13 août 2016

Aéronautique navale cartophilie aéronef ANAMAN Rochefort Charente Maritime

Aéronautique navale cartophilie aéronef ANAMAN Beechcraft Broussard Dakota



BEECHCRAFT JRB4 EXPEDITOR

Le Beechcraft Model 18 est un bimoteur de transport léger américain développé durant l'Entre-deux-guerres. Produit en très grande série durant la Seconde Guerre mondiale comme avion de transport mais aussi d'entrainement, il a connu une très longue carrière, les derniers exemplaires sortant d'usine en 1969. Outre des versions spécialisées comme le Beech AT-11 Kansan, le Twin Beech a également fait l'objet de nombreuses remotorisations turbopropulsées



25 JRB-4 livrés avant 1959 et 20 SNB-5 livré avant 1958 furent utilisés jusqu’en 1972 par les escadrilles 55S et 56S
Les appareils de la Marine étaient frappés d’une immatriculation correspondant au dernier(s) chiffre(s) de leur BuNo : 8, 12, 15, etc.
JRB4 Beechcraft 25 195x-1972 dix livrés au 1er janvier 1956.


DOUGLAS C47 DAKOTA

Dans l'optique de remplacer les JRB-4 de l'escadrille 56.S/ Escadrille du Personnel Volant et Radariste (EPVR), la Marine choisit le Dakota comme successeur. C'est un appareil déjà connu puisqu'en service dans l'Armée de l'air et un appareil est utilisé par l'Aéronautique navale depuis 1950 pour des missions de transport VIP.La Société d'Exploitation et de Construction Aéronautique (SECA) installée au Bourget, déjà prestataire de services pour l'Aéronautique navale, fut choisie pour entreprendre le chantier de rénovation et de mise au standard des appareils, en raison de l'expérience qu'elle avait acquise auprès des C-47 de l'Armée de l'air dont elle effectuait les visites de 4ème degré (grandes visites). Dans un premier temps, la SECA réalisa le maquettage des installations intérieures de type EPV, selon les desiderata des marins, et rédigea la documentation appropriée. Elle reçut aussi pour mission de procéder à la révision générale de chaque appareil et à la mise au standard C-47D. Une commission d'achat commença à prospecter en 1959, à la recherche de dix appareils. Deux DC-3 furent achetés en Tchécoslovaquie, trois en Irlande et quatre autres aux États-Unis. Leur livraison par convoyage direct à la SECA s'échelonna sur les années 1960 et 1961. Seul un DC-3 en provenance du Danemark fut acheminé par lots de trois jusqu'au docks de Gennevilliers. Un premier avion - le 87 - fut utilisé pour le maquettage de la cabine. Il fut le premier livré à l'Aéronautique navale le 10 octobre 1961. Les neuf autres C-47D entamèrent leur nouvelle carrière de marin entre décembre 1961 et janvier 1963. Ces dix premiers avions arboraient sur la dérive leur matricule de l'US Army Air Forces. Plus tard, une immatriculation à deux chiffres fut progressivement substituée à ce premier moyen d'identification.
Un second lot arrive de l'Armée de l'air: un premier qui est utilisé pour les missions de transport, deux autres pour la même mission et douze destinés à l'EPVR et transformés en avions-école pour l'occasion.




Escadrille 9.S 

(1975-1984)
L'escadrille 9.S basée sur la Base d'Aéronautique Navale de Tontouta (Nouvelle Calédonie) utilisa deux-trois C-47D pour des missions de cargo et de liaison entre 1975 et 1984.
Ils opèrent aux côtés de P2V-7 Neptune et C-54 Skymaster.
Tous ces appareils sont remplacés par deux Falcon 200 Gardian en juillet 1984.



Escadrille 56S
et École du Personnel Volant et Radariste (EPVR) (1960-1970)
Installée à Lartigue (Algérie) puis Agadir (Maroc) et opérant sur Beechcraft JRB-4, la 56.S passe sur C-47D et déménage vers la BAN Lann-Bihoué en octobre 1960.
En mars 1964, la 56.S déménage de nouveau et va s'installer sur la BAN Nîmes-Garons (Gard). Sa mission est de former l'ensemble du personnel volant non-pilote dont a besoin l'Aéronautique navale pour ses équipages de patrouille maritime (Atlantic et Neptune), d'avions de lutte ASM/sûreté (Br.1050 Alizé), d'avions de soutien (Nord 262) et d'hélicoptères ASM (SA.321G Super-Frelon et WG-13 Lynx).
La 56.S assure également la formation des contrôleurs aériens de l'Aéronautique navale. Les spécialités suivantes sont formées :
- Les navigateurs aériens (NAERI).
- Les électroniciens de bord (ELBOR).
- Les mécaniciens de bord (MECBO).
- Les contrôleurs d'aéronautique (CONTA).
Les navigateurs aériens sont chargés de la navigation, certes, mais aussi de l'exploitation des informations tactiques fournies par les nombreux appareils de détection du bord sur avion d'armes moderne ; ils en effectuent la synthèse nécessaire à la conduite de l'action de l'avion, que ce soit contre un bâtiment de surface ou contre un sous-marin.
les électroniciens de bord sont chargés de mettre en oeuvre les appareils de transmissions et de détection aéroportés (radar, bouées acoustiques, etc.).
Les mécaniciens de bord, quant à eux, sont chargés de la conduite des moteurs en vol et de la maintenance habituelle de l'aéronef au sol. Ils secondent aussi les pilotes dans les tâches techniques.
Les contrôleurs aériens, enfin, assurent le contrôle de la circulation aérienne dans les tours de contrôle et les centre d'approche des bases aéronavales et des porte-aéronefs.
Le cycle d'instruction à la 56.S/EPVR dure de huit à neuf mois selon les spécialités, sanctionné par l'obtention du Brevet d'Aptitude Technique de spécialité. Ce dernier comporte une phase d'instruction théorique au sol et une phase de formation pratique en vol qui s'effectue à bord des C-47D et, dans certains cas, à bord des Atlantic et Alizé des flottilles de combat installées sur la BAN Nîmes-Garons (21.F, 22.F et 6.F). Le 31 décembre 1970, la 56.S/EPVR change d'appelation et devient l'École du Personnel Volant et escadrille 56S (EPV).

http://www.ffaa.net/aircraft/dakota/dakota_fr.htm

MAX HOLSTE BROUSSARD

A la fin de la seconde guerre mondiale, Max Holste dessine un biplace de tourisme à moteur Renault, le MH-52. Aux allures modernes avec son aile basse, son train tricycle et son empennage bi-dérive, il vole pour la première fois en août 1945 et fait l’objet d’une construction en série en 1947.

Ce succès, plus technique que commercial, encourage Max Holste à entreprendre en 1950 l'étude d'un avion à tout faire sous tous les climats, de conception simple et de fabrication aisée, dont l'issue donna naissance au MH.150. Le but visé est d’assurer en quelque sorte la succession du Morane MS-500 « Criquet » (ex Fi 156 « Storch »).



La Marine en a mis en oeuvre 3 appareils essentiellement pour la liaison de 1957 à 1970. La DCAN (DGA) en employa quelques uns à partir de 1968 et en fut le dernier utilisateur d'Etat. De nombreux exemplaires connurent une nouvelle vie dans le civil, notamment pour une version agricole. Sa faible vitesse de vol en fait également un bon moyen pour l’épandage ou le largage pour le parachutisme civil.


12 août 2016

Festival Interceltique de Lorient 2016 Année de l'Australie Bagdad Lann-Bihoué Bretagne Morbihan

Festival Interceltique de Lorient 2016 Année de l'Australie


2016 : 46e édition, année de l’Australie


10 jours de spectacles et divers événements début août 4500 musiciens, chanteurs, danseurs, plasticiens, universitaires, cinéastes, d'Écosse, d'Irlande, du Pays de Galles, de Cornouailles, de l'Île de Man, de Galice, des Asturies, de Bretagne, des USA, du Canada, d'Australie, etc...
Une grande parade attirant plus de 50 000 spectateurs le premier dimanche
Quelques 80 000 spectateurs payants
700 000 visiteurs et spectateurs 1100 personnes hébergées, 34 000 repas servis, 40 traversées en ferry, etc.
Plus de 1200 bénévoles
120 spectacles sur scène, dont 60 % sont gratuits.


Comme chaque année le bagad de Lann-Bihoué est présent au festival interceltique de Lorient. 

Pour son Fan Club, un des 10 timbres du collector 2015 représentait un sonneur de bombarde du bagad.

Fort de ses 35 sonneurs, le bagad poursuit sa mission à double vocation : montrer la Marine Nationale française par l'uniforme et témoigner de la richesse du patrimoine culturel celtique en interprétant avec talent un répertoire de qualité à travers la France mais aussi à l’étranger. Depuis quelques années, le célèbre bagad crée la surprise grâce à l'apport d'éléments extérieurs au sein de sa formation principale, pour renforcer une musique traditionnelle des plus originales.



Le Festival Interceltique de Lorient a su créer un lieu de rendez-vous mettant en scène la Bretagne à côté de différentes nations sans cesse plus nombreuses.

Retrouvez début août 10 jours de spectacles et divers événements, plus de 750 000 festivaliers en moyenne. C'est l'événement incontournable du Pays de Lorient.

Collector 2015











En 2016, c'est l'AUSTRALIE qui est à l'honneur. Le Collector 2016 évoque cette île continent


Le Festival Interceltique de Lorient est né il y a 46 ans de la volonté de ses fondateurs de contribuer au développement de la musique et de la culture bretonne et aussi de s'ouvrir vers les nations d'implantation celte dans les îles britanniques (Écosse, Pays de Galles, Cornouailles, Île de Man, Irlande) mais aussi dans le nord de l'Espagne (Galice et Asturies).




Depuis le 10 juin 2016, le carnet de timbres collector à l’effigie du Festival Interceltique de Lorient 2016 est en vente.Éditée à 8.000 exemplaires, la planche de ces timbres est disponible à la boutique du FIL (Espace Nayel à Lorient) et auprès de son facteur. Il est également possible de se la procurer par mail (via ppdc-lanester@laposte.fr) et sur internet (www.laposte.fr/timbres).




Fort de son succès, l'interceltisme a franchi les premières frontières celtes britanniques et espagnoles pour se tourner vers d'autres lieux où existe également une implantation, plus récente, issue des migrations de ces celtes britanniques et espagnols.C'est ainsi que l'on a vu arriver des pipe-bands australiens, des joueurs de gaita latinoaméricains et des chanteurs canadiens.





L’Australie est indéniablement célèbre pour ses plages scintillantes, mais elle détient bien d’autres trésors. Cette île-continent exceptionnelle est un véritable écrin qui réserve des expériences uniques grâce à son environnement naturel intact et à ses cours d’eau purs. Quel que soit l’endroit que vous découvrez, vous y vivrez une expérience magique car le coeur et l’âme de l’Australie se ressentent sur chaque parcelle du continent. Planifiez votre voyage sur www.australia.com

Un littoral d’exception

L’Australie vous offre de nombreux itinéraires côtiers spectaculaires. Que vous parcouriez la Great Ocean Road qui relie Melbourne à Adélaïde avec ses spots de surf mythiques et les Douze Apôtres ou bien la Pacific Coast de Sydney à Cairns en vous reposant à bord d’un voilier au cœur des îles Whitsundays, vous vivrez d’incroyables expériences mémorables. En Australie de l’Ouest, l’itinéraire de l’Indian Ocean Drive relie plages paradisiaques, récifs de corail, villages de pêcheurs et parcs nationaux. En Tasmanie, dans le parc national de Freycinet, vous pourrez vous baigner sur fond de montagnes rose cendré, de mer turquoise et de sable blanc.




L’Australie regorge d’une diversité inégalée de trésors aquatiques et vous offre toutes sortes de possibilités pour explorer au plus près la faune et la flore marine. Vous pourrez nager avec les plus gros poissons du monde, plonger dans des récifs coralliens intacts, admirer des poissons multicolores, des espèces rares de tortues et le spectacle éblouissant des baleines en migration. À vos tubas et combinaisons de plongée !


Merci à Dominique et Annette pour la carte et les collectors 


Donec humour dans le carré Août 2016 L'Alsace m'inspire

la charge des cuirassiers de Reichshoffen.
Bonjour à tous,



Le 6 aout 1870 dans un orage de poudre et d’acier allait se dérouler à Morsbronn une bataille qui entra dans l’histoire au même titre que celle où se distinguèrent les hoplites spartiates : la charge des cuirassiers de Reichshoffen.





Les régiments français, sur la brèche depuis le matin se sont fait étriller par les troupes du Kaiser. Le bilan est accablant. L’armée est prête d’être encerclée. Le seul espoir réside dans la présence d’un détachement de cuirassiers qui attend à l’abri dans un vallon.

Dans la chaleur moite de cette journée d’été, les cavaliers sanglent leurs cuirasses et enfourchent leurs montures. Ils sont aux ordres du général Michel.

L’objectif, reprendre Morsbron dans un paysage de prés entrecoupés de vergers, de vignes et de houblonnières dont les longues perches se dressent vers le ciel.

Les obus s’abattent par dizaines, les fantassins allemands retranchés autour du village, derrière les fenêtres des maisons guettent les Français.

« Allez-y comme à Waterloo, vive la France ! »



Les escadrons se lancent à l’assaut. C’est l’hécatombe ; A 16h00 les survivants quittent le champ de bataille. Ils arriveront à Saverne vers trois heures du matin. Mais l’objectif est atteint, la progression allemande est stoppée, l’armée française peut se replier et commencer sa retraite. La légende de la charge des cuirassiers de Reichshoffen était née.

Pendant les années qui suivirent leur mémoire sera honorée et les survivants fêtés tant par les Français que par les Allemands devenus les maîtres de l’Alsace lorraine.

A la semaine prochaine

Donec


11 août 2016

aéronautique navale ANAMAN Rochefort cartophilie aéronefs Morane Saulnier Paris Flamant MD 312

aéronautique navale ANAMAN Rochefort cartophilie aéronefs Paris Flamant Morane Saulnier


Morane Saulnier 750 PARIS

Le Morane-Saulnier MS.760 'Paris' est un avion à réaction quadriplace construit par Morane-Saulnier, sous la direction de l'ingénieur Paul-René Gauthier, destiné principalement à des missions de liaison ou de transport léger. Apparu à la fin des années 1950, il a été construit à 165 exemplaires dont une bonne partie était toujours en service à la fin des années 1980. 

Un certain nombre d'avions ont été vendus à l'exportation ou à des opérateurs civils. Il est considéré comme l'un des tout premiers very light jet .


Commandés le 18 juillet 1956, les 14 MS "Paris" pour l'Aéronavale seront livrés à partir du 9 février 1959 à l'escadrille 11S, puis aux différentes formations :

le C.E.P.A (Commission d'Etude Pratique de l'Aéronautique), basé au centre d'expérimentation de St Raphaël.
















escadrille 3S
  • l'Escadrille 3S, chargée des misions de soutien et de servitude de la 3ème Région Maritime, basée à Hyères.














escadrille 11S

l'Escadrille 11S, escadrille de liaison de l'Etat-Major de la Marine, basée au Bourget.


l'Escadrille 2S, escadrille de soutien de la 2ème Région Maritime, basée à Lann-Bihoué.
la section réacteurs légers SRL, chargée des liaisons rapides et comme cible radar pour l'entraînement des chasseurs embarqués, basée à Landivisiau












  • l'Escadrille 57S, qui a reçu les avions de la S.R.L est chargée de l'entraînement et de liaisons, basée à Landivisiau.











M.D. 312 FLAMANT

En juin 1945, l'Armée de l'air française lance un appel d'offres pour un avion de liaison équipé de deux moteurs Lorraine Béarn. Marcel Dassault reprend des travaux réalisés par Bordeaux-Aéronautique (projet BA 30) pendant l'Occupation allemande, qu'il modifie. En juillet 1946, deux prototypes sont commandés par l'armée :
le MB 303, avion de liaison et d'entraînement au pilotage ;
le MB 301, avion d'entraînement à la navigation et au bombardement.

Inquiet du manque de puissance des moteurs Lorraine Béarn, Dassault prend l'initiative de développer sur ses fonds propres une version MB 315 équipée de moteurs Snecma 12 S Argus. Le MB 303 fait son premier vol le 10 février 1947, tandis que le MB 315 vole pour la première fois le 6 juillet 1947.


MD.312M : avion de liaison pour la Marine Nationale française (25 exemplaires construits, no 294 à 318)
En 1955 l’Aéronautique Navale commande des Dassault MD-312 pour des missions d’entraînement, de liaison, de transport, et de patrouille côtière. Une poignée d’entre eux furent affectés à la Flottille 14F, alors équipés de chasseurs-bombardiers Vought F4U Corsair, pour assurer les liaisons et l’entraînement des pilotes.
sources :


http://www.netmarine.net/tradi/symbolique/insignesaeroreg/index.htm

http://www.aeropassion.fr/3.html

http://www.netmarine.net/aero/unites/3s/index.htm


http://netmarine.net/aero/unites/57s/index.htm

Torpilleur SIMOUN Casablanca Naval bureau naval 56

Torpilleur SIMOUN Casablanca Naval bureau naval 56





Jusqu'en 1939, Le croiseur Emile Bertin navigue en Atlantique comme navire amiral d'une flottille de douze contre-torpilleurs dont le SIMOUN. À cette date, le navire est employé pour une mission secrète de transport de l'or de la Banque de Pologne de Beyrouth à Toulon.






Activité de l'Emile Bertin en mars avril mai 1939
Le Croiseur reste jusqu’au 7 mars et appareille à 13h40 pour Brest où il mouille le 10 à 14h44. Après des travaux en bassin, il repart le 25 avril à 16h45 pour Gibraltar, exercices de tirs et arrive le 28 à 11h45. Le Consul monte à bord de 15h45 à 16h15.
Il appareille le premier mai à 6h45 pour Tanger qu’il atteint à 9h00. Le commandant du navire allemand Leipzig monte à bord en visite officielle.
Le lendemain, le Bertin retourne à Gibraltar avant de reprendre la mer à 19h40 vers Oran qu’il atteint le 3 mai à 7h10. Il y reste jusqu’au 5 mai avant de se diriger vers Alger à 18h15. Il y mouille enfin le 6 mai à 7h15. Le 12 mai à 9h50, il appareille à nouveau pour Bizerte. Après un exercice de tirs, il arrive le lendemain à 10h57. Il ne repart pour Toulon que le 17 mai à 12h10 et arrive dès le lendemain à 11h25.

Le SIMOUN va faire escale à Gibraltar 1-5 1939. La carte postale porte le TAD du croiseur.






1945, l'approvisionnement reste encore un problème en France. Certains produits sont rares ou quasiment absents Le Ma^tre radio du torpilleur SIMOUN expédie de Casablanca vers Toulon un objet en cuir artisanal. Cet envoi se fait en recommandé par le bureau naval 56. Etiquette R 556.


Casablanca naval 1-8-45

La classe Bourrasque est une série de douze torpilleurs de la marine nationale française (tranche 1923) et entrée en service de 1926 à 1928. Chaque unité porte le nom d'un vent.




Les 26 torpilleurs de 1 500 tonnes familièrement appelés les 3 tuyaux furent les premiers torpilleurs construits après la première guerre mondiale. Ils appartenaient à deux classes pratiquement identiques. Les 12 Bourrasque et les 14 L'Adroit





Le Simoun et la Tempête, basés à Casablanca, rejoignent les alliés en novembre 1942 puis escortent les convois en Méditerranée jusqu'à la libération.

10 août 2016

Aéronautique navale ANAMAN cartophilie Carte postale Rochefort Musée avion aéronef histoire Charente Maritime

Des légendes de l'Aéro : le CORSAIR et le TEXAN


Dans les années 70, j'étais fana du feuilleton les têtes brulées. Feuilleton à la gloire de "Pappy" Boyington et de de son avion le CORSAIR.

CORSAIR Chance VOUGHT F4U-7


Gregory "Pappy" Boyinton
Le Chance Vought F4U Corsair est un avion militaire américain, utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1968 
Il est l'un des appareils les plus connus de la Seconde Guerre mondiale, notamment grâce à la série télévisée Les Têtes brûlées, laquelle a popularisé sa silhouette trapue et son aile en W (Aile en mouette inversée) qui rendent leCorsair presque immédiatement reconnaissable. Il s'illustra essentiellement dans le Pacifique, servant à la fois au sein de l'US Navy et de l'US Marine Corps.


La conception du Corsair débute en 1938 à la demande de l'US Navy qui voulait remplacer son chasseur embarqué, le Wildcat. Le projet, de l'ingénieur en chef Rex B. Beisel, est présenté le 8 avril 1938 et le 11 juin 1938la Navy passe commande d'un prototype ; son premier vol a lieu le 29 mai 1940.
Le nom de « Corsair », reprend le nom du Vought O2U Corsair, un biplan conçu dans les années 1920.




Le Corsair est conçu à partir de son moteur Pratt et Whitney (appartenant au même groupe United Aircraft Corporation) Double Wasp XR-2800, puis R-2800, 18 cylindres en double étoile développant 1850 ch (au décollage, 1460 ch à 6550 m) : la plus grande puissance disponible à l'époque (en dehors des moteurs de compétition), doté d'un compresseur à deux étages et à deux vitesses.



L'hélice, mise au point par Hamilton Standard (autre société du groupe United Aircraft), mesurait 4,04 m de diamètre (la plus grande de l'époque). La nécessité d'avoir un train d'atterrissage solide mais pas trop lourd et encombrant amena à choisir une voilure en W, ou « aile de mouette » inversée pour réduire la longueur du train. Avec un poids à vide estimé à 3 350 kg et une vitesse proche de 400 mph, soit 640 km/h, il était à l'époque supérieur à tout ce qui était à l'étude ailleurs dans le monde.



C'est à la demande du Gouvernement françaiset dans le cadre du M.D.A.P. (Mutual Defense Assistance Program) que Chance-Vought étudia une nouvelle et ultime version du prestigieux oiseau. Désignée F4U-7, cette version se révélait être un mariage entre le F4U-4 et l'AU-1.




Propulsé par un moteur Pratt & Whitney double étoile turbocompressé, 18 cylindres, R 2800-18W de 2.100 ch (hélice 4 pales, diamètre 4 m), il était armé, comme le F4U-4B et l'AU-1, de quatre canons de 20 mm et ses multiples points d'attache autorisaient l'emport de 10 roquettes de 127 mm, de deux bombes de 450 kg, de missiles air-sol AS-11, de conteneurs Matra 116G etc...



C'est le 2 juillet 1952 que le prototype X F4U-7 vola pour la première fois. Il fût suivi de 94 F4U-7 de série (79 en 1952 et 15 en 1953). Le dernier sortit le 31 janvier 1953 et ce sera aussi le dernier Corsair jamais construit, portant le nombre d'appareils produits au total de 12 571, toutes versions confondues.

Les Corsair français participèrent à toutes les opérations hors Métropole auxquelles la France fût mêlée depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
La Marine utilisa en fait un total de 163 Corsair : 94 F4-U7 et 69 AU-1.


Ce fut le cas de la dernière période de la guerre d'Indochine où les Corsair participèrent à de nombreuses missions d'appui et de protection tant depuis des bases au sol en Annam et au Tonkin (flottilles 12F, 14F puis 15F) que des porte-avions Arromanches, Bois Belleau et La Fayette, notamment en ce qui concerna la défense du camp retranché de Dien bien Phu.


Flottille 12F

A partir du 23 avril 1954, les 25 AU-1 prêtés par les Américains vinrent relever les Hellcat de la 11F dans la défense de Dien Bien Phu : la 14F opéra depuis Bach Mai. Après la chute du camp retranché, la 14F continua les opérations de guerre, puis des missions de protection à partir de Tan Son Nhut, à compter de juillet 1954. En août, elle se rééquipe progressivement de 17 F4-U7 livrés par le Dixmude. Les AU-1 restants sont restitués aux Etats-Unis, grâce à un convoyage de l’Arromanches vers Manille en août et un autre du Bois Belleau en décembre. 








Flottille 14F


Les F4-U7 Corsair furent à nouveau utilisés furent à nouveau utilisés en Indochine, par la 12F, à partir d’avril 1955, avec les porte-avions La Fayette et Bois Belleau, et sur la base de Tourane. Le Bois Belleau et la 12F quittent Saigon en novembre 1955. La dernière flottille à voler en Indochine avec le Corsair fut la 15F, qui effectua une campagne sur place du 11 février au 3 mai, avec le La Fayette.


Flottille 15F
Puis c’est la guerre d'Algérie où, entre 1955 et 1961, les Corsair des flottilles 12F, 14F, 15F et 17F, F4U-7 bientôt complémentés par des AU-1 d’occasion, opérèrent depuis Karouba, Télergma et Biskra, Ils eurent à assurer des missions de d'appui-feu, et les flottilles 15F et 17F assurèrent en alternance la mission d’entraînement pré-opérationnel depuis Hyères et Karouba Ces deux flottilles abandonnèrent le Corsair en 1962, la 12F faisant de même en 1963 ; les flottilles 12F et 17F terminèrent d’ailleurs avec un plan d’armement composé uniquement d’AU-1. La carrière du Corsair dans la Marine s’acheva avec la 14F, à Cuers, en septembre 1964.


Flottille 17F


Entre-temps les Corsair furent engagés pendant la fameuse affaire de Suez déclenchée à la suite de la nationalisation du Canal par le Président égyptien Nasser, le 26 juillet 1956. Cette opération nommée « Mousquetaire » mettait en œuvre coté français les porte-avions Arromanches (ex-HMS Colossus) et La Fayette (ex-USS Samuel P. Langley, du nom de l'inventeur de la catapulte...) avec à leur bord les flottilles 9F (Grumman TBM Avenger torpilleurs), 14F et 15F (Corsair F4U-7). Ces unités reçurent l'ordre de couler la flotte égyptienne en rade d'Alexandrie. Les Corsair se présentèrent à l'attaque deux jours de suite (1er et 2 novembre 1956) mais durent abandonner leur mission par suite de la présence « gênante » de navires de la 6ème flotte U.S. venus embarquer les ressortissants américains.


L'Aéronavale, ne conserva aucun exemplaire de ses prestigieux avions... Toutefois, quelques uns de ces rares F4U-7 français existent toujours, rachetés par des... américains. C'est le cas du N° 133710 conservé au musée des Marines à Quantico, et c'est peut-être encore le cas du N° 133693 qui volait sous l'immatriculation N693-M...

North American SNJ5 TEXAN

Le North American T-6 Texan, est l'appareil d'entraînement standard des pilotes de chasse des nations alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut connu sous les noms de SNJ au sein de l'US Navy, de AT-6 dans l'USAAC et de Harvard dans les forces aériennes du Commonwealth. Il remporta un gigantesque succès commercial : il fut produit à 15 495 exemplaires, toutes versions confondues.

 
L'Aéronavale française a aussi employé le T-6 comme avion école avancé.

SNJ Texan1221946-1968Avions d'entrainement, livrés entre 1946 et 1962. trente avions fabriqués au Canada servirent jusqu'en 1962, comme avions d'attaque légers


Escadrille 2.S

L'escadrille 2S, constituée le 6 novembre 1943 à Arzew, est héritière des formations de l'aviation maritime de Dunkerque et notamment de l'escadrille B101 (centre d'aviation maritime Cherbourg) et porte à ce titre la fourragère verte sans olive (croix de guerre 1914-1918), ainsi que de l'escadrille de bombardement 1B1 dont elle arbore l'insigne : un phénix tenant une bombe entre ses serres. En 1917, les escadrilles d'hydravions de chasse B101 et B102 ont été citées pour faits de guerre ayant permis la destruction ou la capture de sous-marins ennemis. Elle est dissoute le 1er juin 1946.






Le 1er novembre 1945 à Rochefort est créée l'escadrille 1S, chargée d'assurer les servitudes et liaisons en région maritime Atlantique. Son premier lieu d'affectation sera Lanvéoc-Poulmic où elle participera à la recherche des mines avec deux Morane 502. En mai 1951, elle sera la première unité à s'installer à Lann-Bihoué, avec pour mission la reprise en main des réservistes et les servitudes de région. Son parc aérien est constitué de Morane 502, Nord 1002, NC 701, Catalina et Helldiver. Par la suite, ses lieux d'implantations changeront sur la base de Lann-Bihoué au gré du temps, et son parc aérien comprendra entre autre des JRB 4, des Fouga Zéphyr, des Aquilon, des Alizé et desSNJ 5.

C'est le 1er avril 1955 qu'elle prend le nom d'escadrille 2S. L'escadrille 2S est restée depuis à la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué, sur le site de Kennadehoye depuis 1985. Elle est alors dotée de Nord 262 E, avions de surveillance maritime ainsi que d'Embraër E121 (Xingu), avions de liaison. Elle assurait alors des missions de défense ( sûreté des approches maritimes, missions au profit du Centre d'Essais des Landes, liaisons et soutien logistique, soutien du Centre d'Entraînement et d'instruction) et des missions de service public (police des pêches, lutte antipollution, recherche en mer).



Escadrille 52.S



Elle voit le jour, une première fois, à Khourigba (Maroc) le 1 janvier 1949. Elle est créée pour remplacer l'Escadrille 51S, son rôle est de former les pilotes. Ses avions seront : Morane-saulnier, SNJ-4, Nord 1002, etc....
Un moment déplacée à Port-Lyautey (Maroc), elle disparaîtra définitivement en 1961.

Sources :



http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/corsair/francais.htm

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_T%C3%AAtes_br%C3%BBl%C3%A9es_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chance_Vought_F4U_Corsair

https://fr.wikipedia.org/wiki/Force_maritime_de_l%27a%C3%A9ronautique_navale

09 août 2016

Cartophilie et aéronautique navale ANAMAN Rochefort Musée Charente Maritime Nord 2504 CRUSADER 10S CEPA

Cartophilie et aéronautique navale ANAMAN Rochefort




CRUSADER VOUGHT F8P


Au début des années soixante, la France cherche un successeur pour l'Aquilon. La Marine se tourne de nouveau vers Chance Vought.


 La flottille 12F renaît en octobre 1964, la 14F six mois plus tard. Le dernier des 42 F-8E (FN) - FN pour French Navy - est livré en 1965 c'est également le dernier des 1261 Crusader à sortir des chaînes de Dallas. 

Les Crusader F-8E (FN) furent produits pour l'aéronavale française, avec des ailes hypersustentatrices modifiées spécialement conçues pour les porte-avions de petites dimensions.
En 1999, plus de 10 avions avaient dépassé les 5000 heures de vol, et certains avaient plus de 1000 appontages au compteur, ce qui est considérable pour un avion embarqué. Ces appareils auraient dû être retirés à partir de 1985, à l'arrivée prévue des Rafale, mais ceux-ci ayant subi des retards budgétaires, pour faire la soudure, la Marine souhaitait des F-18 d'occasion, mais elle dû se contenter d'un programme de rénovation des F8-P, qui s'est terminée en 1997 : visite approfondie de la quille centrale, changement de la pieuvre électrique, et installation d'un détecteur d'alerte radar, qui faisait cruellement défaut depuis vingt ans. Le programme ne comportait pas le remplacement du vieux radar, qui n'est ni « look-down » ni doppler, ce qui mettait les Crusader hors d'état d'affronter un intercepteur moderne, comme le Mig 29. C'est en partie pour cette raison qu'ils n'ont été engagés à bord du Foch que jusqu’au 1er mars 1999, lors des missions Trident au-dessus de l’ex-Yougoslavie.


NORD 2504

Construit à un seul exemplaire au lieu de cinq prévus, le Nord 2504 est dérivé du célèbre Nord 2501 utilisé massivement par le transport aérien militaire français et plus connu du grand public sous le nom de Noratlas. L'appareil effectue son premier vol le 17 novembre 1958 avant d'être livré à l'aéronautique navale en juin 1959.

Affecté toute sa carrière à la BAN Fréjus - Saint-Raphaël (escadrille 10S), sa grande soute aménagée lui permettait d'effectuer aussi bien de l'instruction (radaristes, navigateurs) que des expérimentations au profit du CEPA. Le 2 décembre 1959, il sortira sans trop de dommages de la rupture du barrage de Malpasset qui détruit partiellement la base aéronavale.



Escadrille CEPA/10S

Son histoire se confond avec les origines de l'aéronautique navale française. Créé et installé sur l'aérodrome de Fréjus Saint-Raphaël (proche de Saint-Tropez) dès 1911, l'existence du service de l'aviation maritime est formalisée par un décret du 20 mars 1912.

Il dispose du croiseur Foudre, transformé en porte-aéronefs. Dès sa première année d'existence, il se distingue par l'expérimentation de l'hydroaéroplane Canard Voisin. Cet aéronef atteindra la vitesse record de 70 km/h.

L'année 1914 voit le premier décollage d'un avion de type René Caudron depuis la piste en bois de la Foudre.
Le 8 septembre 1916, afin de dissocier les missions d'expérimentation de celles d'instruction des pilotes, la commission d'études pratiques d'aéronautique (Cepa) est créée Sa mission est de procéder aux études expérimentales prescrites par le ministre.




Basé à la BAN d'Hyères, le centre d'expérimentations pratiques et de réception de l'aéronautique navale (CEPA/10S) est l'organisme spécialisé de la Marine pour l'expérimentation, la validation de nouveaux matériels aéronautiques et la réception et le convoyage des aéronefs de l'aéronautique navale.

Le CEPA/10S a été créé en septembre 2001 avec la dissolution de l'escadrille de Réception de convoyage etd'Expérimentation/10S (ERCE/10S). Au 1er octobre 2001, le CEPA/10S, réunissait 180 militaires et 50 civils.

Le centre a pour principales missions de :

  • suivre le développement et la mise au point des aéronefs ou des matériels;
  • d'effectuer des essais techniques particuliers, des essais de réception et des essais officiels d'intégration de systèmes d'armes ;
  • d'étudier et valider des améliorations de matériels en service dans l'aéronautique navale ;
  • d'assurer les vols à caractère technique des aéronefs de l'Aéronautique Navale liés à la maintenance aéronautique réalisée hors marine ;
  • d'assurer les vols de convoyage et les mouvements administratifs des aéronefs de l'Aéronautique Navale à partir ou à destination des industriels ;
  • d'élaborer et tenir à jour les programmes des vols techniques, de réception et de mise au point des aéronefs de l'Aéronautique Navale ;
  • d'assurer les fonctions de centre de coordination informatique pour l'informatique opérationnelles de l'Aéronautique Navale.
La compétence du CEPA/10S s'étend à tous les avions et hélicoptères de l'Aéronautique Navale, à leurs systèmes d'armes, à leurs équipements, aux matériels de sécurité des vols, aux matériels de soutien des aéronefs et à la formation spécialisée du personnel, mais aussi aux installations aviation des porte-avions et des bâtiments porteurs d'hélicoptères.

sources :

http://netmarine.net/aero/aeronefs/crusader/index.htm

http://www.defense.gouv.fr/marine/organisation/forces/aeronautique-navale/escadrilles/escadrille-cepa-10-s


http://www.netmarine.net/aero/unites/10s/index.htm

08 août 2016

Aéronautique navale et cartophilie ANAMAN Rochefort musée avion Charente Maritime 11F 17F 14F 12F super Etendard Crusader



Aéronautique navale et cartophilie
CRUSADER et Super Etendard 



J'ai commencé à vous parler des aéronefs ayant servi dans l'aéro à partir des cartes postales réalisées par le Musée de Rochefort. Nous allons découvrir deux nouveaux avions. Le Super Etendard et le le Crusader



À la fin des années 1960, la Marine nationale française lance des études pour remplacer ses Étendard IV et Vought F-8 Crusader au sein de son aviation navale. Elle accepte en 1969 le projet du Jaguar M (version navalisée du Jaguar franco-britannique), mais celui-ci est abandonné en 1973. 
Le Dassault Super-Étendard est un avion d'attaque et de chasse français construit par Dassault, destiné à être embarqué à bord de porte-avions. Successeur de l'Étendard IV, il a été produit à 85 exemplaires mis en service par la Marine nationale française et l'Argentine.
Le Super Etendard
L'achat d'avions américains comme le Douglas A-4 Skyhawk ou le Vought A-7 Corsair II est également envisagé, mais le gouvernement français impose finalement le choix du Super-Étendard proposé par Dassault. 


Équipée de Dassault Super-Étendard à partir de septembre 1978, la 11F reçoit alors la mission d'assaut maritime et terrestre, de jour comme de nuit. Ses avions sont armés en particulier de missiles anti-navires AM-39 Exocet, et aptes à l'emport de la bombe nucléaire AN-52. Ils participent à l'opération Olifant au Liban en 1983. En 1989, le missile de croisière ASMP remplace l'AN-52 pour les missions de frappe nucléaire.
La flottille 11F est déployée en Adriatique de janvier 1993 à février 1995 (mission Balbuzard), et participe aux opérations de la FORPRONU en ex-Yougoslavie.


La flottille 17F est une unité de combat de l'Aéronautique navale française créée le 1er avril 1958. Toujours active, la 17F est actuellement équipée d'une dizaine de Super-Étendard modernisés ("SEM") en ligne et sa mission principale est l'assaut maritime et terrestre, de jour comme de nuit. Elle est traditionnellement surnommée "La Glorieuse".

La flottille reçoit ses premiers Étendard ("SUE") à partir de septembre 1980. Elle effectue plusieurs missions opérationnelles notamment au Liban (raid de représailles sur Baalbek en novembre 1983, protection du rapatriement des ressortissants français en 1989). Le 18 août 1993, la 17F quitte Hyères pour la BAN Landivisiau et est, un an plus tard, la première unité à recevoir des Super-Étendard modernisés ("SEM").

Vought CRUSADER F8-E

Le F-8 Crusader (initialement F8U) est un intercepteur supersonique construit par Vought aux États-Unis, et embarqué à bord de porte-avions. Il se caractérise par une entrée d'air frontale et par une voilure à incidence variable. Malgré une charge supplémentaire due à son équipement naval, il affiche les mêmes performances que son homologue terrestre, le North American F-100 Super Sabre.

Une version spéciale désignée F-8E(FN) fut construite pour la France : les porte-avions de la Marine nationale étant plus petits que ceux de son homologue américaine, il fallut augmenter l'incidence de l'aile ainsi que la surface des gouvernes de profondeur et modifier le dispositif hypersustentateur. Les 42 appareils commandés ont été livrés à partir de 1964 et subirent plusieurs améliorations pendant leur service.

Au début des années 1990, les 17 derniers exemplaires ont été progressivement mis au standard F-8P afin de les prolonger encore quelques années (révision intégrale du système électrique et des commandes de vol, nouveau siège éjectable, nouveaux équipements électroniques dont un ILS et un détecteur d'alerte radar). Les Crusaders français ont été définitivement retirés en décembre 1999 pour être remplacés par des super étendard modernisés.

Les Crusader sont officiellement opérationnels le 1er mars 1966. 




La flottille 12.F est reconstituée le 15 octobre 1964 avec son armement de 12 appareils. 
La 12.F quitte le 30 juillet 1968, la base de Lann-Bihoué et s'installe à Landivisiau
















Le 1er mars 1965, c'est au tour de la fameuse flottille 14.F, auparavant sur Corsair de recevoir l'appareil. 


Du 28 avril au 6 mai 1965, quatre appareils effectuent une campagne à bord du Clemenceau . Un détachement de la CEPA, le DEM 530 est crée le 13 janvier 1965 ; il a pour but d'adapter le Matra 530 au Crusader. Le 6 juillet 1965, le Crouze effectue ses premiers ravitaillements en vol sur Étendard IVP. Le 8 septembre les deux flottilles de F-8 sont regroupées au sein du GAN 2 (Groupe AéroNavale 2). 

En octobre 1974 (Clemenceau) et juin 1977 (Foch), plusieurs appareils de la 14.F prennent part aux missions Saphir (I et II) au-dessus de Djibouti. 

Le 7 mai 1977, deux Crusader partent en patrouille séparées contre d'hypothétiques F-100 Super-Sabre de l'Armée de l'Air Française (4/11 Jura) stationnés sur la base interarmées de Djibouti. 

Le leader croise deux chasseurs, il engage le combat (qui est censé être un exercice) et appelle son ailier à la rescousse.....en fait il s'agit de deux Mig-21 Fishbed yéménites, chacun armé de quatre missiles. 

Les deux appareils français passent l'armement sur "on" mais finalement chacun repart de son côté. Il s'agit de la seule et unique interception guerrière d'un Crusader français.

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