14 septembre 2019

La Gazette de l'Aéronautique navale n° 155 Aéro Marcophilie navale

La Gazette de l'Aéronautique navale n° 155 Aéro Marcophilie navale


Les 28 et 29 septembre 2019 la Flottille 11 F de Landivisiau Fête ses 100 ans 

Voici ci-dessous les documents que la Section Aéronautique Navale a préparé pour mémoriser cet anniversaire. 





1 et 2 : présentation des avions qui ont servis au sein de la Flottille et le Logo publicitaire pour la manifestation 




3 et 4 : dérive gauche de l’avion HANRIOT et dérive de l’avion HELLCAT





 5 et 6 : dérives de 2 avions DEWOITINE




7 SEM



Prix de chaque enveloppe 3 €. Que vous commandiez 1 ou 7 enveloppe (s) nous avons fixé le port à 0,90 € 

Attention, la manifestation dure deux jours et nous ne savons pas combien de visiteurs vont faire le déplacement. Nous avons commandé 1020 Timbres du Blason de la 11 F. IL est donc important de commander par retour


Olivier Laudrun




13 septembre 2019

BSAM GARONNE DLD 2019

BSAM GARONNE DLD 2019 Détachement longue durée 

Après la Loire, le Rhône et la Seine (qui vient d’achever son Détachement de Longue Durée entre Toulon, les côtes africaines, puis le Brésil et la Guyane), la Garonne est le dernier bateau de cette série conçue et réalisée par la co-entreprise portée par les chantiers Piriou et Naval Group.
Le bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain a donc entamé son Détachement longue durée (DLD) de trois mois début septembre par une escale à Londres en Grande-Bretagne.



Ces bâtiments multimissions et polyvalents sont longs de 70 m, et leur équipage se compose de 17 marins. Les bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) accomplissent trois types de missions :
  • le soutien des forces (remorquage d’antennes, de cibles, accompagnement d’un groupe aéronaval ou amphibie ou encore d’un sous-marin),
  • la sauvegarde des personnes et des biens (sauvetage en mer, assistance à navires en détresse, protection de l’environnement, lutte contre les pollutions maritimes)
  • et le soutien de région (remorquages d’engins, travaux dans les ports militaires…)
Lancée le 5 novembre 2018, la Garonne a été livrée à la Marine nationale le 4 juillet 2019. La Garonne sera basée à Brest.



Donec humour dans le carré

dur dur d'être journaliste ou dessinateur de presse

Bonjour la compagnie,

Quelle chance ont les journalistes et autres dessinateurs de presse du « monde libre » !

Sur ce coté-ci de la planète chacun peut dire ou écrire tout et n’importe quoi. Je rappelle que dans une autre moitié du globe terrestre, infiniment plus grise, l’on a vite fait de se voir traîner par les cheveux dans un cul-de-basse-fosse et d’y être éliminé sans autre forme de procès. Nous savons qu’en Chine l’indépendance d’esprit est malvenue et qu’en Russie des autobus sont dressés pour écraser les journalistes au sortir de leur domicile. Il y a quelques jours Canan Kaftancioglu s’est prise dix ans de prison pour avoir émis quelques tweets anodins jugés insultants par le satrape local. Au Mexique la chasse aux journalistes est un sport national.

Pour nous, tout devrait baigner, pourtant dans cet océan de « liberté » certains sujets sont à prendre avec des pincettes. Nous connaissons tous la conduite qui a été réservée aux journalistes de « Charlie Hebdo » au prétexte que leur lecture du Coran n’était pas la bonne.


Mais n’oublions pas l’autocensure destinée à éviter le courroux supposé des puissants. Il y a quelques temps, le « New York Time », grand journal s’il en est, publie un dessin de Chapatte. Cet excellent dessinateur de presse montre Trump coiffé d’une kippa tenant en laisse le basset Netanyahou arborant le même couvre-chef. Sous la pression de quelques réseaux sociaux, la direction, pétocharde, accusée d’antisémitisme, s’est excusée platement. Elle a retiré le dessin de son site. Et puis cerise sur le gâteau, elle a banni de ses pages tout dessinateur de presse.

Non mais !

Comme vous voyez la liberté de tout dire n’est pas absolue, mais au moins ne risque-t-on pas sa vie.

A la semaine prochaine.

Donec

12 septembre 2019

SNA RUBIS réarmement de l'équipage bleu juillet/septembre 2019 5C11

SNA RUBIS réarmement de l'équipage bleu juillet/septembre 2019 5C11

En raison du retard pris dans la construction du Suffren, le premier des six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de la classe Barracuda attendus par la Force océanique stratégique [Fost], la Marine nationale a dû se résoudre à prolonger la carrière opérationnelle du SNA Rubis, en service depuis 1983. Ce qui a donc supposé de faire subir à ce dernier une lourde opération de maintenance, laquelle a commencé en avril 2018.

©Serge Charmoillaux/Marine Nationale/Défense
Comme l’a récemment indiqué son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Christophe Prazuck, lors d’une audition au Sénat, la Marine a été contrainte de diminuer le nombre de jours en mer « afin de pouvoir financer la régénération du Rubis, dont l’utilisation sera prolongée en attendant l’arrivée du Barracuda, prévue en 2020 ».


©Serge Charmoillaux/Marine Nationale/Défense

Mais lors de son audition, l’amiral Prazuck a livré un détail qui n’a pas été relevé sur le moment. « Nous allons continuer à faire des choix, comme celui de prolonger certains SNA de type Rubis ou certains patrouilleurs, parce que nous en avons besoin pour mener nos opérations », avait-il dit en octobre. Donc, l’emploi du pluriel laissait supposer que le SNA Rubis ne serait pas le seul de sa classe à être prolongé… alors que, selon la Loi de programmation militaire 2019-25, quatre nouveaux SNA de type Barracuda devront avoir été livrés d’ici 2025.

Quatre Rubis à Toulon (© : MARINE NATIONALE - S. DZIOBA)

Ensuite, l’arrivée de deux SNA de type Barracuda, à savoir le « Tourville » [en 2023] et le « De Grasse » [en 2025] permettra le retrait des SNA Rubis, Casabianca et Émeraude. Le désarmement des deux derniers exemplaires de la classe Rubis, à savoir SNA « Améthyste » et « Perle », qui sont les plus récents, devrait avoir lieu en 2027 et en 2030.


Et pour ceux qui ne le savent pas le code 5C11 signifie le 11e cycle après la 5e IPER...

Sources :

Médiathèque Marine nationale 



PLG La Résolue P734 Opération MAKO Guyane




PLG La Résolue P734 septembre 2019 Opération MAKO



Code Roc LA POSTE 24923A 05-09-19 Kourou Cc-T1 rue Christophe Colomb 97310 Kourou


Dans les eaux guyanaises, l'acoupa rouge, poisson argenté aux nageoires rouges est en danger: sa vessie natatoire, organe qui lui permet de flotter, est un aliment très prisé des Chinois dont certains lui prêtent des vertus aphrodisiaques et qui fait l'objet d'un important trafic.


C'est une petite poche gazeuse, un peu transparente, qui suscite la convoitise. Séchée et réduite en poudre, elle est "très appréciée sur le marché asiatique, ça fait partie des sept plats de l'empereur de Chine, c'est un peu (l'équivalent de) la truffe en Chine", "un signe extérieur de richesse", explique Bruno Morin, directeur adjoint à la Direction de la mer à Cayenne.
On prête notamment à cette vessie natatoire des vertus médicinales, voire aphrodisiaque. Elle est utilisée pour faire des soupes, "aromatiser les plats", "servir de liants" pour la bière ou même dans les cosmétiques, ajoute M. Morin.



Des vessies natatoires séchées sur l'étal d'un marché à Guangzhou en Chine, le 10 avril 2018© AFP/Archives/Joanna CHIU


"Quelques espèces sont emblématiques parce que particulièrement onéreuses ou appréciées du marché asiatique", ajoute-t-il. C'est le cas de l'acoupa rouge, poisson à chair blanche ou rosâtre qui vit dans les fonds sableux des côtes de Guyane. Très souvent inscrit au menu des restaurants, il se déguste en papillote ou en filet.




Mais c'est désormais pour sa vessie qu'il est recherché. En 2014, "la vessie de l'acoupa rouge était à 40-45 euros le kilo frais, mais aujourd'hui, on est plutôt à 170-180 euros", et jusqu'à plus de 1.000 euros le kilo de vessies séchées.

De quoi attiser l'appétit des pêcheurs clandestins du Brésil ou du Suriname voisins, souvent armés, qui viennent dans les eaux guyanaises tirer profit de cette "cocaïne des mers", qu'ils exportent ensuite vers le marché asiatique.

Code Roc LA POSTE 24923A 05-09-19 Kourou Cc-T1 rue Christophe Colomb 97310 Kourou

Régulièrement, les autorités interceptent des "tapouilles", bateaux de pêches brésiliens, avec plusieurs kilos de vessies, comme en juin où 12 kg de vessies natatoires ont été saisies sur une embarcation.


On estime qu'il faut 30 kilos d'acoupas pour obtenir un kilo de vessies frais.

Auparavant, c'était l'acoupa MacDonald, dans le Golfe de Californie, qui était ciblé, mais il a été surpêché et la convention des Nations unies sur l'environnement l'a inscrit sur la liste de Washington des espèces qui ne peuvent plus être pêchées ni commercialisées.

"Du coup, il y a un report vers l'autre espèce qui a une vessie natatoire similaire, l'acoupa rouge de Guyane", précise Damien Ripert, chef d'état-major de la lutte contre l'orpaillage et la pêche illicites en Guyane.


Le bateau brésilien Progresso arrété pour trafic de vessies natatoires en Guyane © Radio France / Celia Quilleret

« Les “tapouilles” ne sont pas de simples navires de pêche autonomes. Il s'agit d'une véritable organisation qui pénètre dans les eaux territoriales françaises, explique le lieutenant Ronan Le Youdec, commandant le Peloton de sûreté maritime et portuaire (PSMP) de Marseille-Joliette (13). Les risques engendrés sont d'ordre écologique et économique, du fait de l'exploitation excessive et illicite des fonds marins. De plus, une crispation avec les pêcheurs guyanais, qui bénéficient quant à eux des autorisations idoines, pourrait entraîner des actes de violence. »

Code Roc LA POSTE 24923A 05-09-19 Kourou Cc-T1 rue Christophe Colomb 97310 Kourou

Les Brésiliens et les Surinamais sont désormais habitués aux opérations coup de poing en mer. Ces dernières sont en effet menées régulièrement depuis près de dix ans. Cependant, en novembre dernier, la gendarmerie maritime était au cœur de la manœuvre, notamment pour la partie intervention, avec l'engagement de militaires issus des PSMP et des BSL (Brigade de Surveillance du Littoral).

« Les capitaines des navires étrangers ont beaucoup à perdre lors d'une opération telle que celle-ci. Arrestation, confiscation du navire et des filets, saisie de la pêche mais également contraventions élevées. 70 euros pour 100 mètres de filet, sachant qu'ils mesurent 5 à 6 kilomètres ! Le montant peut rapidement se chiffrer à plusieurs milliers d'euros ! » Au-delà des arrestations, l'impact psychologique est également l'un des effets recherchés : « Lors des interventions fermes et résolues sur les tapouilles, j'ai lu une véritable peur sur les visages des individus contrôlés. » D'ailleurs, la plupart ne reviendront pas sur la zone avant des mois, offrant ainsi une période d'accalmie aux forces de l'action de l'État en mer.


Merci à Joël et la section IdF

sources :

Gendarmerie Guyane Cayenne



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...