01 octobre 2016

Bureau Naval 69 Le Caire Egypte

Bureau Naval 69 Le Caire


Selon Jacques Meriaux dans Histoire de la Poste navale, le bureau du Caire ouvre en octobre 1945 sous le nom de beau naval n° 69 reprenant l'intitulé de Nemours naval  comme bureau centralisateur et répartiteur du courrier en provenance ou a destination des unités françaises au moyen-Orient.


Etiquette Recommandé  Bureau naval n° 69 TàD Poste navale sans ancre 5-08-1947

Il n'est prolongé au-delà de quelques mois d'existence que par la survenue des évènement d'Indochine. Il sera fermé que le 29 octobre 1956.



Par le courrier joint, on sait que les plis voyagent par avion " Je suis très inquiet.... je n'ai pas reçu de lettre ni a l'avion de samedi, ni à celui de dimanche..."





30 septembre 2016

Une lettre du Gérant Postal d'Amsterdam Martin de Viviès postier austral et militaire

Une lettre du Gérant Postal d'Amsterdam Martin de Viviès



Martin de Viviès Amsterdam 25 avril 201
carte d'Amsterdam photo (c) JM Bergougniou


Sur une enveloppe TAAF District de St-Paul et Amsterdam, le gérant postal a apposé son cachet humide. Sur le fond représentant l'ile d'Amsterdam, la position géographique de l'ile, 








un Albatros (l'emblème de l'ile) avec sa casquette de postier n'a pas l'air très aimable...


Albatros photo (c) JM Bergougniou


On note le logo de l'Etat-Major des armées Françaises qui détache des personnels qualifiés dans les TAAF. 

http://www.defense.gouv.fr/ema/transformation/2008-2013/le-soutien-interarmees-en-3-clics/le-soutien-interarmees-en-3-clics

 Le bureau de poste d'Amsterdam photo (c) JM Bergougniou

et sa boîte à lettres en bois  photo (c) JM Bergougniou


Je vous renvoie au blog de Pierre Julien et à son article sur les Postiers aux Terres Australes 

http://mondephilatelique.blog.lemonde.fr/2015/02/14/militaires-et-postiers-aux-terres-australes-francaises/


Martin de Viviès photo (c) JM Bergougniou

Martin de Viviès photo (c) JM Bergougniou

Martin de Viviès le port et le Marion Dufresne  photo (c) JM Bergougniou

Humour dans le carré par Donec Belle gueule d'assassin septembre 2016

Belle gueule d'assassin


Un homme pourtant s’était dressé contre la guerre : Jean Jaurès. Méprisé, haï, rejeté par les patriotes revanchards, il finit par tomber sous les balles d’un assassin, Raoul Vilain.



Ce personnage vaut le déplacement, C’est une parfaire figure de raté (nous en connaissons quelques uns aujourd’hui), porteur d’une lourde hérédité psychiatrique. Issu d’une famille dreyfusarde mais patriote, il est admirateur de Péguy. Nationaliste exalté, il déteste l’antimilitarisme de gauche. En 1913 au cours du débat sur la loi concernant le service militaire de trois ans, il imagine de tuer Jaurès.




Comme il convient que la morale soit respectée, le fils de Jaurès mourut au front et Raoul Vilain sera acquitté en 1919.

A la semaine prochaine

Donec







29 septembre 2016

Chasseur de Mines CLIO Cherbourg Naval

Chasseur de Mines CLIO 

Cherbourg Naval 


La Classe Circé est une classe de 5 chasseurs de mines français construit par lesConstructions Mécaniques de Normandie (CMN de Cherbourg) puis armé à la base navale par le groupe DCNS


Complémentaires des dragueurs de mines encore en service, ces unités ne disposaient d'aucun moyen de dragage. La destruction des mines se faisait par :
6 plongeurs-démineurs
2 engins PAP 104 (Poisson Auto-Propulsé)





NomLancementEn ServiceDésarmementTransfertMarine turque






M714ClioM264 Erdemli

28 septembre 2016

FS FLOREAL à Kerguelen

FS FLOREAL aux TAAF Crozet puis à Kerguelen

Le samedi 30 avril dernier, la Frégate de Surveillance Floréal est revenue faire escale auprès de la base Alfred Faure, dans le cadre des patrouilles australes conjointes entre la France et l'Australie.

Alfred Faure Crozet le 30 avril 2016

Frégate de Surveillance Floréal en baie du Marin - Photo: Marine Nationale
Profitant de l'excellente météo du jour, 80 membres d'équipage ont pu mettre pied à terre, les plus courageux s'élançant pour une randonnée à la journée encadrée par l'agent de la réserve naturelle.

FREMM AUVERGNE première sortie à la Mer Lorient Bretagne Marine nationale DCNS frégate multimissions

FREMM AUVERGNE première sortie à la Mer Lorient 

Larmor-Plage est vraiment un emplacement privilégié pour observer le passage des bateaux. Les Allemands ne s'y étaient pas trompés...



Patrick a vu hier sortir la FREMM Auvergne pour sa première sortie à la mer.
Comme ses ainées, elle a fière allure.


TàD du bureau de Lorient Kervenanec 26-9 20162 rue Maurice Thorez 56100 LORIENT


Le 26 septembre, la frégate multimissions Auvergne, quatrième frégate de la série destinée à la Marine nationale, a effectué sa première sortie à la mer. Ce jalon industriel marque le démarrage des essais en mer du navire qui se dérouleront au large des côtes bretonnes.
Quelques jours seulement après la mise à flot de la FREMM Bretagne, le 16 septembre 2016, DCNS a réalisé ce jour, sur son site de Lorient, la première sortie à la mer de la FREMM Auvergne, quatrième de la série commandée par l’OCCAR* au profit de la Direction générale de l’armement (DGA) pour la Marine nationale. Lors de cette première sortie à la mer, le principal objectif poursuivi est de tester les performances de la propulsion et du système de navigation du navire. DCNS

photo (c) Patrick Le Pestipon



Le 15 septembre 2016 à Lorient, sous la présidence du vice-amiral d’escadre Marc de Briançon, amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), le capitaine de vaisseau Xavier Breitel a été reconnu comme commandant de lafrégate multimission (FREMM) Auvergne. Cette cérémonie, assortie de la première levée des couleurs, a constitué un évènement majeur pour le bâtiment. Pour la première fois le pavillon tricolore a flotté sur le pont de l’Auvergne, donnant au bâtiment le statut de navire de guerre.





La FREMM Auvergne, est actuellement en cours d’achèvement sur le site de DCNS à Lorient. Depuis le 16 août, son équipage participe à son armement. Cet équipage de conduite, dont le nombre varie en fonction des essais, est composé au minimum de 60 marins, ainsi que d’un élément à terre qui assure la formation et l’administration. Il remplit une obligation contractuelle entre l’Etat et DCNS, celle d’assurer la navigation dans de bonnes conditions et la présence d’équipes à même de réagir à un sinistre industriel ou à une fortune de mer. En réalisant les essais contractuels avec les acteurs étatiques (Direction générale de l’armement – Marine nationale), l’industriel transfère progressivement les installations à l’équipage.

photo (c) Patrick Le Pestipon


Le commandant s’est exprimé devant son équipage en ces termes : « vous pouvez être légitimement fiers de prendre part au programme des frégates multimissions, qui sont le reflet de l’excellence des savoir-faire navals français et dont les capacités militaires, déjà éprouvées en opérations, sont désormais reconnues.».



photo photo (c) Patrick Le Pestipon


Le CV Breitel dispose déjà d’une solide expérience d’officier de la Marine nationale. Il sert au sein de l’institution depuis plus de 23 ans, dont 13 années embarquées au cours desquelles il a déjà exercé deux commandements à la mer : l’Engin de débarquement d’infanterie et de chars (EDIC) Sabre entre 2000 et 2001 et le patrouilleur de haute mer (PHM) Lieutenant de vaisseau Lavallée de 2008 à 2010. Il possède en outre une bonne connaissance des FREMM : de 2014 à 2016, il sert comme commandant en second à bord des frégates multimissions, dans un premier temps à bord de la Normandie puis de la Provence, en armement à Lorient, avant d’être affecté à bord de l’Aquitaine en septembre 2015. Le CV Breitel est chevalier de la légion d’honneur et de l’ordre national du mérite.

photo (c) Patrick Le Pestipon


« L’accélération du planning d’essai sur la FREMM Auvergne témoigne de la capacité de DCNS à assurer une production en série performante, tant industrielle qu’économique, grâce notamment à l’expérience acquise sur les premières frégates livrées », explique Nicolas Gaspard, directeur du programme FREMM chez DCNS.

photo (c) Patrick Le Pestipon

photo (c) Patrick Le Pestipon

photo (c) Patrick Le Pestipon

photo (c) Patrick Le Pestipon

La Marine à Clermont-Ferrand


photo (c) Patrick Le Pestipon

Merci à Patrick Le Pestipon et à Pierre Le Galle


sources :


http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/prise-de-commandement-de-la-fregate-multimission-auvergne

http://fr.dcnsgroup.com/news/dcns-debut-des-essais-en-mer-de-la-fremm-auvergne/


Y743 BSRS PALANGRIN bâtiment surveillance radiologique

Y743 PALANGRIN Bâtiment de Surveillance radiologique






La Marine nationale est le deuxième exploitant du nucléaire en France. Elle utilise l’énergie nucléaire depuis plus de 35 ans à deux titres : d’une part, dans le cadre de la dissuasion nucléaire et, d’autre part, pour la production d’énergie de certains de ses navires (tous les sous-marins et le porte-avions "Charles de Gaulle").




Le Palangrin, navire construit en 1969, était basé à Brest et affecté au service de la surveillance Radiologie





Le SSR (Service de Surveillance Radiologique) est chargé de détecter toute présence anormale de produits radioactifs dans l'environnement en effectuant des prélèvements d'eau de mer, de faune, de flore et de sédiments marins.


Acteur engagé dans la protection de l’environnement notamment dans les domaines de la prévention et de la lutte contre les pollutions, la marine nationale s’inscrit également dans une démarche de développement durable se traduisant par une participation proactive au « contrat de baie » de la rade de Brest depuis 1998.

Enfin expert agrée auprès des autorités indépendantes de sûreté et de protection de l’environnement , le laboratoire d’analyse, de surveillance et d’expertise de la marine (LASEM) effectue une surveillance constante de l’environnement atmosphérique, terrestre et marin dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres autour de Brest et de l’Ile Longue.



Les installations nucléaires de la Défense de Brest et de l'Île Longue font l'objet d'un plan particulier d'intervention (P.P.I.).

Le PPI, qui s'inscrit dans la logique du plan ORSEC, définit l'organisation et l'intervention des secours pour assurer la sauvegarde des populations et la protection de l'environnement en cas d'accident à caractère radiologique dont les conséquences s'étendraient à l'extérieur des installations militaires.

La zone d'application de ce PPI concerne une partie des territoires des communes de Brest d'une part et de Crozon et Lanvéoc d'autre part.

Compte-tenu de la nature des activités nucléaires conduites sur les sites de Brest et de l’Ile Longue, le Préfet du Finistère peut être confronté à deux situations accidentelles bien différentes.

En effet, selon la cinétique envisagée, un accident à caractère radiologique n’aurait potentiellement ni le même impact, ni les mêmes conséquences sur des populations riveraines directement exposées.


27 septembre 2016

Le D'Entrecasteaux au cercle polaire SHOM EPSHOM hydrographie Brest Toulon

Le D'Entrecasteaux au cercle polaire arctique

Un ami dont le père était hydrographe au SHOM m'a apporté un carton de plis adressés à ce qui était l'E.P.S.H.O.M à Brest...

De quoi alimenter le blog pendant un petit moment...

et parmi ces enveloppes ce magnifique tampon du D'Entrecasteaux au cercle polaire arctique qui occupe la totalité de l'enveloppe.




Unique bâtiment de ce type, le D'Entrecasteaux a été le premier bâtiment océanographique français. Jusqu'en 2003, c'était l'unité la plus importante du Service Hydrographique et Océanographique (SHOM) de la Marine.

Mis sur cale en juillet 1969 par la DCAN à l'arsenal de Brest, lancé le 30 mai 1970, il est entré en service le 8 octobre 1971. L'appareil propulsif a été monté par la CNIM de la Seyne sur Mer.

Le D'Entrecasteaux est basé à Brest jusqu'en 1988, puis à Toulon au sein de la Mission Océanographique de la Méditerranée (MOM).




En 1995, il retrouve Brest, son port d'origine et travaille pour la Mission Océanographique de l'Atlantique (MOA), tout en étant rattaché organiquement, depuis le 1er juin 2000, à la Force d'Action Navale.

En 2003, il est remplacé dans ses missions par le BHO Beautemps-Beaupré, et il est alors reconverti en bâtiment de sauvegarde et d'entraînement (BSE). Dans ce cadre, il effectue des missions de sauvegarde et de surveillance des approches maritimes, et il assure un soutien à la formation maritime, à la manœuvre et à la sécurité pour les écoles du personnel de la Marine de Brest et Lanvéoc-Poulmic.

Le D'Entrecasteaux est retiré du service actif le 30 juin 2008, et il est mis en réserve le 1er septembre. Son retrait définitif du service et la dernière cérémonie des couleurs ont lieu le 12 septembre 2008.





B.E. ARMOISE DCAN A 741 Laboratoire détection sous-marine DCAN Toulon le Brusc Var M722

B.E. ARMOISE A 741


Empreinte de machine à affranchir de la DCAN Toulon 18-2-86


Mis en construction en 1954 aux chantiers Taylor à Shoreham en Grande-Bretagne, le MSI (Mine Sweeper Inshore) 75 Vexham fait parti des 15 unités de type Ham réalisées pour la France et attribuées au titre du PAM (Pacte d'Assistance Mutuelle). Réalisé sur financement Américain et mis à flot le 3 avril 1954, il est admis au service actif le 2 avril 1955, jour de son arrivée à Brest. Avec plusieurs navires du même type, il forme la 26ème DIDRA (DIvision de DRAgueurs) et reçoit pour tout nom de baptême le numéro de coque M772! Il faut attendre une décision du 22 février 1964 pour que le dragueur devienne Armoise.



Un autre bâtiment (un dragueur selon cette carte postale) a porté le nom d'Armoise
Dragueur de mines Type YMS - M 642 - ( 1944 - 23/11/1959 )  280t - 1000 cv  - En 1944 N° de coque D 313 - En 1947  D 02 


Les premières années dans le port Breton voient s'enchaîner opérations de déminage, exercices nationaux et multinationaux, escales et concours divers. En 1959, Armoise connaît son unique déploiement outre-mer. Avec Pétunia et Violette, accompagnés par l'ancien ravitailleur d'hydravions Allemand Paul Goffeny, ils se déploient le long des côtes africaines descendant jusqu'à Douala au Cameroun. Les années 60 voyant s'achever les grandes opérations de dragage, Armoise quitte la 26ème DIDRA au début de l'année 1962 pour subir un grand carénageet des modifications auprès de la DCAN (Direction des Constructions et Armes Navales) Cherbourg.



Après un long transit via Gibraltar, le dragueur rejoint Toulon en mai 1962. Il entame une longue carrière de navire auxiliaire auprès du LDSM (Laboratoire de Détection Sous-Marine) dépendant de la DCAN. Implanté depuis 1946 au Brusc sur la commune de Six-Fours-Les-Plages, il est chargé de l'étude et du développement des systèmes de détections acoustiques et de leurs corollaires (trajectographie, classification des contacts, traitement des informations tactiques…). 




Travaillant dans la zone de grands fonds de Sicié, Armoise apporte son concours au laboratoire ou expérimente lui-même différents matériels. Stationné au petit port du Brusc et non à Toulon, il est reclassé bâtiment auxiliaire le 1er juin 1973, arborant le numéro de coque A741 en lieu et place du M772 originel.



Dépassant les 30 ans, le petit bâtiment souffre d'obsolescence et devient coûteux à l'entretien. L'année 1989 est marquée par son désarmement dans l'arsenal de Toulon qui s'achève par la dernière cérémonie des couleurs. L'ex-Armoise reste en attente dans l'enceinte des anciens chantiers de La Seyne-Sur-Mer jusqu'à son départ pour la démolition en Italie le 30 octobre 1991.







Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...