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18 septembre 2023

Duguay-Trouin SNA 2023 1923 Toulon Brest croiseur léger Saint-Malo réception Barracuda

SNA Duguay-Trouin à Toulon 2023 lancement croiseur léger 1923




La Direction générale de l’armement (DGA) a annoncé le 28 juillet 2023 la réception du Duguay-Trouin, deuxième des six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de classe Suffren réalisé dans le cadre du programme Barracuda. Le sous-marin a été livré à la Marine nationale à Brest à l’issue d’une campagne d’essais de plusieurs mois.

Et de deux.

Le Duguay-Trouin, deuxième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de type Barracuda, a gagné Toulon le 12 août. 



René Duguay-Trouin est né le 10 juin 1673. Quatre petits mois seulement après la mort de Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière, qui partage avec le corsaire, l’honneur d’avoir eu les faveurs du Roi Soleil.

La maison natale de Duguay-Trouin, Intra-Muros, a brûlé lors de la Libération de Saint-Malo, en août 1944.

Son père descend d’une ancienne famille de négociants armateurs de Saint-Malo, qui a bâti sa fortune en Espagne.

Et chez les Duguay-Trouin, on n’hésite pas à confier des responsabilités à la gent féminine. L’armement familial a ainsi été dirigé par sa mère, Marguerite Boscher.
Duguay-Trouin était promis à une carrière ecclésiastique. Le futur prêtre porte même la tonsure. Le hic, c’est que notre apprenti curé passe plus de temps à courir les jupons qu’à étudier. A Rouen, il va même jusqu’à enlever une femme pour la délivrer d’un amant trop pressant, conseiller au parlement. Sa famille va serrer les boulons et renvoyer « le petit garnement » à Saint-Malo.

Après une carrière dans les Ordres bien vite avortée, Duguay-Trouin embarque comme matelot volontaire à l’âge de 16 ans. Ce n’est plus très jeune à une époque où il n’était pas rare d’embarquer dès ses 11 ans. Et surtout, le jeune Duguay-Trouin n’a pas le pied marin. Il le dit lui-même dans ses mémoires. Il était toujours malade en début de croisière. Ça ne l’empêche pas d’assurer deux ans plus tard, à 18 ans, son premier commandement corsaire.
Redoutable corsaire


Il est l’égal de Jean Bart ou de Robert Surcouf. On lui doit 300 navires capturés et la mythique prise de Rio de Janeiro aux Portugais en 1711 qui, dit-on, fut le dernier rayon de soleil de Louis XIV, quatre ans avant sa mort. Ses exploits furent connus de l’Europe entière.


Le 12 août 2023 le SNA Duguay Trouin est arrivé à Toulon... (courrier reçu le15 septembre)...
Il y a 100 ans, le 14 août 1923, Brest voyait le lancement du croiseur léger Duguay-Trouin...





Cet après-midi, à 16 heures a eu lieu en présence d'une foule énorme le lancement du croiseur léger Duguay-Trouin.  M. Raiberti, ministre de la Marine, arrive 15 heures. Il est accompagné du contre-amiral Thomine, chef du cabinet militaire, et de nombreuses personnalités officielles. 
Le ministre prend place devant la Majorité générale dans la vedette du préfet maritime qui suit le cours de la Penfeld jusqu'au débarcadère de la cale. Tous les bâtiments ancrés dans l'arsenal arborent le grand pavois, les équipages des navires Jeanne-d'Arc, Paris et Gueydon rendent les honneurs. A son arrivée à la cale de lancement, la Marseillaise éclata cependant que la foule pousse des acclamations.



https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/direction-generale-larmement-receptionne-marin-nucleaire-dattaque-duguay-trouin


https://www.meretmarine.com/fr/defense/livre-le-sna-duguay-trouin-a-rallie-toulon


https://www.varmatin.com/marine/-plus-rapide-plus-endurant-plus-polyvalent-un-deuxieme-sous-marin-nucleaire-nouvelle-generation-attendu-a-toulon-866358


17 septembre 2021

Duguay Trouin SNA Cherbourg équipage d'armement Saint-Malo

SNA Duguay-Trouin 

de St-Malo à Cherbourg


Le 9 septembre 2021, le vice-amiral d’escadre (VAE) Jean-Philippe Chaineau, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique a remis son fanion à l’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Duguay-Trouin à l’occasion d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Cité de la Mer à Cherbourg. Cette remise marque la création de l’équipage d’armement, dont la mission sera de préparer puis de conduire les essais à la mer du deuxième sous-marin du type actuellement en construction.


Lors de cette cérémonie, l’amiral a fait reconnaître le capitaine de frégate Sébastien Renaud comme commandant de l’équipage d’armement du SNA Duguay-Trouin bleu. Les marins de cet équipage sont issus des SNA de type Rubis, ils ont effectué une transformation de compétences grâce à des formations théoriques, des séances sur simulateurs à l’école de navigation sous-marine de Toulon et lors d’embarquements à la mer sur le SNA Suffren. L’équipage continuera à se former pour conduire ensuite les essais à la mer du SNA Duguay-Trouin. Soutenu dans ses missions par le groupement des sous-marins de Cherbourg, l’équipage d’armement montera progressivement en puissance pour atteindre un effectif de 70 personnes.

Agé de 39 ans, le capitaine de frégate Sébastien Renaud est issu de la promotion de l’Ecole Navale 2002, dont il a préparé le concours au Lycée Naval de Brest. En 2005, en sortie de l’école de spécialité « lutte sous la mer », il occupe les fonctions d’officier « opérations » puis commandant en second sur le patrouilleur La Moqueuse, en Nouvelle-Calédonie. Il rallie le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca en 2007, au poste de chef des services navigation puis transmissions. Pendant ces deux ans, le théâtre des déploiements du Casabianca s’étend de l’océan Atlantique à l’océan Indien. En 2009, il prend à Brest le commandement du bâtiment-école Chacal, chargé de la formation à la mer des futurs chefs de quart de la Marine.

Breveté de l’Ecole des Systèmes de Combat et Armes Navales, il est affecté en 2011 comme chef du service « armes tactiques » puis officier « opérations » des sous-marins Saphir et Améthyste, qui se déploient alors principalement en Méditerranée. En 2014, il est breveté atomicien puis rejoint comme instructeur l’Ecole d’Application des Officiers de Marine. Il y effectue deux missions « Jeanne d’Arc » en océan Indien et mer de Chine sur les porte-hélicoptères d’assaut Dixmude et Tonnerre.


Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou

Il revient aux forces sous-marines en janvier 2017, comme commandant en second de l’équipage bleu du SNA Améthyste, alors en fin de période d’entretien majeur. Une fois la disponibilité du sous-marin acquise, il effectue deux cycles en Atlantique et Méditerranée.

Il réussit le cours de commandement de sous-marins en 2018. Il prend le commandement de l’équipage rouge du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste le 7 octobre 2019 pour effectuer une mission en Atlantique. De septembre 2020 à mars 2021, il est stagiaire de la 28ème promotion de l’Ecole de Guerre, avant de prendre le commandement du SNA Emeraude.

Chevalier de la Légion d’honneur, le capitaine de frégate Renaud est marié et père de deux enfants.

Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Dugay-Trouin, un sacré Malouin

un article du journal L'Ouest-Eclair du 26 juin 1940. L'armistice est signé depuis le 22 juin. Nos alliés d'hier deviennent nos ennemis d'aujourd'hui.  La presse va utiliser la vie des marins français pour rappeler les conflits qui ont opposés les deux nations et pour diaboliser la Perfide Albion.


René Trouin sieur du Gué

Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou
Duguay-Trouin (René), un des plus célèbres marins, naquit à Saint-Malo, le 10 juin 1673. Il fit des études au Séminaire de Rennes et à l'Université de Caen.

Embarqué sur un corsaire, en 1687, il se distingua par sa bravoure, et dès l'âge de 18 ans, fut pourvu d'un petit commandement.

Il devint capitaine-général des côtes de Saint-Malo en 1706.

A la suite de nombreux exploits, il reçoit des lettres de noblesse en 1709.

A la tête d'une escadre, en 1711, il part pour le Brésil, et en quelques jours, s'empare de Rio de Janeiro.

Chef d'escadre en 1715, lieutenant-général en 1728. Il fait, en 1731, une glorieuse campagne pacifique dans le Levant.

Très désintéressé, presque pauvre, il meurt à Paris le 27 septembre 1736 des suites de longues fatigues et de blessures reçues.




Duguay-Trouin revient à la Course en 1702.

Le Roi l'a chargé d'armer la Bellone. 38 canons et la Railleuse de 24. Il s'adjoint un navire malouin de 40 pièces et s'en va croiser vers les Orcades.

Il s'y emparera de plusieurs Hollandais mais aura du mal à ramener son propre bâtiment très endommagé.

L'année suivante. il repart avec 5 frégates, trois royales et deux malouines. et reprend le même cap.  Alors qu'il se propose de surprendre la flottille hollandaise revenant des Indes Orientales, il se trouve en face de 15 vaisseaux de guerre. Notre capitaine s'expose seul à la poursuite, laissant à son escadre le moyen de fuir.

Seule la grande rapidité de sa frégate le sauvera de cet ennemi redoutable.

Ayant été faire la chasse aux baleinières du Spitzberg et navigué au milieu des glaces pendant une dizaine de jours, le Malouin rentre à Port-Louis avec 13 prises. Puis s'en va faire construire, à Brest, le Jason et la Valeur de 54 canons chacun, et une corvette. 
Croisant dans les parages des Sorlingues avec cette nouvelle flottille, Duguay perd sa corvette du fait de l'ennemi. Il se venge et capture un gros vaisseau anglais et 12 bateaux marchands.

Peu après avoir augmenté ses prises, il est surpris auprès du cap Llzard et se trouve en position critique. Son navire est presque rasé, ses Hommes tués pour la plupart lorsqu'il regroupe ses forces.

En 1705, il commande un nouveau vaisseau et fait route avec son frère et le chevalier de Nesmond. Ces trois navires patrouillent en Manche.

Un vaisseau de 72 pièces et un autre de 54 se précipitent sur eux. Duguay-Trouin choisit l'Elisabeth et la canonne terriblement. La riposte est vigoureuse. On en vient à l'abordage. L'Anglais doit amener pavillon,
En rentrant à Brest, le capitaine malouin rafle un corsaire hollandais.

Cependant, son frère, séparé de lui par les hasards de la mer, livre trois combats victorieux, est blessé au cours du dernier et meurt quelques jours plus tard.

Avec 21 vaisseaux, les Anglais profitent de fermer l'entrée de la Manche.
Quittant Brest avec 17 navires, le marquis de Coëtlogon s'en va les combattre.

Duguay-Trouin se joint à lui avec le Jason et l'Auguste. Le commandant de la place juge les ennemis trop supérieurs. Le corsaire de Saint-Malo sort seul. Il met hors de combat le premier navire qu'il rencontre. La flotte accourt. Duguay-Trouin et Nesmond doivent se résigner à fuir. Ils sont rejoints. Le Honster, 64 canons, attaque avec furie a bout portant. Duguay-Trouin rend coup pour coup et tue plus de 100 hommes. Il va prendre le Honster à l'abordage lorsque celui-ci est secouru. Les survivants harcèlent les corsaires mais ils ne les abordent pas cependant. Le Malouin leur échappe a la faveur des ténèbres, tandis que son frère d'armes est prisonnier. Cependant les Anglais sont maitres en Méditerranée.


Duguay-Trouln repart avec le Jason dans le but de rejoindre la flotte du comte de Toulouse. Il ne la rencontre pas, mais prend, devant Lisbonne, deux vaisseaux: deux autres devant Gibraltar et revient sur Brest

Le Roi le fait capitaine de vaisseau.

Sources
BNF Gallica
L'Ouest-Eclair 26 juin 1940

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