La Lettre d'information de la Marine semaine du 20 au 27 septembre 2012

La Lettre d'information de la Marine semaine du 20 au 27 septembre 2012

Semaine du 20 au 27 septembre 2012

 Retour sur les événements de la semaine

 Appareillage du porte-avions pour PEAN 12.2

Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé ce matin de son port-base de Toulon.

 Qualification à l’appontage des pilotes

Avant de débuter les manœuvres en Groupe Aéronaval constitué dans le cadre de la période d’entraînement aéronavale (PEAN), la première partie de ce déploiement était dédiée à la qualification à l’appontage sur le porte avions Charles de Gaulle de jeunes pilotes.

 Entraînement OTAN pour les bâtiments de la force d’action navale

Du 24 septembre au 7 octobre 2012, vingt-cinq bâtiments issus de neuf nations participent à une manœuvre majeure de l’OTAN en mer Méditerranée.

 Tir de missile EXOCET AM39

Le 20 septembre 2012 , un tir d’évolution technico opérationnel du missile Exocet AM39 sous Rafale a été réalisé depuis le porte-avions Charles de Gaulle.

 Cap sur Toulon pour la flottille 4F

Deux E-2C Hawkeye et 95 marins de la flottille 4F, basée sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué ont mis le cap vers le porte-avions Charles de Gaulle pour la deuxième phase de l’entraînement PEAN 12.2.

Et aussi... 

  Le chef d’état-major de la marine norvégienne reçu aujourd’hui à l’Hôtel de la marine : L'amiral Bernard Rogel a rencontré le 26 septembre 2012 son homologue norvégien, le Vice amiral Bernt Grimstvedt, inspecteur général de la marine.

 Forum des fonctions garde-côtes pour la Méditerranée : L’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, était à Marseille le 18 septembre 2012 pour clôturer la première journée de travail du forum des fonctions garde-côtes en Méditerranée sous l’égide du Secrétariat général de la Mer.

 Le CEMM reçoit son homologue de l’armée de l’Air : L’amiral Bernard Rogel, chef d’état-major de la Marine, a reçu vendredi 21 septembre à l’Hôtel de la Marine le général d’armée aérienne Denis Mercier, nouveau chef d’état-major de l’armée de l’Air.

  L'aéronautique navale signe une charte de jumelage avec deux régiments d'artillerie de marine : Le 26 septembre 2012, le 3^ème Régiment d'artillerie de marine a signé une charte de jumelage avec la base de Lann-Bihoué et le 11ème Régiment d'artillerie de marine avec celle de Landivisiau.

 À lire...

  Le n° 2999 de Cols Bleus est paru
Parmi les nombreuses rubriques, le dossier est consacré à «l’Europe, une réalité quotidienne pour la Marine nationale». Parmi les autres articles, le bilan des Univesités d'été de la Défense, le Ventôse en opération Corymbe et au fil des pages «Vie des unités», vous découvrirez la première escale d’un SNLE français à Faslane (Écosse).

(NB : Le Cols Bleus est consultable en version Calaméo et téléchargeable en version PDF)

 Agenda

 Aéroport de Poitiers-Biard
29 et 30 septembre, édition 2012 d'Aérotop. Présence statique de deux Rafale Marine et d'un hélicoptère Caïman Marine.

 Bayonne
Les bâtiments-école Jaguar, Guépard, Lynx et Tigre en escale et ouverts au public samedi 29 et dimanche 30 septembre de 14h à 17h.

 

Humour dans le carré par Donec

Donec : spécial baptême SNS 207

Bonjour à tous,

Le baptême d’une embarcation de sauvetage en mer est naturellement un moment fort dans la vie d’une station où se retrouve le ban et l’arrière ban de la gent Marine.

La station de Menton sacrifiait samedi dernier à cette tradition.

L’évènement avait  lieu en bout de digue avec en toile de fond cette belle cité ligure flanquée de sa sublime cathédrale Saint Michel.  Toutes les stations de sauvetage du littoral de Théoule à Nice étaient là. Le trésorier du Cros de Cagnes qui craint la mer avait fait le déplacement à bicyclette. Pour la petite histoire la trésorière de golfe juan qui confectionnait ses bougies d’anniversaire n’avait pu faire le voyage.

Après l’amarrage des embarcations et les retrouvailles toujours touchantes des équipages, nous découvrons le SNS 207 SAINT MICHEL II. Sa coque Inspirée des chalutiers du Guilvinec et des corvettes FNFL révèle d’évidentes qualités marines. Son élégance ne se discute pas. Les puristes regretteront simplement qu’une réception ne puisse être organisée sur la plage arrière. Quand l’on pénètre dans l’habitacle, ce qui  frappe c’est l’optimisation de l’espace intérieur. Le poste de pilotage est inspiré de celui du Charles de Gaulle dont il conserve le fauteuil amiral. La sécurité est poussée à l’extrême comme je l’illustre par ailleurs.

La cérémonie débute. Les discours prononcés par les plus hautes personnalités locales et nationales sont brefs et enlevés. Puis chacun se dirige vers l’embarcation. Le « padre » tout de blanc vêtu, sous l’œil bienveillant de Saint Michel béni la SNS 207. Nous découvrons aussi la charmante navigatrice, marraine de la vedette dans son costume pare-éclat adapté à cette fonction. Elle brise la bouteille sans coup férir, l’auditoire applaudi,  nous entonnons la marseillaise, des femmes pleurent.

Vient alors la cérémonie en l’honneur des péris en mer, tous embarquent, hors le trésorier de la station du Cros de Cagnes victime de son cœur fragile. Malheureuse ment un petit incident éclate sur une embarcation. Immédiatement le mousse est jeté à la mer armé d’un coutelas. Il a trente secondes pour tout remettre en ordre sous  peine de tâter de la barre de guindeau du maître d’équipage. La tâche est accomplie en 23 secondes. Les spectateurs applaudissent.

Au retour, c’est le moment de la grande détente, après Saint Michel, Dionysos. La socca d’une main, le verre de rosé de l’autre, des groupes se forment. Les canotiers sauveteurs de Menton sont aux petits soins de tous.  L’école de maistrance a délégué trois ancêtres qui parlent de leur pirate nantais préféré. Le délégué départemental, les bras croisés, explique à un public ravi l’art et la manière de remonter la Gironde à 25 nœuds a bord d’un 50 000 tonnes sans éclater les berges. Le « cipal » Louis Oger qui règne sur la destiné du sémaphore de Saint Jean Cap Ferrat et dont la gentillesse le dispute à l’efficacité est venu en voisin.  Le patron de la vedette de Cannes, équipé d’une barbe à faire pâlir de jalousie le capitaine Némo nous conte l’apport de ses grands ancêtres Prien, Kretschner et Schepke à l’œuvre du sauvetage. Le président de la station du Cros de Cagnes occupe le maitre de port et le commandant de la gendarmerie maritime pendant que son patron glisse  subrepticement un appontement dans son havresac à double fond.

Bref une journée dont tous se souviendront quand plus tard, à la veillée, ils conteront à leurs petits enfants émerveillés les exploits de leur jeunesse.

Au crépuscule, vient l’heure des adieux. Les cœurs battent et les yeux brillent. Les vedettes appareillent les unes après les autres. Le trésorier du Cros de Cagnes  enfourche sa bécane et embouque la route de la basse corniche.

Assis sur le quai,  un verre d’eau sucrée à la main, Pierre Servant et Roger Morasso ne peuvent se décider à quitter leur SNS 207 qu’éclairent les premiers rayons de lune.

A la semaine prochaine

Donec

bénédiction-de-la-vedette-sns-207-de-menton

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Lettre de l'Ecole Navale

Euréka, le petit fils a été trouvé Chaptal Vera Cruz Mexique 

J'avais soumis l'énigme au webmaster du site de l'école navale Jean-Christophe Rouxel et il vient de trouver la solution dans le mémorial des anciens élèves de l'école navale. Grand merci pour son aide.

Les bâtiments de l'école navale photo JM Bergougniou
CHAPTAL Jean, Anatole, Gustave est le fils de Jean-Baptiste Chaptal de Chanteloup.
Il est né le 29 janvier 1817 à La Villette (Seine). La commune de La villette n'est pas encore rattachée à Paris
Il entre en service le 15/11/1833 à l'École naval


Extrait des annales maritimes 1833

Embarqué sur le brick VOLTIGEUR,
il sera tué à l'ennemi au Mexique le 5/12/1838 lors du débarquement de Vera Cruz ou Saint Jean d'Ulloa

Reconstitution des bureaux des élèves à bord des bâtiments Photo JM Bergougniou

La bataille de San Juan de Ulúa se déroule le 27 novembre 1838 pendant l’intervention française au Mexique de 1837-1839, souvent appelée en espagnol « guerre des Pâtisseries » (Guerra de los Pasteles) ou encore « première intervention française au Mexique » (Primera Intervención Francesa en Mexico).
Cette opération militaire a pour but, au départ, de régler le différent commercial opposant les deux pays suite aux troubles qui secouent le Mexique aprèsson indépendance. Le combat, mené par une petite escadre française aux ordres du contre-amiral Charles Baudin contraint le fort de Saint-Jean d’Ulloa à la capitulation le 28 novembre 1838. Devant la résistance du gouvernement mexicain, l'opération se prolonge jusqu'au 5 décembre avec un raid surVeracruz pour désarmer la ville et tenter de capturer les chefs mexicains Antonio López de Santa Anna et Mariano Arista.




Sculptures du Borda photo JM Bergougniou
La chute du fort, qui passe pour imprenable, fait découvrir aux observateurs militaires l'efficacité des nouveaux canons tirant des obus explosifs à la place des traditionnels boulets. Sur le plan politique, cette bataille contribue à l’instabilité politique du Mexique, et sur le plan militaire à la modernisation des grandes marines de guerre. L'affrontement provoque sur le moment un émoi considérable puis tombe ensuite dans l’oubli à cause des conflits de plus grande envergure auxquels participent le Mexique et la France lors des décennies suivantes.
Le 5 décembre, à 5 h 0 du matin, les embarcations de l’escadre débarquent sur les plages 1 500 hommes qui se partagent en trois colonnes. Les deux colonnes des ailes escaladent les remparts, au niveau des fortins Santiago et de la Conception.



Débarquement à Vera Cruz par Blanchard Pharamond
La surprise des Mexicains est totale : aucun coup de feu n’est tiré, ce qui semble indiquer, chose à peine croyable, que les murailles n’étaient pas gardées. Les deux colonnes renversent les canons, brisent les affûts et continuent leur marche au pas de charge sur les murailles pour se rejoindre de l’autre côté de la ville.
La colonne du centre est confiée au commandant de la Créole, le prince de Joinville, qui s’est illustré lors du siège du fort.





Le Prince de Joinville
Elle est chargée de l’effort principal : faire sauter la porte qui donne sur le môle portuaire, pénétrer dans la ville et foncer vers les bâtiments où l’on pense trouver les généraux mexicains. C’est une pleine réussite : la porte est pulvérisée par un sac de poudre posé par le Génie. La colonne s’élance et arrive rapidement au quartier général mexicain alors que les gardes, enfin alertés, commencent à réagir et que les frégates ouvrent le feu sur les casernes de la ville.




L'assaut par Blanchard Pharamond

Le combat réveille Santa Anna qui n’a que le temps de s’enfuir par les terrasses des maisons voisines mais Arista est capturé. On se replie avec le prisonnier, mais on doit entamer un bref combat avec les troupes qui stationnent dans un monastère transformé en caserne.
Baudin, qui a aussi mis pied à terre, juge que la place est neutralisée et ordonne le rembarquement général. Celui-ci se passe sans encombre pour les deux colonnes placées sur les ailes, mais Santa Anna, qui a regroupé ses forces, décide de contre-attaquer alors que la colonne centrale n’est pas encore totalement montée dans les canots.




La colonne centrale fait sauter la porte du fort tableau de Blanchard Pharamond

Le général mexicain, à cheval, traverse la ville à la tête de ses hommes et se précipite sur le môle où se trouve encore Baudin. Mais les Français, qui ont pris la précaution de retourner un canon mexicain pour se couvrir, ouvrent le feu à mitraille, suivis par les petites caronades dont sont équipées les chaloupes.




prise de l'état-major mexicain et du général Arista par Blanchard Pharamond

Les assaillants sont balayés, dont Santa Anna qui est très sévèrement blessé alors que son cheval est tué sous lui36. Les Français ont perdu 8 hommes et ont eu 56 blessés, touchés essentiellement au moment du rembarquement. Sur la chaloupe de Baudin, on relève même cinq impacts de balle. Les Mexicains, aux dires de Santa Anna, ont eu 31 morts et 26 blessés.


http://memorial-aen.herobo.com/detail.php?&id=458










Mariano Arista

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_San_Juan_de_Ulú

ci-dessous l'arbre généalogique de la famille Chaptal

http://gw5.geneanet.org/scha?lang=fr;p=jean+anatole+gustave;n=chaptal+de+chanteloup




http://ecole.nav.traditions.free.fr/promotions.htm

ECOLE NAVALE

Demande de congés


En 1834, la comtesse de Chaptal demande un congé pour son petit fils.
Le CV de Hell commandant l'école lui répond en louant les mérites de cet élève.

L'école navale est embarquée à partir de 1827 sur l’Orion, puis l’École navale se réinstalle en 1840 sur le Commerce de Paris, rebaptisé Borda en hommage à Jean-Charles de Borda, officier de marine et brillant mathématicien.

Griffe linéaire sur deux lignes  : Le commandant de l'école navale

La lettre en date du 24 septembre 1834, elle est signée du capitaine de vaisseau De Hell qui est le commandant de l'école navale depuis 1830.

Le nom du petit fils n' y apparaît pas. en compulsant les promotions de 1830 à 1834 aucun nom ne m'apparaît évident 

En faisant un peu de généalogie je retrouve que l'épouse de Chaptal (donc la grand-mère) est Anne Lajard que Chaptal épousa en 1781 (originaire de Montpellier) 

Jean-Antoine Chaptal est un chimiste et homme politique qui sera ministre et pair de France. Il meurt en 1832.

Son fils Jean-Baptiste dilapidera sa fortune et il sera obligé de vendre le château de Chanteloup.

Il a un autre fils Auguste.
Ce petit fils, si né d'un des fils porterait le nom de Chaptal. Je n'ai pas trouvé de Chaptal à l'Ecole navale.

Notre élève serait le fils d'une ses trois filles

Victoire mariée à Juste de la Rivoire marquis de la Tourette, 
Virginie mariée à Joseph De Laage de Bellefaye.

et pour Eglé je ne trouve rien...

Il existe un Louis Delaage de Meux

un Henry Burges de Missiessy... qui sont peut être apparentés aux Chaptal?

A suivre

Merci à André Combarieu de m'avoir soumis cet énigme...

Le Marion Dufresne à Tromelin

Escale à TROMELIN OP 2-2012

Merci à PLG

Le 24 août en route vers Kerguelen le Marion Dufresne s'arrête à TROMELIN pour déposer du personnel de Météo France chargé de la pose d'un pylône anémométrique. 
Les travaux doivent durer jusqu'au 12 septembre 2012


http://www.taaf.fr/IMG/pdf/a-2012-91_autorisation_implantation_pylone_mto_a_tromelin.pdf

Vous pouvez aussi lire le blog de Sophie Lautier de l'AFP


http://blogs.afp.com/makingof/?post/2012/08/26/Tromelin%3A-une-parenthèse-au-soleil-et-l-ombre-des-esclaves-oubliés

Cartes postales des Kerguelen mars 2012 Port Jeanne d'Arc

Joyeux anniversaire de Kerguelen

PJDA 27-3-2012

Le hasard fait toujours bien les choses.

Les cartes postales reçues hier sont datées du jour de mon anniversaire.... 
le 27 mars

Un beau cadeau n'est-ce pas? 

Même si je comprends la volonté des auteurs de vouloir montrer le travail de numérisation de l'usine de Port Jeanne d'Arc et les moyens employés, permettez moi de dire (c'est mon avis et je le partage) que je trouve ce bloc particulièrement laid...  

Les couleurs, les sujets sortant du timbre tout se conjugue pour faire de ces timbres l'horreur de l'année philatélique. 
Que la commission se fixe des règles esthétiques!

Comment se faire porter pâle (d'hélice bien entendu)

Dentelles de rouille aux couleurs chaudes attendant de devenir poussière...les fûts résistent au vent et à la pluie.

Les autorités, DISKER en tête, doivent descendre la rivière des manchots, la foule se presse pour les applaudir sous l'oeil vigilant du Maître de cérémonie
Le vent dirigera l'orchestres des harems le long du parcours

Cartes postales JM Bergougniou

DISKER passage de relais Kerguelen

Kerguelen  passage de relais entre les chefs de district entrant et sortant

Merci à Daniel Astoul pour l'envoi

La rotation 2-2012 a vu le remplacement des chefs de district de Kerguelen
Patrick Haon quitte remplacé par Jean-François Vanacker


J'avais eu l'occasion de croiser Patrick Haon à Crozet en 2008. Avant d'être DISKER, il fut DISCRO....

Photos prises à la baie US 

Le Diskro pardon le DISCRO

Mon propos semble en ennuyer quelques uns, qu'ils aillent faire une sieste...

la résidence du Discro à Crozet

et la DISKOTEK, non pardon la résidence du Disker à PAF

Photos prises à la baie US 

Photos JM Bergougniou