05 décembre 2019

Aéronautique navale ballon dirigeable aéronavale Zodiac VZ ZD Rochefort

ZODIAC les dirigeables

Au début du XXe siècle, la Marine Nationale doit s’adapter aux nouvelles méthodes de combat : apparition de la guerre sous-marine, essor des avions, des hydravions, des dirigeables.En 1910, la Marine Nationale acquiert son premier avion. En 1911, création des Centres d'Aviation de Brest et de Cherbourg puis l’année suivante, l'Aviation Maritime voit le jour. Le Service de l'Aéronautique Maritime est officiellement créé le 20 mars 1912 mais son organisation est mise en place en juillet 1914.
La Société française de ballons dirigeables et d'aviation, fut créée en mars 1908. Elle succède aux établissements Maurice Mallet créés en 1896 par le peintre et pilote de ballons M. Mallet.

Zodiac Aerospace est une entreprise aéronautique française créée en 1896 fournissant des systèmes et des équipements à destination des aéronefs. Elle est absorbée en 2018 par Safran, et les différentes entités renommées et dissoutes au sein du groupe.



Elle deviendra plus tard la société Zodiac. La société conçoit d’abord des dirigeables de petites dimensions avant de se lancer dans la fabrication de grands dirigeables souples.

Elle s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises pour la publicité. Par la suite, elle se consacre, sur demande de l’armée, à la production de ballons captifs et de dirigeables dès 1913.


La Marine décide de s'équiper de dirigeables de patrouille bi-moteurs, très maniables. Les Établissements des dirigeables Zodiac proposent un premier modèle VZ-0 de 2 150 m3. Il doit son surnom Grain-de-Café à la forme de sa nacelle et à son origine (construction par Mr Cohen, propriétaire des cafés Caïffa).


VZ Zodiac Vedette 
Les patrouilleurs de la maison Zodiac reçurent les identifications VZ pour Vedette Zodiac et ZD pour Zodiac Destroyer.


Le 21 décembre 1896, la Société « Mallet, Mélandri et de Pitray » est fondée par Maurice Mallet et ses associés, elle est à l’origine de Zodiac. À ses débuts, l’entreprise participe au développement de la production des premiers ballons dirigeables de sport et de tourisme.



En juin 1909, la société change de nom et devient la « Société française de ballons dirigeables et d’aviation Zodiac », puis simplement « Zodiac » en 1911. Elle connait alors une période d’essor dans la construction d’aéroplanes et de ballons, notamment par son activité au service de l'aérostation maritime et par sa participation à l’effort de guerre. Jusqu’aux années 1930, ce sont 63 dirigeables qui sortiront des ateliers Zodiac.

A cette époque, le siège social et les bureaux sont situés au 10 route du Havre à Puteaux, et les hangars à l'aérodrome de Saint-Cyr-l'École.












sources 

https://www.aerobase.fr/historique/dirigeables/zodiac.html

04 décembre 2019

Aéronautique navale Levasseur PL4 PL2 porte-avions Béarn hélice

Aéronautique navale Levasseur PL2 PL4

Les établissements Levasseur fournirent des avions torpilleurs embarqués à l'aéronautique navale pendant l'entre-deux-guerres



Pierre Levasseur débuta dans la construction aéronautique lorsqu'il présenta au Salon de la locomotion aérienne de 1909 un dispositif de propulsion adaptable à un hélicoptère.

Il se tourna ensuite vers l'hélice et, pour assurer le fonctionnement de son modeste atelier de la rue de Javel, à Paris, se consacra à la réalisation d'avions créés par d'autres ingénieurs. C'est ainsi qu'il bâtit le biplan Fernandez, puis le « Tubavion » métallique et enfin le triple monoplan Landeroin-Robert.



A la fin de la première année de guerre, Levasseur fut renvoyé à l'arrière afin de remettre en route ses ateliers. Désormais trop petits, ceux-ci furent transférés place Félix-Faure. A la signature de la paix, le constructeur avait produit 350 SPAD de chasse, des voilures pour des hydravions FBA et plus de 1500 hélices, auxquels s'ajoutèrent avant la Seconde Guerre mondiale 50 NiD-29, 145 Breguet 14, 80 MS-230, ainsi que plusieurs prototypes étudiés par des ingénieurs démunis de moyens industriels.

En 1920, Levasseur avait réalisé un bateau à hélice aérienne mue par le vent, conçu par Louis Constantin; quatre ans plus tard, il acheta à l'Américain Reed la licence de son hélice métallique, dont la rigidité des pales était assurée plus par la force centrifuge que par leur épaisseur, après avoir, dès 1921, testé plusieurs modèles d'hélices en bois à pas variable.
Levasseur PL2
Mis en service en juin 1926 sur le Béarn, premier porte-avions français, qui venait d'être achevé, les Levasseur PL-2, malgré leur moteur Renault peu fiable, formèrent l'escadrille 7-B2. Auparavant, et afin de tester les fuselages en bois collé qu'il destinait à ses avions marins, Levasseur avait réalisé le PL-1 TO3 un petit avion de tourisme qui vola en avril 1921.

Cependant, la firme de la place Félix-Faure allait acquérir ses lettres de noblesse avec la réalisation d'avions marins, capables, après avoir décollé de la terre ferme, de se poser sur l'eau et de flotter grâce à un fuselage-coque étanche. Avec l'aide de Charles Fréchet, directeur des fabrications de la firme, Levasseur conclut un accord avec le constructeur britannique Blackburn pour réaliser en France un avion torpilleur embarqué, le PL-2, qui vola en 1921 et fut produit à neuf exemplaires.

Levasseur PL4

Première production de la firme à fuselage parfaitement étanche, le PL-3 était un biplan triplace de surveillance maritime, équipé d'un moteur Lorraine de 400 ch, qui effectua son premier vol en mars 1924. Ce prototype permit la réalisation du PL-4, avion de reconnaissance embarqué
Le Levasseur PL 4 est un avion de reconnaissance embarqué français des années 1920 produit par le constructeur aéronautique Pierre Levasseur.

Ce biplan a été utilisé sur le porte-avions Béarn à partir de mai 1928. Il dispose d'un fuselage dit « marin » en bois : il avait la possibilité de larguer son train d’atterrissage et d’amerrir grâce à une coque profilée. 

Levasseur PL4 à l'appontage sur le Béarn
Toutefois, ce n’était pas un hydravion proprement dit, ne pouvant redécoller. Il s'agit du premier avion embarqué en service courant dans l’aéronavale française.




Sources :



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...