04 mai 2024

Goélette Belle-Poule à Toulon Méditerranée mai 2024

 Goélette Belle-Poule à Toulon

La goélette Belle Poule fait escale dans le Var le temps d'un week-end

Dans le cadre de son déploiement en Méditerranée, la goélette Belle-Poule, voilier de l’école Navale parti de Brest le 6 avril dernier, arrive à Toulon ce jeudi en fin d’après-midi. Elle restera au port jusqu’à dimanche 9 mai. VAR-MATIN



Les différences de dates s'expliquent par la date d'arrivée à Toulon, les prises de permissions, les différentes escales et le retour à Toulon puis La Seyne.



ESCALE DE LA GOELETTE BELLE POULE A TOULON
Dans le cadre de son déploiement en Méditerranée, la goélette Belle Poule, voilier de l’école Navale parti de Brest le 6 avril dernier, arrivera à Toulon le jeudi 5 mai en fin d’après-midi, pour une escale jusqu’au dimanche 9 mai. Il sera accosté au carré du port en face de la Mairie d’honneur.


Ce déploiement comptant 15 escales a plusieurs objectifs :
une dimension formation, permettant à de jeunes marins de développer des compétences en navigation et leur propre sens « marin »,
une dimension coopération, par l’embarquement sur de courts transits d’officiers élèves italiens, portugais, français, ainsi que de jeunes élèves civils,
et enfin une dimension environnementale, par la dépose de capteurs Argo pour le compte de l’Ifremer* (mesure de température, pression, salinité de l’eau…)
*Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer

Les visites du public seront possibles du vendredi au dimanche inclus. Les horaires d’ouverture pour ces trois journées seront le matin de 10h00 à 12h00 et l’après-midi de 14h00 à 17h00.

La goélette Belle Poule, voilier de 37 mètres a été lancée le 8 février 1932. Elle est affectée depuis son lancement à la formation des élèves officiers par le biais de déploiements dans l’Atlantique ou la Manche, voire la mer Baltique ou la Méditerranée. Seuls les aménagements intérieurs ont été modifiés pour l’hébergement de l’équipage, des élèves en instruction et pour l’installation du compartiment des machines
Les deux bâtiments ont rejoint les Forces Françaises Libres à Portsmouth durant la Seconde Guerre Mondiale. Ceci explique l’honneur qui leur est donné d’arborer le pavillon tricolore frappé de la Croix de Lorraine.





Facebook Belle-Poule


03 mai 2024

Frégate NIVOSE à Kerguelen 12 février 2024 exercice Pétrel 2e RPIMa T.A.A.F.

Frégate NIVÔSE à Kerguelen 12 février 2024

 Le Nivôse, frégate de surveillance française, a opéré dans des eaux des iles Kerguelen en février 2024, dans le cadre de sa mission aux Terres Australes et Antarctiques Françaises.  

 

Les frégates de surveillance sont conçues essentiellement pour faire respecter la souveraineté de l’Etat français sur les espaces maritimes éloignés de la métropole et intervenir en haute mer là où la France a des intérêts. A ce titre, la police des pêches, la surveillance du trafic commercial, le contrôle des trafics illicites et le sauvetage en mer sont les missions traditionnelles du bâtiment.


Partie de la Réunion le 22 janvier en direction des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), la Frégate de surveillance Nivôse a conduit l’exercice PETREL 24. Cette séquence, menée en conditions exigeantes, réaffirme les capacités d’intervention rapide des forces armées françaises et le maintien de la souveraineté sur l’ensemble du territoire national.

Dans le cadre d’un scénario de menaces fictives sur le camp scientifique de Port-Aux-Français (PAF), les FAZSOI ont déployé, le dimanche 11 février, un dispositif composé de la FS Nivôse, d’un hélicoptère Panther et de commandos. 



Ces derniers, appartenant au 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (2e RPIMa), ont ainsi été projetés sur les Îles Kerguelen où ils ont conduit un raid terrestre d’une centaine de kilomètres en toute autonomie sur les territoires montagneux de l’Île de la Désolation.


La mise en œuvre du Panther a permis de renseigner l’équipe au sol et d’assurer une coordination tactique lors de l’assaut. La progression des commandos, la prise en charge des blessés et le soutien apporté par le Nivôse et le Panther démontrent l’efficacité opérationnelle des FAZSOI. Une fois le camp repris, une exfiltration par hélicoptère du détachement est venue clôturer cet exercice de coopération interarmées. Cet entraînement, en plus de renforcer l’interopérabilité et la coordination entre les différents acteurs, aura démontré la capacité des FAZSOI à intervenir dans toute leur zone de responsabilité permanente, quelles que soient les distances, les conditions météorologiques et les caractéristiques du milieu.

Les Forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.

https://www.terre.defense.gouv.fr/2rpima/actualites/raid-petrel-grande-kerguelen



Les cinq premiers jours, les dix paras du détachement ont mené un raid de traversée de Grande Kerguelen (une centaine de kilomètres pour 6000 mètres de dénivelé positif), partie de l'archipel du même nom et 5e district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), en autonomie et dans des conditions climatiques et géographiques extrêmes.

À l'issue, ils ont enchaîné sur un exercice tactique conjoint dans la région de Port-aux-Français, avec la frégate de surveillance Nivôse et du Panther du détachement de l'aéronavale 36F.

Cette mission conduite tous les deux ans, permet, tout en éprouvant la restitution tactique en condition physique dégradée de la SCAE, de démontrer la capacité des forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) à intervenir dans toute leur zone de responsabilité permanente (ZRP).



02 mai 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024

La Marcophilie Navale Bulletin d'Information n°145 Avril 2024





Claude Arata Président de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

Daniel Bertone trésorier de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou


La Marcophilie Navale à Saint-Nazaire Fête du timbre

Patrick Lepestipon et Daniel Bertone
© JM Bergougniou

L'Or de la France et sa Marine pendant la seconde guerre mondiale dans les Caraïbes par Lewis E. Bussey


L’encaisse d’or de la Banque de France atteignait 2.230 tonnes à l’automne 1939. On conçoit la déception des Allemands qui ne purent que constater sa disparition en juin 1940.

Il faut savoir que dès les années trente, à mesure que la tension monte en Europe, la Banque de France imagine des plans d’évacuation de l’or. On craint des invasions ennemies et on estime qu’il vaut mieux le répartir dans des lieux de conservation éloignés des frontières du nord-est et du sud-est, mais à proximité relative des ports. L’or toujours disponible en France permettra, si nécessaire, d’obtenir Outre-Atlantique les armes, et surtout les avions, qui font défaut et qu’il faudra payer comptant.



Deuxième année du tour colonial sur le Dumont d'Urville puis le Duguay-Trouin par Gérard Delaforge


Le Dumont d'Urville est un aviso colonial de la classe Bougainville mis en service en juin 1932 et démoli en mars 1958.

La Roselys K57 par Roseline Giletto

Roseline Giletto au centre 
© JM Bergougniou

La Roselys (K 57) est une corvette des Forces Navales Françaises Libres .

Ancien navire de la Royal Navy, le HMS Sundew (K57) est transféré aux FNFL le 19 septembre 1941. 

La Royale aux TAAF de 1850 à nos jours par Patrick Lepestipon


Patrick Lepestipon à gauche  © JM Bergougniou


Pierre Loti au Pays Basque par Roger Lagarde

De 1891 à sa mort en 1923, l'auteur passe de longues périodes à Hendaye dans une maison située face à la Bidassoa qu'il a lui même baptisée “Bakharetchea”, la "maison solitaire". Il arrive à Hendaye en tant que commandant du "Javelot", une canonnière destinée à la surveillance de la Bidassoa.

pour mémoire à ce sujet : https://envelopmer.blogspot.com/2023/06/pierre-loti-hendaye-pays-basque-juana_22.html


Des Pingouins aux pyramides par Jean-Michel Bergougniou

Comment des hydravions de la Marine ont défendu le canal de Suez durant la première guerre mondiale





https://envelopmer.blogspot.com/2020/12/laviation-maritime-francaise-au-moyen.html


La vie des sections

Section Provence

Paul Roy rédacteur du bulletin & Claude Arata Président de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

FDA Toulon 
© JM Bergougniou


La rade de Toulon © JM Bergougniou


Section T.A.A.F.

la section T.A.A.F. de la Marcophilie navale
© JM Bergougniou

son  président René Pauliat au centre
© JM Bergougniou

Claude Bélec © JM Bergougniou



Section Bretagne 

Brest préfecture maritime 
© JM Bergougniou

Section Ile de France

Joël Moreau au centre section IdF
© JM Bergougniou


01 mai 2024

TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie L'Astrolabe Jimmy Pahun Clémence Guetté TAAF Pôles grands fonds océaniques

TAAF Dumont d'Urville Terre-Adélie L'Astrolabe Jimmy Pahun Clémence Guetté TAAF Pôles grands fonds océaniques



https://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2024/02/visite-de-madame-la-prefete-des-taaf-et.html


Mercredi 22 mars 2023, à l'Assemblée nationale, Jimmy Pahun avec Clémence Guetté (Députée LFI du Val de Marne),lancent le groupe d’études sur les « Pôles, les TAAF et les Grands fonds océaniques ».



Cette première session a été l'occasion d'échanger sur la mise en œuvre de la stratégie polaire française afin d’engager un travail collectif qui doit permettre de trouver des financements nouveaux pour la recherche polaire. Il s’agit notamment de rénover nos stations antarctiques, se doter d’un navire de recherche brise-glace ou encore financer des projets de recherche ambitieux.


Nous avons souhaité ouvrir le groupe d'études à la société civile afin de nourrir un dialogue entre les députés et les acteurs associatifs, scientifiques, économiques et culturels des communautés polaires et maritimes.

Sont intervenus :

Olivier Poivre d'Arvor, Ambassadeur aux enjeux maritimes et aux pôles
Florence Jeanblanc-Risler, Préfète des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises)
Vice Amiral Xavier Petit, Sous chef d'Etat major de la Marine
Yan Ropert Coudert, Directeur de l'Institut polaire français
Antje Boetius, Directrice de l'Institut polaire allemand
Marc Eleaume, Représentant scientifique français à la CCAMLAR
Claire Giry, DG de la Recherche et de l'Innovation du Ministère de la Recherche
Pascal Lamy, Président du Forum pour la Paix de Paris

Nous avions aussi l’honneur d’accueillir à cette occasion les Ambassadrices d'Italie et d'Australie et l’Ambassadeur de Norvège, trois pays très impliqués dans le polaire et avec qui la France coopère.

Le Président de la Commission des Finances, Eric Coquerel, et le Président de la Commission des Affaires étrangères, Jean-Louis Bourlanges, ont pris la parole en soutien à notre démarche. Enfin, Jean Jouzel a conclu la session pour redire l’alerte climatique et porter la voix des scientifiques qui demandent plus d’attention et de moyens.

Nous allons y travailler par la rédaction d’une proposition de loi de programme polaire, que nous souhaitons transpartisane, et à travers laquelle nous voulons ancrer dans le dur une hausse des moyens humains et financiers de la recherche polaire à horizon 2030.

La Stratégie polaire endossée par le Président de la République l’année dernière :



Pendant un mois, le parlementaire morbihannais Jimmy Pahun sera en mission en Antarctique. Un travail en lien avec le groupe d’études qu’il copréside à l’Assemblée nationale depuis quatre ans.
Le député MoDem a une bonne excuse, soumise à travers un courrier aux maires : il part le 28 décembre 2023 pour l’Antarctique. Une mission de contrôle de l’action publique, alors que le président de la République a annoncé le doublement du budget de la recherche polaire française d’ici 2030, en marge du One Planet – Polar summit.


Une rencontre avec les scientifiques
Voilà quatre ans que Jimmy Pahun copréside le groupe d’études « Arctique, Antarctique, TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) et grands fonds océaniques ». Cet été, il a pu se rendre au Groenland. Cette fois, jusqu’au 24 janvier 2024, il va accompagner les personnels de l’institut polaire français Paul-Emile-Victor, sur la base Dumont d’Urville en Terre d’Adélie.


« Je rencontrerai les scientifiques œuvrant dans la partie Est de l’Antarctique », où un grand programme de recherche va être réalisé.  Un espace où les Français devraient profiter une partie de l’année de l’appui, à terme du navire à capacité glace Michel-Rocard, qui reste à construire.

« Une partie de l’argent de l’État servira à la reconstruction des stations antarctiques Dumont d’Urville et Concordia (N.D.L.R. : une base franco-italienne). » Le député, qui prend en charge son déplacement jusqu’à Hobart (Australie). Sur une terre de science et de paix très convoitée, l’expertise et la présence française sont importantes. « Il nous faut être vigilant », plaide Jimmy Pahun. Là-bas, on sait aussi que les appétits sont d’ordre diplomatique et géopolitique. Les Chinois y ont construit récemment leur cinquième base permanente.



28 avril 2024

60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC Monaco Albert

60e ANNIVERSAIRE DU PORTE-HÉLICOPTÈRES JEANNE D’ARC



Construit par l’arsenal de Brest et baptisé à l'origine La Résolue, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc fut mis en service le 16 juillet 1964. Il a reçu et formé au cours de ses 45 campagnes d'application plus de 6 000 officiers dont S.A.S. le Prince Albert II pendant la campagne 1981/1982. 

La Jeanne © JM Bergougniou

Navire école, la Jeanne d’Arc n’en était pas moins un bâtiment militaire destiné à intervenir en cas de conflit. Mesurant 181,38 m de long et 24 m de large, la « Jeanne » a été retirée du service le 7 juin 2010. A l’occasion de son 60e anniversaire, une exposition lui sera consacrée à Brest du 1er juin au 3 novembre 2024.


 La Machine © JM Bergougniou


Dessin et gravure : Martin MÖRCK
Impression : Taille-douce 3 couleurs
Format du timbre : 40 x 31,77 mm horizontal
Tirage : 40 000 timbres
Feuille de 10 timbres-poste avec enluminures


La Jeanne © JM Bergougniou




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...