12 juin 2020

Humour dans le carré par Donec - Courteline pas mort

Donec : Courteline pas mort



Bonjour la compagnie,

Notre pays a su mettre en place avec beaucoup d’efficacité les moyens d’organiser une lutte contre l’impitoyable Covid 19 grâce à une administration pléthorique et tatillonne que le monde entier nous envie depuis la disparition de l’URSS. Fille de Courteline elle est redoutable pour tout ce qui concerne notre quotidien.



Prenons le lavage des masques, ceux-ci nécessitent un soin particulier qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. Le Covid 19 est fourbe, il va profiter du moindre interstice pour nous pourrir la vie voire nous l’ôter.

L’Afnor, organisme chargé des normes nous conseille donc par un texte en date du 27 mars 2020.

« Le plus important dans le lavage du masque est de disposer d’une machine à laver et d’un sèche-linge d’une propreté irréprochable. Pour se faire, effectuez d’abord un nettoyage approfondi du lave-linge en procédant à un rinçage à froid avec de la Javel. Ensuite la faire tourner à 60° ou mieux à 95°.


Procéder ensuite au lavage proprement dit en mêlant au masque de vieux draps afin de « garantir l’aspect mécanique du lavage ».
A l’issue de cette délicate opération les mettre sur un séchoir et nettoyer en profondeur les filtres du sèche-linge

Ne pas oublier de se laver les mains avec soin ».

Visiblement selon cet organisme la meilleure solution et la plus efficace serait de changer de lave-linge à l’issue de chaque lavage.

Mais nous n’allons pas demander l’impossible et en attendant nous allons remercier l’Afnor pour ses bons conseils

A la semaine prochaine

Donec
Et merci au « Canard Enchainé » pour cette perle

11 juin 2020

SNA SUFFREN Cherbourg Brest

SNA SUFFREN de Cherbourg à Brest 



Après une première phase d’essais en rade de Cherbourg (Manche), tout près des bassins où il a été conçu par l’industriel Naval Group, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération Suffren (issu du programme Barracuda) a entamé la deuxième phase de ses essais dans la rade de Brest (Finistère).

La campagne d’essais du Suffren, premier sous-marin nucléaire d’attaque de la classe Barracuda, vient de débuter. Le but de ces opérations est de permettre à la Direction générale de l’armement (DGA) et à la Marine nationale de mettre en œuvre et tester à la mer la performance du bâtiment. La livraison du Suffren est prévue cette année. Au total, six bâtiments de la classe Suffren équiperont la Marine nationale d’ici à 2030.
© Naval group.
Les essais à la mer représentent pour un sous-marin nucléaire une phase intense de validation des installations du bord.
Ces opérations conduites progressivement en plusieurs campagnes d’essais permettent de s’assurer notamment :– de l’étanchéité en immersion et de la manœuvrabilité du navire,– des performances du système de combat, des armes tactiques et de tous les équipements de haute technologie embarqués dans cette nouvelle génération de sous-marin nucléaire d’attaque,– et enfin de ses capacités opérationnelles.
Le Suffren est destiné à remplacer la génération de SNA de type Rubis. Naval Group est en charge de la réalisation de cette série de sous-marins, depuis la conception jusqu’à la réalisation du navire et des systèmes d’information, la fabrication des principaux composants des chaufferies nucléaires ainsi que l’entretien des navires à Toulon.





« Nouvelle étape pour le programme Barracuda, salue la Direction générale de l’armement (DGA). Après la réussite des premiers essais conduits par la DGA avec la Marine nationale, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et ses partenaires industriels à Cherbourg, la 2e phase se poursuit pour les essais en plongée du Suffren en haute mer au large de Brest. »

Cela, tout près de la base opérationnelle de ses cousins, les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la base opérationnelle de l’Île-Longue, en Presqu’île de Crozon. 

Le Suffren rentre en rade de Brest | DR/MARINE NATIONALE
La différence entre les SNLE et les SNA ? Les premiers sont des bombardiers, équipés de seize missiles à têtes nucléaires M51, prêts à frapper tout État qui attaquerait la France.

© Naval group. Photographie
publiée le 29 avril 2020 depuis le compte Twitter de la société.


C’est le principe de la dissuasion nucléaire française : depuis 1972, au moins l’un des quatre SNLE est « dilué » en permanence au fond de l’océan, lors de patrouilles de 70 jours, sans escale.

Cinq fois plus petits (ils accueillent 70 marins dans 200 m2, au lieu de 110 hommes dans 600 m² d’un SNLE), les seconds sont des chasseurs : ils effectuent des patrouilles de quatre mois, offensives, de renseignement ou de commandos par exemple, ponctuées d’escales en surface, à la différence des SNLE qui, eux, ne doivent en aucun cas, rompre leur invulnérabilité.




Les caractéristiques techniques du Suffren
• Déplacement en surface : 4 700 tonnes
• Déplacement en plongée : 5 200 tonnes
• Longueur : 99 mètres
• Diamètre : 8,8 mètres
• Armement : missiles de croisière navals (MdCN), torpilles lourdes filoguidées F21, missile antinavire Exocet SM39 modernisé
• Propulsion hybride : un réacteur à eau pressurisée dérivé des chaufferies équipant les SNLE type Le Triomphant et le porte-avions Charles de Gaulle, deux turbines de propulsion, deux turbo alternateurs et deux moteurs électriques
• Équipage : 65 personnes + commandos
• Disponibilité à la mer : > 270 jours par an

Le 29 avril 2020, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) « Suffren », lors de sa première plongée statique en mer. S’ensuit sa prise de coffre au large de Cherbourg (Manche). | DR/MARINE NATIONALE


La phase d’essais est indispensable pour vérifier les programmes. Ils peuvent mettre à jour la nécessité d’ajustements techniques sur le navire et ses équipements. C’est à cela que servent les tests. Cherbourg dispose de moyens industriels que n’ont pas d’autres ports s’il est nécessaire d’intervenir pour poursuivre les essais.

Malfonctionnement
"La phase d’essais est indispensable pour vérifier les programmes. Ils peuvent mettre à jour la nécessité d’ajustements techniques sur le navire et ses équipements. C’est à cela que servent les tests. Cherbourg dispose de moyens industriels que n’ont pas d’autres ports s’il est nécessaire d’intervenir pour poursuivre les essais."
Selon nos informations, les essais ont mis à jour un malfonctionnement d’un système qui, s’il n’est pas réparé, pourrait compliquer la manœuvrabilité du sous-marin. La Presse de la Manche 

Les quelques ajustements, a priori mineurs, devraient nécessiter la mise à sec du sous-marin dans le dispositif de mise à l’eau de Cachin (DME).

Le Suffren ne devrait rester que quelques jours à Cherbourg avant de repartir pour Brest. Des opérations courantes, d’entretiens et de mise au point pourraient également être menées à bien.
Naval Group n’a pas l’autorisation de communiquer sur ces opérations.

Selon la DGA, cet épisode ne remet pas en cause la livraison du navire dans l’année. Un transfert de propriété qui, rappelons-le, ne signifie pas forcément une admission au service actif.

Une fois terminés ces essais dans l’Atlantique, le Suffren poursuivra ensuite ses essais en Méditerranée, depuis son futur port d’attache, Toulon.

Après la plateforme, c’est davantage le système d’armes, la discrétion acoustique et les capacités opérationnelles qui seront testées.

Durant les essais, l’endurance du sous-marin, avec une autonomie portée de 45 jours pour la série des Rubis à 70 jours, va être vérifiée. Il sera placé dans toutes les configurations possibles, poussé à la limite de ses possibilités.





Sources 
Le fauteuil de Colbert
Ouest-France 
Naval Group
La Presse de la Manche 

10 juin 2020

300 ans d'hydrographie française - SHOM - Brest - 2020

300 ans d'hydrographie française - SHOM - Brest - 2020


Lors d'une escale à Saint-Malo des BH LAPLACE et BORDA j'ai pu découvrir ces bateaux.



Le changement constant des fonds marins et l’expansion du trafic maritime obligent le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à réaliser grâce aux BH et BHO, des campagnes régulières de relevés de fonds dans des zones définies par convention internatio­nale. Il permet à la France de disposer d’une capacité autonome de connaissance des fonds marins. Le BH et les BHO participent ainsi aux missions de service public. Ils conduisent également des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ils apportent un soutien indispensable à la Force océanique stratégique pour la dissuasion nu­cléaire.


BH Laplace - BH Borda St Malo Photo JM Bergougniou
A 793 BH Laplace A 792 BH Borda St-Malo  Photo JM Bergougniou
BH Laplace  Photo JM Bergougniou
 Photo JM Bergougniou
 Photo JM Bergougniou
 Photo JM Bergougniou


En raison de la crise sanitaire actuelle, l'ouverture de l'exposition est reportée à une date ultérieure qui sera communiquée dès que possible.

La France, mesurant très tôt les enjeux de la connaissance des océans, a été le premier État à se doter d’un service hydrographique national.

Le 19 novembre 1720 était créé le Dépôt des cartes et plans de la marine, dont le Shom est l’héritier.

Le Shom célébrera ces 300 ans d’hydrographie française à partir du 19 novembre 2019 et tout au long de l’année 2020.






La célébration de 300 ans d'hydrographie française est déclinée au travers de plusieurs expositions tout au long de l'année 2020 : une exposition de près de 400m² aux Ateliers des Capucins à Brest et deux expositions de 70m² au Géoroom à Saint-Mandé et au Service historique de la Défense au château de Vincennes.





Ces expositions présentent l'évolution des besoins et les réponses apportées par l'hydrographie de 1720 à nos jours, depuis la création du Dépôt des cartes et plans de la marine le 19 novembre 1720, jusqu'au Shom qui en est l'héritier.








Elles présentent des éléments variés : cartes marines, photographies, instruments de différentes époques, maquettes, etc.




A793 BH Laplace - A792 BH Borda Photo JM Bergougniou


L'histoire de l'hydrographie française y est ainsi racontée selon ces thèmes :
la sécurité de la navigation ;
l'accompagnement hydrographique de l'exploration du monde ;
le soutien apporté par l'hydrographie à la Défense et aux opérations navales ;
le progrès des sciences et techniques ;
le soutien apporté par l'hydrographie au développement de l'économie bleue ;
la contribution des hydrographes à la prévention des risques.


Le Shom, héritier du premier service hydrographique officiel au monde (1720) est un établissement public administratif (EPA) sous tutelle du ministère des Armées.

Il est l'opérateur public pour l'information géographique maritime et littorale de référence.

Il a pour mission de connaître et décrire l’environnement physique marin dans ses relations avec l’atmosphère, avec les fonds marins et les zones littorales, d’en prévoir l’évolution et d’assurer la diffusion des informations correspondantes.




L’exercice de cette mission se traduit par trois activités primordiales :


• l’hydrographie nationale, pour satisfaire les besoins de la navigation de surface, dans les eaux sous juridiction française et dans les zones placées sous la responsabilité cartographique de la France ;




• le soutien de la défense, caractérisé par l’expertise apportée par le Shom dans les domaines hydro-océanographiques à la direction générale de l’Armement et par ses capacités de soutien opérationnel des forces ;




BH Laplace  JM Bergougniou

• le soutien aux politiques publiques de la mer et du littoral, par lequel le Shom valorise ses données patrimoniales et son expertise en les mettant à la disposition des pouvoirs publics, et plus généralement de tous les acteurs de la mer et du littoral.


Photo JM Bergougniou

Ses domaines d’expertises sont notamment : la bathymétrie, la sédimentologie, l’hydrodynamique côtière, l’océanographie, l’ingénierie des systèmes d’acquisition à la mer, l’information géographique maritime et littorale.

Le Shom collecte et diffuse des données de référence dans ces domaines et fournit des services d'«intelligence de la donnée», qui aident les acteurs de la mer et du littoral à utiliser de manière optimale les données.

BH Laplace Photo JM Bergougniou

Quelques chiffres

  • 540 personnes, hors équipages des bâtiments spécialisés
  • Budget annuel : 58 M€
  • 870 cartes marines papier et 750 cartes électroniques de navigation (ENC)
  • Implantations : Brest (siège social), Toulouse, Saint-Mandé, Nouméa, Papeete
  • Certification « ISO 9001 » pour l’ensemble de ses activités
  • 4 navires spécialisés de la Marine nationale et un navire océanographique employé conjointement avec l'Ifremer.
  • Une zone nationale de responsabilité de 10,8 millions de km² et des frontières maritimes avec 30 pays ;
  • Soutien de la défense nationale et de la marine en particulier en hydrographie, océanographie et météorologie (HOM) dans une zone couvrant 60 millions de km².


 Photo JM Bergougniou


BH Laplace Photo JM Bergougniou


BH Laplace Photo JM Bergougniou

BH Laplace Photo JM Bergougniou

BH Laplace Photo JM Bergougniou
Le Shom recueille l’information dont il a besoin pour assurer sa mission (bathymétrie, nature des fonds, niveau de la mer, courants…) principalement à l’aide de moyens à la mer mis en œuvre par le groupe hydrographique et océanographique de l'Atlantique (GHOA) et le groupe océanographique du Pacifique (GOP), mais également à l’aide de moyens aéroportés pour la bathymétrie littorale ou d’un réseau de marégraphes pour les observations du niveau de la mer.
BH Laplace  JM Bergougniou 

• Le GHOA est l’entité du Shom chargée de l’acquisition des données à la mer au départ du port du Brest. Son personnel intervient sur tous les océans du globe à bord des bâtiments hydrographiques Borda, La Pérouse et Laplace, du bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré ainsi que de navires de la flotte de l'Ifremer.

Il peut également être déployé au sein des forces sur des théâtres d'opérations militaires avec le Système Déployable d’Hydrographie Militaire (SDHM).



BH Laplace  JM Bergougniou

• Le GOP est l'entité du Shom basée dans l'océan Pacifique (Nouméa et Papeete). Il utilise les moyens mis à disposition des collectivités de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie pour réaliser les acquisitions de données nécessaires à assurer la sécurité de la navigation dans les zones de responsabilité française du Pacifique.

BH Laplace  JM Bergougniou

• Dans le cadre du projet Litto3D®, le Shom réalise également des levés bathymétriques à l’aide d’un lidar aéroporté.

BH Laplace  JM Bergougniou
• Enfin, pour observer le niveau de la mer sur le littoral, le Shom déploie et maintient un réseau d’observation du niveau de la mer avec de nombreux partenaires. Ce réseau est composé de 50 marégraphes déployés le long du littoral français (métropole et outre-mer). Les données de ces marégraphes sont diffusées via le portail data.shom.fr.

BH Laplace  JM Bergougniou

BH Laplace  JM Bergougniou


Photo JM Bergougniou


Photo JM Bergougniou

Les collectionneurs pourront demander aux services postaux, pendant six mois, le timbre à date de l’oblitération « premier jour ».
Créé par Marion Le Bec, le bloc timbre sera vendu au prix de 2,80 euros (valeur unitaire 1,40 euro, lettre pour l’international).



BH Lapérouse St-Malo photo JM Bergougniou

L’émission est complétée par l’édition d’un souvenir philatélique constitué d’un feuillet spécial vendu 6,50 euros, qui reprend les deux timbres, inséré dans une carte.

Un document philatélique comprenant 2 timbres oblitérés sera également disponible au tarif de 6 euros.

https://www.shom.fr/fr

PHM Commandant Blaison BCRM Brest

PHM Commandant Blaison 

BCRM Brest



A l'initiative du bord, la section Bretagne de la Marcophilie navale a réalisé un tampon de service pour le PHM Commandant Blaison.




Les patrouilleurs de haute-mer (PHM) sont des unités polyvalentes et optimisées pour assurer la défense maritime du territoire. Leur spectre d’emploi est large : lutte anti-sous-marine dans les eaux côtières, participa­tion à des missions d’embargo, soutien, protection et entraînement des sous-marins, défense des approches maritimes, sauvegarde maritime. Véritables sentinelles maritimes, les PHM peuvent assurer ponctuellement des missions de présence, notamment dans le golfe de Gui­née, et de soutien de la dissuasion.


Missions

Connaissance – Anticipation – Prévention – Protection – Dissuasion

Équipement - Armement
1 radar de navigation, 1 radar de veille surface-air, 1 radar de conduite de tir, 1 sonar de coque, 1 bruiteur remorqué NIXIE, système de transmissions par satellite

1 tourelle de 100 mm, 2 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 12,7 mm

1 système d’autodéfense anti-aérienne SIMBAD (missiles Mistral)

Caractéristiques

Longueur : 80,5 m
Largeur : 10,3 m

Déplacement : 1 250 tonnes
Vitesse : 24 nœuds

Équipage : 85 marins

Le PHM Commandant Blaison a été admis au service actif le 28 avril 1982


Lapalisse est la ville marraine du patrouilleur de haute-mer Commandant Blaison. (Attention de ne pas confondre avec avec La Pallice - 17)

Le nom de Lapalisse apparaît pour la première fois sur une ancienne carte du XIIème siècle (en 1165) où il est question d'une chapelle (Capella di Palicia). La famille des premiers seigneurs de La Palice s'est installée là à cette époque, après avoir porté le nom des seigneurs de Lubié, de la Motte des Noyers (à 1500 m de là une ferme porte encore ces deux noms : cette motte féodale contrôlait le passage sur la Besbre, l'une des fortifications primitives de Lapalisse.)

En 1429, le Duc Charles de Bourbon acquit la seigneurie de La Palice de Jeanne de Châtillon, et la revendit pour 6000 écus d'or en 1430 à jacques 1er, l'un des deux derniers représentants de la maison de Chabannes, ancienne famille dont les origines sont antérieures à l'an 1000. Cette somme provenant d'une partie des rançons des chevaliers anglais capturés au siège d'Orléans. Jacques 1er et son frère Antoine, Comte de Dammartin, furent parmi les grands capitaines qui, à l'exemple de Jeanne d'Arc et avec elle, contribuèrent à lutter victorieusement contre les anglais durant la guerre de 100 Ans.



« Un quart d'heure avant sa mort, il était encore en vie »

Jusqu'à la révolution, Lapalisse s'écrivait en deux mots : mais l'orthographe variait soit en La Palice soit en La Palisse. En 1789, la ville s'est définitivement écrit Lapalisse.
Des changements importants sont intervenus au XVIIIème siècle : en 1753, le grand chemin de Lyon fut tracé et provoqua l'abattement d'une partie des murailles, témoignage rue Billaudy et rue de la Liberté.

A partir du noyau ancien, resserré au pied du Château, la ville s'est développée suivant les principaux axes de communication (RN7, RD243, RD61, RD990, RD 7 , RD48) générant ainsi une urbanisation en étoile.

07 juin 2020

Tristan da Cunha Croiseur école Jeanne d'Arc 1963-1964


Tristan da Cunha Croiseur école Jeanne d'Arc 1963-1964


Tristan da Cunha est un groupe d'îles de l'océan Atlantique faisant partie du territoire britannique d'outre-mer de Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha.

Il s'agit de l'archipel habité le plus isolé au monde ; en effet les terres les plus proches dotées d'une population permanente sont l'île de Sainte-Hélène (à 2 420 km) et la ville du Cap en Afrique du Sud (à 2 790 km), l'Amérique du Sud étant située à plus de 3 220 km. Cet isolement n'est guère comparable qu'à celui de l'île de Pâques, dont les terres émergées et peuplées les plus proches sont l'île d'Henderson située à 1 915 kmet qui fut brièvement colonisée par des Polynésiens au xve siècle, l'île de Pitcairn (2 076 km) et le Chili (à 3 515 km)




L'archipel a été découvert en 1506 par un marin portugais, Tristan da Cunha (Tristão da Cunha), qui a donné son nom à la principale île. Il n'a d'ailleurs pas pu y accoster. Ilha de Tristão da Cunha fut par la suite anglicisé en Tristan da Cunha. L’île Inaccessible et les îles Nightingale, à seulement 35 km au sud-ouest de l’île principale, ne furent découvertes qu’en 1652 par un navigateur hollandais. Par coïncidence, l’île Gough, la terre la plus éloignée du territoire, fut aussi découverte en 1506 par un autre navigateur portugais, Gonçalo Ålvarez : l’île Gough est parfois nommée l’île Diego Alvarez.

La reine d'Angleterre et l'étoile du berger

Le premier sondage de l'archipel a été fait par la frégate française L'Heure du Berger en 1767. Des relevés ont été pris et un sondage approximatif de la côte a été fait. La présence d'eau à la grande chute d'eau de Big Watron et dans un lac sur la côte nord a été notée, et les résultats du sondage ont été publiés par un hydrographe de la Royal Navy en 1781.


Le premier colon permanent fut Jonathan Lambert, de Salem (Massachusetts), qui arriva aux îles en 1810. Il les déclara comme étant sa propriété et les nomma « Islands of Refreshment », ce qui en fit provisoirement une micronation. Son règne fut court, car il mourut d'un accident naval en 1812. Toutefois, la fortune qu'il gagna en vendant de l'huile d'éléphant de mer aux bateaux de passage est, parait-il, toujours cachée quelque part sur Tristan da Cunha.

En 1816, les Britanniques annexèrent officiellement les îles, principalement pour s'assurer que les Français ne pourraient pas utiliser ces îles comme une base pour une opération de sauvetage de Napoléon Bonaparte depuis sa prison à Sainte-Hélène.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...