07 juin 2014

Un million de pétales de rose au-dessus de la Statue de la Liberté le 6 juin

Un million de pétales de rose au-dessus de la Statue de la Liberté le 6 juin


PHOTO DIGITAL/THINKSTOCK

Agence France-Presse
NEW YORK

Un million de pétales de rose seront libérés vendredi par hélicoptère au-dessus de la Statue de la Liberté à New York, à l'occasion du 70e anniversaire du Débarquement en Normandie.





Une célébration est également prévue sur l'île où se dresse la Statue, en hommage à l'engagement des forces américaines le 6 juin 1944, a-t-on appris mardi du consulat de France et de l'association The French Will Never Forget («Les Français n'oublieront jamais»).




Deux immenses drapeaux français et américain seront déroulés au pied de la Statue par 130 élèves d'écoles françaises et américaines de New York et du New Jersey, en présence d'anciens combattants et de dignitaires.

Dans la matinée, un bâtiment de la Marine nationale, le La Fayette, mouillera également dans la baie de New York devant la Statue. Celle-ci est un cadeau de la France aux États-Unis et a été inaugurée en 1886.

Quelque 17 000 parachutistes et 73 000 soldats américains avaient participé au Débarquement en Normandie le 6 juin 1944, dont 2500 seront tués dans la journée, selon The French Will Never Forget.




Pour célébrer ce 70e anniversaire, la Normandie s'apprête à recevoir 19 chefs d'État ou de gouvernement, parmi lesquels, outre le président français François Hollande, les présidents américain Barack Obama et russe Vladimir Poutine, la reine Elizabeth II d'Angleterre et la chancelière allemande Angela Merkel.

Quelque 1800 anciens combattants du Jour J, pour la plupart âgés de plus de 90 ans, sont aussi attendus en Normandie.

06 juin 2014

Cimetière de Colleville

Cimetière de Colleville 
D-Day 6 juin 1944


photo JM Bergougniou
Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer (Normandy American Cemetery and Memorial) est un cimetièremilitaire américain, situé juste au-dessus de la plage dite d’Omaha Beach, dans la commune de Colleville-sur-Mer dans le Calvados, sur l'un des sites du débarquement allié du 6 juin 1944.
le musée 



photo JM Bergougniou



Le territoire du cimetière est une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis, comme il est d'usage pour tous les cimetières militaires relatifs aux deux guerres mondiales. Il ne bénéficie pas de l'extraterritorialité

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou



photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou



Inauguré officiellement en 1956 avec son mémorial, ce cimetière honore les soldats américains morts pendant labataille de Normandie lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette nécropole de 70 hectares est installée sur les hauteurs qui surplombent la plage d'Omaha Beach, l'une des plages du débarquement de Normandie. Le littoral à cet endroit est protégé.


photo JM Bergougniou

 À l’entrée du cimetière, une statue en bronze de 7 mètres de haut, à l'intérieur du demi-cercle formé par la colonnade du mémorial, fait face aux carrés des tombes. Elle symbolise « L'Esprit de la jeunesse américaine s'élevant des flots ». Cette statue est entourée de galets symbolisant la difficulté des tanks à passer la plage. 


photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

photo JM Bergougniou

Les stèles de marbre blanc sont en forme de croix latine ou en forme d'étoile de David pour les soldats de confession juive.



photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou

Le cimetière a remplacé un premier cimetière provisoire dit de Saint-Laurent établi à proximité dès le 8 juin 1944. Il s'agissait du premier cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale. Il a été conçu par Harbeson, Hough, Livingston & Larson et l’espace a été arrangé par l'architecte paysagiste Markley Stevenson qui a fait en sorte que de n'importe quel angle, on voit une rangée de croix.



photo JM Bergougniou



Dans le cimetière sont enterrés les corps de 9 388 personnes, dont 307 inconnus, quatre femmes. En tout on compte 9384 militaires et 4 civils. Ces personnes sont principalement décédées le jour du débarquement ou dans les semaines suivantes en Normandie, principalement au combat. 


14 000 dépouilles, d'abord inhumées en Normandie, ont été rapatriées aux États-Unis, à la demande de leurs proches.

photo JM Bergougniou


photo JM Bergougniou



3 titulaires de la Medal of Honor morts en Normandie reposent à Colleville, dont le général Theodore Roosevelt Junior (1887-12 juillet 1944) (le fils ainé du président des États-Unis Theodore Roosevelt et lointain cousin du président Franklin Roosevelt), le lieutenant Jimmie Monteith (1917 - 6 juin 1944 à Omaha Beach) et Frank Peregory1 (1916 - 12 juin 1944).

Deux des frères Niland, dont l'histoire a inspiré Steven Spielberg pour écrire le scénario du film Il faut sauver le soldat Ryan, sont aussi enterrés ici.



photo JM Bergougniou

humour dans le carré par Donec

Marie Joseph Charles Philippe Keiffer


Bonjour à tous,

Il y a 70 ans, à l’aube du jour « J », 177 français débarquaient sur la plage Sword à Colleville-Montgomery. A la tête de ce commando composé à 40% de bretons, un capitaine de corvette de 40 ans, Philippe Keiffer.

Fils d’une Anglaise et d’un Alsacien fuyant la germanisation de l’Alsace en 1870, banquier international, il lâche tout en 1939 en dépit de son âge pour s’engager dans la Marine. Refusant la défaite il rejoint la France Libre dès le 1er juillet 1940.



Impressionné par les méthodes des commandos britanniques, il constitue en 1942 la « Troop 1 » des commandos Français. Ses hommes reçoivent leur formation au terrible centre d’entrainement d’Achnacarry en Ecosse. Ils porteront leur propre insigne : écu de bronze chargé du brick de l’aventure et barré du poignard des commandos avec dans le coin sénestre la croix de lorraine. Les bérets seront portés à « l’anglaise » c'est-à-dire sur le coté gauche.



Les photos montrent le commandant Keiffer au soir de la bataille, épuisé, blessé, mais ne dit rien de son inextinguible volonté. Les 177 hommes de son commando étaient de la même trempe. Ils n’avaient pas accepté l’armistice honteux de « l’étrange défaite ». Ils étaient bien décidés à rendre son intégrité à notre pays. Au prix d’incroyables sacrifices ils avaient rejoint les britanniques. Ceux-ci les avaient soumis à l’entrainement diabolique dont ils avaient le secret.

Ils allaient vivre l’odyssée dont nous nous souvenons et que nous saluons aujourd’hui.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine.



Donec

Sainte Mère Eglise parachutage pour le D-Day Normandie Normandy Jour J Airborne 82nd 101st

Sainte Mère Eglise 
dans la nuit du 5 au 6 juin 1944










Le 1er Février 1944, Montgomery présente au S.H.A.E.F. le plan Neptune.
Ce plan prévoit une augmentation du front de débarquement vers l'Ouest et implique l'utilisation de deux divisions aéroportées supplémentaires. Ce seront les 82nd Airborne et 101st Airborne Américaines qui auront pour tâche de sécuriser et protéger le flanc ouest du débarquement, dans la presqu'île du Cotentin.





La responsabilité des deux divisions était telle que le succès du débarquement à UTAH Beach reposait sur leurs épaules.

Les Objectifs :

Capturer et tenir une tête de pont sur le flanc droit du débarquement allié, tel était le rôle principal qui leur était assigné.



1 - Secteur de la côte derrière UTAH : Objectifs 101st A/B
Capturer et tenir les quatre chaussées partant d'UTAH. Détruire la batterie lourde de St Martin de Varreville et les cantonnements des artilleurs à WXYZ. S'emparer de l'écluse de la barquette, détruire les ponts de la Douve et tenir une ligne de défense de façon à protèger le flanc Sud.

- DZ "A" : St Martin de Varreville
502nd Parachute Infantry Regiment et 377th Parachute Field Artillery. S'emparer des sorties n°3 et 4 à St Martin et Audouville. Détruire la batterie lourde de St Martin et les cantonnements WXYZ à Mézières. 

Zones parachutages  ( U.S Army )


- DZ "C" : Hiesville 
3/501st Parachute Infantry Regiment, 1 et 2/506th Parachute Infantry Regiment et HQ de la 101st Airborne. Capturer les sorties n°1 et 2 à Pouppeville et Houdienville
- DZ "D" : St. Côme du Mont (Beaumont)
1 et 2/501st Parachute Infantry Regiment, 3/506th Parachute Infantry Regiment et C Co du 326th Airborne Engineer Battalion. Protection du flanc Sud. Capturer l'écluse de la Barquette, faire sauter les ponts de la Douve, capturer les ponts en bois au Port près de Brévands.
- LZ "E" : Hiesville
Planeurs, missions Chicago (arrivée sur LZ à 04h00) et Keokuk (arrivée sur LZ à 21h00)





2 - Secteur du Merderet : Objectifs 82nd A/B
Sauter à cheval sur le Merderet. Prendre Ste Mère Eglise. Capturer les passages à La Fière et à Chef du Pont. Faire sauter les ponts de la Douve à Etienville et Beuzeville la Bastille. Etablir une tête de pont à l'Ouest du Merderet et tenir le flanc Nord-Ouest de la tête de pont.




Force A
- DZ "O" : Ste Mère Eglise
505th Parachute Infantry Regiment, HQ 82nd Airborne. S'emparer de Ste Mère Eglise, La Fière, Chef du Pont. Tenir la ligne défensive de Neuville à Baudienville.
- DZ "T" : Amfreville 
507th Parachute Infantry Regiment. Aide au 505th PIR pour tenir La Fière. Tenir une ligne défensive Gourbesville - Le Hameau Renouf.
- DZ "N" : Picauville 
508th Parachute Infantry Regiment, B Co du 307th Airborne Engineer Battalion. Détruire les ponts de la Douve, s'emparer d'une tête de pont jusqu'au Hameau Renouf. 
Embarquement dans un C-47
( U.S Army )



Force B
- LZ "W" : Les Forges 
Planeurs, missions Elmira (arrivée sur LZ à 21h00), Galveston (arrivée sur LZ à 07h00 le 7 juin) et Hackensack (arrivée sur LZ à 09h00 le 7 juin).
- LZ "O" : Ste Mère Eglise 
Planeurs, mission Detroit (arrivée sur LZ à 04h00).

Force C
Task Force Howell. Des chars et de l'artillerie arriveront par mer dans la journée et gagneront Ste Mère Eglise le plus vite possible.





L'invasion :


Les premiers C-47 emportant les pathfinders des deux divisions décollent le 5 juin à partir de 21h30 de la base de North Witham. Les hommes emportés par ces 20 appareils représentent l'avant garde de l'invasion. Ils précèdent d'une heure les 13.000 hommes des deux divisions aéroportées et sont chargés de marquer et de sécuriser les six DZ choisies pour le saut.


Une demi-heure après les pathfinders, les 801 avions des deux divisions abordent le côte Ouest du Cotentin. La rencontre d'une couche nuageuse et la Flak allemande désorganisent les formations et provoquent ainsi la dispersion des sticks parfois à des dizaines de kilomètres de leurs objectifs. Certains groupes mettront des jours à rejoindre leur unité. Seul le saut et le regroupement du 505th PIR se passe rapidement.

Beaucoup d'hommes sont tués ou se noient dès l'atterrissage dans lesmarais inondés de la Douve, du Merderet ou en arrière de la plage de UTAH. De plus 60% du matériel lourd est perdu.



Malgré tout , cette dispersion provoque aussi la confusion chez les allemands. Ceux ci ne peuvent déterminer la nature, la force et les objectifs de cette invasion.
Les parachutistes des deux divisions se retrouvent mélangés, dans des endroits et sous les ordres de chefs qu'ils ne connaissent pas. Néanmoins ils forment des groupes et partent accomplir les missions qui leur sont assignées.

A 04h00 Ste Mère Eglise est occupée par le 3ème bataillon du 505th PIR (82ème Airborne) commandé par le Lt Col. Edward C. Krause et complètement sécurisée vers 05h00. L'écluse de la Barquette est capturée dans la matinée par le 501st PIR,les sorties de plage sont aux mains des parachutistes à 12H00 et le contact est établi avec des éléments de la 4ème Division débarquée le matin à UTAH Beach. Au soir la ligne de défense semble stabilisée sur la rive Est du Merderet.



La fin de la journée :

Un dur combat avait été mené par les deux divisions américaines au cours de cette journée. Les deux divisions subirent une grande dispersion dans les sauts avec des pertes variées en hommes et en matériels. La dispersion initiale fut agravée par la nature du terrain ( des champs avec des haies épaisses ), qui rendit plus difficile le regroupement et la coordination des attaques. Malgré tout l'opération aéroportée fut un succès.




La 101st Airborne avait accompli la plupart de ses missions initiales. Les quatre sorties de plage étaient aux mains des parachutistes, l'écluse de la Barquette était capturée et le secteur Nord aux environs de Foucarville tenu et sécurisé par le 502nd PIR.

La situation de la 82nd Airborne était plus critique. Bien sûr Ste Mère Eglise était occupée mais la constitution d'une tête de pont sur les deux rives du Merderet avait échoué. De nombreuses unités étaient isolées sur la rive Ouest.

source Life

A la fin de la journée le flanc Ouest du débarquement était a peu près tenu mais au prix de lourdes pertes dans les divisions. 2 500 hommes étaient tués ou blessés sans compter ceux qui étaient seuls, isolés dans la campagne normande. Certains y erreront pendant de longs jours, d'autres ne seront jamais retrouvés.



sources :




05 juin 2014

Le débarquement 6 juin 1944 D-Day

Le débarquement 6 juin 1944
 D-Day les préparatifs



Utah Beach photo JM Bergougniou

Donc pour cause de météo, le débarquement est retardé d'un jour. 24 heures de plus pour ces hommes qui attendent depuis des jours, des mois le moment de prendre pied sur la terre de France. Les conditions dans les ports anglais ne sont pas des meilleures. Les hommes sont entassés dans les bateaux, dans des baraquements avec la pluie, le vent. Mais tous savent que l'heure est proche. 


photo JM Bergougniou

Les différentes phases de mise en place du dispositif se succèdent. 
Les alliés s'attaquent aux défenses littorales, système sous-marin de "dents de dragon", pieux tronconiques de béton, mines de toutes sortes, barbelés.


Hérissons tchèques  Utah photo JM Bergougniou
A 23h15, par marée de vive-eau l'artillerie couvrait le travail des dragueurs et des sapeurs faisant sauter les obstacles et balisant les chenaux.


MG 42 allemande photo JM Bergougniou
Mode de tir : Automatique
Calibre : 7,92 mm
Chargeur : par bandes de 50 à 250 cartouches
Portée utile : 1000 m
Cadence de tir : 1200 coups/min (jusqu'à 1800 coups/min pour certaines versions)
Masse : 11,5 kg
Longueur : 1225 mm




Navires de guerre et aviation (7500 tonnes de bombes le 6 par 2219 bombardiers) neutralisent les batteries de gros calibres  sur les flancs du secteur  : Le Havre (4 canons de 400, 2 de 275) et Cotentin dont le flanc est moins bien défendu, puis les défenses rapprochés : fortins, nids de mitrailleuses, enfin les destroyers arrosent les plages suivant un minutage remarquable. 

Type de défenses allemandes à Longues sur Mer




Batterie de Longues photo JM Bergougniou

La batterie de Longues-sur-Mer est l'une des batteries de tir du mur de l'Atlantique, située sur la commune littorale de Longues-sur-Mer dans le Calvados. Le site comprenait 4 canons de marine de 150 mm de longue portée, chacun protégé par une casemate en béton armé, et différentes installations pour les servir et les défendre. Située dans la zone du débarquement allié en Normandie, entre les plages d'Omaha Beach et de Gold Beach, la batterie fut soumise à d'intenses bombardements aériens puis navals l'empêchant d'entrer pleinement en action le jour J et fut prise dès le lendemain par les troupes britanniques. Dans un bon état de conservation et sur un site aménagé, elle est un lieu de passage fréquenté lors des visites des sites du débarquement.


Batteries de longues  canon de 150 mm photo  JM Bergougniou

Le MKB de Longues-sur-Mer (code WN 48) se tient au sommet d'une légère crête, à 450 mètres environ du rivage, à mi-chemin entre Port-en-Bessin à l'ouest et Arromanches à l'est et à huit kilomètres au nord de Bayeux.
Construite à partir de septembre 1943 pour la Kriegsmarine, elle est typique des batteries de défense côtière allemande, elle comprend 4 casemates type Regelbau M2723 avec mur et plafond en béton armé de 2 m d'épaisseur, installées 300 mètres en arrière du haut de la petite la falaise littorale. Chacune abrite une pièce de marine de 150 mm TK C/363(Torpedobootkanone - canon pour destroyers, construit par Škoda à Pilsen) sur affût à pivot central (Mittelpivotlafette - MPL) TL C/36 (Torpedolafette - affût pour destroyer, sorte de tourelle ouverte sur l'arrière). Ces canons de marine avaient une portée qui avoisinait les 20 000 mètres. À l'arrière de chacune des 4 salles de tir se trouvaient deux chambres à munitions, l'une contenant la poudre pour le tir, l'autre les obus.
Batteries de longues  canon de 150 mm photo  JM Bergougniou


La Marineküstenbatterie ou MKB de Longues-Sur-Mer était l'une des douze batteries de ce type susceptibles d'atteindre, le jour J, les plages de débarquement ou les navires alliés au large. En revanche, la riposte des forces adverses sera décisive. Vers 6h45, les croiseurs Ajax (Royal Navy) et Georges Leygues (Forces Françaises Libres) ouvrent le feu et détruisent un canon puis en endommagent deux autres. Le personnel (184 officiers et hommes de troupe) se rendra le 7 juin 1944 aux Britanniques.


Utah beach  Hérisson tchèque photo JM Bergougniou

A l'ouest du secteur, les forces navales sont surtout américaines  et françaises : Nevada, Texas, Arkensas, Montcalm, Georges Leygues; à l'est les bâtiments britanniques : Warsite, Ramillies...







trois divisions aéroportées sont lancées (missions protection des flancs des armées alliées pendant leur débarquement, attaque à revers des défenses littorales, attaque des communications ennemies) : ces dernières opérations aéroportées furent effectuées par 2395 avions de transport et 867 planeurs américains ou britanniques.


Ste-Mère Eglise planeur Waco photo JM Bergougniou
Le Waco CG-4 (aussi nommé Hadrian dans la Royal Air Force) fut le planeur militaire le plus utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Les essais en vol commencèrent en mai 1942. Par la suite, plus de 13 900 CG-4A furent livrés. Le constructeur aéronautique était la Waco (Weaver Aircraft Company of Ohio).



l'intérieur du planeur Waco photo JM Bergougniou
Les CG-4A opérèrent en juillet 1943 durant l’invasion de la Sicile (Opération Ladbroke). Ils participèrent aussi aux opérations Albany et Boston lors du débarquement Allié en Normandie (Opération Neptune) le 6 juin 1944. Après que les premiers parachutistes des 82e et 101e divisions furent largués derrière les lignes allemandes, d'autre "para" atterrirent avec ces avions silencieux pour garantir l'effet de surprise et prendre rapidement les objectifs principaux, tels les ponts.


Ste-Mère Eglise C47 photo JM Bergougniou
Douglas C-47 Skytrain est la désignation officielle donnée par l'United States Army Air Forces à l'une des versions militaires du DC-3. Ce fut le modèle le plus construit. Avion de transport polyvalent, robuste et d'entretien aisé, il fut utilisé sur tous les fronts durant la Seconde Guerre mondiale. Baptisé Dakota par la Royal Air Force, qui avait utilisé des DC-3 avant les premières commandes militaires américaines, il fut affectueusement surnommé Gooney Bird par ses équipages américains. 

Ste Mère Eglise musée de l'Airborne photo JM Bergougniou
Le C-47 a été construit dans deux usines spécialement créées pour en assurer la production, à Long Beach, Californie, et Oklahoma City, Oklahoma, la chaîne de production étant indiquée dans la désignation complète des appareils par les lettres 'DL' (Long Beach) et 'DK' (Oklahoma City).


Ste Mère Eglise musée de l'Airborne photo JM Bergougniou
l'équipage du C47 Ste-Mère Eglise musée Airborne photo JM Bergougniou
Les défenses à la pointe du Hoc
Pointe du Hoc photo JM Bergougniou



Vue sur la mer Pointe du Hoc photo JM Bergougniou



Pointe du Hoc Tobrouk photo JM Bergougniou

Le tobrouk (Ringstand) est un emplacement de combat bétonné muni sur son dessus d'une ouverture circulaire (ou octogonale) permettant un champ de tir de 360° . Il existait plusieurs modèles utilisant mitrailleuse , mortier , canon antichars , tourelle de char , lance-flamme , binoculaire , projecteur .


Pointe du Hoc Tobrouk photo JM Bergougniou

La voie de la Liberté


Utah beach  KM 00 de la voie de la Liberté
La voie de la Liberté est une voie commémorant la victoire des Alliés et la libération de la France, de la Belgique et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est matérialisée par une série de bornes kilométriques le long du réseau routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah Beach (borne 00) en Basse-Normandie etBastogne dans la province belge du Luxembourg, marquant l'itinéraire suivi par la 3e armée américaine commandée par le général Patton.















Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...