29 août 2023

Phare de Bel-Air La Réunion Sainte-Suzanne la Réunion naufrage Adour

Phare de Bel-Air

La Réunion Sainte-Suzanne naufrage de l'Adour




Le Phare de Bel Air à Sainte-Suzanne est le premier et dernier de l'île. Il a été construit en 1845 et mesure environ 20 m. Il est situé 40 m au dessus de la mer. Il a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Le phare fonctionnait manuellement, il y avait un gardien présent toutes les nuits.
 
il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 2012  après avoir été inscrit le 16 juin 1997,

Naufrage de l'Adour Le Figaro Mardi 6 février 1913






L’architecte du phare se nomme Eugène Diomat. Construit en 1845, le phare de Bel-Air est le premier et dernier phare de La Réunion. Mesurant 20,25 mètres de haut, il a été conçu pour éviter les naufrages sur les côtes dangereuses de l’île et a longtemps servi de repère aux marins cherchant à gagner la rade de Saint-Denis. Jean Baillif, dernier gardien du phare, a exercé jusqu’en 1984, quand a été installée l’automatisation des feux.
Peint en rouge et blanc, Il abrite aujourd'hui l'office de tourisme

 L’ancien logement de fonction, avec chambre du personnel et salle des machines, est devenu un lieu d’expositions et de visites.

Depuis 1985, le phare est automatisé, il est fermé au public, mais propose de temps een temps des expositions.

Le phare est construit pointe de Bel Air à Sainte-Suzanne, sur un promontoire naturel situé face aux récifs de la Marianne et du Cousin, seuls écueils notables de la côte nord de l'île. L'ouvrage est constitué de la tour du phare flanquant, au nord, le bâtiment de service de plan quadrangulaire. Une cuisine est construite en bordure du terrain, à l'ouest. Le terrain est fermé par un muret de clôture, à l'est et à l'ouest. L'ensemble des constructions est en maçonnerie de moellons enduits ; soubassement, chaînes d'angle, astragale et chemin de ronde sont en pierre de taille. 

Le bâtiment de service est couvert en béton armé ; la cuisine en tôle ondulée ; la lanterne du phare en tôles plates. La tour du phare est construite en forme de colonne tronconique, d'ordre toscan, avec astragale et tailloir dodécagonal servant de chemin de ronde. L'accès à la lanterne se fait par un escalier hélicoïdal autrefois en bois, aujourd'hui métallique. 


La lanterne actuellement en place est une ancienne lanterne à huile et à pétrole qui a été électrifiée. Le bâtiment de service a été agrandi par l'ajout de deux pièces à l'est. Dans la cour, où d'anciens bâtiments annexes accolés au bâtiment de service ont été démolis, s'élève l'ancienne cuisine. Le phare de Bel Air est le seul ouvrage de ce type subsistant à La Réunion.


28 août 2023

SNA Casabianca Toulon Cherbourg retrait du service actif 21 août 2023 sous-marin

SNA Casabianca Toulon Cherbourg retrait du service actif 21 août 2023


LE 22 décembre prochain (1984), le troisième sous-marin nucléaire d'attaque français du type Rubis, le SNA Casabianca, sera lancé à Cherbourg. Depuis février 1983, le Rubis et le Saphir ont été admis au service actif et remplissent des missions opérationnelles ordonnées par les commandants en chef en Méditerranée ou dans l'Atlantique. Ce nouveau roi des mers — le « capital ship » selon nos voisins anglo-saxons — participe en France d'un «programme majeur » de construction.


Sa discrétion, assurée par la propulsion nucléaire — grâce à laquelle il n'a pas à venir respirer et à « souffler » près de la surface — alliée à son endurance et à sa mobilité, donne au SNA le don d'ubiquité, atout majeur dans le jeu tactique, voire stratégique. 

Il peut être partout à la fois et cette discrétion interdit de lever l'ambiguïté sur sa présence éventuelle. L'exemple récent du conflit des Malouines montre qu'il peut, par la menace qu'il représente, obliger une flotte entière à rester au mouillage


Le programme militaire est établi en 1974 et les spécifications d'ensemble le sont au début de 1977.
Le premier sous-marin de la série est mis sur cale en 1976. Dix ans de gestation auront été nécessaires. Ce sera le Rubis qui sera admis au service actif en février 1983. Aujourd'hui, après quelques variations dans sa quantité, mais selon la volonté gouvernementale, la série devrait normalement comporter huit sous-marins dont le dernier serait admis au service actif en 1994.


Pour être en mesure de construire un nombre significatif de bâtiments, compte tenu du coût, il a été prévu de «nucléariser» un sous-marin de moyen tonnage en conservant pour les armes et les équipements des solutions éprouvées et simples. En voici les caractéristiques : déplacement en plongée : 2700 t — longueur : 72 m — diamètre coque résistante : 7,6 m — vitesse 25 nd — immersion :>300 m — autonomie (vivres) : 45 jours + 15 — équipage : 66 hommes dont 8 officiers — armement : 14 armes (torpilles filoguidées, missiles SM 39, mines) —



équipements : détection sous-marine (DUUA 2 — DSUV 22), télémètre acoustique DUUX 5, détecteur de radar à compression d'impulsions, périscope à visée infrarouge.


Le S.N.A. est essentiellement un sous-marin anti-navire de surface. Armé à deux équipages, qui prennent tour à tour la charge du bâtiment, le S.N.A. a un rythme d'activité tel (dix semaines de disponibilité, cinq semaines d'entretien) que l'on peut envisager de le faire naviguer jusqu'à 240 jours environ par an.




L'arrivée du sous-marin nucléaire d'attaque dans les forces modifie les conditions d'emploi du sous-marin... au point même que l'on peut dire qu'« une force sous-marine sans S.N.A. appartient au passé ». Grâce à la vitesse, les déploiements et redéploiements sont rapides, les investigations sur zone sont facilitées, les domaines d'action sont plus vastes. On chasse maintenant avec un « chien courant », conservant parce qu'ils existent et sont encore tout à fait utiles, les derniers « chiens d'arrêt ».



La discrétion autorise ce type de bâtiment à aller où les forces aéronavales ne peuvent se manifester. A titre d'exemple, à partir de Toulon, le Rubis peut accomplir une patrouille de trente jours en Méditerranée, trente jours au large de Dakar, onze jours au Cap.





Les cérémonies du souvenir du 60e anniversaire du soulèvement de la Corse et du débarquement du 1er bataillon de choc se sont déroulées en présence du secrétaire d'État aux Anciens Combattants, M. Hamlaoui Mekachera. La frégate furtive Courbet et la musique des équipages de la flotte étaient présentes à Ajaccio pour les commémorations. Dans le
cadre de ces cérémonies, une délégation de l'amicale nationale des anciens du bataillon de choc était conduite par le général Glavany.

Des anciens sous-mariniers du Casabianca, MM. Cardot, Gicquel et Thiriot, avaient également fait le déplacement. Le cortège s'est ensuite dirigé vers lemonument de la Résistance et la stèle du commandant L'Herminier pour y déposer une gerbe.
 Les cérémonies de la libération du premier département français se sont déroulées sous la présidence de Mme Alliot-Marie, ministre de la Défense, et de M. Hamlaoui Mekachera, secrétaire d'État aux Anciens Combattants, en présence du député-maire de Bastia, M. Zuccarelli. 






Cols bleus n° 1828 du 8 décembre 1984

Cols bleus n° 2684 du 13 décembre 2003

sous-marin-casabianca-evasion-27.html




Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...