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18 septembre 2024

SNA TOURVILLE première plongée septembre 2024 Cherbourg double oblitération sous-marin

SNA TOURVILLE première plongée septembre 2024

Peut-être que le PIC de Noyal Rennes Armorique va devenir le nouveau port base du SNA Tourville?

Encore une double oblitération Code ROC 46451A-01 Ille et Vilaine NOYAL RENNES ARMORIQUE PIC


Il ne devait pas revenir à Charbourg… Après une période d’essais estivale coupée en deux, en juillet et début septembre, le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville avait quitté définitivement Cherbourg et le site de Naval Group où il a été construit.

Cette nouvelle phase de tests, tenue secrète, devait l’emmener en Atlantique avec pour objectif de valider des essais opérationnels, qui nécessitent notamment plus de profondeur qu’en mer de la Manche.

Le futur bâtiment de la Marine nationale devait ensuite, à terme, rejoindre son port d’attache, Toulon (Var), comme ses prédécesseurs, le Suffren et le Duguay-Trouin, ainsi que tous les autres SNA de classe Rubis.

« Pour des ajustements techniques »
Seulement, tout ne s’est pas passé comme prévu. À l’instar du Suffren, le premier de série, revenu au bercail en 2020 « pour des ajustements techniques », le Tourville a dû faire demi-tour et rejoindre son « cocon » cherbourgeois, mardi 17 septembre 2024. Pour la même raison (officielle) que son prédécesseur du programme Barracuda. 


La première sortie en mer du SNA Tourville, marquant le début des essais en mer du navire, constitue une étape cruciale du programme Barracuda. Le franchissement de ce jalon fait suite aux travaux d’achèvement et à une série d’essais à quai réalisés depuis le transfert du sous-marin du hall de construction de Naval Group à Cherbourg vers le dispositif de mise à l’eau en juillet 2023. Après essais des équipements installés à bord, il a été mis à l’eau dans le bassin de Cachin. Ces essais ont permis de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes et équipements du sous-marin, son étanchéité, ainsi que sa propulsion, avec le démarrage de la chaufferie nucléaire, également connu sous le nom de « première divergence », le 24 avril 2024.

Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome.. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024.

Pendant toute la phase des essais en mer, le navire reste la propriété de Naval Group et de TechnicAtome. Il est placé sous la responsabilité de la Marine nationale pour son commandement opérationnel et en sa qualité d’exploitant nucléaire délégué. Maîtres d’ouvrage du programme Barracuda, la DGA et le CEA sont, quant à eux, responsables des essais jusqu’à la réception du navire et sa livraison à la Marine nationale.




Le Tourville, troisième sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren, a effectué, mercredi 17 juillet 2024, sa plongée statique au large de Cherbourg (Manche).



10 septembre 2024

Frégate Georges Leygues départ de Brest septembre 2024 déconstruction Bordeaux FASM

 Frégate Georges Leygues





Mise en service en 1979, la frégate de lutte anti-sous-marine « Georges-Leygues » a quitté la rade de Brest (Finistère) pour rejoindre un chantier de déconstruction à Bordeaux (Gironde).



Le Georges Leygues quitte Brest © Bernard Hily




Vendredi 6 septembre 2024, en fin d’après-midi, c’est en remorque du TSM Alizé, que le Georges-Leygues, ancienne frégate de la Marine nationale, a quitté son embossage de Lanvéoc, devant l’École navale dans la rade de Brest (Finistère). Utilisé comme brise-lames pour une ultime mission depuis le 3 novembre 2014, le bâtiment va rejoindre Bassens, un site du Grand port maritime de Bordeaux (Gironde), où se trouve le chantier de déconstruction de Cardem, une filiale de Vinci Construction, spécialisée dans la déconstruction de navires militaires.






Le Georges Leygues quitte Brest © Bernard Hily




Sa carrière a débuté en Méditerranée, à Toulon où, durant une vingtaine d’années, le bâtiment sera présent en première ligne, du conflit du Liban à la guerre en ex-Yougoslavie, en passant par la protection des navires de commerce durant la guerre Iran-Irak et l’opération Restore Hope/Oryx en Somalie. 

En mai 1999, le Georges-Leygues quitte Toulon pour mettre le cap sur Brest, où il deviendra la fidèle conserve du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc jusqu’au désarmement de celle-ci.


Le Georges Leygues quitte Brest © Bernard Hily

En trente-quatre ans de service, le Georges-Leygues a parcouru un million de milles nautiques, soit l’équivalent de 56 tours du monde, réalisé 320 escales dans 68 pays sur les cinq continents et passé 4 100 jours en mer. Au début de sa carrière, le Georges-Leygues aurait établi le record de vitesse des bâtiments de sa classe : 36 nœuds (67 km/h).



Le Georges Leygues quitte Brest © Bernard Hily


Construite par la DCN Brest, la frégate anti-sous-marine (ASM) Georges Leygues , première d'une série de sept bâtiments (frégates types F70, est plus particulièrement dédiés à la lutte sous la mer



Elle a servi pendant près de vingt ans au sein des forces déployées à partir du port de Toulon.
Depuis juin 1999, elle participe aux missions de formation des officiers élèves. Une mission menée aux côtés du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc jusqu’en 2010 et aux côté d’un bâtiment de projection et de commandement (BPC) depuis 2010.

Doté d'équipements modernes représentatifs des bâtiments de combat en service dans la Marine nationale, le Georges Leygues dispose également d'une salle de conférence, d'une salle d'étude informatique et de cinq postes permettant l'accueil de 36 élèves.

Le Georges Leygues quitte Brest © Bernard Hily

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanveoc-29160/video-une-minute-aux-cotes-du-georges-leygues-avant-son-ultime-voyage-a82848d7-5fa2-30c8-b6fa-ef4e99fb02f7#:~:text=La%20coque%20de%20l'ancienne,le%20d%C3%A9part%20au%20plus%20pr%C3%A8s.&text=La%20coque%20de%20l'ancienne%20fr%C3%A9gate%20Georges%2DLeygues%20a%20quitt%C3%A9,Brest%20vendredi%206%20septembre%202024

https://www.ouest-france.fr/mer/dernier-voyage-pour-le-georges-leygues-fregate-a-la-longue-histoire-militaire-qui-quitte-brest-c6676b0c-6ce8-11ef-86dd-614ac4f33f5a

https://archives.defense.gouv.fr/marine/patrimoine/histoire/la-marine-d-hier/les-batiments-de-surface/georges-leygues-d-640.html

https://envelopmer.blogspot.com/2014/03/fasm-georges-leygues-derniere-ceremonie.html

https://envelopmer.blogspot.com/2014/03/georges-leygues-derniere-creemonie-des.html


Merci à Bernard Hily pour les photos

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