16 janvier 2021

France Madagascar 1895 Tamatave Madagascar corps expéditionnaire marine bateau

 Madagascar Majunga

14 janvier 1895

sur une idée du Gbier de misaine


L'expédition de Madagascar est une intervention militaire qui a conduit à la colonisation de Madagascar par la France. Il y eut en fait deux expéditions, la première en 1881-1882 qui aboutit à la signature d'un protectorat peu appliqué et la seconde en 1894-1895 qui conduira in fine à l'annexion de Madagascar en 1897 après que le général Gallieni a fini de "pacifier l'île".


L'expédition de Madagascar est une intervention militaire qui a conduit à la colonisation de Madagascar par la France. Il y eut en fait deux expéditions, la première en 1881-1882 qui aboutit à la signature d'un protectorat peu appliqué et la seconde en 1894-1895 qui conduira in fine à l'annexion de Madagascar en 1897 après que le général Gallieni a fini de "pacifier l'île".




Cependant, le gouvernement, qui hésite encore, ne fait que renforcer les garnisons des comptoirs français et envoie une escadre navale, tentant une dernière démarche diplomatique pour établir un véritable protectorat. Après le refus de la reine le 22 octobre 1894, la France procède à l’évacuation de ses ressortissants le 25 ; la guerre est déclarée.


Le gouvernement envoie une expédition de 15 000 militaires et 7 000 convoyeurs, qui est présentée comme une grande affaire nationale à l’opinion publique française. Le 12 décembre, l’escadre du capitaine de vaisseau Bienaimé occupe Tamatave et débarque à Majunga le 14 janvier 1895



Le personnel de la division navale de l'océan Indien qui fut constituée comme il suit : 




Primauguet. croiseur de lere classe, capitaine de vaisseau Bienaimé, 16 officiers, 255 hommes.


Dupetit-Thouars, croiseur de 3e classe, capitaine de frégate Campion, 9 officiers, 202 hommes.



Dumont-d'Urville, aviso de 1ere classe, capitaine de frégate Noirot, 7 officiers, 109 hommes, 4 canons de 14Cm,l de 10c,n, l de 65mm, 2 canons-revolvers.


Papin, aviso de lre classe, capitaine de frégate Havard, 7 officiers, 109 hommes, 2 canons de 14Cm, 1 de 10Cm, 6 canons-revolvers.



Rance. aviso-transport, capitaine de frégate Legrand, 8 officiers, 110 hommes, 4 canons de 14Cm, 2 de 90mm et 4 canons-revolvers.



Romanche. aviso-transport, capitaine de frégate Salaun-Penquer, 8 officiers, 111 hommes, 4 canons de 14Cm et 4 canons-revolvers.

Gabès, canonnière, lieutenant de vaisseau Serpette, 5 officiers, 71 hommes, 2 canons de 14Cm et 2 de 10Cm.





Météore, canonnière, lieutenant de vaisseau Jaubert, 5 officiers, 71 hommes, 2 canons de 14Cm, 3 canons-revolvers.



Lynx. canonnière, lieutenant de vaisseau de Gantés, 5 officiers, 71 hommes, 2 canons de 14Cm et 2 de 10cm.



Corréze, ponton, lieutenant de vaisseau Chapelle, 2 officiers, 48 hommes.




















S
hamrock. transport-hôpital, capitaine de frégate Lieutard, 12 officiers, 285 hommes, 2 canons de 14Cm, 3 de 90mm et 5 canons revolvers.

Soit un effectif total de 79 officiers et 1.369 hommes. Il fut renforcé par les envois successifs du personnel ouvrier des constructions navales qui devait procéder au montage des bâtiments de la flottille fluviale, puis du personnel de la direction du port de Majunga; enfin, des états-majors et des équipages de la flottille fluviale.


Ces envois comprirent : 1 officier du grade d'enseigne et 51 agents du personnel ouvrier de Cherbourg (dont 6 étaient déjà détachés, à titre de surveillants des travaux, au Havre, à Saint-Denis et à la Seyne) et mis en route le 23 janvier 1895; 1 capitaine de vaisseau, directeur du port de Majunga et commandant de la flottille fluviale, désigné le 12 février et embarqué le 12 mars 1895; 


3 lieutenants de vaisseau, 9 enseignes, 316 officiers mariniers et marins européens affectés à la flottille, qui devaient être augmentés sur place de 123 matelots noirs, et furent embarqués le 12 mars; enfin, tant pour le service de la direction du port de Majunga que pour celui des postes à créer sur la ligne fluviale ou à Nossi-Comba, 3 officiers de vaisseau, 1 aide-commissaire et un détachement de 29 marins européens qui fut porté à l'effectif de 43 hommes par l'envoi, le 27 mai, de 14 marins affectés à l'atelier de réparation de la flottille.



Au cours des années 1880/1890, la France ouvre 8 bureaux de Poste à Madagascar : FIANARANTSOA, MAHORO, MAJUNGA, NOSSY-VEY, TAMATAVE, TANANARIVE, VATOMANDRY et VOHEMAR.
De 1892 à 1893, les timbres au type commerce sont utilisés dans ces bureaux







3e compagnie du corps des disciplinaires

40e bataillon de chasseurs à pied

200e régiment d'infanterie 6 cie

200e régiment d'infanterie 8e cie

Infanterie de Marine Tananarive

Sanatorium de Nossi-Comba

Service des étapes

Trésor et Postes aux armées 2

Trésor et postes aux armées Madagascar 5

Carte lettre vapeur Bouéni


15 janvier 2021

Humour dans le carré par Donec 
Vive le grand timonier


Bonjour la compagnie,

Les dictateurs de la pire espèce ont ceci de fascinant, ils disposent toujours de laudateurs qui crient au génie. Bien entendu pendant ce temps les morts s’accumulent dans les charniers. Mao en est un excellent exemple. L’ineffable Simone de Beauvoir, égérie de Jean-Paul Sartre chantait le dictateur fou alors qu’elle n’avait pas de mots assez durs pour accabler le général De Gaulle.



Penchons-nous donc sur cet empereur de Chine dont le portrait décore toujours les lieux de pouvoir du pays.

Le projet de Mao était de redonner à la Chine son lustre d’antan mais les moyens employés vont plus tenir du père Ubu que du politique responsable. A l’image de tous les dictateurs de l’Histoire il a bien compris que le « savoir dire » compte plus que le « savoir faire ». Il va s’y employer avec un art consommé. Nous sommes à la fin des années cinquante, la guerre civile vient de s’achever, il est seul maître à bord.

Après une vague redistribution des terres aux paysans qui composent quatre vingt quinze pour cent du peuple, il va tous les embrigader dans des communes populaires. Là, ceux qui possédaient quelques instruments agricoles sont immédiatement jetés à la vindicte de la population qui leur fait immédiatement regretter d’appartenir à la bourgeoisie capitaliste.

La Chine se barricade et le monde entier la rejette. Elle ne trouve un peu de réconfort qu’auprès du grand Maréchal Staline autre satrape rouge. Il détache ingénieurs et techniciens pour bâtir des conglomérats gigantesques. Mao méprise les Russes mais il est contraint de boire le calice jusqu’à la lie. Les succès spatiaux soviétiques qui narguent les Américains ne faisant que blesser un peu plus son orgueil.

Le « grand timonier » décide alors d’égaler l’URSS en dix ans et pour commencer de doubler en cinq ans sa production d’acier. Il met alors en place une folie, « le Grand Bon en avant ». La masse paysanne va abandonner ses champs pour construire de mini-aciéries partout dans le pays. Elle y fondra les objets du quotidien : bassines, ciseaux et outils. C’est l’échec, le métal produit est inutilisable. En plus aux cultures délaissées s’ajoute une mauvaise météo, La famine s’installe et les victimes se comptent par millions.

Mao doit alors abandonner sa présidence mais conserve la direction du parti communiste, le vrai pouvoir. C’est à ce poste qu’il va lancer la « Révolution culturelle » destinée à faire de la Chine la référence mondiale en matière de Révolution. Les gardes rouges, l’aile marchante de la jeunesse, seront son bras armé contre les tièdes et les bourgeois qui infestent le parti communiste. Ils brandissent « le petit livre rouge » recueil des pensées du père Ubu. Ils vont comme dans la chanson « du passé faire table rase ». Les conséquences sont abominables.

Le plus grand chaos règne désormais en Chine où le peuple souffre de cette marche forcée vers la misère. Les productions agricole et industrielle se sont effondrées et la famine revient. Pourtant Mao a tout lieu d’être satisfait, il a atteint son but. Tout ce que compte l’Occident d’étudiants exaltés se reconnaît en lui. Il devient une icône Pop. Nos « Nouveaux Philosophes » lui emboitent le pas et Jean-Paul Sartre exulte. La Révolution Culturelle a remis les pendules de l’Occident à l’heure, mais à quel prix ?

En 1971, Simon Leys publie « les habits neuf de l’empereur » ouvrage où il détaille cette magnifique page de l’histoire chinoise vue de l’intérieur. Le livre est aussitôt victime d’un autodafé à la faculté gauchiste de Vincennes siège de tous les gourous français donneurs de leçon.

Pour conclure le relèvement de la Chine se produira à la mort du dictateur sous la houlette de Deng Xiaoping mais l’Immortel restera le prédateur en chef…Mao

A bientôt pour de nouvelles aventures

Donec

L'ASTROLABE Terre-Adélie TAAF Antarctique R0 -15-11-2020

L'ASTROLABE Terre-Adélie TAAF Antarctique 

R0 -15-11-2020

Cette année la mission sortante partira pour moitié dès R0, tandis que la nouvelle mission arrivera dès R0 et non R1. Celle-ci décolle de Roissy par un vol spécial, et enchaîne sur une quatorzaine à Hobart en Tasmanie, port de départ de l'Astrolabe. Tout est donc fait pour éliminer tout risque d'introduction du virus sur le continent blanc, permettant ainsi une relève et une campagne d'été dans les meilleures conditions.

Après avoir achevé de charger 145 tonnes de fret, 200 m3 de SAB et embarqué 36 passagers de l’institut polaire français (IPEV) dans le strict respect des protocoles sanitaires pour préserver les stations antarctiques du risque Covid, L’Astrolabe a appareillé d’Hobart le 6 novembre après-midi en direction de la terre Adélie.




Une grosse dépression touchant le Sud de la Tasmanie dans la nuit du 6 au 7 novembre, le choix a été fait de rejoindre un mouillage d’attente au Sud d’Hobart pour préserver le matériel et le personnel. Ce n’est finalement que le 8 matin, que, le bâtiment mais le cap au Sud.



Les premiers jours de traversée sont calmes et mis à profit pour étudier finement les images « glace » et les produits météo pour choisir la meilleure route afin de franchir le pack et se rapprocher le plus possible de la station.


Pour cette première rotation de la saison, celui-ci se révèlera à la hauteur de sa réputation avec une alternance régulière de tous les types de glace qui peuvent se rencontrer, de la pellicule la plus fine, le frasil, aux plaques épaisses de banquise dite pluriannuelle. Nautique après nautique, L’Astrolabe se fraye un chemin, cherchant constamment à éviter les zones de forte concentration pour profiter des eaux plus libres et pouvoir accélérer sa progression.



Le 14 novembre à l’aube, après 48 h de transit en zigzags, L’Astrolabe arrive à 8 km de la station Dumont d’Urville et se trouve face à une banquise d’environ 60 à 80 cm qui bloque l’accès direct à la station. La priorité étant de débarquer les passagers ainsi que le matériel et la nourriture, conditionnés en palettes transportables par hélicoptère, le bâtiment s’encastre dans la banquise et stoppe pour attaquer les opérations logistiques.
Les deux hélicoptères sont sortis de la cale et après un vol d’essai pour chacun, le balai aérien débute et se poursuit jusqu’en fin d’après-midi. Les opérations étant achevées pour la journée, L’Astrolabe attaque une première nuit de « ramming » opération consistant à casser progressivement la banquise pour se rapprocher de la base. 

Le 15 novembre au matin, après une première nuit de « bagarre », le bâtiment est stoppé à 4200 m de la base et les opérations logistiques reprennent par hélicoptère pour la journée. Une deuxième nuit de « ramming » sera nécessaire pour que le bâtiment s’approche à 1800 m de la station. La troisième et dernière journée de déchargement par voie aérienne commence. En fin d’après-midi, il ne reste à bord que le SAB et quelques matériels lourds dont une pelleteuse de 15 tonnes, qui ne peuvent être débarqués par hélicoptère et requièrent la proximité de la base et une banquise pour être débarqués.


La nuit du 16 au 17 novembre est de nouveau consacrée aux opérations de « ramming » dans une banquise de plus en plus épaisse et dense pour tenter d’atteindre l’anse du Lion au pied de la base et enfin pouvoir décharger le fret lourd et le SAB. Le 17 à l’aube, L’Astrolabe fait sa souille dans l’anse du Lion, le nez posé sur la banquise.




La journée sera consacrée au déchargement du SAB et des matériels lourds dont deux traineaux. Dans la soirée, après une ultime manœuvre pour s’accoster directement à la banquise épaisse et débarquer la pelleteuse et deux conteneurs, L’Astrolabe s’éloigne de la base pour retrouver les eaux libres et s’apprêter à affronter une belle tempête toute la journée du 18.


Au bilan, L’Astrolabe aura mené à bien sa mission de soutien à la logistique qui aura nécessité en plus 165 vols logistiques et plus de 36 heures de « ramming ».
Le 19 novembre matin, le vent se calme progressivement. Entre temps, l’Australian Antarctic Division, homologue australien de l’Institut polaire français, a sollicité un soutien de L’Astrolabe pour évacuer sous surveillance médicale un hivernant de l’île de Macquarie, île située au Sud Est de la Tasmanie, à mi-chemin entre Hobart et l’Antarctique. La solidarité et les échanges de bons procédés étant de rigueur dans le grand Sud, la réponse donnée par l’Institut polaire a été bien évidemment favorable.
Les opérations d’embarquement du fret et des 14 passagers retour et le 19 au soir s’accélèrent. L’Astrolabe attaque le franchissement du pack en sens inverse. Celui-ci s’avèrera plus ouvert que lors du transit aller. Le 21 en milieu de journée, le bâtiment fait route vers Macquarie afin d’y récupérer le malade le 23 à l’aube pour rejoindre Hobart avant l’arrivée d’une nouvelle dépression.

Après cette première rotation menée, c’est fier du travail accompli que l’équipage a pu profiter de quelques jours de repos avant d’attaquer les opérations de chargement de la rotation suivante R1.

Toute l’actualité du district est à retrouver sur le blog officiel du district http://terreadelie-antarctique.blogspot.com/ dernier a assuré cette fonction sur la base Alfred Faure de l’archipel Crozet pour la mission 51 et, déjà, en terre Adélie pour la mission TA67.

Sources :

https://www.colsbleus.fr/articles/12567

Blog Terre-Adélie 

https://taaf.fr/actualite/terre-adelie-debut-de-la-mission-71-a-dumont-durville/?fbclid=IwAR3uddfK2C91ciYaXT5PXlw0WI_Up0p2__CszhfUJKW5MAC5qTq24X1Lfro

https://www.facebook.com/groups/1826836940900580

Terre-Adélie Dumont d'Urville DDU TAAF Sondage Ballon Ozone Météo France

Terre-Adélie Dumont d'Urville DDU TAAF 
Sondage Ballon Ozone 
Météo France 

Météo-France est présent en Antarctique depuis les premières expéditions polaires. Chaque année, une vingtaine d'hivernants de plusieurs instituts scientifiques partent vivre un an dans des conditions extrêmes sur le grand continent blanc, installés sur la base Dumont-d'Urville en Terre-Adélie. En mars a débuté pour eux, avec l'hiver austral, une longue période d'isolement qui durera huit mois…. 

Pour commenter cette enveloppe quelques extraits de blogs du chef météo, du blog de DDU... Les photos proviennent du blog de François Goutard



François Gourand, météorologue Météo-France, est actuellement présent sur place. Il vit sa deuxième mission en Terre Adélie. Gaétan Heymes, météorologue à Météo-France, vient d'en rentrer... Ils vous emmènent avec eux, le temps d'un entretien, pour partager leur aventure scientifique hors du commun


Où êtes-vous ? Décrivez-nous l'environnement de la base…
François : La base est située pratiquement au sommet de l'île des Pétrels, principale île de l'archipel Pointe Géologie, situé à quelques kilomètres du continent antarctique, sur lequel nous avons une vue imprenable !


Gaétan : Le vaste continent antarctique barre l'horizon sud, l'ouest s'ouvre sur la mer parsemée d'îlots, à l'est se situent des îles protégées interdites d'accès, et le glacier de l'Astrolabe !



 

François : Généralement, à la fin de l'été austral (janvier-février), l'île est quasiment entourée d'eau, ce qui permet au bateau ravitailleur l'Astrolabe d'accoster au quai de la piste du Lion. Le reste du temps, dès début mars cette année, c'est la banquise qui prend le relais, qui étend considérablement les possibilités de promenades…

Qu'est-ce qui est le plus marquant, là-bas ?
François : Le blanc, partout, autour de nous, à perte de vue, pendant l'hiver (il y a un peu de fonte en été qui fait apparaître davantage les rochers des îles). Quand le soleil sort, c'est très lumineux en journée. Les levers et couchers de soleil offrent des reflets rosés ou bleutés incroyablement beaux.
Gaétan : Le plus marquant, c'est la lumière, chaque jour changeante… Les longues soirées lumineuses d'été, la fugacité de l'éclairage vers le solstice d'hiver, les jeux de lumière entre la mer, les icebergs, les halos solaires et lunaires...

François : On vit plutôt bien sur la base, avec un certain confort matériel. Le fait que nous soyons tous volontaires et souvent très motivés pour cette expérience donne une dynamique collective quasiment automatique qui est souvent porteuse.
Gaétan : On vit dans une petite chambre individuelle, qui sert surtout pour dormir et les jours où l'on ne travaille pas et où les conditions extérieures sont trop mauvaises. Sinon, cela se partage entre le bureau de la météo, le séjour pour les repas et les soirées, la salle de sport, les visites des autres hivernants dans les différents ateliers et labos, et bien sûr l'extérieur !


Quelles sont vos missions là-bas ?
François : Je suis chef de la station météo de Dumont d'Urville ! Elle a une mission historique d'observation du temps et du climat local, avec une station de mesures au sol (pression, température, humidité, vent, rayonnement solaire), mais aussi et surtout d'observation d'altitude : un radiosondage est effectué par le personnel de la station un peu avant 0 h UTC (10 h locales) tous les jours.
Depuis que les moyens de communication ont été améliorés, notamment avec l'arrivée d'Internet, la prévision météo est devenu une mission cruciale ! Nous rédigeons deux bulletins quotidiens à destination de tous les personnels de la base, et qui permet d'organiser les activités, travail comme loisir.

http://francoisgourand.canalblog.com/archives/2020/09/03/38513250.html

A côté de cela, la météo appuie aussi sur le bouton fin d’hiver, avec des journées qui deviennent longues maintenant : un lever vers 7h40 et un coucher vers 17h40, avec une bonne heure de jour avant et après ces horaires d’aube et de crépuscule. Et un temps toujours très majoritairement calme, ensoleillé, idéal en fait, qu’elles paraissent déjà loin les courtes journées nuageuses du coeur de l’hiver ! Autre activité de fin d’hiver : la commande des vêtements de mission, avec les logos que nous avons dessinés et choisis entre nous, qui nous laisseront quelques souvenirs, d’un genre différent, de cette année particulière.


Une belle météo donc, dans la continuité d’un mois d’août très ensoleillé : 114h47min d’ensoleillement, soit le 8ème mois d’août le plus ensoleillé depuis 1956 à DDU, un excédent de 38% par rapport à la normale. Un mois globalement calme, en dehors des deux tempêtes Luc et Régis, et d’un coup de catabatique en milieu de mois. Nous avons connu la période du 1er au 26 août la plus calme depuis le début des relevés météo, avec une moyenne de 22km/h ! La moyenne a un peu augmenté en fin de mois, ce qui fait que sur le mois complet nous n’avons pas de record, mais l’impression de calme ensoleillé a bien dominé. Avec ces conditions, propices au froid, le mois a été assez froid, mais en 10ème position des mois d’août, donc rien d’exceptionnel non plus.


Sources

Météo France
TAAF
Blogs 
Terre-Adélie TAAF
François Goutard

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