29 décembre 2018

Alfred Faure TAAF Ile de la Possession Crozet

Mercredi 17 octobre 2018, la mission 56 de Crozet a rendu hommage à Alfred FAURE, créateur de la base de l’île de la Possession, à l’occasion du 50ème anniversaire de son décès.

Lors de cette cérémonie en mémoire à cet ingénieur de la météorologie, pionnier des TAAF, fondateur de Port Alfred et chef des missions de 1961 à 1964, le chef de district de Crozet a prononcé un discours avant de dévoiler une plaque commémorative en hommage à Mr Alfred Faure.

Celle-ci, réalisée par Nelly GRAVIER (TAAF) avec le concours de Mme Jacqueline Faure, Mr Claude Jovin et Mr Alain Barbet (UFPP-SATA), a été installée dans le musée de la base.

Dans le prolongement de cet hommage, un bloc de timbre dédié à Mr Alfred Faure, dessiné par Mr Pierre-André Cousin d’après une photo originale, a été émis par le service philatélique de la collectivité.

je vous invite maintenant à découvrir quelques aspects la base Alfred Faure (2008)

photo (c) JM Bergougniou

L'hélicoptère en provenance du Marion Dufresne s'apprête à se poser sur la DZ

à gauche les reste du portique du téléphérique (2008)

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

Le 29 décembre 2011, le célèbre téléphérique de Crozet a été démantelé pour des raisons de sécurité. Érigé en 1963 immédiatement après les premières missions, la chute d'un de ses piliers dans la nuit du 24 juillet 1982 avait mis un terme à son service.

photo (c) JM Bergougniou

Cet appareil pouvait transporter, par nacelle, jusqu'à 5t de matériel entre la baie du marin et la base Alfred Faure. Appréciable...
En 1982, à son arrêt, fut construit la piste qui permit ensuite de véhiculer les marchandises du port vers la base.
Imposant, visible de très loin, il figurait sur de nombreux timbres et tampons de mission.
Exposé aux intempéries, il a subit une dégradation irréversible au fil du temps, rendant sa restauration malheureusement impossible.
Le coeur triste, l'équipe INFRA a réalisé une belle prouesse technique. L'objectif était de faire tomber l'édifice du bon côté en sauvegardant suffisamment de matière au niveau des pylônes pour en garder la mémoire.

photo (c) JM Bergougniou

Pour ne pas se perdre, un plan en trois dimensions,

photo (c) JM Bergougniou

De nombreux panneaux indicateurs,

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

Non ce ne sont pas les restes des anciennes salles de bain mais les chaudrons des phoquiers et baleiniers qui servaient à faire fondre la graisse.

photo (c) JM Bergougniou

le bâtiment vie commune, le bar

photo (c) JM Bergougniou

le salon

photo (c) JM Bergougniou

les logements

photo (c) JM Bergougniou

Vue imprenable sur le Marion Dufresne

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

antennes, radio, météo

photo (c) JM Bergougniou

Le clocher de la chapelle

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

les sommets de l'île

photo (c) JM Bergougniou

Port Alfred

photo (c) JM Bergougniou

L'Hopital photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

photo (c) JM Bergougniou

La nurserie de la manchotière au plumage brun

photo (c) JM Bergougniou

C'est vrai qu'il y a du monde au moins 30.000 couples de manchots royaux

photo (c) JM Bergougniou

Les criques et les baies de l’archipel des îles Crozet abritent la moitié de la population mondiale de manchots royaux, soit environ 455 000 couples.

photo (c) JM Bergougniou

Manchot royal juvenile photo (c) JM Bergougniou

la manchotière et la nurserie photo (c) JM Bergougniou

T'as pas l'heure?

En voila un qui sera bien suivi photo (c) JM Bergougniou

Le manchot royal est la deuxième plus grande espèce de manchots après le manchot empereur. Adulte, il mesure jusqu’à 95 cm et pèse entre 12 et 14 kg.

la manchotière photo (c) JM Bergougniou

Recouverts de duvet marron, ils sont alors regroupés en crèche pour mieux résister au froid et aux prédateurs. Ils attendent ainsi leurs parents partis pêcher en mer, parfois très loin à la limite de la banquise antarctique.

vers la base 240 m de dénivelé photo (c) JM Bergougniou

la baie du Marin photo (c) JM Bergougniou

Pétrel photo (c) JM Bergougniou

sources :

http://www.taaf.fr/Commemoration-a-Crozet-en-hommage-a-Alfred-Faure

L'ASTROLABE Dumont d'Urville Terre Adélie TAAF

**Au départ du port d’Hobart en Tasmanie, la base Dumont d’Urville en Terre Adélie est desservie par le navire L’Astrolabe.**

L’Astrolabe est un navire brise-glace (Classe IB5 du Code Polaire) construit en 2017 dans le cadre d’un partenariat entre les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV) et le Ministère de la défense (Marine nationale (MN)). Le partenariat se fait via la création d’un groupement d’intérêt public entre les TAAF et la MN et une convention entre la MN et l’IPEV.

"L'Astrolabe" a quitté Hobart le 12 mars. pour effectuer le transit retour vers La

Réunion (pour rappel le trajet La Réunion-Hobart avait duré 15 jours).

Ce pli a été laissé à DDU par L'Astrolabe Il a été oblitéré le jour ou le bateau a quitté Hobart

Débutée en novembre 2017, sa première mission de soutien à la logistique antarctique (MSLA) a pris fin ces jours derniers. Les MSLA sont des missions de transport de fret et de passagers entre l’Australie et la base scientifique française en Terre Adélie, au profit de l’IPEV et des TAAF. Le bateau est arrivé le 28 mars à La Réunion au terme de cinq mois et demi de mission qui ne peuvent se dérouler que durant l’été austral.

photo Marine nationale

Armé en permanence par la marine, le navire effectue deux types de missions :

Des missions de soutien à la logistique Antarctique : transport de fret et de passagers entre l’Australie (Hobart, Tasmanie) et la base Dumont d’Urville, en Terre Adélie, pendant 120 jours (été austral) au profit de l’IPEV et des TAAF. Dans le cadre de la coopération scientifique internationale entre la France et l’Australie, des missions de ravitaillement sont également susceptibles d’être effectuées, sur demande de l’IPEV, au profit de l’Australian Antarctic Division (AAD).
Des missions Défense : missions de souveraineté dans le sud de l’Océan indien à partir de la Réunion, le reste de l’année, en remplacement du patrouilleur austral l’Albatros.

photo Marine nationale

Ainsi, L’Astrolabe effectue quatre à cinq voyages par an entre novembre et février pour ravitailler les bases de Dumont d’Urville et Concordia, le matériel pour cette dernière station étant acheminé, depuis Cap Prudhomme, par convois terrestres. Pouvant emporter près d’une quarantaine de passagers à chaque voyage, ce navire joue un rôle essentiel également dans l’acheminement des personnels scientifiques et techniques sur ces stations.

Au total, pas moins de cinq rotations entre Hobart, en Tasmanie, et la base française Dumont d’Urville (DDU, distante de 2700 km) auront été nécessaires pour assurer la livraison en partenariat avec l’Institut polaire français de plus 1 000 tonnes de fret et d’environ 1 600 m3 de gazole « Special Antarctic Blend ». Composées entre autres de vivres, de matériels divers et de véhicules, les moyens logistiques déposés sont garants de la survie de bases exposées aux conditions météorologiques extrêmes des hivers austraux.

photo Marine nationale

Sources :

https://youtu.be/Y0Gfd9qzGRk

IPEV

Marine Nationale

TAAF

UFPP-SATA

27 décembre 2018

Humour dans le carré par Donec une affaire de style

une affaire de style

Bonjour la compagnie,

Le journal « Cols Bleus » recèle des pépites. Des textes pleins d’humour parfumés aux embruns (comme il se doit).

Ainsi dans le numéro du 16 septembre 1989 Georges Crouillebois, ancien secrétaire de rédaction du magazine évoque l’art de la godille dans un article intitule « une affaire de style ». Après avoir développé sur la pratique de cette discipline il nous conte une anecdote vécue.

« J’ai connu naguère à l’Aber Ildut de hardis pêcheurs de morues et maquereaux rentrant d’Islande ou de l’Aber Wrach. Ils sautaient comme des cabris dans leur doris et faisaient tête en godillant à tout berzingue sur le mastroquet local. Après quelques heures d’incubation, le déhalage était laborieux mais, à peine affalé dans le canot, ayant saisi le manche de l’aviron, lui aussi rond comme une queue de pelle, l’un d’eux se campait sur l’arrière cahin-caha et dans un suroît brumeux. Alors la godille, enchantée par les sortilèges de l’onde marine, embrayait d’emblée sa marche hélicoïdale et ramenait à bord, sans les mouiller, les navigateurs de l’entre-deux-brumes ».

L’auteur évoque ensuite un marin d’occasion pour lequel cette pratique posait des problèmes

« A force d’application ce gargouillou a fini un jour par godiller sec et droit. Ca lui est venu d’un coup. On voit par là que la godille c’est comme la foi. Si on l’a tant mieux, si on ne l’a pas, il ne faut jamais désespérer. Sainte Anne la patronne des marins veille sur un et sur tous également.

Merci commandant c’était bien vu!

Naturellement je souhaite à tous une bonne et heureuse année 2019, mais ce n’est pas gagné !

A la semaine prochaine

Donec

Michel BEZ peintre de la Marine décès 21 septembre 2018

Michel BEZ peintre de la Marine

Le décès de Michel BEZ, le 21 septembre 2018 à Sète, est passé complètement inaperçu. C'est par Timbres Magazine de janvier 2019 que j'ai appris la nouvelle. La Marcophilie navale l'avait rencontré à l'occasion de la sortie du timbre Jeanne d'Arc et Marins de la Jeanne le 21-11-2009 à Brest.

Né le 15 mars 1951 à Toulouse, Michel Bez, consacre son temps libre à la peinture dès l'âge de 16 ans. Autodidacte, il présente sa première exposition en 1975. Depuis cette date, la peinture devient son activité principale et constante. Après avoir possèdé durant quelques années une galerie de peinture il s'est ensuite consacré entièrement à son art