02 janvier 2021

Ramine de Brest 2021 Exposition Notre-Dame d'Etel cotre goelette france libre FNFL Beyrouth alexandrie exposition Brest

Ramine   de   Brest    2021



Brest le 01.01.2021 Le livre et l’exposition :« L’odyssée de Notre-Dame d’Etel, une goélette France-Libre »

 Madame, Monsieur, Après 8 années de recherches dans les archives publiques et privées, je vous présente l’ouvrage : L’odyssée de Notre-Dame d’Etel, une goélette France-Libre 



Ce livre composé de nombreux documents inédits et d’illustrations, retrace la vie tumultueuse d’un ancien voilier de la Marine Nationale effacée des mémoires contemporaines. Cette ancienne goélette-pilote belge construite à Ostende a successivement été bateau de pêche en Bretagne, yacht en Méditerranée et le voilier le plus armé de la deuxième guerre mondiale au service des Forces-Navales-FrançaiseLibres au Liban. 

Après la guerre, la vaillante goélette deviendra Navire-Ecole en rade de Brest en compagnie de ses consœurs Belle Poule et Etoile et contribuera à la renaissance de la nouvelle Marine française. Avec la participation d’artistes et d’historiens de la mer, nous souhaitons donner à ce navire sa place légitime au sein de la grande Histoire. 


https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-qui-connait-le-destin-de-la-goelette-notre-dame-d-ethel-6863195

Une odyssée entre le Ponant et le Levant, entre la mer du Nord et la Méditerranée. Ce livre et l’exposition qui accompagne sa parution ont été soutenus par le Yacht Club de France, l’Association des Amis du Musée de la Marine, l’Entraide Marine et le Chantier du Guip. Si vous pensez qu’il soit possible de proposer un article pour votre revue, ou parler de la parution du livre ou de l’exposition vous pouvez me le faire savoir pour que je vous adresse de meilleurs fichiers. Vous souhaitant une très bonne année 2021, cordialement, 

Ramine



Le livre de 112 pages, dos carré-collé, couverture souple à rabat, en couleur, format 21x30 cm.
Prix de vente publique : 25€.
Dépôt légal janvier 2021.

Lien pour feuilleter quelques pages du livre: 

Lien pour passer une commande de livre :

Lien pour commander un lot de livre + la réédition de l’insigne FNFL du bateau: à 35€ 


 Lien pour la visite virtuelle de l’exposition préliminaire: http://visites-en-360.fr/visites-virtuelles/ramine-expo-notre-dame-etel/index.htm




 Ce voilier a successivement été : -Le P14, bateau-pilote de l’Escaut, en Belgique, de 1919 à 1922. 

-Notre-Dame- d’Etel, L-2245, goélette de pêche en Bretagne, de 1922 à 1926. 

-Dukinva, yacht breveté n° 53.462, inscrit à Lorient et basé à Antibes, Inscrit au Yacht Club de France de 1926 à 1933. -

Aésios-II, yacht basé à Cannes, inscrit au Yacht Club de France de 1936 à 1939. 

P101, patrouilleur de la Marine au Levant de 1939 à 1941. 

-Q-Ship et patrouilleur des F.N.F.L entre Beyrouth Alexandrie et Famagusta de 1942 à 1945.

 -Navire-école de l’Ecole des Mousses au Dourdy - Loctudy. de 1946 à 1947. 


-Navire-école de l’Ecole des manœuvriers en rade de Brest. de 1947 à 1955



. Les artistes collaborateurs sont : 
Mickaël EYMANN, Brest, modélisme naval et tracé des plans. 
Natasha HANSON, Seattle, USA, vitraux. 
Eric PELLEAU, Brest, reconstitution de la frise avant du navire. 
Henry RANNOU, Baye, bateau en bouteille. 

Une journée en Terre-Adélie TAAF Dumont d'Urville 8-2-2020 -Eolienne piste du lion

 Une   journée  en   Terre-Adélie   TAAF   Dumont  d'Urville      

8-2-2020 - Mise en service  de l'éolienne  de  la  piste  du  Lion


1980, les travaux de construction de la Piste du Lion. débutent en Terre-Adélie. Le projet est de relier une  l'Australie et la Terre Adélie par avion. Il faut réaliser une piste de 1 100 m. Il faut en l'absence de sites appropriés relier plusieurs îles entre elles par des enrochements constitué de remblais en provenance des travaux de terrassement.




http://terreadelie-antarctique.blogspot.com/2017/10/la-production-electrique-ddu.html


Une journée en Terre-Adélie TAAF Dumont d'Urville 7-9-2020 - débâcle surprise

Une    journée  en  Terre-Adélie     TAAF Dumont d'Urville  

Débâcle   surprise  7-9-2020


Débâcle imprévue !

Ce lundi, nous étions tranquillement en train de prendre le café après le repas de midi quand tout à coup déboule notre chef météo François G. :
"Débââââclllle !!"

Incrédules, nous sommes aussitôt sortis du séjour pour découvrir l’inattendu durant cette journée bien calme, légèrement cotonneuse avec la neige tombant doucement.


Photos de l'article : François GOURAND. Retrouvez le récit de cette journée sur son blog à cette adresse.




Débâcle surprise à Dumont d'Urville en Terre Adélie en #Antarctique ce lundi : en quelques heures, la banquise, pourtant solide (1m30 à 1m40) a été "pulvérisée" par une importante houle venue venue de l'Océan Austral.
Les autres photos et les explications de @FGourand, chef Météo-France à retrouver sur le blog du district : https://terreadelie-antarctique.blogspot.com/.../debacle...

Pourquoi avons-nous été surpris ? Parce que les débâcles interviennent en principe à la faveur d'épisodes tempétueux, conjugués à un redoux par exemple. La houle a certes un effet majeur sur la banquise, mais celle-ci était bien formée, la première polynie étant située à presque 20km.

L'explication a été donnée par François, à l'aide des modèles ci-dessous :

"La responsable de la débâcle spectaculaire qui s'est produite aujourd'hui est la forte houle venue de l'Océan Austral.

Sur les cartes jointes, on voit sur le modèle européen de vagues/houle une zone de forte houle avec des vagues de 10-12m au large de DDU hier dimanche à 10h locales. 



Sur les cartes suivantes, on voit 6h après la houle se rapprocher de nous en s'atténuant à peine (8-10m sur une vaste zone), zone qui vient taper la bordure nord du pack, pile au nord de notre zone, hier soir à 22h. 

  

Cette forte houle s'est propagée dans le pack jusqu'à nous pendant la nuit, arrivant chez nous vers la mi-journée ce lundi, avec le résultat que nous avons maintenant sous les yeux ! La banquise, si épaisse soit elle, a été soulevée par cette puissante houle qui a provoqué de la casse."



C'est donc un épisode riche d'enseignements : les conditions météo locales sont insuffisantes pour savoir avec certitude s'il est raisonnable de partir en sortie. Même par temps calme, une banquise solide peut se briser en une heure ou deux, comme nous l'avons vu cette fois. Celle-ci mesurait en effet entre 1m30 et 1m40 d'épaisseur, n'avait cessé de s'épais

01 janvier 2021

Humour dans le carré par Donec une tite picouse si you plait

Humour    dans  le  carré  
par  Donec 
une  tite  picouse  si  you  plait


Bonjour la compagnie,

Nous faisons aujourd’hui face à la terrible épidémie de la Covid 19 qui emporte les malades en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Les autorités misent désormais sur une vaccination à grande échelle qui nous permettra enfin d’être immunisés.

Mais est-ce bien utile ?

Quel est l’intérêt de ce traitement ? Certains de nos contemporains qui fréquentent assidument estaminets, bistrots, guinguettes ou lupanars en doutent. Ont-ils raison et que dit l’Histoire ?

Suivons les pas d’un éminent épidémiologiste qui passa sa vie à traquer les virus et à concevoir des antidotes que d’aucuns jugent bien inutiles : Paul Louis Simond.


Ce grand homme nait en 1858, suit les cours de l’école de santé navale de Bordeaux et se retrouve au tournant des années 1890 en Indochine puis en Chine pour participer aux campagnes de vaccination contre la variole. En 1895 il rentre en France pour suivre des études de microbiologie à l’institut pasteur. Comme il ne tient pas en place, les autorités l’envoient rapidement en Inde afin d’étudier et de tester des vaccins contre la peste. En observant les malades, il a noté de petites cloques évoquant la piqure d’un insecte. Il a alors l’intuition que la contamination ne se fait pas directement par le rat mais par la puce du rat. Il va lui-même faire la dangereuse expérience de la transmission de rat contaminé à rat sain par l’intermédiaire d’une puce.

Ainsi il préconise d’associer dératisation à désinsectisation pour éradiquer la maladie. En attendant il injecte le sérum contre la peste à grande échelle aux indes et ailleurs. Les sceptiques sont nombreux. Ils se moquent de cet Olibrius, de ses puces et de ses rats. Il faudra attendre 1906 avec de nouveaux travaux des anglais William Bacot et Charles James Martin pour que la preuve irréfutable soit faite.

Cet homme aura au cours de sa vie vacciné des milliers d’Hindous, de Chinois ou de Vietnamien. Peut-on imaginer que ces actions ont été réalisées en pure perte sans permettre d’épargner les vies de milliers d’êtres humains ? En tout cas lui, les mains dans le cambouis de la misère du monde le croyait. Il en est pour la Covid comme pour la peste ou le choléra : vacciner pour sauver. Bien sûr, nous sommes libres de nous en remettre à des idoles bienfaitrices mais obtient-on la même efficacité ? Certains le pensent, grand bien leur fasse.

Pour ma part ayant eu la TABDT* dans ma jeunesse et en y ayant réchappé, je n’ai plus peur de rien.

Alors bonne année 2021, oublions 2020… et à bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

*TABDT : vaccination qui se pratiquait à l’heureux temps du service militaire à l’aide d’une aiguille à tricoter creuse qu’un infirmier approximatif enfonçait violement dans le dos des jeunes militaires et qui marquait leur passage à l’âge adulte. Ce vaccin était sensé prémunir le jeune homme contre la diphtérie, le tétanos, la typhoïde et j’en oublie.

Une journée en Terre-Adélie TAAF Dumont d'Urville 6-12-2019

 Une   journée  en   Terre-Adélie   TAAF   Dumont d'Urville       6-12-2019

L'AURORA  AUSTRALIS à DDU


Dumont D'Urville TADELIE TAAF 6-12-2019

Le Département australien de l’Antarctique a proposé d’utiliser son brise-glace pour ravitailler les stations françaises de recherche polaire.

L’Australie a proposé d’utiliser son brise-glace Aurora Australis pour transporter de la nourriture, 250 000 litres de combustible, des équipements mais aussi des scientifiques vers les bases françaises de recherche du pôle Sud.

Les stations Concordia et Dumont d’Urville, en Antarctique, “couraient le risque de se retrouver dans l’incapacité de se procurer du ravitaillement cet été, la marine française ayant décelé un grave défaut sur L’Astrolabe, son navire polaire, à quai à Hobart, en Australie”, rapporte Nature. Le bateau, qui devait entreprendre la traversée, est immobilisé depuis que l’avarie a été repérée, à la mi-novembre. Pour Aurora Australis, il ne s’agira que d’un détour puisque de, toute façon, il devait rallier début décembre l’île Macquarie, dans le sud-ouest de l’océan Pacifique, à mi-chemin entre la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique.

TAAF TERRE-ADELIE - Une journée à Dumont d'Urville 5-10- 2020 octobre aurore austale

TAAF  TERRE -ADELIE -  Une journée à    Dumont  d'Urville   2020

Aurore australe à Dumont d'Urville

Aurore australe Dumont d'Urville Terre Adélie TAAF 5-10-2020

5-10-2020 sur le blog de Dumont d'Urville


Avec l'allongement des journées, les aurores seront bientôt plus compliquées à apercevoir. Le dernier éphéméride indique d'ailleurs un lever du soleil dès 5h30 pour un coucher à 19h30, et l'amplitude augmente nettement chaque jour.


Crédit : A. Mathieu

A propos de lever de soleil, le même photographe nous a gratifié d'une autre merveille récemment :

Crédit : A. Mathieu
Source:

http://terreadelie-antarctique.blogspot.com/search?updated-max=2020-10-06T23:30:00%2B11:00&max-results=3&start=33&by-date=false

31 décembre 2020

Penzé Saint Pol deLéon Hydravion guerre 1914 1918 aviation maritime Bretagne

Le centre d'aviation maritime de la Penzé à Saint-Pol-de-Léon

"A partir de l'automne 1916, les sous-marins allemands se firent particulièrement nombreux sur les côtes de l´Atlantique et de la Manche. Ils coulaient tout ce qui se présentaient, depuis le cargo jusqu´au voilier de pêche. Cela inquiéta particulièrement les autorités navales alliées, car des routes maritimes dépendaient le ravitaillement de la France et de la Grande-Bretagne. La perte du contrôle de l´approvisionnement signifiait à cours terme l'asphyxie des alliés et à moyen terme leur défaite.

Hydravion 28 Collection JMB 

L´aviation maritime, alors armée d'hydravions, de ballons dirigeables et de ballons remorqués, fut alors chargée, en collaboration avec les navires de patrouilles, de sauvegarder la navigation. Des Centres d´Aviation Maritime (C. A. M.) furent créés sur le littoral, avec pour mission la surveillance et l´escorte des navires passant dans leurs secteurs. Tout bâtiment suspect (sous-marin) devait être attaqué. Pour cela les hydravions disposaient de bombes.

Le premier Centre d´Aviation Maritime créé en Bretagne nord fut celui de Tréguier, le 1er août 1917 (il y en avait déjà un à Camaret et un autre à Lorient). Malheureusement, celui-ci était trop éloigné du secteur de l´île de Batz, où de nombreuses attaques de la part des sous-marins furent enregistrées tout au long de l'année 1917. Le commandant du Centre d´Aviation Maritime de Tréguier, l´enseigne de vaisseau Guierre, créa donc sur la Penzé un poste de combat, chargé de surveiller plus particulièrement cette zone. Quelques hydravions y furent placés à partir d´avril 1918. Le personnel s´y relayait, car pilotes, observateurs et mécaniciens dépendaient toujours du Centre d´Aviation Maritime de Tréguier.







Le poste de combat (PC) de La Penzé a été créé en mars 1918 : il était chargé d'assurer la protection des convois maritimes qui longeaient les côtes bretonnes grâce à ses hydravions. Le centre d’aviation maritime (CAM) de La Penzé a été créé le 1er août 1918 à la faveur du déménagement du matériel et du personnel du centre d'aviation maritime de Tréguier. Son emblème était un éléphant blanc. Il a fonctionné jusqu'en juillet 1919.



Le grand-père maternel de Daniel Dahiot était entré dans la Marine à Brest le 10 octobre 1913. Il a été affecté en 1918 au centre d'aviation marine de la Penzé, en qualité de quartier-maître mécanicien observateur-mitrailleur. La collection photographique de Daniel Dahiot sur le centre d'aviation marine de la Penzé a été confié aux archives départementales du Finistère en mars 2013.








sources :


Photographies : collection Daniel Dahiot. Auteur du reportage photographique : le Q. M. Henri Poussier durant l´été et l´hiver 1918

La Poste et le Père Noël 2020

La Poste et le Père Noël 2020

Le père Noël de La Poste est passé 









Les premières rotations de l'ASTROLABE TAAF TERRE-ADELIE Dumont D'urville décembre 2019

Les  premières  rotations  
décembre  2019    L'ASTROLABE TAAF   TERRE-ADELIE   Dumont D'urville    décembre      

Avec les rotations R0 - R1 les premiers plis de Terre Adélie arrivent dans nos boites à lettres comme ce beau pli recommandé.

Merci au GP de DDU.

Le pli est affranchi du timbre L'ASTROLABE (1,30€) et du bloc Manchots royaux. (3€ -1,50x 2)






J'ai retrouvé dans un vieux Cols bleus un article d'un collègue de la Marcophilie Navale Jean-Paull Lecouvey.

je vous souhaite une excellente lecture





Histoires timbrées

La tendre patience d'Adèle Dumont d'Urville




La terre Adélie doit son nom à Adèle, épouse chérie de Jules Dumont d'Urville, en signe de sa profonde reconnaissance envers la compagne qui a su consentir de longues séparations pour lui permettre de mener à bien ses projets d'exploration.

carte postale maximum 1er jour.

Joseph Pépin, horloger d'origine savoyarde, tenait une boutique d'instruments de navigation à Toulon. Un jeune enseigne du nom de Jules, Sébastien, César Dumont d'Urville comptait parmi ses clients les plus assidus. Quoi de plus légitime qu'un officier de marine, de surcroît major de promotion, portât grand intérêt aux choses de la navigation Il convient cependant d'ajouter que la fréquence des visites de Dumont d'Urville n'était pas complètement étrangère à la présence d'Adèle-Dorothée, fille de l'horloger. Née à Toulon le 20 floréal de l'An VI - 10 mai 1798 -, brune, jolie, d'une gaieté communicative, ses contemporains disaient d'elle que c'était "une jeune personne remarquable par sa beauté, son instruction et sa vertu". Vous l'avez compris Jules s'éprit passionnément d'Adèle et, malgré l'opposition farouche de sa mère, il l'épousa le 1er mai 1815. Jules a alors 25 ans, Adèle 18 ans.



Longues, très longues séparations Adèle possède toutes les qualités : la géographie et les cartes marines lui sont familières, les récits de voyage l'enchante. Elle est douce, patiente, fidèle et aura une influence certaine sur la carrière de l'illustre navigateur. De la patience, il lui en faudra beaucoup pour supporter les très longues absences de son époux parti à la découverte du monde.

Tombeau de Dumont d'Urville
au cimetière du Montparnasse

 De la rondeur d'esprit également lorsque le CV Dumont d'Urville, de retour à Toulon le 25 mars 1829 après 35 mois de campagne, est accusé d'arrogance et de suffisance. Malgré un caractère devenu ombrageux au fil du temps, Dumont d'Urville saura reconnaître les vertus d'Adèle. Le 20 octobre 1839, à bord de l'Astrolabe, il dit "son tendre amour et sa profonde reconnaissance pour le bonheur dont sa femme chérie, Adèle Dorothée, l'a comblé durant une union de plus de vingt-cinq années".


Le 20 janvier 1840, Dumont d'Urville découvre le continent austral et, en l'honneur de sa douce Adèle, le baptise terre Adélie. Le 8 mai 1842, le contre-amiral Dumont d'Urville accompagné d'Adèle et de leur jeune fils Jules trouveront une mort affreuse dans la catastrophe ferroviaire du Paris-Versailles. C'était un beau dimanche de printemps.

Portrait virtuel 
Lorsque la poste des terres Australes a projeté la réalisation d'un timbre poste grand format à la mémoire d'Adèle Dumont d'Urville, force a été de constater qu'il n'existait d'elle aucun portrait original. Il a fallu composer avec le journal personnel de son mari et cette tâche fut confiée à Michèle Garreau. L'artiste, avec subtilité, a su rendre perceptible le regard inquiet et douloureux d'Adèle porté vers un horizon lointain et imaginaire. Ensuite, Pierre Béquet, maître graveur, a ciselé délicatement le portrait en buste avec un grand souci de fidélité. Le résultat est à l'image de l'aimante Adèle Dumont d'Urville admirable. 

Jean-Paul Lecouvey

À son retour, il est nommé contre-amiral en  et reçoit de la Société de géographie la grande médaille d'or. Il s'occupe de publier son Voyage au pôle Sud et dans l'Océanie lorsqu’il périt avec sa femme et son fils de 16 ans dans la catastrophe ferroviaire de Meudon, l'une des premières grosses catastrophes ferroviaires françaises, qui a lieu le  dans la tranchée de Bellevue à Meudon. Les corps de Dumont d'Urville, de sa femme et de ses deux fils sont inhumés au cimetière du Montparnasse à Paris


sources
Revue générale de l'architecture et des travaux publics, VOL. 8 1849

cols bleus

Le Malin 25-11-2020 Juan de Nova TAAF Îles Eparses

Le  Malin    25-11-2020 - Juan  de  Nova TAAF  -   Îles   Eparses

Reçues au courrier hier matin 30 décembre ces deux plis du patrouilleur Le Malin. Ces plis ont été expédiés de Juan de Nova le 25-11-2020





En 1974, l'État français décide de l'installation de détachements militaires sur les Eparses (Juan de Nova, Europa et îles Glorieuses) afin, entre autres, de répondre aux revendications territoriales de Madagascar sur ces trois territoires qui se caractérisent par une ZEE (Zone économique exclusive) considérable. L'île abrite une petite garnison de 14 militaires du2e RPIMa de Pierrefonds et un gendarme. Ils se sont installés dans le logement des ouvriers de la SOFIM qui est devenu le camp SEGA


L'île est découverte en 1501 lors de la traversée du canal du Mozambique par le capitaine portugais João da Nova qui commande la troisième expédition portugaise vers l'Inde. Il la nomme Galega ou Agalega (la Galicienne) en référence à sa nationalité. L'île changera ensuite de nom : Johan de Nova sur la carte de Pilestrima (1519), Joa de Nova (Mercator, 1569), San-Christophoro (Ortelius, 1570), Saint-Christophe (Lislet Geoffroy). Elle recevra son appellation définitive par William Fitzwilliam Owen qui la nomme Juan de Nova. Elle semble avoir été parfois confondue avec l'île Bassas da India (qui peut être submergée à marée haute)

Bien que située sur la route des épices, l'île ne présente alors aucun intérêt pour les puissances coloniales en raison de sa taille très réduite et de l'absence d'atouts en termes d'escale. Il est cependant probable qu'elle ait pu servir de refuge pour des pirates comme Olivier Le Vasseur surnommé La Buse.

Pour la distinguer du nom de personne, l’Insee utilise maintenant des traits d’union dans sa dénomination dans le Code officiel géographique (COG, révision 2008 amendée pour tenir compte du nouveau statut des TAAF dont l’île fait maintenant partie).

30 décembre 2020

L"ASTROLABE Hobart 3 décembre 2020

L' ASTROLABE     Hobart   Tasmanie 

3     décembre    2020

Selon Jean Aufauvre (Marcophilie navale lettre des TAAF N° 6)

 

"L’Astrolabe" a quitté DDU le 19 novembre, suite à une potentielle demande d’assistance sanitaire à l’île australienne de Macquarie, l’Astrolabe doit avancer son départ annonce François Gourand, le météo de la TA 70, sur son blog. Le 23 novembre au matin (heure locale) "L’Astrolabe" était à Macquarie pour récupérer la personne à évacuer et il est immédiatement reparti vers Hobart. Il était le 25 au large de Kingston mais a attendu le 26 novembre pour être à quai à Hobart. Son départ pour faire la rotation R1 est prévu pour le jeudi 3 décembre..

Ces plis reçus marquent donc le départ de L'Astrolabe en R1.


Au départ du port d’Hobart en Tasmanie, la station Dumont d’Urville en Terre Adélie est desservie par le navire L’Astrolabe.


L’Astrolabe est un navire brise-glace (Classe IB5 du Code Polaire) construit en 2017 dans le cadre d’un partenariat entre les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), l’Institut polaire français et le Ministère de la défense (Marine nationale (MN)). Le partenariat se fait via la création d’un groupement d’intérêt public entre les TAAF et la MN et une convention entre la MN et l’Institut polaire.  


 Retour sur R0

Après avoir achevé de charger 145 tonnes de fret, 200 m3 de SAB et embarqué 36 passagers de l’institut polaire français (IPEV) dans le strict respect des protocoles sanitaires pour préserver les stations antarctiques du risque Covid, L’Astrolabe a appareillé d’Hobart le 6 novembre après-midi en direction de la terre Adélie.
Une grosse dépression touchant le Sud de la Tasmanie dans la nuit du 6 au 7 novembre, le choix a été fait de rejoindre un mouillage d’attente au Sud d’Hobart pour préserver le matériel et le personnel. Ce n’est finalement que le 8 matin, que, le bâtiment mais le cap au Sud.


Le 14 novembre à l’aube, après 48 h de transit en zigzags, L’Astrolabe arrive à 8 km de la station Dumont d’Urville et se trouve face à une banquise d’environ 60 à 80 cm qui bloque l’accès direct à la station. La priorité étant de débarquer les passagers ainsi que le matériel et la nourriture, conditionnés en palettes transportables par hélicoptère, le bâtiment s’encastre dans la banquise et stoppe pour attaquer les opérations logistiques.




Les deux hélicoptères sont sortis de la cale et après un vol d’essai pour chacun, le balai aérien débute et se poursuit jusqu’en fin d’après-midi. Les opérations étant achevées pour la journée, L’Astrolabe attaque une première nuit de « ramming » opération consistant à casser progressivement la banquise pour se rapprocher de la base. 


Le 15 novembre au matin, après une première nuit de « bagarre », le bâtiment est stoppé à 4200 m de la base et les opérations logistiques reprennent par hélicoptère pour la journée. Une deuxième nuit de « ramming » sera nécessaire pour que le bâtiment s’approche à 1800 m de la station. La troisième et dernière journée de déchargement par voie aérienne commence. En fin d’après-midi, il ne reste à bord que le SAB et quelques matériels lourds dont une pelleteuse de 15 tonnes, qui ne peuvent être débarqués par hélicoptère et requièrent la proximité de la base et une banquise pour être débarqués.


La nuit du 16 au 17 novembre est de nouveau consacrée aux opérations de « ramming » dans une banquise de plus en plus épaisse et dense pour tenter d’atteindre l’anse du Lion au pied de la base et enfin pouvoir décharger le fret lourd et le SAB. Le 17 à l’aube, L’Astrolabe fait sa souille dans l’anse du Lion, le nez posé sur la banquise.


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