13 décembre 2024

Mission Jeanne d'Arc 2024 PHA TONNERRE escale à Brest 05 juillet 2024

Mission Jeanne d'Arc 2024 PHA TONNERRE escale à Brest 05 juillet 2024


Le Tonnerre à Brest...et si le son du canon n'était pas à l'origine du juron favori du Cne Haddock... mais bien la météo et l'orage...


« Sur quelques effets du tonnerre » est une « observation »adressée de Brest par André-François Boureau-des Landes  (1689-1757), jeune commissaire ordinaire de la Marine et membre de l’Académie. Le mercredi 11 janvier 1719, en séance publique, Bernard de Fontenelle fait la lecture intégrale de sa lettre et René Antoine de Réaumur la consigne dans les mémoires des séances de l’Académie : La nuit du 14 au 15 avril 1718, nuit du Vendredi Saint, Boureau-Deslandes est à Brest. Il raconte : « sur les 4 heures du matin, il fit trois coups de tonnerre les plus horibles que j’aye jamais entendus. 


Dans cet espace de la Côte de Brêtagne qui s’étend depuis Conquerneau jusqu’à St. Paul de Leon, on a observé que le tonnerre étoit tombé sur 24. Eglises differentes et à la même heure ». Cinq jours plus tard, Deslandes entreprend son enquête à Gouesnou, village voisin de Brest, dont l’église a été transpercée par la réunion de « 3 globes de feu, chacun 3 piés et demi de diamètre » qui ont occasionné la mort de trois sonneurs de cloches. « Le tonnerre n’est tombé que sur les Eglises où l’on sonnoit des cloches, à dessein de l’écarter, et il a épargné toutes les autres. » L’habitude est en effet de sonner les cloches en cas d’orage. L’explication du philosophe - comme il aime se présenter - est nette : « le son des cloches […] affaiblit la nuë qui renferme le tonnerre, la détermine à s’entr’ouvrir et facilite par là une issuë au tonnerre. »

Mission Jeanne d'Arc


De son départ de Toulon le 19 février 2024, à son retour prévu le 15 juillet à son port base, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, du groupe Jeanne d’Arc a été déployé durant 149 jours. Avec ses 200 mètres de long, le deuxième plus grand bateau de la Marine française, après le porte-avions Charles de Gaules, a fait escale à Brest le vendredi 5 juillet 2024 .
« Nous embarquons tous les ans à bord du PHA Tonnerre afin de montrer la réalité du terrain à nos officiers élèves. À chaque fois que nous faisons escale à Brest, on se revoit 25 ans en arrière, à l’école navale », se rappelle, ému, le commandant Adrien Schaar.




Cette année marque le 60e anniversaire de la mission Jeanne d’Arc. « Elle a une mission de formation pour les officiers élèves », précise le vice-amiral Laurent Hemmer, amiral commandant l’École navale.

Le groupe Jeanne d’Arc comprend plus de 800 militaires dont pratiquement 640 marins ainsi que 150 soldats de l’armée de Terre. Parmi eux, 162 officiers élèves dont 22 femmes de l’École navale et des marines étrangères partenaires



« Expérience initiatique »

Les officiers élèves ont embarqué pour une mission de cinq mois. « Cela leur apprend à partir loin, longtemps et en équipage », poursuit l’amiral. Cette « expérience initiatique » leur permettra d’entamer leur carrière d’officier plus sereinement.

Le porte-hélicoptères a ainsi mené plusieurs opérations. « Nous avons saisi 894 kg de cocaïne au Cap Vert, ce qui renforce la lutte contre le trafic en haute mer. Nous avons également secouru 243 ressortissants français et ayants droit d’Haïti. Ce qui a mobilisé 300 troupes de l’armée de Terre », explique Adrien Schaar, commandant du PHA Tonnerre. Haïti étant en proie aux exactions de gang, les ressortissants ont passé trois à six jours à bord.


Le PHA Tonnerre aura fait 10 escales, 3 passages de cap, détroits et canaux. Il aura également transporté 16 hélicoptères et 40 véhicules blindés de l’armée de Terre. Le porte hélico a parcouru 26 000 miles, soit le tour de la planète. « Et nous en avons fait la moitié sans remettre le plein », sourit le commandant

Sources 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/le-deuxieme-plus-grand-bateau-de-la-marine-nationale-fait-escale-a-brest-d66ad31e-3ac9-11ef-8b5d-fae23e5223f7#:~:text=Le%20PHA%20«%20Tonnerre%20»%2C%20deuxième,apprête%20à%20rentrer%20à%20Toulon.


https://actu.fr/bretagne/brest_29019/pourquoi-11-coups-de-canon-vont-resonner-a-brest-vendredi_61298809.html

12 décembre 2024

Arrivée du SNA TOURVILLE à Toulon 27 novembre 2024

Arrivée du SNA TOURVILLE à Toulon 27 novembre 2024


Arrivée du sous-marin nucléaire d'attaque Tourville à Toulon • Après sa réception par la Marine nationale, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville, troisième des six sous-marins de classe Suffren, a rallié Toulon, son port-base le mercredi 27 novembre 2024



Coïncidence ou événements parfaitement synchronisés? Quand le kiosque du SNA Tourville est passé devant les jardins de la Tour Royale, ce mercredi matin, les autorités civiles et militaires étaient justement en train d’y commémorer la fête de l’arme sous-marine. Devant le monument national dédié aux submersibles de l’armée française, la foule a pu constater, entre les jets des canons à eau célébrant cette arrivée, que la relève des bateaux noirs était assurée.







Sources

https://www.varmatin.com/marine/un-nouveau-sous-marin-nucleaire-arrive-a-toulon-959290


https://x.com/MarineNationale/status/1861850478906089803



Toulon va ainsi reste le port d'attache du Tourville jusqu'à son admission en service actif courant 2025. Le sous-marin rejoint ainsi les 4 autres submersibles de l'Escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque français : 3 "Barracuda" (Suffren, Duguay-Trouin et Tourville) et 2 "Rubis" (Améthyste et Perle). Essentiels dans l'armée française, ces sous-marins d'attaque sont des navires de combat mais comptent aussi une large part dans la stratégie nationale de dissuasion.


Marine nationale

10 décembre 2024

Mission Jeanne d'Arc 2024 PHA TONNERRE FLF GUEPRATTE Mindelo Haïti Martinique Rio Buenos Aires Cap-Horn Callao Panama Carthagène Norfolk

 Mission JDA 2024

La mission JEANNE D’ARC 2024 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués.

La mission Jeanne d'Arc c'est 5 mois de formation, 350 heures de cours, 800 travaux pratiques réalisés dans 3 domaines de lutte (lutte anti-aérienne, lutte sous la mer et lutte anti-navire) et plus de 10 500 heures de quart cumulées en passerelle, au central opérations ou aux machines.



La mission JEANNE D’ARC (JDA), déploiement annuel opérationnel de longue durée, marque la fin du cursus de formation des officiers-élèves de l’École navale. Elle est l’héritière de la campagne d’application embarquée de toute une promotion d’officiers de Marine instaurée en 1864 avec la création de l’École d’application des officiers de Marine (EAOM) qui fête donc cette année ses 160 ans. En 2024, c’est à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et de la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte, que près de 800 militaires, comprenant 640 marins dont plus de 160 officiers-élèves (OE) ainsi qu’un groupement tactique embarqué (GTE) de 150 soldats de l’armée de Terre, embarqueront pour une durée de cinq mois, afin de constituer le « groupe Jeanne d’Arc ».

La mission Jeanne d’Arc, déploiement opérationnel de longue durée autour du monde, permet à la France d’assurer sa présence dans son domaine maritime ultramarin et dans des zones d’intérêt stratégique majeur. Elle offre aussi un cadre de formation concret, réaliste et de qualité aux officiers-élèves embarqués. Récit du dernier déploiement en date par une jeune officier embarquée à bord du Tonnerre. Deux mois d’aventure humaine et professionnelle.

19 février 2024 

J’embarque pour la première fois à bord d’un porte-hélicoptères amphibie où je m’apprête à servir en tant que conseiller communication du commandant du groupe Jeanne d’Arc 2024. Au programme : formation des officiers-élèves, opérations et coopération avec les marines partenaires (Brésil, Argentine, Chili, Pérou, Colombie et États-Unis).

6 mars 


Peu après notre escale au Cap-Vert, nous recevons l’information qu’un voilier suspecté de transporter de la drogue va croiser notre route. Toutes les communications sont coupées et l’équipage est sur le qui-vive. La réussite de la mission en dépend. Après plus de sept heures d’opération, le résultat s’affiche sous nos yeux: 895 kg de cocaïne saisis, qui, grâce à notre intervention, ne finiront pas sur les réseaux de distribution à terre. Malgré des conditions dégradées, je ne perds pas ma motivation car TF1 veut le sujet pour son prochain journal télévisé : une belle récompense !


9 mars

La traversée de l’Atlantique se poursuit et je découvre un peu plus chaque jour l’esprit d’équipage. Nous nous dirigeons à présent vers la Guyane, notre prochaine escale. Les officiers-élèves sont attendus pour effectuer une manœuvre tactique d’infanterie et d’aguerrissement (MTIA) sur plusieurs jours. La presse locale est invitée et je dois encore résoudre quelques détails techniques… rapidement car nous sommes censés arriver demain. à 22 heures, tout est chamboulé. Le commandant annonce à la diffusion générale : « à la suite de l’évolution de la situation en Haïti, le groupe Jeanne d’Arc est dérouté pour conduire une opération d’aide au départ volontaire des ressortissants français résidant sur ce territoire ». Un sentiment d’excitation mêlé à de l’appréhension me submerge. Il faut se reconfigurer intégralement.

27 mars 

Déjà trois jours que nous sommes en baie d’Haïti pour accueillir à bord des bâtiments du task group, les ressortissants français souhaitant quitter le territoire haïtien. Je parviens à envoyer des photos et des vidéos, ainsi que quelques brèves et compte-rendus, informations nécessaires pour témoigner de nos actions. Les nuits sont courtes pour tout l’équipage. 72 heures plus tard, la fin de l’opération est annoncée.


30 mars 

Nous revenons à quai en Martinique. Le rythme ne nous permet pas d’en être pleinement conscients, mais nous venons de prendre part à une opération unique qui donne sens à notre engagement militaire. Au moment du départ, nous souhaitons bon courage aux ressortissants dont certaines histoires m’ont touchée : comme ce couple devenu grands-parents dans la nuit ou cette dame âgée qui a décidé de quitter Haïti en voyant une de nos photos lors d’un reportage à la télévision, qui montrait le personnel médical présent à bord.


Sandra, une franco-haïtienne, m’a laissé un message particulièrement émouvant sur mon carnet de bord : « Il y a des circonstances dans la vie qui sont fortes, mais il y a des rencontres qui sont encore plus fortes car elles soulagent la tristesse des premières. Merci d’avoir été là, merci pour ton humanité ! ».


Lors de ces moments difficiles, j’ai vu la bienveillance de l’équipage. Quelques semaines après mon retour je réalise combien la détermination, l’empathie ou la résilience ont participé à la réussite des missions, de surcroît dans le contexte géopolitique actuel.



Avant le retour du groupe Jeanne d’Arc à Toulon, les officiers-élèves (OE) ont pris le contrôle du Task Group pour mener l’exercice Etendard, plus communément appelé la « Guerre OE ». L’objectif : confronter les midships à leurs futures responsabilités dans un contexte de guerre de haute intensité dans le cadre d’un exercice de synthèse finale.





Merci à Jean-Marc, Joël, Claude, Claude, Paul pour avoir pris le temps de nous faire expédier ces plis et aux vaguemestres pour le temps passé.

09 décembre 2024

Père Noël 2024 La Poste France

Père Noël 2024

Ca y est le père Noël est arrivé à la Poste. Bigoude a reçu sa carte et Barnabé attend la sienne.

Le Père Noël a débarqué à La Poste pour la réouverture de son traditionnel Secrétariat le mercredi 20 novembre.



 Accompagné de ses 60 lutins, le Père Noël a pris ses quartiers dans son atelier à Libourne (33) où il se prépare à recevoir des centaines de milliers de lettres pleines de rêves, de vœux et de dessins. Cette année, le Père Noël sera épaulé par l’artiste et romancière Olivia Ruiz qui lui a soufflé quelques idées pour rédiger les réponses aux enfants.








Ces derniers ont jusqu’au 20 décembre pour écrire et recevoir une réponse enchantée avant Noël.




RPC ARMEN désarmement 33 ans de service Brest remorqueur portuaire côtier

RPC ARMEN désarmement 33 ans de service Brest 



Construit par par les chantiers LNI (Lorient Naval Industrie) ou SOCARENAM à Boulogne, les Remorqueurs Portuaires et Côtiers de 12 tonnes de traction au point fixe (RPC12) ont été conçus pour remplacer progressivement les remorqueurs de type Actif, Acajou, Aigrette et Bonite.

Plus puissant que leur ainés, ils ont pour dénomination commune RPC12. Cependant, on dénombre 3 types différents : RPC12 type A (Fréhel, Saire), RPC12 type B (Armen, La Houssaye, Kéréon, Sicié, Taunoa) et RP12 (Lardier, Giens, Mengam, Balaguier, Taillat, Nividic, Port Cros, Le Four, Eckmühl). 


Les remorqueurs dont le numéro d'immatriculation commence par un A possèdent des installations supplémentaires qui leur permet d'avoir le titre de remorqueurs portuaires et côtiers à la différence de ceux dont le numéro d'immatriculation commence par un Y qui ne sont que des remorqueurs portuaires.


https://envelopmer.blogspot.com/2012/11/rpc-armen.html



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...