17 août 2019

PAG La Combattante Port Base Fort de France

PAG La Combattante Port Base Fort de France


La Combattante : Parti de Bretagne courant juin, le patrouilleur Antilles Guyane (PAG) La Combattante a rejoint son port d'attache ce mercredi 07 août 2019, la base navale de Fort-de-France.




Le fort est composé de plusieurs bastions qui le fortifient : le bastion du Carénage, le bastion royal, la batterie basse de la Pointe et le bastion Sainte-Marthe.


CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=309949

Fort Saint-Louis est la base navale de la Marine nationale des Forces armées aux Antilles (FAA). L'état major, commandé par un contre-amiral, y est installé ainsi que l'antenne Caraïbe de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS)4.

Dans le bassin du Carénage, le long du flanc sud du fort sont accostés ses bâtiments stationnaires :
la frégate de surveillance Ventôse pouvant embarquer l'hélicoptère Panther du détachement de la 36F basé en Martinique.
la frégate de surveillance Germinal pouvant embarquer le Panther de la 36F.
le patrouilleur hauturier Dumont d'Urville (A624) (bâtiments multi-missions (B2M)), admis en service actif en 2018, remplace le bâtiment de transport léger Dumont d'Urville (L9034) rentré à Brest en juillet 2017 pour son désarmement.
le remorqueur portuaire côtier (RPC) Maïto (A636)
les pousseurs de port de type PS4 B Maracudja (n°31) et Karambole (n°34)5.

Août 2019, la Combattante, un patrouilleur de classe La Confiance (patrouilleurs légers guyanais (PLG)), arrive à Port Saint-Louis.

Fort Saint-Louis est un fort militaire français de type Vauban situé à Fort-de-France, en Martinique, base navale de la Marine nationale aux Antilles



Vers 1638, Jacques Dyel du Parquet, lieutenant général de la Martinique depuis le 2 décembre 1637, entreprend de bâtir des palissades en planches pour fortifier la presqu'île rocheuse qui s'avance dans la très convoitée baie du « Cul-de-Sac-Royal » et protège le mouillage du Carénage où les vaisseaux viennent se mettre à l'abri des ouragans. Il ne s'agit alors que d'un simple fortin de bois. En 1666, une palissade et un fossé sont construits sous l'impulsion du gouverneur général des Isles et Terre Ferme de l'Amérique, Jean-Charles de Baas.



Dès janvier 1672, alors que débute la Guerre de Hollande, le roi Louis XIV demande au marquis de Baas de pousser les travaux du fort en vue d'une inéluctable attaque hollandaise. Le gouverneur sollicite alors le Conseil souverain et obtient 20 000 livres pour la construction d'un fort à l'entrée du Cul-de-Sac-Royal. Les fortifications s'intensifient afin de ceinturer le gros mamelon pointu d'un double rang de palissades de madriers qui ferment par le bas la langue de terre reliant la presqu'île à la terre ferme, avec un autre rang de palissades sur la hauteur, et deux batteries à barbette, une sur la pointe pour défendre l'entrée du port, appelé le Carénage, et l'autre du côté de la rade du Cul-de-Sac-Royal. Des murs remplacent des palissades, suscitant le doute du marquis de Bass qui pointe « la mauvaise maçonnerie et les embrasures mal faites ». Nommé Fort-Royal de la Martinique, le nouveau fort abrite une garnison chargée de protéger les habitants de la colonie. Il prouve son efficacité lors de la bataille du Fort-Royal le 20 juillet 1674, lorsque le marquis de Baas, aidé du chevalier de Sainte-Marthe, gouverneur particulier de la Martinique, repousse victorieusement les assauts de la flotte néerlandaise commandée par l'Amiral Michiel de Ruyter. La Martinique est imprenable.

15 août 2019

26 nations contre Hitler Brazzaville Djibouti 1943

26 nations contre Hitler Brazzaville Djibouti 1943




C'est une carte postale écrite en portugais qui va nous servir ce matin à évoquer un épisode de la guerre peu connu, l'action des Français à l'étranger contre Hitler et les forces de l'Axe.  26 nations contre Hitler! tel est l'intitulé de cette carte émise au Brésil.

L'illustration comporte deux schémas :
le premier représente la production d'acier par les pays engagés contre les forces de l'Axe  Les Etats-Unis d'Amérique, Empire Britannique, Russie, et autres pays contre l'Axe
le second représente  la production d'acier des pays de l'Axe : Allemagne, l'Italie, les pays occupés par l'Allemagne et enfin le Japon.




Carte postale postée à Brazzaville pour Djibouti, affranchie à 3F50, oblitérée Brazzaville 20/2/43, censure AEF peu marquée, avec griffe "FRANCE LIBRE / (mappemonde et ailes à croix de Lorraine) // PREMIERE LIAISON AERIENNE / AFRIQUE EQUATORIALE / FRANCAISE LIBRE /SOMALIE FRANCAISE " arrivée à Djibouti le 25 février retournée à l'envoyeur où elle arrive à Brazzaville le 9/3/43.

Le verso nous apprend que la carte est envoyée à l'occasion du premier vol de l'Afrique Française Libre vers la Somalie Française. L'expéditeur N'Diaye doit être  Sénégalais. La carte est expédiée de Brazzaville le 20 février 1943. Il est mentionné de retourner la carte à Postes Brazzaville.  La carte porte un TàD Djibouti en date du 25 février 1943 et TàD Brazzavile du 10 mars 1943.

Un tampon est apposé qui explique cet envoi : FRANCE LIBRE Première liaison aérienne Afrique équatoriale Français Libre Somalie Française.



De longue date, l’Amérique du Sud, et principalement le Brésil – vu son importance stratégique – avaient été soumis par l’Allemagne et le nazisme à une propagande active : d’importants groupes ethniques allemands, très agissants, fixés dans les pays de l’Amérique latine, y avaient acquis des positions importantes, battant en brèche l’influence française, autrefois prépondérante.



Sans le vouloir, le président Vargas avait défini ce que devrait être l’action de ceux de nos compatriotes, installés au Brésil, qui, quelques jours plus tard, allaient répondre à l’Appel du général de Gaulle.

Deux autres courriers ayant empruntés le même vol.




Il leur faudrait affirmer et démontrer que la France, loin de s’écrouler à tout jamais, restait fidèle à son passé, à son idéal, repoussant la politique de résignation et de collaboration et poursuivant le combat aux côtés de l’Angleterre, seule debout, face à la puissance germanique.

« Nombreux furent les Français résidant au Brésil, qui répondirent immédiatement à l’appel lancé de Londres. De Bahia, un télégramme d’adhésion, signé par la plupart des Français habitant cette ville fut adressé au général de Gaulle le 25 juin 1940. À Rio de Janeiro et à São Paulo, des comités se constituèrent, à Rio, sur l’initiative de M. Pierre Aubaud, à São Paulo, sur celle du docteur Vergely.



« Dans d’autres villes encore, les Français, jusque-là isolés, se cherchèrent, se groupèrent, des contacts ne tardèrent pas à s’établir spontanément entre les groupements naissants.

« Enfin, d’après les directives reçues de Londres par ceux qui s’adressèrent directement au bureau du général de Gaulle, des liaisons s’établirent entre le Comité central de Rio de Janeiro, présidé par Auguste Rendu, et les groupements qui continuaient à se développer, de jour en jour, dans d’autres villes du pays. » (Action des Comités F.L. au Brésil 1940-45, page 9).

Ceux qui constituaient ces groupements étaient des hommes de toutes origines, de toutes conditions, que rassemblait la volonté de servir la patrie en danger.

Mais la loi brésilienne interdisant la publication en français des nouvelles concernant les faits de guerre, les collectes en vue de faire sortir les capitaux du pays, l’activité du Comité central dut garder un caractère clandestin. Il était d’ailleurs en butte, dès l’abord, à l’hostilité de l’ambassade de Vichy et, sous le prétexte de neutralité, à la méfiance du gouvernement brésilien. De plus, du fait de l’invasion de la Russie par l’armée nazie en juin 1941, l’Allemagne apparut bientôt comme la nation qui avait pris la tête d’une campagne mondiale pour abattre le communisme : ce qui conférait aux hostilités, ouvertes en 1939, un caractère nouveau primant sur tous les autres aspects du combat.

Et la surveillance, dont le Comité central de Rio de Janeiro était l’objet de la part de la police politique brésilienne, redoubla alors d’intensité : en août 1941, le président, grand mutilé de la guerre 1914-1918, fut appelé à la police. Le commissaire, chargé de l’enquête, lui exprima le désir d’être conduit dans les locaux où étaient installés les services du Comité.

M. Rendu refusa, soulignant que ces locaux étaient une dépendance du consulat britannique (toute perquisition ne pouvant que déclencher un incident diplomatique entre la Grande-Bretagne et le Brésil). Le commissaire, peu convaincu, accepta d’accompagner M. Rendu chez le consul britannique pour avoir la confirmation de son affirmation. Mais après cette visite, le président du Comité central fut ramené dans les locaux de la police d’où il ne sortit qu’après de longues heures de détention et sur l’intervention de fonctionnaires de l’ambassade de Grande-Bretagne.

Mais la surveillance n’en continua pas moins, gênant considérablement l’activité des Français Libres de Rio de Janeiro.

Le C.N.F. à Londres, très au courant de cette situation, la jugea telle qu’il estima préférable de ne pas mentionner le Comité de Rio sur sa première liste des comités de la F.L. à l’étranger.

Cette situation dura jusqu’à l’entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941.

Quelle que put être alors la gravité de la situation militaire des Alliés, il apparut que l’arrivée en renfort, à leurs côtés, de la puissance américaine, modifiait les perspectives de l’issue de la guerre : la victoire hitlérienne paraissait exclue.

Aussi les entraves, qui jusque-là, avaient paralysé l’action du Comité central de Rio de Janeiro, se relâchèrent progressivement.

Et dès le mois de mai 1942, le Comité central put quitter les locaux mis à sa disposition par le consulat britannique, pour s’installer dans ses propres bureaux sous la direction de Mme Auguste Rendu.

Il eut alors une existence quasi officielle, malgré la présence de l’ambassade de Vichy, dont les fonctionnaires ne démissionnèrent – pour se mettre à la disposition du général Giraud – que le 30 janvier 1943, c’est-à-dire près de quatre mois après le débarquement allié en Afrique du Nord, mais à la veille de la rupture diplomatique entre Vichy et le Brésil, celui-ci étant entré en guerre contre l’Axe aux côtés des Alliés le 22 août 1942…

Jusqu’en 1945, le Comité central de la France Libre à Rio de Janeiro assura ainsi aux yeux des Brésiliens la permanence de l’idéal qui fit le renom de la France.

Le Comité de Rio de Janeiro contrôlait et dirigeait, des frontières du Venezuela aux confins de l’Uruguay, 14 Comités locaux ; il avait des représentants dans 36 autres localités


sources :
https://books.openedition.org/pur/42525?lang=fr
http://www.france-libre.net/comite-fl-bresil/

13 août 2019

Rochefort musée de la Marine Fashion Week Arsenal mode 24 25 août 2019

Rochefort musée de la Marine Fashion Week Arsenal mode 

24 25 août 2019


Bonjour,
Les 24 et 25 août, le musée de la Marine présente la 2e édition de la Fashion Week de l’Arsenal. Des animations, un concours de costumes et un grand défilé, le 25 août, donneront une ambiance de fête à l'Arsenal des Mers!
Dans le cadre de cet événement, un concours de costumes ouvert à tous est organisé. Les participants pourront concourir à titre individuel ou à titre de groupe ou association. Plusieurs thèmes sont proposés : détournement, historique, esprit marin, accessoires, coiffure et fiction. Dimanche, 25 août à 15h, les participants pourront présenter leur costume au public et au jury, qui désignera les lauréats.

En plus d’assister au défilé, le public pourra découvrir différentes animations pendant le week-end. Une professionnelle proposera des maquillages historiques et festifs et des tatouages éphémères. Il sera également possible de se restaurer auprès de La Cambuse, une auberge où seront cuisinés des plats à la manière du 1er Empire. Une animation sur les coiffures féminines et l’évolution de la mode au 18e siècle sera enfin proposée le samedi.
Vous trouverez à cet effet tous les renseignements pour vous inscrire ou prendre part à l'événement à l’adresse http://www.musee-marine.fr/content/rochefort-musee-fashion-week-de-larsenal.

La date de clôture des inscriptions au concours est le 19 août.

Au plaisir de vous compter parmi les participants à cet évènement,

Valérie Vachon-Bellavance
Adjointe de l'administratrice

Musée national de la Marine à Rochefort
École de médecine navale05 46 99 26 01

Porte-avions La Fayette ex Langley CVL 27 USS

Porte-avions La Fayette ex Langley

Indochine 1954 



La Fayette a donné son nom, avant la frégate légère furtive à un porte-avions d'origine américaine le USS Langley CVL 27. 

Le 11 avril 1942, l’US Navy commande un croiseur léger nommé USS Fargo (CL-85) dont la quille est posée le 11 avril 1942 à Camden (New Jersey) par les chantiers Newport News Shipbuilding. À peine sur cale la commande est transformée en celle d'un porte-avions sous le nom de USS Crown Point. 



Il est rebaptisé USS Langley en l’honneur de Samuel Pierpont Langley inventeur du bolomètre le 13 novembre 1942 et lancé le 22 mai 1943. 
Langley prend place dans la course au premier vol piloté d'un plus lourd que l'air. Ses modèles volent mais ses deux tentatives de vols pilotés, bien que moins ambitieux que ceux des frères Wright, sont des échecs. 


Langley commence à expérimenter avec des modèles propulsés par élastique et des planeurs. Il n'est pas certain que Langley ait réussi à atteindre les temps de vols d'Alphonse Pénaud avec ces modèles mais il a persisté. Il construit un bras rotatif, similaire à la soufflerie des frères Wright pour les tests.


Un bolomètre est un détecteur afin d'étudier le rayonnement électromagnétique solaire. Son principe est simple : il convertit l'énergie du rayonnement électromagnétique incident en énergie interne de l'absorbeur. Ce dernier est un thermomètre dont les propriétés électriques ou magnétiques dépendent de la température, on peut ainsi mesurer les variations d'impédance du détecteur, et donc l'énergie électromagnétique incidente
Le ministère de la guerre américain lui fournit 50 000 dollars pour développer un engin piloté et continuer son travail avec des modèles plus grands propulsés par une machine à vapeur et à moteur à combustion interne. Ses essais démontrent une stabilité et une portance suffisante. Il élabore une structure soutenue par des entretoises, engage un pilote de planeur, offre un soutien financier aux frères Wright, qu'ils refusent, et engage Charles M. Manly comme ingénieur et pilote d'essai.



Tandis que le véhicule en taille réelle est conçu et construit, le moteur est sous-traité à un fabricant. Quand il échoue à construire un engin répondant aux spécifications requises, Manly en finit la conception. Ce moteur fournit nettement plus de puissance par rapport à son poids que celui des frères Wright, bien qu'il ne soit pas un travail de Langley, c'est la principale contribution du projet à l'aviation.



Mis en service le 31 août 1943, il embarque 25 F6F5 Hellcat et 9 TBM Avenger et part dans le Pacifique. Sa première opération est, en janvier 1944, une attaque sur les îles Marshall. Il participe notamment au débarquement d'Hollandia (Nouvelle-Guinée), à la première bataille de la mer des Philippines après le débarquement aux îles Mariannes.

Engagé dans différentes phases de la grande Bataille du golfe de Leyte en octobre 1944 dans le cadre de la Task Force 38 dirigée par l'amiral William Halsey, le Langley participe aux offensives contre les forces japonaises et subit les attaques de l'aviation japonaise le 24 octobre à l'est de Luçon et du Détroit de San-Bernardino.

Le 'Langley' et ses avions participent aussi le 12 janvier 1945 à l'attaque de l'Indochine française.

Le 21 janvier, le Langley reçoit une bombe qui fait trois morts et onze blessés. Les appontages ne sont interrompus que pendant deux heures. Il est engagé, dans la première grande attaque sur le Japon le 16 février, en couverture du débarquement sur l'ile d'Iwo Jima. Il arrive à San Francisco le 3 juin 1945 pour remise en état et modernisation. Travaux terminés, il est de retour à Pearl Harbor le 8 août. Le Japon capitule le 15.





L'USS Langley, prêté par les États-Unis et rebaptisé La Fayette, passe sous pavillon français le 2 juin 1951. Dans le cadre de l'OTAN, la France doit être capable de fournir deux ou trois groupes « Hunter Killer » pour la lutte anti sous-marine. Le La Fayette est, en principe, le noyau du premier groupe. Il arrive à Toulon le 11 septembre avec les flottilles 12F (Hellcat) et 4F (Avenger). Il manœuvre avec l'escadre de Toulon, notamment en Méditerranée, et participe à une croisière en Atlantique en mai et juin 1952.


TàD octogonal Porte-avions La Fayette 22-7-1954

D'avril à juin 1953, il relève l'Arromanches en Indochine, reprenant les flottilles 12F et 9F laissées sur place par ce dernier.

Modernisé à la mi-1954, il s'entraîne avec l'escadre, puis il retourne en Indochine avec la flottille 12F pour couvrir l'évacuation finale du Tonkin en avril et mai 1955. La 12F passe sur le Bois Belleau, la 14F étant récupérée par le La Fayette.

De retour à Toulon, les activités reprennent au sein de l'escadre. Il est une fois de plus en Extrême-Orient avec la flottille 15F, de février à mai 1956.




J'ai trouvé ce carton aux armes du porte-avions. Il est daté du 5 août 1954. 
Il est interessant car il décrit l'ambiance à bord en ces période de fin de guerre d'Indochine. Suite à la chute de Dien-Bien-Phu 
, c'est à genève que les négociations se déroulent pour arriver à la signature de l'armistice qui prend effet le 20 juillet à minuit et sera ratifié le 21 juillet 1954.
A noter que les USA ne participent pas à ces négociations pour ne pas avoir à reconnaître la République Populaire de Chine. 

Le porte-avions La Fayette est en grand carénage de février à septembre pour modernisation.


Par ce carton nous apprenons que le La Fayette était à Hong Kong qu'il quitte le 7 juillet. Les opérations semblent soutenues car Bernard, l'auteur, signale qu'il n'a eu qu'un seul dimanche et que même le 14 juillet le navire était en opérations.

La dernière bataille 

La bataille du col de Mang Yang (également connue comme la bataille de An Khe ou bataille de Dak Po), qui s'est déroulée du 24 juin au 17 juillet 1954, est officiellement la dernière bataille de la guerre d'Indochine. Ce fut l'une des plus sanglantes défaites de l'Union française avec la bataille de Dien Bien Phu perdue le 7 mai 1954 et la bataille de la RC 4 en octobre 1950.







La présence militaire française en Indochine ne s’achève pas avec la fin de la guerre consacrée par les accords signés à Genève en juillet 1954. En effet, le corps expéditionnaire français d’Extrême-Orient (CEFEO), présent depuis 1945, reste encore deux ans en Asie du Sud-est. Il s’agit en premier lieu de solder le conflit : établir les pertes, accueillir les prisonniers, mais également procéder à l’évacuation du Nord-Vietnam. Celle-ci s’accompagne de l’exode massif de centaines de milliers de Tonkinois, réfugiés qu’il faut héberger et réinstaller au Sud-Vietnam. Mais, le CEFEO est avant tout un outil militaire, aussi, l’année 1955 est mise à profit pour équiper le théâtre d’opérations : renforcement des infrastructures, création d’un réseau de manœuvre et établissement d’une base opérationnelle.









11 août 2019

Brest Compagnie des Marins Pompiers mai 1944

Brest Compagnie des Marins Pompiers mai 1944

le 22 mai 1944, un pli certainement personnel est envoyé en Franchise Militaire à un Premier Maître timonier travaillant aux transmissions du secrétariat à la Marine de Vichy. La Franchise est justifié par l'application du cachet de service à l'Ancre Brest 2e Compagnie de Marins Pompiers .

Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de 165 bombardements et 480 alertes, qui firent 965 morts et 740 blessés graves.


En voyant les photos de l'époque on peut imaginer l'activité des pompiers 

durant cette période.






« Le 27 février 1943, l’agglomération brestoise a subi un violent bombardement aérien. Il a eu lieu de 14h50 à 15h00. L’alerte a été donnée à 14h45 et a pris fin à 16h00 ; les résultats sont les suivants : à Brest, quinze personnes ont été tuées dont huit femmes et trois enfants. Les quartiers de l’Harteloire, Pontaniou et Kerigonan ont particulièrement souffert. Une bombe de gros calibre est tombée sur l’École Professionnelle de Garçons où aucune victime n’est à déplorer, l’école ayant été évacuée depuis un mois environ. Les effets du souffle de la bombe tombée sur l’école et la projection des matériaux ont démoli les fenêtres, portes et cloisons de la caserne de gendarmerie de Brest. Les murs sont lézardés, la voiture automobile de liaison est inutilisable, les toitures sont partiellement détruites et la caserne est inutilisable ; il n’y a pas eu de blessé, le personnel étant à l’abri situé dans le bâtiment principal lors du bombardement. Les familles et le personnel ont été repliés sur le quartier Buquet à Lambézellec. »




« À Lambézellec, quinze personnes dont cinq femmes et un enfant ont été tuées. La Rue de la Vierge et le quartier de Kérinou ont beaucoup souffert. Plusieurs maisons ont été détruites ou endommagées. A Saint-Pierre, quatorze personnes, dont huit femmes et un enfant, ont été tuées. Les quartiers du Landais, Kerebezon et du Ruisan sont les plus éprouvés, plusieurs maisons ayant été détruites. Dans l’agglomération ont été dénombrés quarante-quatre morts, dont vingt-et-une femmes et cinq enfants. Trente blessés ont été hospitalisés et 200 maisons ont été détruites ou endommagée


Je recherche ce numéro des Cahiers de l'Iroise  Si dans une brocante...


   

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...