27 janvier 2018

27 janvier 1968 disparition du sous-marin MINERVE

27 janvier 1968 disparition du sous-marin MINERVE

Ruban légendé du sous-marin Minerve collection JMB
"Des marins sont morts en mer. Ils étaient des volontaires. C'est à dire qu'ils avaient d'avance acceptés le sacrifice et qu'ils avaient conclus un pacte avec le danger""C'est pour cela, en particulier que le sous-marin "Minerve" a laissé au coeur de la France toute entière, un souvenir profond et à ses armées un exemple qui durera. Au nom de la patrie, je salue leur mémoire et je suis sûr que de ce qu'ils ont voulu faire et de ce qu'ils ont fait sortira pour notre France quelque chose de fort comme ils l'avaient voulu. Vive la France." Charles de Gaulle
Papier à entête du sous-marin Minerve collection JMB




PAR EMMANUEL BLUMSTEIN


Le 27 janvier 1968, le sous-marin Minerve disparaît avec son équipage, commandé par le Breton André Fauve. Son fils Hervé a créé un site internet pour raviver la mémoire de cette tragédie, restée inexpliquée.

C’est peut-être le plus grand mystère qu’ait jamais connu la Marine nationale. Samedi 27 janvier 1968, port de Toulon, tôt le matin. Dans une mer démontée, la Minerve, sous-marin d’attaque à propulsion diesel-électrique, prend la direction du large pour mener un exercice. Le submersible embarque 52 marins âgés de 18 à 37 ans.


le sous-marin Minerve à Marseille DR

Arrivé dix jours plus tôt, le nouveau commandant est le Breton André Fauve, de Ploërmel (Morbihan), marin très bien noté par ses supérieurs. Le temps est tellement mauvais qu’à 7 h 55, l’avion qui l’accompagne, un Breguet, interrompt l’exercice et avertit par radio le submersible qu’il rentre à la base. La Minerve accuse réception.

Commandant André Fauve (Photo : famille Fauve)

À 20 h, l’officier de garde de l’escadrille s’inquiète de ne pas voir revenir le sous-marin, s’en inquiète auprès du sémaphore de Cepet qui affirme que la Minerve n’a émis aucun signal radio. L’officier de garde vaque à ses occupations puis à 23 h 30, se renseigne auprès du sémaphore de Cepet et Six-Four qui n’a capté aucune activité.

L’alerte est donnée, elle remonte la chaîne hiérarchique avec, tout au bout, le ministre des armées Pierre Messmer, qui réveille le général de Gaulle pour lui annoncer la disparition du sous-marin. Le bâtiment Minerve, construit aux chantiers Dubigeon à Nantes et jaugeant 870 tonnes, a disparu.

sources 


AGNUS, lieutenant de vaisseau, marié, deux enfants. ALLIX, second maître électricien, Marié, un enfant. AMPEN, matelot mécanicien, célibataire. BUHLER, quartier-maître électricien, célibataire. CAILLAU, lieutenant de vaisseau, marié deux enfants CLEREN, maître mécanicien, célibataire. COUSTAL, matelot électricien, célibataire. DANNAY, maître détecteur, marié, un enfant. DESCAMPS, second maître mécanicien, marié, deux enfants. DORE, premier maître, chef de quart, marié. Trois enfants. DUMONT, quartier-maître 1. Cuisinier, marié, un enfant. FAURE, quartier-maître électricien, célibataire. FORT, quartier-maître 2. Radio, célibataire. FAUVE, lieutenant de vaisseau, marié, deux enfants. GADONNET, lieutenant de vaisseau, marié, deux enfants. GOMEZ, quartier-maître 2. Détecteur ASH, célibataire. GOUTORBE, matelot sans spécialité, célibataire. GUERIN, quartier-maître 1. Maître d'hôtel. Célibataire. GUICHERD, second maître mécanicien. Célibataire. NELIES, quartier-maître mécanicien. Célibataire. HELMER, quartier-maître 1. Radio, marié. JEAN - DIT - PRUGNAUD, enseigne de vaisseau 1. Célibataire, LAMBERT, quartier-maître 2. Mécanicien, célibataire. LE BLOIS. Maître missilier, marié, deux enfants. LE MENS, maître électricien. Marié, deux enfants.LEPORQ, quartier-maître 2. Timonier, célibataire. LEPRETRE, quartier-maître 1. Électricien, célibataire. LOICHET, matelot électricien. Célibataire. MALARNE, second maître 2. Mécanicien, célibataire. MESSIAEN, matelot mécanicien, célibataire.MEUNIER, quartier-maître 2. Missilier, célibataire. MOAL, quartier-maître 1. Missilier. Célibataire. MICHEL, matelot timonier, célibataire. MIGLIACCIO, second maître 1. Radio, célibataire. MOUTON, quartier-maître électro. célibataire. NAUDIN, second maître 2. Missilier. Célibataire. NICOLAS, quartier-maître 2. Mécanicien célibataire. OBRENOVITCH, second maître 1. Détecteur ASM, marié, un enfant. NAAS, second maître 2. Mécanicien, marié. Un enfant. PAILLARD, matelot missilier, célibataire. PLOTTIN, quartier-maître 2. Missilier, célibataire. POTIER, maître mécanicien, marié, deux enfants. PRIARD, matelot mécanicien, célibataire. RABUSSIER, matelot mécanicien, célibataire. RENARD, enseigne de vaisseau I., célibataire. RICH, premier maître détecteur ASM. Marié, trois enfants. ROPART, quartier. Maître missilier célibataire. SAUSSAYE, second maitre 1. Électricien marié, un enfant. SCHULTZ, quartier-maître 2. Missilier, célibataire. TEYSSANDIER, quartier-maître électricien, célibataire. VAUGELADE. Quartier-maître 1. Détecteur ASM, célibataire. VIGNERON, quartier-maître 1. Détecteur ASM, célibataire.

26 janvier 2018

Vélizy-Villacoublay C.E.A. DAM

Vélizy-Villacoublay C.E.A. DAM 

La Direction des applications militaires (DAM) comprend cinq directions d'objectifs qui définissent et gèrent les programmes de recherche et de fabrication. Pour mener à bien la plupart de leurs missions, ces directions font appel aux compétences des centres à travers des projets structurés. Le management par projet est à la base de l'organisation de la DAM. Elle s'appuie sur le référentiel Iso 9001 et permet d'assurer la maîtrise des risques, des coûts et des délais.

Les activités des cinq centres se répartissent entre la recherche de base, le développement et la fabrication : DAM Ile-de-France, à Bruyères-le-Châtel dans l'Essonne; Valduc, en Bourgogne ; Le Ripault, en région Centre ; le Cesta, en Aquitaine ; Gramat, en Midi-Pyrénées. Des équipes de la DAM sont également présentes à Cadarache, à Marcoule et à l’île Longue.



Acteur de la dissuasion nucléaire et de la sécurité nationale, la Direction des applications militaires, pôle Défense et sécurité du CEA (DAM) a pour mission de concevoir, fabriquer, maintenir en condition opérationnelle puis démanteler les têtes nucléaires qui équipent les forces océaniques et aéroportées françaises.

Désormais, elle est en mesure de garantir sur le long terme la fiabilité et la sûreté de ces têtes sans recourir aux essais nucléaires. A cette fin, une des priorités de la DAM est de mettre en œuvre le programme Simulation.


Elle est chargée de la conception et de la réalisation des réacteurs nucléaires équipant les bâtiments de la Marine nationale, sous-marins et porte-avions. Elle apporte son soutien à la Marine nationale pour le suivi en service et le maintien en conditions opérationnelles de ces réacteurs.
Elle est également responsable de l'approvisionnement des matières nucléaires pour les besoins de la Défense. Le suivi de l’impact sur l’environnement de ses activités fait l’objet d’une attention soutenue.


Dans un monde en profonde mutation, la DAM contribue à la sécurité à travers l’appui technique qu’elle apporte aux autorités, pour les questions de désarmement, de lutte contre la prolifération nucléaire et le terrorisme.

Depuis le transfert du centre de Gramat de la Direction générale de l’armement au CEA, la défense conventionnelle constitue une nouvelle mission de la DAM.

Pour mener à bien ces missions, la DAM est responsable des études scientifiques et techniques de base, ciblées sur les programmes Défense.


La Direction des applications militaires du CEA (DAM) est responsable de la maîtrise d'ouvrage pour la conception, le développement et la réalisation des chaufferies nucléaires des bâtiments de la Marine nationale et pour la conception et la réalisation des cœurs équipant ces chaufferies embarquées. La DAM apporte son soutien à la Marine nationale pour la maintenance de ses réacteurs et pour la mise en œuvre de ses installations nucléaires à terre dédiées au soutien de la flotte en service à l’Ile Longue et à Toulon.




La flotte des bâtiments à propulsion nucléaire de la Marine nationale comporte douze chaufferies en exploitation équipées de cœurs nucléaires. Elle est composée :
de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins de nouvelle génération (classe Le Triomphant),
de six sous-marins nucléaires d'attaque (classe Rubis),
du porte-avions Charles de Gaulle.

La DAM apporte son soutien au démantèlement des anciens SNLE du type Le Redoutable.
Le programme de sous-marins nucléaires d’attaque Barracuda

La flotte actuelle des sous-marins nucléaires d'attaque (SNA) sera remplacée, par une nouvelle génération. C’est l’objet du programme Barracuda, lancé en développement et en production fin 2006. Ce programme est co-piloté conjointement par la Direction générale de l’armement (DGA) pour le navire hors chaufferie et par la DAM pour la chaufferie nucléaire.

La commande des quatre premiers sous-marins du programme Barracuda est effective. La DAM est responsable de la conception et de la réalisation des chaufferies nucléaires et des cœurs associés, ainsi que de l'ensemble des moyens logistiques pour en assurer la maintenance.

http://www-dam.cea.fr/missions/propulsion-nucleaire.html

La première mission de la Direction des applications militaires du CEA (DAM) est de contribuer à assurer la capacité de dissuasion de la France. Pour cela, il conçoit, fabrique, maintient en condition opérationnelle, puis démantèle les têtes nucléaires qui équipent les forces océaniques et aéroportées françaises.
Développement et fabrication de composites, polymères, céramiques...
indispensables pour constituer l'enveloppe de la tête nucléaire (crédit : C.Jandaureck / CEA)
La DAM est en particulier responsable des têtes nucléaires durant toute leur durée de vie. Elle doit apporter la garantie de fiabilité et de sûreté de ces têtes qu’elle met à la disposition des armées.
Elle sont garanties par la simulation, qui consiste à reproduire en laboratoire les différentes phases de fonctionnement d’une arme.
La chambre d'expériences du LMJ,un des outils du programme Simulation

(crédit : C.Jandaureck / CEA)
La TNA (Tête nucléaire aéroportée), puis la TNO (Tête nucléaire océanique), sont les premières armes thermonucléaires dont la garantie de sûreté et de fiabilité de fonctionnement ont été démontrées par la Simulation.
http://www-dam.cea.fr/missions/tetes-nucleaires.html

sources :

http://www-dam.cea.fr/dynamique/accueil/accueil.asp


EDIC 9072 Engin de débarquement d'Infanterie et de chars Tahiti Mururoa CEP Pacifique bombe atomique

EDIC 9072 Tahiti



Le EDIC ou engin de débarquement d'infanterie et de chars sont grandes péniches de débarquement qui opèraient dans la marine française , la marine libanaise , la marine sénégalaise , la marine éthiopienne et djiboutienne.


 (c) Henry Gasther

Les plans des EDIC ont la conception typique de Landing Craft Utility avec une rampe d'étrave et une grande superstructure arrière par rapport à la CDIC . Ils sont conçus pour le soutien côtier ainsi que pour opérer à partir de navires mères tels que les BPC ( type Mistral ) ou les TCD ( type Foudre ).







Mis en service en mai 1969, il fit toute sa carrière au CEP à Mururoa.

CARACTERISTIQUES

Type : Engin de Débarquement d'Infanterie et de Chars
N° de coque : L9072
Mis en service : 02 mai 1969
Désarmé : 11 avril 1996
Déplacement : 280 tonnes
Longueur : 59 mètres
Maître-bau : 11,95 mètres
Tirant d'eau : 1,62 mètres
Puissance : 1 000 cv
Vitesse : 8 noeuds
Equipage : 21 hommes
Armement : 2 canons de 20 mm
1 mortier de 81.










25 janvier 2018

Humour dans le carré par DONEC 25 janvier 2018


Donec : La Folie des Hommes



‌Bonjour la compagnie,

Une vraie catastrophe ne s’improvise pas, elle est faite d’une succession de fautes, de mensonges, de légèretés, de maladresses, d’économies malvenues. Nous reconnaitrons pourtant que le résultat dépasse souvent les espérances. Enfin cerise sur le gâteau les coupables, s’ils n’ont pas la mauvaise idée de se suicider ne sont pas vraiment inquiétés.
Prenons par exemple le drame du Vajont. En 1956 l’Europe s’électrifie à grand frais. Il faut faire fonctionner les joujoux d’une société de consommation en plein développement. L’Italie n’échappe pas à la règle et l’édification de barrages hydro-électrique va bon train. Prenons celui du Vajont, au nord de Venise, au pied de la montagne du Toc. Après des études géologiques menées à la bonne franquette par des géologues complaisants, la construction commence. Le terrain de la montagne du Toc n’est absolument pas stable et d’emblée la situation va devenir inquiétante. Ainsi le 4 novembre 1960 un premier glissement de terrain entraine une mise en eau moins ambitieuse. Les riverains s’inquiètent d’autant plus qu’une journaliste de l’Unita pousse des cris d’orfraie, repris en cœur par les habitants de la vallée. Certains, persuadés de l’éminence du drame ont quitté leur village.


Le 22 octobre 1963 vers 23 heures un glissement de terrain fait s’écrouler deux cent soixante millions de mètres cube dans le lac. Deux gigantesques vagues de plusieurs millions de mètres cubes d’eau se forment alors. La première passe par-dessus le barrage et dégringole la vallée. La seconde la remonte, se fracasse sur la montagne et redescend avec plus de violence encore. Ces vagues de cent cinquante mètres de hauteur emportent tout sur leur passage. Près de 2000 habitants périssent dans cette catastrophe.

Heureusement les responsables de la construction du barrage seront traités avec une mansuétude bien naturelle. Il y aura bien un suicide, mais l’ingénieur en chef du projet, jugé en 1977 écopera d’une peine de cinq ans de prison. Heureusement il bénéficiera d’une mesure de grâce au bout d’un an.
Tout est bien qui fini bien.

Un film intéressant retrace le drame : « la folie des hommes » (en italien : la diga del disonore), Il a été réalisé par Renzo Martinelli en 2001.

A la semaine prochaine


Donec

Voeux aux Armée BPC DIXMUDE 19 janvier 2018 Président République

Voeux aux Armée BPC DIXMUDE 

19 janvier 2018



L'incident est clos, les affaires reprennent. C'est le premier message que leur chef, Emmanuel Macron, a voulu adresser aux armées lors de ses voeux présentés, à Toulon, hier, à bord du BPC Dixmude.
L’allocution a commencé en retard mais elle a duré plus d’une heure, sans doute le signe d’une volonté d’apaisement. Six mois après la crise provoquée par la démission du chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, le discours de vœux prononcé par Emmanuel Macron, vendredi 19 janvier, à bord du bâtiment de projection et de commandement « Dixmude » sur la base navale de Toulon, avait pour objectif de restaurer la confiance. (La Croix)



Accueilli par le chef d’état-major de la Marine, l’amiral Christophe Prazuck, et après que les honneurs lui aient été rendus, le chef des armées a commencé son discours en exprimant sa reconnaissance et celui de la nation pour l’engagement des femmes et des hommes du ministère.

Revenant sur les conclusions de la Revue stratégique publiée en octobre 2017, le président de la République a exposé les grands principes de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 qui sera finalisée dans les mois à venir.


Les cinq fonctions stratégiques sont réaffirmées : dissuader, anticiper, prévenir, protéger et intervenir. Les fonctions connaissance, anticipation et prévention étant à consolider.

"Depuis des années, nous sous-estimons systématiquement le coût des opérations extérieures"


Les 4 principes de la LPM ont été affichés : -  Amélioration des conditions de vie et regagner de l'épaisseur, - équipement et complément des ruptures temporaires de capacités, - coopération européenne, - innovation.


Un effort sera conduit via l'accélération des patrouilleurs pour l'outremer et nous retenons également la priorité donnée au cyber. "Le renseignement sera un volet important de la LPM" 



http://www.opex360.com/2018/01/19/m-macron-jai-decide-darreter-cette-lente-erosion-de-nos-capacites-militaires/

Manchots Adélie by Astoul

Manchots Adélie by Astoul



Sorti le 8 décembre 2017 au salon de Strasbourg, le timbre représente des Manchots Adélie sur la banquise. Le Timbre est dessiné par France Dumas, le support est de Daniel Astoul.
Timbre au format 31 x 52 mm imprimé en offset et sérigraphie, tiré à 50 000 exemplaires en feuilles de 10 exemplaires. le bord des feuilles est légendé.

https://boutique.laposte.fr/produits-philateliques/timbres-hors-metropole/timbres-taaf/taaf-manchots-sur-la-banquise/p/1317410#

patrouilleur Violette Gendarmerie maritime Guadeloupe Antilles Abymes

patrouilleur Violette 

Gendarmerie maritime Guadeloupe



Après quelques années d'absence, le nom de Violette est à nouveau attribué au 2ème des 4 PCG (Patrouilleurs Côtiers de la Gendarmerie) de 32 mètres. Mis sur cale à DCN Lorient le 28 juin 1996, il est mis à flot le 19 décembre 1996 et admis au service actif le 14 novembre 1997.





Affecté à Pointe-à-Pitre, il remplace avantageusement la vedette de 25 mètres Karukéra désarmée le 5 décembre 1997. Violette assure la police des pêches et de la navigation dans les Antilles françaises.







Le 1er septembre 2014, le patrouilleur côtier de la gendarmerie maritime (PCG) La Violette a accosté à la base navale de Fort-de-France. Basée à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, La Violette vient chaque année à Fort-de-France réaliser un arrêt technique de plusieurs semaines.



Ces « révisions » programmées permettent de redonner du potentiel au bâtiment. Si l’entretien quotidien est effectué par l’équipage, l’arrêt technique vient en complément pour assurer des travaux plus lourds et nécessitant une immobilisation du patrouilleur.

L’arrêt technique est conduit par trois acteurs militaires majeurs : le service de soutien de la flotte Antilles/Guyane, la base navale et le bord. Le SSF assure le rôle de maître d’ouvrage, et dans ce cas précis d’arrêt technique, le rôle de maître d’œuvre d’ensemble. Concrètement, il s’agit pour le SSF de planifier les tâches élémentaires de cet arrêt technique, d’obtenir le budget auprès de la direction centrale du SSF, de passer les commandes vers les différents fournisseurs (matière, main d’œuvre…), de garantir les respects des exigences de qualité et d’HSCT (hygiène, sécurité, conditions de travail) sur le chantier et de vérifier enfin la compatibilité des coactivités entre les ateliers militaires de soutien, le bord et les industriels.




La base navale assure deux fonctions essentielles. Au titre de ses délégations organiques, elle est responsable du suivi du maintien en condition opérationnelle des éléments de force maritime. A ce titre, elle propose au COMSUP les éléments permettant de prononcer, la disponibilité du bâtiment, ses limitations d’emploi ou des dérogations éventuelles à la fin des travaux. Par ailleurs, la base navale assure le soutien de proximité du bâtiment. En plus de mettre à disposition des capacités de casernement au profit de l’équipage, la base navale réalise, avec ses ateliers militaires de soutien, la maîtrise d’œuvre de plusieurs des travaux de l’arrêt technique comme la visite du moteur axial.




Enfin, le bord participe activement aux travaux explique le lieutenant Pascal Brun, commandant le PCG La Violette. « Le service pont s’occupe des extérieurs alors que le service flotteur/mobilité s’occupe des machines et des systèmes de sécurité à bord. Pour les travaux extérieurs, une réfection de la coque est prévue, avec sablage et pose d’une nouvelle peinture. Cela nous permettra de gagner en vitesse » précise-t-il. « Le service flotteur, lui, va notamment s’atteler à vérifier les systèmes de sécurité comme les brassières et les radeaux de survie.




Pour ma part, je supervise l’ensemble, je surveille que les délais soient bien tenus, en toute sécurité pour le personnel qui intervient. Mais je profite également de cet arrêt technique à Fort-de-France pour rendre visite aux différents acteurs de l’action de l’État en mer et échanger avec eux sur nos missions et modes d’action.



Les entreprises extérieures constituent le quatrième acteur majeur de cet arrêt technique. Cette année, ce sont près de 180 lignes de travaux qui sont programmées et sept entreprises implantées aux Antilles qui vont intervenir, permettant ainsi de soutenir l’économie locale.


Sources Marine nationale

24 janvier 2018

Vern sur Seiche Bourse aux livres et aux collections Dimanche 28 janvier 2018

Vern sur Seiche 

Bourse aux livres et aux collections Dimanche 28 janvier 2018








Chasseur de Mines GARIGLIANO Opération Prométhée TF 623 TG 623.1 Iran guerre du golfe

Chasseur de Mines GARIGLIANO
opération Prométhée




Le Garigliano est un petit fleuve du 
centre de l’Italie, en Campanie, à environ 70 km au nord-ouest de Naples.

Une bataille du corps d'armée du futur maréchal Juin s'y déroula le 12 mai 1944

Chaque année entre le 11 et le 18 mai, les tirailleurs commémorent la bataille de la Garigliano 1944. Succès stratégique pour la libération de l’Europe, elle ouvre aux alliés la route de Rome et trace le chemin de la Victoire.Acte de renaissance de l’armée française, elle sonne la revanche des drapeaux. Triomphe de la volonté collective, elle illustre ce que des hommes déterminés peuvent accomplir lorsqu’ils sont animés par des valeurs qui les soudent et les conduisent au dépassement.

Le corps expéditionnaire français (CEF) était composé de 4 grandes unités dont 3 formées de régiments tirailleurs : 2DIM, 3DIA et 4DMM (Division d’infanterie marocaine, algérienne et marocaine de montagne).

Nous avons déjà eu l'occasion de parler de ce chasseur de mines et de la campagne d'Italie lors de la seconde guerre mondiale


http://envelopmer.blogspot.fr/2014/05/12-mai-1944-campagne-ditalie-mso.html





Si l’on en croit la mythologie grecque, l’homme peut être doublement reconnaissant à Prométhée, son créateur qui lui apporta aussi le feu sacré dérobé sur le char divin du soleil. Pour ce larcin sacrilège, le Titan fut condamné par Zeus à avoir le foie éternellement dévoré par un aigle.


Opération Prométhée


"Durant la guerre Iran-Irak (1980-1988), les belligérants multiplient les atteintes à la liberté de navigation dans le golfe Persique. D’abord limitée aux attaques irakiennes dans le nord du Golfe, cette guerre au commerce se généralise à partir de 1984 quand l’Iran décide de riposter par une forme particulière de guérilla navale mettant en œuvre des avions, des hélicoptères, des mines et les vedettes rapides des Gardiens de la révolution, les Pasdarans. Lors de cette Tanker War, 447 navires sont attaqués dans le golfe Persique, dont 379 pétroliers."
http://journals.openedition.org/rha/7896


"Dans un premier temps, la marine iranienne tente d’arraisonner des navires, comme autant de prises de gages dans les négociations. Après une première tentative à l’encontre du porte-conteneurs Ville de Bordeaux, le 18 mai 1985, la Marine nationale engage périodiquement un bâtiment de combat dans le golfe Persique. Cependant, il ne s’agit que d’accompagner les navires de commerce sur leur route, et non de les escorter, une nuance qui traduit la volonté du gouvernement français de contrôler son niveau d’engagement dans la crise."



"Puis, dans un second temps, l’enlisement du dialogue franco-iranien conduit Téhéran à ordonner de véritables attaques, ciblant cette fois des pétroliers. Le d’Artagnan, le 28 janvier 1986, et le Chaumont, le 4 mars, sont attaqués par l’aviation. Le 13 septembre, le Brissac est atteint par deux missiles tirés d’hélicoptères. Enfin, le 26 novembre, la plateforme pétrolière d’Abu al Bu-Koosh, possession conjointe du groupe Total et des Émirats Arabes Unis, est bombardée par deux avions iraniens. Les Émirats demandent alors à la France des moyens de protection antiaérienne, dont un navire qui serait positionné dans le champ pétrolifère."
"Le 17 juillet 1987, l’attaque du porte-conteneurs Ville d’Anvers décide le gouvernement français à rompre les relations diplomatiques avec la République islamique d’Iran et à engager l’épreuve de force. L’opération PROMÉTHÉE débute le 30 juillet avec le départ de la Task Force (TF) 623, formée autour du porte-avions Clemenceau, pour la mer d’Oman. Ses missions sont d’assurer la protection des intérêts français, d’affirmer une présence en mer d’Arabie et dans le golfe Persique, et de préparer une action de rétorsion éventuelle sur un objectif désigné par le gouvernement suivie d’une incursion de trente-six heures dans le Golfe"



la TF 623 mobilise simultanément jusqu’à dix-sept navires, soit 40 % du tonnage de la flotte. Elle se décompose en trois Task Group (TG) correspondant chacun à un domaine opérationnel : le TG 623.1 est chargé des incursions dans le golfe Persique lors des transits de navires marchands, le TG 623.2, avec le Clemenceau, prépare les éventuelles opérations de rétorsion et le TG 623.3 est un groupe de guerre anti-mines.




La Marine a mis en oeuvre lors de cette opération: 
TG 623.1 (golfe Persique) : Georges-Leygues, Protet, Bory, De Lagrée, Victor Schoelcher- 
TG 623.2 (mer d'Oman) : Clemenceau, Suffre, Duquesne, Marne, Meuse- 
TG 623.3 (détroit d'Hormuz): Garigliano, Cantho, Vinh-Long, Garonne

Sources

Bureau naval 22 ORAN

Bureau naval 22 ORAN 



Le mouillage d'Oran. où se trouve de l'eau en abondance, si heureusement complété par la superbe rade de Mers-el-Kébir, semble avoir été fréquenté, de tout temps, comme port de refuge, par les navigateurs ; mais ce n'est qu'en 902 que des marins andalous se fixèrent sur ce point et donnèrent naissance à une ville dont la richesse devint rapidement considérable. Malgré des vicissitudes sans nombre, malgré les épreuves les plus ruelles, malgré les coups les plus durs de la nature et des hommes. Oran ne cessa de progresser pour arriver à nous, grande et puissante Métropole commerciale de l'Ouest.




Après la conquête et durant de longues années, les opérations maritimes d'Oran furent effectuées à Mers-el-Kébir, mais l'Administration finit par reconnaître les énormes avantages que retirerait le commerce et l'Etat en évitant à la marchandise et au matériel de guerre le transport sur les huit kilomètres qui séparent Mers-el-Kébir d'Oran. De graves accidents se produisirent : dans l'espace de dix mois, en 1833, trois allèges appartenant à l’Etat périrent avec leur cargaison. La création d’un port devant Oran fut alors décidée
le bureau Naval 22 (anciennement Poste Navale Bureau n°22) a fonctionné à ORAN (Algérie) du 11 juin 1956 jusqu'en juin 1961 puis du 1er juillet 1961 au 30 janvier 1968 à Mers El Kébir.


Lettre recommandée du 21-7-66 avec cachet postal " BUREAU N°22". Arrivée Bram 22/7.



http://jeanyvesthorrignac.fr/wa_files/LES_20GRANDS_20TRAVAUX_20DU_20PORT_20D_27ORAN.pdf

23 janvier 2018

BSR TAAPE

BSR TAAPE



Dérivés des BSR type Chamois, il possède des moyens de manutention plus puissants. Construit comme eux aux chantiers La Perrière à Lorient.




Le BSR Taape (A 633) a été mis sur cale le 22 octobre 1982, lançé le 14 avril 1983 et mis en service le 02 novembre 1983.

À l'origine basé à Papeete de 1984 à 1997 lorsqu'il travaillait au profit du centre d'expérimentations du Pacifique, le bâtiment de soutien de région (BSR) Taape est depuis 1998 basé à Toulon.




Le remorqueur-ravitailleur RR 2000 Taape, du nom polynésien de la perche à raies bleues, est l'unique unité de ce type en service dans la Marine nationale. Bien que très proche des BSR type Chamois, il s'en distingue notamment par des superstructures plus importantes et un portique hydraulique basculant en lieu et place de la bigue de ses aînés.

Comme d'autres unités destinées, à l'origine, au soutien des expérimentations nucléaires dans le Pacifique, son financement fut assuré par la direction des centres d'expérimentations nucléaires (DIRCEN).


Mis sur cale le 22 octobre 1982 aux Chantiers et Ateliers de la Perrière à Lorient, le Taape est lancé le 14 avril 1983 et admis au service actif le 2 novembre 1983.




Le TCD Orage le transporte de Métropole à Mururoa (Polynésie française) où il arrive le 23 avril 1984. Il y reste jusqu'à son retour en Métropole en juin 1998. Après un retour par ses propres moyens au cours d'un périple de plusieurs mois, Taape est rattaché à la Direction du Port (DP) de Toulon aujourd'hui Base Navale. Il y rejoint ses deux aînés, Chevreuil et Gazelle. 




En 1995, lors de l'opération Nautile, le Taape a participé au remorquage d'un bateau hautement médiatique, le Vega de Greenpeace, après son arraisonnement dans les eaux territoriales françaises. 




Le remorqueur-ravitailleur Taape est parrainé par la ville de Vallauris-Golfe-Juan depuis le 1er mai 2004.















http://netmarine.net/f/bat/taape/caracter.htm
http://www.alabordache.fr/marine/espacemarine/marine/autresbatiments/taape/

78e SALON PHILATÉLIQUE D’AUTOMNE Egine enlevée par Jupiter timbre philatélie

 78e SALON PHILATÉLIQUE D’AUTOMNE du jeudi 6 au samedi 8 novembre 2025 de 9h30 à 17h30 Égine  enlevée par Jupiter À l’occasion du Salon  d’A...