’est pas nouvelle, elle reste très technique et constitue toujours une belle prouesse collective pour l’affréteur, l’équipage du cargo ainsi que les marins des deux CMT, du SSF et de la Base navale de Brest.



Ce mode de transport, plus économique, permet notamment de déployer les CMT loin des bases métropolitaines, tout en optimisant le potentiel matériel et humain sur le transit pour le concentrer sur le cœur opérationnel de la mission, à savoir la chasse aux mines.




L’Aigle et l’Andromède rallieront la base navale française d’Abu Dhabi après un transit d’environ trois semaines. Ils seront alors rejoints par leurs équipages, un détachement de plongeurs démineurs et l’état-major du groupe de guerre des mines basé à Brest.


En appui de la fonction stratégique connaissance-anticipation, ce nouveau déploiement bisannuel en océan indien permettra la mise à jour de levés de fonds dans le golfe arabo-persique, d’assurer des missions de surveillance mais également de mener des actions de coopération avec les marines riveraines et d’approfondir l’interopérabilité avec nos alliés opérant dans la zone.





Le détroit d’Ormuz est l’unique voie de passage maritime entre le Golfe Persique et l’Océan Indien. Il mesure 34 milles nautiques (mN) — 63 km — dans sa plus grande largeur, mais l’île iranienne de Larak n’est séparée que de 24 mN de l’île omanaise d’el Salamah. Sa rive nord est entièrement en territoire iranien, alors que celle du sud est occupée par les Émirats Arabes Unis et Oman.




Un dispositif de séparation du trafic a été mis en place pour assurer la sécurité nautique des navires. Quatorze VLCC (Very Large Crude Carriers ou pétroliers géants de plus de 300 000 tonnes de port en lourd) qui en sortent chaque jour et dont 85% font route vers l’Asie, ainsi que des méthaniers (dont, depuis 2009, les Qmax de Qatargas d’une capacité de 260 000 m3 de gaz naturel liquéfié – LNG) qui transportent plus du quart des échanges mondiaux de LNG.







Photos : Bernard HILY

sources : 

http://www.colsbleus.fr/articles/3592


D'autres s'y trouvent déjà
04/11/2014 Hubert Rubbens - MIL.be

Une équipe belgo-néerlandaise de la Marine est embarquée sur le navire de commandement USS Ponce depuis le 19 octobre. Elle participe à l'exercice international de lutte contre les mines dans le golfe Persique et le détroit d'Ormuz.
L'International Mine Countermeasures Exercice (IMCMEX), qui en est à sa quatrième édition, compte 44 pays participants et est dirigé depuis la base navale américaine de Manama au Bahreïn. En marge des opérations de sécurisation des voies navigables, la lutte contre les mines est le véritable enjeu de l'exercice.
Le golfe Persique est divisé en plusieurs zones dans lesquelles tous les pays effectuent chaque semaine divers exercices de lutte contre les mines avec le concours de l'équipe belgo-néerlandaise de l'Amirauté Benelux (ABNL). Grâce à une excellente collaboration avec les officiers japonais au sein de l'état-major, deux mines ont déjà été localisées par un chasseur japonais dans la zone d'entraînement ABNL. Malheureusement, plusieurs exercices ont dû être annulés en raison du passage d'un cyclone tropical qui s'est formé dans le Nord du golfe Persique.

09 janvier 2015

Humour dans le carré par DONEC

Cabu et ses copains



Bonjour à tous,

L’occident va son train de sénateur persuadé que ses valeurs universelles sont universellement reconnues.




Malheureusement il n’en est rien!

Les barbares sont en embuscade armés jusqu’aux dents et méchants comme des teignes enflammés à l’idée d’éradiquer la civilisation.


Il est bien entendu que nous serons vainqueur…mais à quel prix !

A la semaine prochaine

Donec

Coco de Charlie Hebdo présente sur les lieux du crime sera à l’émission d’Arte, 28 minutes à 20h05 ce soir.



08 janvier 2015

Amsterdam pour le plaisir TAAF District St-Paul Océan Indien

L'île d'Amsterdam pour le plaisir 







L'île d'Amsterdam  forme une ellipse de 58 km2 dont les axes sont respectivement de 9,8 et 7,4 km. Elle est presque totalement entourée de falaises de 30 à 60 m d’altitude dues à l'érosion marine. Seule une étroite échancrure au nord, La Cale, permet un accès maritime. C'est là que la station scientifique Martin du Viviès a été établie. 



le plateau des Tourbières et le grand balcon



La partie occidentale de l'île est entaillée par de très hautes falaises, 600-700 m, qui témoignent des rejets verticaux de deux failles orientées respectivement N20 et N330. Le point culminant de l'île, 881 m, se trouve sur les lèvres de la caldéra sommitale du volcan de la Dives





L'Albatros d'Amsterdam est endémique de l'île d'Amsterdam dans l'océan Indien. Il niche à même le sol sur le plateau des tourbières.

Il ne resterait que 15 couples à l'état sauvage dans les Terres australes et antarctiques français










Martin-de-Viviès est la base scientifique permanente du district de Saint-Paul-et-Amsterdam appartenant à la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Cette base a été établie en 1949 au nord de l’île d'Amsterdam.

Nommée Camp Heurtin, puis la Roche Godon en 1961, elle prit le nom de Paul de Martin de Viviès (Paul de Viviès) après le décès de celui-ci, en 1972.





















la cabane RIBAULT est située à environ 1 km de la base en allant vers l'est. C'est un lieu de villégiature pour les hivernants. Les otaries viennent y séjourner et c'est parait-il i, excellent spot pour les pêcheurs.


















La mosquée n'est finalement que l'abri de gonflage des ballons météo mais sert aussi d'abri à l'unité de traitement de l'eau






Les réservoirs d'eau



les jardins d'Amsterdam



En sortant de la base et en montant vers le bois de phylica, nous trouvons les cratères Dumas. 
Leur âge est  estimé à une centaine d'années, témoins d'une activité volcanique récente. Le matériel d'extraction et de concassage provient de Terre Adélie où il devait servir à la réalisation de la piste d'aviation, projet qui a été abandonné. Le matériel finit sa vie à Amsterdam






















Phylica arborea est la seule plante ligneuse arborescente indigène des Terres australes et antarctiques françaises sur l'île Amsterdam dans l'Océan Indien. La même espèce est également l'une des deux seules espèces arborescentes indigènes présentes sur les îles de l' archipel Tristan da Cunha dans l'Océan Atlantique.

Le Phylica arborea est présent en particulier sur le versant Est de l'île d'Amsterdam.



« En 1726, Valentyn décrit une forêt de phylicas formant une ceinture sur 1 500 ha (environ 27 % de la surface de l'île) entre 100 et 250 m d'altitude, dense au point d'être quasiment impénétrable.
En 1875, Velain estime que la forêt dense ne couvre plus que 250 ha. »

Au milieu des années 1980, il ne restait que quelques arbres résiduels.


« La réduction importante du peuplement de phylicas serait due aux coupes effectuées par l'homme, aux incendies et aux bovins laissés par Heurtin2 en 1871. »





La dernière éruption volcanique en 1792 et les incendies qu'elle a provoqués pourraient également être une cause de la disparition de la forêt de l'île Amsterdam.



« Après l'éradication d'une partie du troupeau en 1988 au sud de l'île et la mise en place de clôtures de protection, un programme de restauration a permis la plantation de 7 000 arbres, issus de graines produits par les phylicas restant. Le Grand Bois est classé réserve naturelle [...]. Aujourd'hui, le Grand Bois, dernière formation dense de phylicas sur la côte Est, n'occupe plus que 10 ha (0,2 % de la surface de l'île). »





les pierres gravées d'Amsterdam






L'agence postale








La mare aux éléphants




la toilette du skua




les otaries 


La cale



toutes les photos © JM Bergougniou


sources  :

Les îles Amsterdam et Saint-Paul
par Sonia Doucet (1), André Giret (2), Dominique Weis (1), James SCOATES (1


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...