01 mars 2025

Patrouilleur L'Astrolabe Australie Hobart Tasmanie février 2025 Terres Australes Dumont d'Urville ravitaillement Terre Adélie R3

 L'ASTROLABE HOBART SPID V 11251 5 février 2025


L'ASTROLABE TàD SPID V 11251 00100 HUB ARMEES
sur timbre français les cerises

Marquée par une escale au pied de la station Dumont d’Urville du 26 au 30 janvier, cette rotation permet à l’Institut polaire de délivrer la fin du SAB (Special Antarctic Blend) nécessaire pour compléter les stocks de la station, ainsi que plusieurs tonnes de fret et denrées. Elle permet également aux Terres australes et antarctiques françaises de réaliser une mission patrimoine, environnement et télécommunications.


La remontée vers Hobart s’est faite avec presque 40 personnels techniques et scientifiques de l’Institut polaire français. Après cette campagne d’été sur la station, les chercheurs, de retour en métropole ou dans leur pays, travailleront sur les données récoltées. 


L'Astrolabe Flamme Hobart FEB. 2025 sur timbre australien Norfolk Island
 L’équipage a quant à lui profité de cette période dans le Grand Sud pour mettre en œuvre son système d’hydrographie SHLM (de nombreuses zones sont encore non hydrographiées aux abord de Dumont d’Urville) et réaliser quelques entraînements spécifiques en environnement polaire (raids nautique, plongées).

"L’Astrolabe" est arrivé à Hobart le 05 février (d’abord pour ravitailler, puis à quai). Et il en est reparti le 10 février au matin (en heure locale) pour faire la rotation R4 qui marque la fin de la campagne d’été en Terre Adélie. Arrivé le 15 février à proximité de DDU, il est parti vers l’Est (sans doute en support à une mission scientifique). Le lendemain "L’Astrolabe" est reparti vers DDU où il est arrivé le 18 février.

TàD  V11251 Spid La Poste 00100 HUB ARMEES 05 FEV.2025 
Flamme Hobart 

Départ le 19 février (heure locale) en direction de Hobart : c’est le début de l’hivernage à DDU.

Arrivé en avance "L’Astrolabe", est resté dans une baie au sud de Kingston le 23 février, avant de venir à quai à Hobart le 24 février. Départ vers La Réunion le 01 mars.


Sources

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/troisieme-rotation-antarctique-saison-lastrolabe

https://x.com/HobartAccueil/status/1891640195700642274

https://www.facebook.com/HobartAccueil/posts/pfbid0hVeQtnCNm8E6yMicoiLb6UhcAebXy87xYSmM19uvKod1Su1A4sgkLE21kiyMaEsml


Marcophilie Navale 

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28 février 2025

Cartographie Hydrographie à revoir SHOM Tonald Drump Make Brittany Great Again golfe du Mexique Mont Saint-Michel

 La baie du Mont Saint-Michel ou Baie de Cancale


Bon je ne me lasse pas des élucubrations du PDG des Etats-Unis. Ne riez pas ou je vous mets les droits de douane à 25%.

En fait, heureusement qu'il n'y a pas de droits de douane sur la connerie car il aurait enrichi le Trésor public depuis longtemps. 


Avant qu'ils ne traversent l'océan dans leur embarcation, 

Je propose un slogan purement breton pur beurre salé

MAKE BRITTANY GREAT AGAIN!


Bon Joe Dassin a toujours dit que l'Amérique il voulait l'avoir! 

Eux ne nous aurons pas!

Car c'est Cartier, un Malouin, qui va découvrir ces Terres-Neuves.


Et c'est Cavelier de la Salle qui en 1682 donne à cette côte outre-Atlantique le nom de Louisiane. Vive le roi Louis!



Puis, pour mener la guerre d’indépendance américaine (1775-1783), la flotte française, la Royale, basée à Brest, embarque plus de 10000 Bretons, au côté de marins des ports méditerranéens.

Dans les années 1900, les Bretons sont de nouveaux en partance pour les Amériques. La ville de Gourin, par exemple, est bien connue pour sa forte émigration vers le Nouveau Monde où les premiers colons fonderont la ville de Gourin City au pied des Montagnes Rocheuses. 

Alors pourquoi ne pas nommer cet espace entre Cancale et le Texas : Baie du Mont Saint-Michel?

Merci à Jean-François P. pour sa carte 

27 février 2025

Alger rue de la marine OQTF Algérie

 Alger  - de la marine à l'indépendance

 On parle beaucoup en ce moment des relations franco-algériennes et de l'OQTF.  Mais qu'est l'OQTF?

La décision d'éloignement ou d'obligation de quitter le territoire français est prise par le préfet, notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulierSituation d'un étranger qui ne possède pas les documents l'autorisant à rester en France en France. Si vous êtes concerné, la décision vous oblige à quitter la France par vos propres moyens dans un délai de 30 jours. Dans des situations limitées, elle peut aussi vous obliger à quitter la France sans délai. 

La France en Algérie 




Le Roi de France, Charles X, et le président du Conseil, le prince de Polignac, prennent en octobre 1829 la décision de lancer une expédition militaire dans le Nord de l'Afrique au printemps 1830, au plus tard le 11 avril, date de l'ordonnance nommant le ministre de la Guerre lui même, le général de Bourmont, commandant en chef du corps expéditionnaire. 
Le commandement de la flotte est confié, quant à lui, au vice-amiral Duperré.


Après une revue militaire effectuée dans une atmosphère de liesse populaire par le duc d'Angoulême , dans le port de Toulon , puis dans le port de Marseille, le 5 mai 1830, les troupes, 37.000 hommes accompagnés par 4000 chevaux, embarquent le 11 mai 1830 sur une flotte montant au total à 675 navires civils et militaires. L'expédition est lancée par l'appareillage des navires, le 25 mai, après que le vent eût tourné.

Le 14 juin 1830, le corps expéditionnaire  français débarque sur la Presqu'île de Sidi Ferruch.

Les derniers jours

Le 3 juillet 1962, trois mois après les accords d'Évian et deux jours après le référendum d'autodétermination du juillet en Algérie, le président de Gaulle annonce officiellement la reconnaissance par la France de l'indépendance de l'Algérie, et un échange de lettres entre lui et le président de l'Exécutif Provisoire constate le transfert de souveraineté. L'Exécutif Provisoire était un organisme mis en place par les accords d'Évian et chargé d'assurer la direction du pays pendant la période de transition entre le cessez-le-feu et le transfert de souveraineté puis jusqu'à l'élection d'une assemblée constituante en Algérie



Les accords d’Evian, signés le 18 mars 1962 entre la France et le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA),prévoient l’indépendance de l’Algérie après approbation en France par Référendum (8 avril 1962) et l’organisation d’un Référendum d’autodétermination en Algérie. 

Ce dernier aura lieu le 1er juillet 1962. En prévision de ces changements, qui excluent de facto l’utilisation de timbres de France pour affranchir le courrier dans le nouvel Etat, une circulaire télégraphique destinée à tous les Directeurs départementaux est envoyée le 27 juin 1962 (N° 509AG.C), complétée par deux autres circulaires (N° 515-AG.C le 30 juin et N° 518-AG.C le 2 juillet 1962) précisant la date de mise en application. Cette circulaire donne les instructions pour la surcharge de timbres français par les lettres « E.A. » (Etat Algérien). 


L’administration postale avait prévu l’usage de barrettes en caoutchouc pour apposer les surcharges nécessaires (en plus des lettres E A l’administration demande d’annuler la légende « République française »). Tous les bureaux n’ont pas pu être approvisionnés. Dans ce cas, l’administration suggère de biffer l’inscription « République française » au stylo à bille noir et la surcharge E A pourra être appliquée au tampon manuellement. Ces surcharges, dites locales, vont engendrer une grande quantité de variétés en fonction des moyens et des initiatives de chaque bureau. Même si l’administration recommande l’usage de l’encre noire pour toutes les surcharges, de nombreuses couleurs vont être employées : noire, bleu, rouge, violette, grise. 

Les Souvenirs de la Marine 

La rue de la Marine, qui portait le nom de Thriq bab el Dzira était une étroite voie longeant la partie gauche de la percée actuelle, celle-ci fut faite au début du règne de Louis-Philippe, et bordée de maisons à arcades.

Le premier édifice à gauche était la Grande Mosquée El-Kébir Djama el Kebir .

La grande Mosquée est la plus ancienne d’Alger , elle remonte probablement au X° siècle.
Le minaret qui domine l’extrémité de la rue a été terminée dit une inscription arabe, vers 1323.

La mosquée couvre une superficie de 2.000 mètres carrées.

Dans la rue de la Marine,


aux murs nus de la Mosquée a été ajouté en 1837 un péristyle dont les colonnes furent empruntées

  • à la mosquée Seïda.
     
  • C'est une longue galerie dont les arcades dentelées sont supportées par des colonnes.
    Une belle fontaine composée de deux vasques superposées forme le milieu de la galerie.
  • La façade de la mosquée est grandiose.

    Une partie des matériaux qui ont servi à sa construction provient des ruines de
    l’ancienne ville romaine d’Icosium, souvent exploitée pour les constructions d’Alger.

    Une inscription porte encore le nom de Lucius Coecilius Rufus, fils d’Agilis.
    Réparée par les Français, la mosquée El Kébir est consacrée au rite malékite.
     
  • En décembre 1836,
    le Prince de Nemours posa la première pierre de la galerie de marbre blanc qui longe la mosquée.

23 février 2025

Amiral Charner croiseur cuirassé escorteur d'escadre Suisse Bretagne Saint-Brieuc Indochine

Amiral CHARNER 

Le père de l'Amiral Charner appartenait à une très-ancienne famille de Suisse du nom de de Tscharner. Il vint en France vers 1789 pour prendre du service dans l'armée, mais son frère, qui était officier, lui représenta, qu'en ces temps troublés , pareille détermination était singulièrement inopportune et il le dissuada de ses projets.En 1790, diverses circonstances décidèrent M. Charner (qui avait francisé son nom en retranchant les deux premières lettres), à se fixer à Saint-Brieuc. Il établit une distillerie dans une maison de la rue Saint-Gouéno, maison aujourd'hui détruite .




Vers 1796, il épousa une jeune fille d'une bonne famille de Bretagne; ce fut de ce mariage que naquit, le 13 février 1797, Léonard-Victor Charner qui devait payer en gloire l'hospitalité accordée par la France à son père et venger, en répandant le sien, le sang d'un oncle assassiné le 10 août auxTuileries.

En 1812, Léonard-Victor Charner était admis le second à l'Ecole spéciale et impériale de marine de Toulon. Cet éclatant succès était la récompense des efforts assidus de l'excellent élève qui, après de brillantes études, venait d'achever, au collége de Saint-Brieuc, sa philosophie à l'âge de quinze ans. Dans ce corps de la marine dont les membres se font généralement remarquer par leur érudition, l'Amiral breton passait à bon droit pour l'un des officiers généraux ayant les connaissances les plus étendues, sans parler des connaissances spéciales. 

Les langues anglaise, espagnole et italienne lui étaient très-familières.

A la suite de nombreuses campagnes rarement interrompues, Charner fut fait enseigne de vaisseau le 15 mai 1820, et lieutenant de vaisseau en 1828.
C'est en cette qualité qu'embarqué à bord du vaisseau le Duquesne, il prit part, en juillet 1830, à l'expédition d'Alger, expédition entreprise par Charles X, en dépit des protestations de l'Angleterre et de l'attitude peu patriotique de l'école libérale d'alors. Un coup d'éventail donné par le dey à notre consul fut le motif de cette guerre qui précéda de quelques jours à peine la chute de la royauté légitime.

En février 1832, nous le retrouvons à la prise d'Ancône comme second de L’Artémis une frégate commandée par le capitaine de vaisseau Gallais, qui dirigeait les opérations ; il fut, en récompense des services qu'il rendit en cette occasion, nommé chevalier de la Légion-d'honneur.

Le 10 avril 1837, il est promu au grade de capitaine de corvette, et, en 1839, il est sur la frégate la Belle-Poule qui devait, l'année suivante, ramener en France les cendres de l'Empereur. 

Le 31 juillet 1841, après trois campagnes consécutives sur la Belle-Poule, Charner fut nommé capitaine de vaisseau. 

L'Amiral Charner est un croiseur cuirassé de la marine française, navire de tête de la classe Amiral Charner.

Il rejoint, en 1896, les croiseurs de la mer Méditerranée, pour opérer en Crète. Puis il rejoint l'escadre d'Extrême-Orient, en 1901, remonte le Yangzi Jiang jusqu'à Hankou pour inaugurer le quai de la concession française.


Il revient en Méditerranée, dès 1905, et est mis en réserve à Toulon. Il opère la surveillance du canal de Suez en 1914, et participe, avec la Foudre, le Guichen, le Desaix et le D'Estrées, sous la conduite de l'amiral Darrieus, qui venait de prendre le relais de l'amiral Dartige du Fournet, à l'évacuation de 4100 Arméniens du Musa Dagh en septembre 1915.

Lors de son trajet de retour de l'île de Castellorizo, après un arrêt à l'île de Rouad, il devait atteindre Port-Saïd mais il est torpillé le matin du 8 février 1916 par un sous-marin allemand de type U-21 sous le commandement du Kapitänleutnan Otto Hersing (1885-1960), précisément par 33° 21 N et 34° 54 E à 42 milles de Beyrouth et à 15 milles de Sour, l'ancienne Tyr. Ses 4 736 tonnes coulent en deux à quatre minutes et l'Amiral Charner s'immobilise à 1 500 mètres de profondeur. Il y eut 427 morts. Quatorze membres de l'équipage survivent au torpillage du navire et parviennent à se réfugier sur un radeau de fortune. Cependant, treize d'entre eux meurent avant d'être retrouvés par un chalutier. Il n'y a qu'un seul survivant, le quartier-maître canonnier Joseph-Marie Cariou


De 1843 à 1848, Charner commanda les frégates à vapeur la Sirène , l'Infernale , le Gomer , le vaisseau-amiral le Souverain. 

Il se distingue particulièrement au cours de la guerre de Crimée en 1855 puis comme commandant en chef des forces navales dans les mers de Chine et durant la campagne de Cochinchine en 1861. Il est également député en 1849, et sénateur de 1862 à sa mort.



Mis sur cale le 4 novembre 1958 à l'arsenal de Lorient, l'aviso-escorteur Amiral Charner a été lancé le 12 mars 1960. Quatrième de la série des avisos-escorteurs, il part pour l'océan Pacifique aussitôt après son admission au service actif le 14 décembre 1962.

Basé à Papeete de 1963 à 1980, Il est intégré à la division des avisos du Pacifique (Divavpaci) avec les Doudart de Lagrée, Protet, Cdt Rivière et EV Henry. Le Charner renoue toutefois avec la métropole tous les cinq ans, à l'occasion de grands carénages.


Le 8 décembre 1972, il est abordé par un caboteur japonais dans le détroit de Tomo Gashima. Cet accident, qui ne fera heureusement aucun blessé, contraindra le Charner à passer plus de quatre mois dans un chantier naval japonais de Kobe.

En 1980, il est affecté aux Forces maritimes de l'océan Indien avec comme port base Djibouti, et alterne de fréquentes missions opérationnelles en mer d'Oman et quelques missions de présence et de représentation dans le sud de la zone. En octobre 1987, l'aviso retourne à ses premiers amours et reprend la route du Pacifique pour trois années, où il est basé à Nouméa.

Le 8 juin 1990 il quitte définitivement Nouméa et rejoint la Métropole où il est retiré du service actif. Le bâtiment est remis à neuf pendant près de 4 mois à l'arsenal de Lorient et, le 28 janvier 1991, il reprend du service mais cette fois sous pavillon urugayen, et sous le nom de Montevideo.

Sources
Ouest-Eclair
Ouest-France
BnF Gallica 
L'amiral Charner par Louis D'Estampes

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...