10 mars 2010

PH Jeanne d'Arc Lima Pérou Timbres non annulés

PH Jeanne d'Arc à Callao Pérou

et absence d'oblitération

Courrier mis par moi-même dans la boite aux lettres du bureau de Miraflores.

Lettres postées à Miraflores Lima (Pérou)
Les timbres n'ont pas été annulés par le TAD du bureau.
Le courrier a été traité mécaniquement  code barre sous  Francia
Tampons 22S et dernier voyage de la Juana de Arco
en espagnol

Durand Durand et le temple du Soleil...

PH Jeanne d'Arc au Pérou  une histoire en bande dessinée

 Les inspecteurs Durand Durand, immortalisés par Patrick Jusseaume dans la bande dessinée TRAMP décident, après avoir bu "les sept coupes de cristal", de poursuivre leurs investigations au pays du temple du Soleil.

Lamas photo JM Bergougniou
"Messieurs, si j'ai bien compris, la situation peut se résumer ainsi : votre ami a été enlevé et vous avez de sérieuses raisons de croire qu'il se trouve à bord de la JEANNE d'ARC"...

Mais des animaux fabuleux veillent... Alpagas, Vigognes, Guanacos et Lamas (Llamas en espagnol) - Quand Lama fâché... lui toujours faire ainsi!

Une double référence à Hergé.

Patrick Jusseaume a dessiné  l'inspecteur Durand  toisant le lama en référence au Capitaine Haddock.

 Carte postale postée à Lima le 16 février 2010
"Sale vilaine bête de tonnerre de Brest! Qui est-ce qui m'a fabriqué des animaux pareils!"

L'histoire ne dira jamais si c'était avant ou après. Durand reste circonspect, le lama semble content de lui...
A deux reprises dans le temple du soleil, Hergé a utilisé des jumelles pour mettre en page ses vignettes (page 3 le Pachacamac et page 5 le signal de quarantaine)






Carte postale avec timbre à date manuel Jeanne d'Arc en date du 15 février 2010 jour d'arrivée de la Jeanne à Callao



 Sur lettre cachet Juana de Arco en el puerto de Callao de Lima Serpost 16 février 2010

JDA Alouette III n° 100 photos JM Bergougniou

Carte Postale Allouette III n°100 sur le pont d'envol du PH Jeanne d'Arc Serpost Lima 16 février 2010

Sur l'altiplano photos JM Bergougniou
 A plus de 3000 m d'altitude, les familles élèvent Lamas, Vigognes, Alpagas pour la laine et la viande.

Sur l'altiplano photos JM Bergougniou

 Paysanne péruvienne sur la route de Chivay.

photos JM Bergougniou

Un petit tour dans Lima

Escale et Visite PH Jeanne d'Arc Lima Pérou

le premier jour d'escale est un jour de travail ordinaire. Il faut maintenir le bateau en état, réapprovisionner les vivres frais, l'eau, éventuellement refaire les niveaux, évacuer les eaux sales, les poubelles, préparer le coquetèle du soir..

Rares sont les heureux élus qui peuvent bénéficier de ce premier jour. Par contre le deuxième...

La première activité pour beaucoup est la recherche du bureau de Poste pour timbrer la carte souvenir du parcours ou pour simplement poster une carte postale.


Musée de la Poste de Lima
Et là, ce n'est pas gagné...
un premier constat, la Poste n'est plus un service public mais des entreprises privées. Le réseau qui dû être important en son temps s'est réduit en peau de chagrin.

http://www.serpost.com.pe/

Le service est devenu minimal... il y a de moins en moins de courrier à circuler, Internet, les téléphones portables ont remplacé la lettre. Le prix d'un timbre pour une lettre vers la France est très élevé : 7,8 NS soit environ 2€



Les "bureaux de poste" ou du moins le service postal se cachent dans des magasins ou commerces, dans des étages d'immeubles sous l'enseigne d'un ship-shandler ou d'une épicerie.

Les timbres deviennent denrées rares, et ne sont pas ou peu réassortis, les timbres à date ne sont pas à jour et même sont parfois inexistants comme en Colombie. Un tampon à date, sans nom de ville, de pays, sans notion du mot Poste sert à annuler les timbres, quand même ils sont annulés...

Il faut parfois courir une journée entière pour trouver timbres, cachet et poste.







En descendant du bateau, un car est mis à disposition des "touristes". Des consignes strictes sont données pour éviter tous risques d'agressions par exemple à Callao, il est interdit de circuler dans le port et dans les quartiers autour du port, à Lima, les quartiers au-delà du Rimac sont interdits et il est préférable de rester dans un rayon de 400 mètres autour de la place d'armes et du Palais présidentiel.

relève de la Garde au Palais de la Présidence

Au-delà, tout est risque!
Le nouveau quartier des affaires de Miraflores, éloigné du centre historique ne présente pas de risque particulier pour ceux qui aiment shopping, centres commerciaux et plages... Par contre les files d'attente au seul guichet de poste sont... longues, même hyper longues. Imaginons une centaines de marins désirant acheter et oblitérer chacun 4 à 5 cartes...






pour en savoir plus sur Lima : 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lima



  




La cathédrale de Lima, construite au XVIIe siècle, est l'un des plus beaux exemples du baroque colonial à l'échelle continentale. Elle contient le mausolée du conquistador Francisco Pizarro. Outre ces exemples d'architecture coloniale, le centre historique de Lima, classé patrimoine mondial par l'UNESCO en 1991, est une concentration des styles architecturaux qui ont marqué l'Amérique latine, avec des bâtiments néo-classiques d'inspiration française, comme le théâtre municipal de Lima, la place San Martin ou l'immeuble Rimac, des bâtiments Art nouveau, comme l'immeuble Courret, quelques ensembles Art déco, surtout autour du Jiron de la Union, la voie piétonne qui lie les deux places principales du centre-ville, la place d'Armes et la place San Martin.




Boite à lettres au musée de la Poste mais aucune boîte en ville pour y poster le courrier.


Tricycle et transport des marchandises


Quelques belles galeries couvertes permettent l'installation de commerces pour touristes

09 mars 2010

PH JEANNE D'ARC le carré OMS

Le carré OMS? 

Une sorte de café du Port



 Enveloppe avec timbre de Panama en date du 26 février 2010 avec cachet du Carré OMS

Le carré OMS, lieu de détente, de repos, d'échange.
On s'y retrouve pour prendre un café, un rafraîchissement après la journée de travail.
On y consulte les informations, les guides pour les prochaines escales et les dimanches les Breizh Punisher's entrent en action pour un apéro zick...


Un grand merci à son Président pour l'accueuil

Il y a 40 ans, l'Eurydice,





Quatrième sous-marin de la série des Daphné, l'Eurydice est toutefois le premier de ce type réalisé par la DCAN Cherbourg. Baptisé le 19 juin 1960, il est mis sur cale en juillet 1958 et mis à flot le 19 juin 1962.

Il quitte Cherbourg en juin 1963 pour effectuer sa croisière d'endurance (Dakar, Santa Cruz). Le 14 août 1963, il rallie Toulon, son port base qui le restera pendant toute sa carrière. Le sous-marin Eurydice entre en service le 26 septembre 1964, affecté à la 1ère escadrille de sous-marins.

Le 8 février 1968, lors d'une cérémonie à la mémoire des disparus de la Minerve, le général de Gaulle  embarque à Toulon à bord de l'Eurydicepour effectuer une plongée à proximité du lieu du naufrage.

Le 4 mars 1970, l'Eurydice se perd corps et biens suite à un accident au large de Saint Tropez, faisant 57 victimes. L'épave de l'Eurydice sera localisée précisemment et explorée, en avril 1970, par 750 mètres de fond. Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer le naufrage de l'Eurydice, collision avec un cargo (le cargo tunisien Tabarka sera examiné en détail au bassin à Marseille), voie d'eau accidentelle, avarie de barre ?

Aujourd'hui encore, on ne connait pas la cause exacte de cette tragédie.
 
  
 
 
 
En ce jeudi 4 mars 2010 sous un ciel plombé marquant un hiver qui n’en finit pas, s’est déroulé la cérémonie du souvenir où il y a 40 ans jour pour jour, disparaissaient nos camarades de l’EURYDICE.
40 années qui pour la nouvelle génération peut sembler un évènement ancien, mais pour nous, compagnons de cet équipage, familles, frères et soeurs, épouses et, mères, ce souvenir est toujours présent et vivace.
Nous avons été agréablement surpris par la présence nombreuse des autorités civiles et militaires ainsi que de nombreux anonymes venus se recueillir en témoignage du souvenir laissé par la disparition brutale de l’EURYDICE.
Le Monument National des Sous-Mariniers était entouré par une impressionnante délégation de portes drapeaux des associations, formant une couronne bleu, blanc, rouge au-dessus des noms des équipages disparus.
Les drapeaux des sections de l’AGASM :
- Section PEGASE des Alpes-Maritimes,
- Section LA PERLE de la région Rhône - Alpes,
- Section CASABIANCA des Bouches du Rhône,
- Section RUBIS de Toulon et du Var.
étaient présents.
Une garde d’honneur du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) SAPHIR et les fanions des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de l’Escadrille des Sous-Marins nucléaires d’attaque (ESNA) marquaient plus intimement l’hommage de la nouvelle génération des sous-mariniers.
A l’issue de la cérémonie, une messe a été célébrée en l’église Saint Jean Bosco - quartier du polygone à TOULON - par le père VIDAL, aumônier des sous-marins. La chorale "Coeur des hommes" et un quatuor cuivre de la musique des équipages de la flotte ont rehaussé la solennité et le recueillement de la cérémonie.
 
sources : 
 
http://www.sectionrubis.fr/spip.php?article173
 
 
http://www.netmarine.net/bat/smarins/eurydice/index.htm




 
 
 
 

Callao : port de Lima

A la découverte de Callao, de Lima et du Pérou


Lorsque les troupes de Francisco Pizarro arrivèrent en 1531, le territoire de l'actuel Pérou était le centre de la civilisation inca dont la capitale se trouvait à Cuzco.



fresque de la cathédrale photo JM Bergougniou

La domination inca s'étendait du nord de l'Équateur à l'est du Chili. Pizarro voulait s'enrichir et profita de l'affaiblissement de l'empire inca en raison d'une guerre civile. Le 16 novembre 1532, durant la bataille de Cajamarca, Pizarro captura l'empereur inca Atahualpa et le fit exécuter. Les conquistadores se battirent entre eux.



la cathédrale photo JM Bergougniou

la cathédrale et l'archevêché


Les Espagnols instituèrent le système de l’encomienda : les autochtones devaient payer un tribut, dont une partie allait à Séville et les Espagnols étaient chargés de les christianiser. En tant que gouverneur du Pérou, Pizarro abusa de l'encomienda en accordant à ses soldats et compagnons un pouvoir quasi illimité sur les amérindiens qui furent obligés de s'occuper du bétail et des plantations de leurs nouveaux seigneurs venus d'Europe. Les tentatives de résistance furent sévèrement punies, ce qui donna naissance à la Légende noire.




Cénotaphe de Pizzaro dans  la cathédrale photo JM Bergougniou

En 1541, Pizarro fut assassiné par une faction menée par Diego de Almagro, surnommé el Mozo. Une nouvelle guerre civile éclata. En 1542, l'année suivante la vice-royauté du Pérou fut instituée pour administrer la majeure partie de l'Amérique du Sud. En 1717, la vice-royauté de Grenade fut formée : elle regroupa la Colombie, l'Équateur, le Panama et le Venezuela.




Cénotaphe de Pizzaro dans  la cathédrale photo JM Bergougniou

En 1776, une nouvelle vice-royauté vit le jour, la vice-royauté du Río de la Plata : elle regroupait l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay. En 1544, l'Espagne pour réagir aux luttes intestines qui suivirent l'assassinat de Pizarro, envoya Blasco Núñez Vela en tant que premier vice-roi. Il sera à son tour tué par Gonzalo Pizarro, le frère du premier Pizarro. Finalement, un nouveau vice-roi, Pedro de la Gasca parvint à restaurer l'ordre et exécuta Gonzalo Pizarro après sa capture.




Le recensement sous le dernier Quipucamayoc indiquait qu'il y avait 12 millions d'habitants dans l'empire inca. 45 années plus tard, le recensement du vice-roi Toledo, montrait qu'il restait 1,1 millions d'indigènes. Les villes Incas reçurent des noms catholiques et furent reconstruites selon le modèle espagnol. Elles comportaient une place centrale (plaza) et une église ou cathédrale en face d'un bâtiment officiel. Quelques villes, telles Cuzco gardèrent leurs fondations d'origine inca. Certains sites incas, tel Huánuco Viejo furent abandonnés au profit de villes à plus basse altitude.



L'or du Pérou photo JM Bergougniou

Après l'établissement de la vice-royauté du Pérou, l'or et l'argent provenant des Andes enrichit les conquistadors. Le Pérou devint l'une des premières sources de la richesse pour l'Espagne. La ville de Lima fondée par Pizarro, le 18 janvier, 1535 sous le nom de Ciudad de los Reyes ("la ville des rois"), devint la capitale de la vice-royauté et une ville puissante qui avait sous sa juridiction toute l'Amérique du Sud à l'exception du Brésil dominé par les Portugais. Toutes les richesses coloniales passaient par Lima, puis par l'isthme de Panama avant d'arriver à Séville, en Espagne. Au niveau local, les encomenderos étaient sous l'autorité des curacas. Une pyramide hiérarchique permit ainsi de contrôler toutes les villes et villages. Au XVIIIe siècle, Lima abritait une université et était la principale place forte de l'Espagne sur le continent américain. Durant la vice-royauté, les Incas ne furent pas complètement éliminés. Par exemple, quatorze grandes révoltes éclatèrent rien qu'au XVIIIe siècle. Parmi celles-ci, citons celle de Juan Santos Atahualpa en 1742 et celle de Tupac Amaru en 1780.

 Lima a été fondée le 6 janvier 1535, jour de l’épiphanie, par Francesco Pizarro. D’abord nommé la cité des rois en hommage aux rois mages, Lima se développe rapidement et devient vite la ville la plus importante de Pérou.


Berceau de la civilisation de Lima, elle a été influencé par la culture Wari dès le 6ème siècle. Elle passe sous la dominance du sanctuaire de Pachacamac au 14ème siècle et elle est ensuite annexée par les Incas au 15ème siècle.


Sous la domination espagnole (1535-1820), de grandioses maisons coloniales et monuments ont été construits par les citadins. Malheureusement, le terrible tremblement de terre de 1746 bouleverse la région et détruit la plupart des maisons et des monuments. Sur les 300 Casas seules 20 d’entre elles sont encore visibles aujourd’hui.





Après la guerre d’indépendance, vers 1820, les autres régions se réveillent du joug espagnol. Un peu partout, des villes se créent, se développent et Lima perd alors de son prestige et de son importance. L’expansion ne s’arrête pas pour autant. Dès la fin du 19ème siècle, la ville atteint les petits villages de Magdalena, Chorillos, Baranco, Miraflores (actuel quartier des affaires de Lima).




Jusqu’au début de la révolution industrielle, vers 1950, l’urbanisation est ordonné selon le quadrillage colonial. Mais avec l’arrivée massive des travailleurs venant des régions andines, Lima a explosé et des bidonvilles ceinturent maintenant l’oasis verdoyant d’il y a 2000 ans.

Cachet avec les fleurons

Aujourd’hui, les rues de Lima recèlent une population haute en couleurs où l’émerveillement vous attend à chaque coin de rue


Cachet de l'escale de Callao sans les fleurons

photos JMB

Rue du Courrier Lima photo JM Bergougniou "là où était levé le premier courrier"

GEAOM à Callao Pérou

Escales incas

C'est au petit matin de ce 15 février 2010 que dans la brume apparait au loin le mât de la Jeanne.

Ayant passé l'île de San Lorenzo, ancienne prison, apparaît derrière la Punta qui protège le port la Jeanne, enfin le mât de la Jeanne car la brume est épaisse et refuse de se lever.
Derrière, assez loin le Courbet.


Vous ne verrez pas les photos de cette arrivée... car un couple péruvien ayant trouvé l'appareil à son goût, se l'ait approprié sans mon consentement... Il me reste le bouchon de l'objectif et le pare-soleil. Je n'ai pas tout perdu!


Difficile de rentrer dans le port dont le gardiennage est assuré par une société privée.
Plus de deux heures d'attente en compagnie de trois jeunes femmes empressées de retrouver leurs amis et maris marins à bord.


Quelques cachets, tampons, fanfares et autorisations plus tard, la Jeanne est à quai avec le Courbet.



sous le contrôle des mouettes locales qui ne perdent pas une miette des événements du jour


La Jeanne regarde vers le large, sur le quai la Police militaire péruvienne assure la sécurité du bord et filtre les curieux



photos JMB

GEAOM PH Jeanne d'Arc Frégate Courbet Escale à Valparaiso

Valpariso, escale du 4 au 9 février 2010

Le 4 février dernier, la Jeanne d’Arc et le Courbet ont accosté à Valparaiso, plus grand port de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Cette escale, la première sur la côte Pacifique, était attendue avec impatience par les marins de la Jeanne, après 15 jours de navigation difficile et délicate au large du Cap Horn et dans les étroits chenaux de Patagonie. Situé à une centaine de kilomètres de la capitale Santiago, Valparaiso est un port mythique pour de nombreux marins de tous horizons. Il a en effet longtemps été un point de ravitaillement obligé pour tous les navigateurs qui désiraient passer de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique en empruntant le détroit de Magellan ou en doublant le Cap Horn. Il paraissait donc naturel que la Jeanne y fasse escale pour sa dernière mission.



L’arrivée dans un nouveau port revêt toujours un caractère magique, chaque escale apportant son lot de découvertes et de surprises. C’est au soleil levant et sous un ciel rougeoyant que la Jeanne est entrée dans la baie de Valparaiso, les rayons lumineux venant tout juste pointer le bout de leur nez au dessus des collines de la ville. Profitant de ce premier bain de soleil au Chili, les marins présents sur les extérieurs ont pu observer l’accostage dans ce port surprenant. Les pompiers de la ville de Valparaiso ont accueilli la Jeanne d’Arc en grandes pompes. En lançant trois jets d’eau aux couleurs de la France, ils ont lancé le début des échanges entre les marins de la Jeanne et la Pompe n°5 de Valparaiso qui allaient s’avérer très riches pendant toute l’escale.





Véritablement atypique, le port de Valparaiso est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette reconnaissance n’est point usurpée : des myriades de maisons colorées s’étalent sur les collines de la ville. Avec ses murs aux mille couleurs, la ville est particulièrement attrayant et possède un charme indéniable. Ses rues calmes et chaleureuses sont le lieu idéal pour tous les artistes en quête d’inspiration.






cachet du carré OMS
cachet du service Pont Envol Hélicoptères

La configuration de la ville est plutôt exceptionnelle : la baie, dominée par les 44 collines, ou « cerros », constitue un véritable amphithéâtre naturel dont la Jeanne, trônant au milieu du port, était l’élément central. La ville s’est développée de manière inhabituelle compte tenu des contraintes liées au relief. Les habitants ont toutefois su adapter y leurs moyens de transport. Ainsi, même si l’on se demande comment ces « boites de conserve » peuvent encore fonctionner de nos jours, les 15 funiculaires ou « ascensores » sont idéaux pour passer de la ville basse à la ville haute et renforcent le caractère pittoresque du port. Le plus ancien, « Concepción », permet d’accéder au quartier du même nom, un des plus authentiques de la ville. De nombreux marins se sont laissés tenter par les cafés situés sur les hauteurs, leurs terrasses proposant une vue imprenable sur la baie de Valparaiso !




Dans le prolongement de Valparaiso se trouve la ville de Viña del Mar, première station balnéaire du Chili. Le contraste entre ces deux villes est frappant : d’un coté, le port pittoresque avec ses funiculaires et ses cafés ; de l’autre, la station balnéaire moderne avec ses plages, ses bars et discothèques… Si l’eau était certes plus fraiche qu’à Rio de Janeiro, certains marins ont tout de même profité de l’occasion pour prendre leur baptême du Pacifique.


Marins, mais avant tout Français, les marins de la Jeanne ont pu déguster le vin chilien, de renommée internationale. Ainsi, dans le cadre de leur projet de poste, des officiers élèves ont organisé une dégustation de différents cépages dont le fameux carmenere disparu des vignes françaises depuis l’épidémie de phylloxéra.



Tel un « fameux trois mats », nous avons quitté ce matin le port pittoresque de Valparaiso et voguons désormais en direction de Callao, au Pérou, notre prochaine escale. C’est néanmoins avec un petit pincement au cœur que nous laissons dernière nous cette ville à la fois reposante et chaleureuse, des souvenirs plein la tête.


Aspirant Alexandre Constantin

photos Marine Nationale Y Le Ny  F Seurot

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jda/page/5

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...