15 mai 2010

Passage du Cercle Polaire

On a beau être un ours, on se les gèle quand même...


Paris tri interarmées 11 mai 2010


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Les néophytes (marins n’ayant jamais passé le cercle polaire) sont réunis plage arrière et, au son des conques des Vikings et des cris des pêcheurs chargés de leur surveillance subissent, dans la bonne humeur, les étapes de leur adoubement en « chevaliers des mers polaires ». Cette fois-ci l’équipage comptait un néophyte de plus : le « Forbin ». C’est donc le commandant qui a franchi pour son bâtiment les différentes étapes initiatiques ; une action menée en portant la cloche du « Forbin », héritage précieux de la lignée des unités françaises ayant portées, depuis le XIXème siècle, le nom du prestigieux corsaire provençal.


sources : 


http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/frb

Batral Francis Garnier

Un bâtiment à tout faire peut rendre bien des services...


Mis sur cale en 1973, le BAtiment de TRansport Léger (BATRAL) Francis Garnier est le deuxième d'une série de cinq bâtiments. Il a été lancé le 17 novembre 1973, et mis en service le 24 octobre 1974.

Basé de 1974 à 2000 à Fort-de-France (Martinique), le Batral Francis Garnier a rejoint Toulon en octobre 2000, à l'issue d'un arrêt technique prolongé à Brest. Le Batral Champlain a été affecté en zone Antilles-Guyane pour le remplacer. Le Francis Garnier est reparti aux Antilles à l'été 2004 pour y remplacer le Champlain qui a désarmé.

Véritable Saint Bernard des mers, le Francis Garnier a sauvé de nombreuses vies et apporté de l'aide aux sinistrés de tous les cyclones et tempêtes des zones Antilles et Guyane pendant près de trente ans. D'autre part, il a montré qu'il était également bien adapté aux missions humanitaires et de service public.

Dans le cadre d'opérations militaires, il participe activement, encore aujourd'hui, à la mission générale de projection des forces interarmées et interalliées. Il a ainsi été engagé en 2002, en soutien du porte-avions Charles de Gaulle et du groupe aéronaval, lors de l'opération Héraclès de lutte contre les réseaux terroristes.

Le Francis Garnier devait rentrer à Brest en juin 2009 pour désarmement. Cependant, après les troubles sociaux de février aux Antilles, cette décision, du 9 février 2009, a été mise en suspens le 14 mai 2009, car l'annonce de la disparition de ce bâtiment avait suscité beaucoup d'émotion en Martinique.







Le Bâtiment de transport léger quitte définitivement le port de Fort-de-France ce lundi pour Brest où il sera prochainement désarmé. 


Il a vécu 32 aux Antilles et part ce lundi pour finir ses jours dans l'hexagone.

Mis sur cale en 1973, le « Francis Garnier » est le deuxième d'une série de cinq bâtiments. Il a été mis en service le 24 octobre 1974. Dès ses débuts et jusqu'à 2010, il a été basé à Fort-de-France. Le Batral « Francis Garnier » a quitté la zone Antilles-Guyane pour rentrer en métropole à l'occasion d’arrêts techniques prolongés en 1978, 1983 et 2000 à Brest et en 1987, 1992 et 1997 à Lorient. Il n’a été basé que quatre ans à Toulon (2000 - 2004) et totalise donc 32 années de présence aux Antilles.

Considéré localement comme un véritable « Saint Bernard des mers », le « Francis Garnier » a sauvé de nombreuses vies et apporté de l'aide aux sinistrés des catastrophes naturelles de la zone Antilles-Guyane pendant près de trente ans. Outre les missions militaires des Forces armées aux Antilles (projection des forces interarmées et interalliées), le « Francis Garnier » a montré qu'il était également bien adapté aux missions humanitaires et de service public.

La dernière en date, du 15 janvier au 5 février dernier, n'est autre que l’opération « Séisme Haïti 2010 » déclenchée après le violent tremblement de terre qui a frappé la capitale haïtienne. Le navire a appareillé le 15 janvier de Fort-de-France avec un chargement composé de fret humanitaire d’urgence, des premiers éléments lourds d’intervention (engins de déblaiement des RSMA de Martinique et de Guadeloupe), d’un échelon de protection motorisé du 33e RIMA, d’une antenne médicale, de modules de soutien de l’homme.

Le « Francis Garnier » aura connu 36 commandants différents. Le dernier est le Capitaine de Corvette Frédéric Petitjean.

Le « Francis Garnier » rejoindra Brest début juin après 21 jours de mer. Son désarmement est prévu d’ici la fin de l’année 2010. Il sera remplacé aux Antilles par son homologue, le BATRAL « Dumont d’Urville » à Papeete depuis le 13 juin 1983 et attendu au port de Fort-de-France dans le courant du mois d’août 2010.


http://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/faitsdivers/le-francis-garnier-quitte-les-antilles-08-05-2010-71388.php


sources :

http://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/equipements/batiments_de_combat/batral_type_champlain/francis_garnier_l_9031


http://www.netmarine.net/bat/batral/fgarnier/index.htm

PH Jeanne d'Arc

Sag es mit Blumen .... aber die Post nicht den Stempel zu kündigen ...
es fehlt ihm an Charakter


sur les fêtes du port de Hambourg


http://www.hamburg.de/hafengeburtstag/

Mit 21 Salut-Schüssen begrüßte die deutsche Marine den französischen Hubschrauberträger "Jeanne d'Arc" am Donnerstag im Hamburger Hafen.


Die "Jeanne d'Arc", die als Ausbildungsschiff für französische Offiziere dient, gehört zu den Highlights des diesjährigen Hafengeburtstages.
La "Jeanne d'Arc, qui sert de navire-école pour les officiers français, est l'un des points forts de l'anniversaire de cette année 


http://www.abendblatt.de/

Un peu de cuisine

Hamburger désigne en allemand les Hambourgeois, c'est-à-dire les habitants de la ville de Hambourg. En effet, il est courant en Allemagne de nommer les spécialités culinaires selon leur ville d'origine. Le Berliner (beignet fourré de confiture) et le Frankfurter (hot dog), respectivement originaires de Berlin et Francfort-sur-le-Main, en sont deux autres exemples.

Il semblerait que la viande utilisée à l'origine fût du canard rôti (les Allemands en général étant de grands amateurs decharcuterie)[réf. nécessaire], et qu'elle eut été ensuite remplacée par du canard haché. La recette a probablement été importée sur le sol américain par les marins allemands au cours du xixe siècle. En effet la ligne maritime "Hamburg-Amerika linie" s'était spécialisée dans le transport d'immigrants d'Allemagne et d'Europe de l'est, on servait au cours de la traversée un plat nourrissant typiquement hambourgeois de viande hachée, fromage, oignons mélangés, à ces pauvres voyageurs qui avaient parfois connu la famine. C'est en souvenir de ce premier contact avec une vie meilleure que ce type de sandwich fut créé et nommé ainsi.[réf. nécessaire]

Aujourd'hui, en anglais (du moins en anglais américain), le mot hamburger désigne autant le sandwich que le steak haché.


Dites le avec des fleurs mais sans cachet....

Rencontre Franco-Russe



Frégate LATOUCHE TREVILLE à Severomorsk


Severomorsk (en russe : Североморск) est une ville fermée et un port de l'oblast de Mourmansk, en Russie. Elle est située à 25 km au nord de Mourmansk, sur la rive orientale du fjord de Mourmansk. Sa population s'élevait à 53 498 habitants en2008. Severomorsk est la principale base navale de la Flotte du Nord de la marine militaire russe.
Fichier:Coat of Arms of Severomorsk (Murmansk oblast).png




Depuis quelques jours, le « Latouche-Tréville » se dirige toujours plus loin vers le nord. Les jours se font de plus en plus longs. Ici, le soleil se couche aux environs de 02h00 et se lève vers 04h00 du matin. La nuit, la lumière est claire, un peu blafarde. Les Russes appellent cela « les nuits blanches ».
Le vendredi 07 mai, au petit matin/ à 04h00, le « Latouche-Tréville » a rendez-vous avec la corvette russe Grisha V 113 Yunga pour un transit en ligne de file jusqu’au golfe de la presqu’île de Kola. Le ciel est gris, la mer pâle et le paysage qu’on distingue au loin est fait de collines à demi couvertes de neige.


http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/ltt

http://www.severomorsk.hotmail.ru/1024x768Eng/CHistory/index.html


Le destroyer lance-missiles russe Severomorsk, du type Udaloy, avait fait en juin 2009 une escale de 2 jours à Cherbourg 

Depuis la fin de la guerre froide, les marines russe et française ont initié puis développé des actions de coopération. Ces relations se caractérisent notamment par des réunions bilatérales et des rencontres fréquentes d'autorités militaires. Elles se traduisent aussi par des escales, dont celles de sous-marins nucléaires d'attaque en France et en Russie, ainsi que des exercices réguliers destinés à améliorer la connaissance mutuelle et faciliter les échanges dans le domaine de la formation d'officiers.
C'est le cas par exemple de l'exercice FRUKUS. Ce forum naval, créé dans les années 90, a été rejoint par la France en 2003. FRUKUS était organisé à l'origine autour d'autorités militaires et maritimes et s'est développé avec des escales, des exercices, des rencontres sportives et des activités à quai.

La première escale de la TLD du Chevalier Paul a été pour Severomorsk

Peintre de la Marine Alain Bailhache

La Jeanne d'Arc à Saint-Pierre et Miquelon


Ce matin encore quelques plis en provenance de SP&Miquelon dont 2 cartes postales.
Ces cartes portent le timbre dessiné par Alain Bailhache.

ALAIN BAILHACHE

Son oeuvre est une recherche poétique à travers l'actualité. il a rapporté de son pays d'élection , l'Iran, une magie des couleurs.

Son dessin est élégant, ses couleurs mettent en valeur une nature paisible, riante.

Tout est finesse et solidité dans la construction de ses tableaux, mais aussi poésie. Il sait faire chanter





Habitant la région de Saint-Malo et à l'occasion de l'escale de la Jeanne d'Arc, Alain Bailhache m'a gentiment contacté pour me proposer de présenter quelques travaux réalisés à bord de la Jeanne d'Arc.

Protocole oblige, il ne sait s'il pourra se rendre disponible pour une dédicace du timbre Jeanne d'Arc de Saint-Pierre et Miquelon.






14 mai 2010

et aussi l'agence postale




L'agence postale de la Jeanne d'Arc bat des records

vendredi 14 mai 2010

C'est un tout petit bureau, 18 mètres carrés seulement, où l'on peut acheter des timbres, faire peser et affranchir des colis, poster son courrier... La Jeanne d'Arc possède une agence postale unique en son genre.
« Ici, tout le courrier part du bord affranchi en timbres français », indique le second maître Dominique Michel, l'un des deux agents postaux. Ce n'est pas le cas sur les autres bâtiments où un vaguemestre s'occupe du courrier.
Aux escales, les agents postaux récupèrent le courrier en provenance de France. Avec parfois des surprises. Cette année, 76 sacs de courrier ont été bloqués par les douanes péruviennes à Callao en raison de la présence, dit-on, d'un saucisson dans un colis ! Il a fallu les renvoyer en France, les reconditionner et les retransmettre vers un autre port d'escale.
Photos de famille
À l'heure du mail, le courrier postal reste un précieux moyen de communication pour les marins. « La photo de son enfant qui vient de naître, on la met dans sa poche et on la montre à ses copains, explique Dominique Michel. Ce n'est pas possible avec l'ordinateur. »
Règlement de ses factures, réception d'une carte bancaire, signature de l'acte de vente d'un logement... Le courrier permet également aux marins de gérer leur quotidien à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux.
Ils sont également ravis de pouvoir faire tamponner par l'agent postal leurs cartes de mission, cartes que l'on complète à chaque escale en y ajoutant les timbres du pays. Un souvenir que l'aime accrocher dans son salon à son retour au bercail.
Cette année, l'agence postale risque de battre ses records. Lors de la brève escale de Cherbourg, le 3 mai, 360 kg de courrier ont quitté la Jeanne. Soit 31 sacs postaux, dont 10 sacs de cadeaux achetés en escale !
Mail art
Les marins ne sont pas les seuls clients de l'agence postale. La Poste a émis un timbre à date illustré et une flamme afin d'oblitérer le courrier émis à bord entre le 2 décembre et le 27 mai, date du retour. De nombreux philatélistes envoient du courrier pour obtenir cette oblitération exceptionnelle.
De leur côté, les marcophiles s'intéressent aux quinze tampons émis pour personnaliser les enveloppes. Entre marcophiles et philatélistes, les agents postaux envoient en France quelque 500 lettres à chaque escale.
Dominique Michel reçoit parfois de petits trésors. Par exemple, cette enveloppe entièrement brodée à la main envoyée par une adepte du « mail art ». « Je la renverrai oblitérée dans une autre enveloppe. Je n'ai pas envie qu'elle soit volée. »Sur la Jeanne, le courrier, c'est sacré.


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-L-agence-postale-de-la-Jeanne-d-Arc-bat-des-records-_-1373072------29019-aud_actu.Htm


Pour ceusses qui ne sont pas Bretons, deux articles de Ouest-France

Notre Pierrot National... dans OUEST-FRANCE


La 11e et dernière Jeanne du major Le Galle

Il apprend les subtilités de la propulsion vapeur aux officiers élèves. Pierre Le Galle est l'un des piliers de la Jeanne d'Arc.


Rencontre

Pour le rencontrer, il faut descendre dans les entrailles de la Jeanne d'Arc. Le major Pierre Le Galle, 49 ans, mécanicien de spécialité, est chef de compartiment. Quand il est de quart, il supervise le fonctionnement des deux machines vapeur, avant et arrière, du navire école. Une grosse responsabilité.« Les trois quarts des appareils du bord fonctionnent grâce à la vapeur »,rappelle-t-il.







Ce Lorientais d'origine, entré à 16 ans dans la Marine, connaît son sujet sur le bout des doigts. Il a navigué sur les escorteurs d'escadre Bouvet, Kersaint etDupetit-Thouars, les porte-avions Foch et Clemenceau, la frégate De Grasse... Et la Jeanne. Tous des bateaux vapeur.


« Ce sont des machines vivantes, souligne Pierre Le Galle. Pratiquement tout est manuel. Il n'y a pas d'automatismes, pas d'alarme. Cela demande de la vigilance en permanence. »


Cyclone Mitch

Le major Le Galle en est à sa 11e campagne sur la Jeanne. Sa première affectation remonte à 1989. Au rayon des grands souvenirs figurent l'affaire du Ponant ainsi que le passage du cyclone Mitch en 1998. « Le bateau culait, on avait du mal à tenir la cape. Ici, tout était par terre. Les appelés faisaient le quart avec un seau autour du cou. »

Aujourd'hui, il n'y a plus d'appelés et Pierre Le Galle ne peut s'empêcher de remarquer, un rien nostalgique : « À l'époque, on faisait le quart même malade. »

En 2005, il a réembarqué pour trois ans avant d'être prolongé à deux reprises. « Nous ne sommes plus que très peu de mécaniciens vapeur en surface. »

Les volontaires ne se bousculent pas forcément au portillon. « La moitié des escales, nous sommes bloqués en bas. » La vapeur est une maîtresse exigeante.

À cela s'ajoute la longueur de la mission. « Six mois de mer, ça tire un peu. » Au bout d'une dizaine de campagnes, le programme lui-même n'offre plus de grandes surprises. « Cette année, j'avais déjà fait toutes les escales, sauf Hambourg. »

Pourtant, Pierre Le Galle a accepté de rempiler jusqu'au désarmement de la Jeanne.Par souci de transmettre. Il initie les 24 officiers élèves de la spécialité « énergie » aux subtilités de la machine vapeur. Même sur un navire ancien, ce n'est pas du temps perdu. « Si vous apprenez quelque chose de compliqué, après c'est forcément facile. »

Pierre Le Galle se définit comme « assez sec ». « Il faut pouvoir les souquer de temps en temps pour qu'ils comprennent. » Apparemment, ça marche. L'actuel « pacha » de la Jeanne est un de ses anciens élèves !


Marcophilie navale
Durant ses loisirs, Pierre Le Galle s'intéresse à la marcophilie navale, c'est-à-dire la collection des cachets des bâtiments de la Marine. Ainsi, à chaque escale de laJeanne, il se charge de poster 500 à 600 enveloppes à destination de passionnés.

Après la Jeanne, Pierre Le Galle ira à Lorient. Il planchera sur la gestion de la documentation technique des frégates Fremm. L'occasion de se frotter à la propulsion électrique.

Regrettera-t-il la Jeanne ? Oui et non. « Cela fait un peu mal au coeur de partir. Mais on est habitué. On change d'affectation tous les trois ans. Le bateau désarme. C'est l'occasion de repartir sur autre chose que je n'ai jamais fait. »


http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-La-11e-et-derniere-Jeanne-du-major-Le-Galle-_-1373070------29019-aud_actu.Htm








VIVI en images

Quelques aspects du travail de 
Vivi Navarro







« C'est peu dire que Vivi aime passionnément la mer et ses cargos, les ports et les marins.
C'est peu dire que ses toiles dégoulinent d'eau salée.
Une eau salée transparente laissant des cristaux de lumière en surface, onduler sur son travail.
Vivi est tout à fait originale. Elle taille sa route bien droite sur l'eau avec ses propres cartes.
On embarque derrière ses toiles pour des voyages de passion.
Un tableau de Vivi est une oeuvre vive qui ne tient pas au mouillage.
Ses toiles sont trop libres, son ancre débarrassée de sa chaîne.
La vision de Vivi, extrêmement sure, profonde et fine, enveloppe son oeuvre de couleurs maritimes.
C'est peu dire que Vivi Navarro est aussi et complètement, une artiste maritime. »

Jérôme Billard






A bord de la Jeanne je contemplais le bord du monde rêveuse
L'onde patiente colportait des rumeurs et des secrets venus de la terre
mais aussitôt dispersés sous la coque par le roulis qui alimentait ma rêverie.
L'esprit ailleurs tu étais le gardien de ma quiétude...
En Atlantique le 3 mai 2009





« Ceux qui errent ne sont pas toujours perdus » Tolkien. Pendant ce temps c’est facile de dire « je suis une nomade, une vagabonde ».Mais c’est plus fort que tout, rien n’est plus jouissif que de boucler le sac, être en partance. La préparation minutieuse des outils et du carnet passe en priorité, les fringues au dernier moment, toujours les mêmes : treillis, saharienne et chèche. C’est parti, on se met en danger, les outils en nombre réduit obligent à la créativité. Finis le confort et l’abondance.Pendant ce temps c’est facile de dire « je suis une nomade, une vagabonde »...VN.







Alors c’est plus fort que tout, rien n’est plus jouissif que de boucler le sac, être en partance. La préparation minutieuse des outils et du carnet passe en priorité, les fringues au dernier moment, toujours les mêmes: treillis, saharienne et chèche. C’est parti, on se met en danger, les outils en nombre réduit obligent à la créativité. Finis le confort et l’abondance.

Pendant ce temps c’est facile de dire «je suis une nomade, une vagabonde».


http://vivi.navarro.free.fr/global_frame.htm





Non, pas si simple, mais viscéral : il faut travailler, s’assoir n’importe où et ouvrir l’objet sacré : le carnet nomade. Travailler debout contre un mur, ou assis sur ses talons. Le carnet nomade se déplace, n’a plus ses repères intra muros, oublie ceux qui errent et qui ne se perdent pas, le carnet s’adapte, s’égare dans le partage qu’il sous-tend. Voilà une des plus belles composantes du nomadisme, le partage ! La rencontre, l’humain. Mais j’aime tout dans le nomadisme, la nouveauté des lieux, des gens, la peur de cette nouveauté, peur constructive. La découverte n’est que pur bonheur ! J’aime les premières fois.

J’aime plus que tout le nomadisme, être en mouvement. Tesson a raison, quand on avance on ralentit le temps. Dans ce mouvement intrinsèque au nomadisme, c’est l’idée d’errance que j’aime, s’égarer, déambuler, contempler, le sujet s’impose alors tout seul sans forcer.



Etre nomade, artiste nomade, c’est redéfinir sans cesse son espace vital et créatif, se trouver de nouveaux repères, sécurité éphémère on le sait bien, c’est pour cela que l’on apprécie démesurément le moindre détail, car on le sait perdu le jour d’après. On est toujours en éveil total. Le carnet dans le désert, c’est marcher longtemps et lentement, travailler sur les temps de repos au lieu de se reposer, déposer le soir son duvet à même le sol, terminer une page à la lueur de la frontale, tenter le lendemain matin très tôt la première du jour pendant que les chameliers désentravent les bêtes, se mettre en danger de tout rater aussi. C’est le jeu. Le carnet en plein océan, mon désert bleu, c’est l’univers des coursives, des ponts, des tempêtes, de la magique table à cartes, se repérer comme au désert. C’est aussi ce mal que la mer impose à nos corps pas encore amarinés. Le carnet en plein océan c’est être au plus prés des équipages sans pudeur mais sans les déranger, un tour de force parfois. Mais le carnet nomade est un magnifique passeport vers la relation humaine, alors les loups de mer les plus taiseux se révèlent.


Le carnet nomade demande de l’humilité car l’on s’y met en danger, comme le désert et la mer au fond !


autre site :

http://www.marine-marchande.com/vivi-navaro.htm





http://vivi.navarro.free.fr/global_frame.htm

12 mai 2010

Suivez la flèche pour trouver l'Alindien

Et y a du monde sur la piste...







Le Georges aux Seychelles en timbre local  (ah les cocos fesses!!!)


Le cocotier de mer (Lodoicea maldivica) est un palmier (famille des Arécacées) originaire des Seychelles, et non desMaldives - auxquelles on croyait autrefois pouvoir attribuer le lieu d'origine de ses noix parties à la dérive1- qui produit la plus grosse graine du monde. C'est un cocotier dont la noix est surnommée coco-fesses et peut atteindre une vingtaine de kilogrammes.

Le nom générique Lodoicea, dérive de Lodoicus, forme latinisée du prénom Louis. Il a été adopté par Philibert Commerson en l'honneur du roi Louis XV de France.

Noms communs : coco-fesse, cocotier de mer, coco-de-mer.




Le Georges à La Réunion Le Port Marine



Sans annulation du timbre c'est encore mieux,ilpourra être récupéré pour mettre sur une nouvelle enveloppe!

Jeanne d'Arc après Hambourg, Brest le retour


La Presse en parle 


Merci à Daniel et au Télégramme (de Brest et des environs)

Ps trop le temps de gérer le blog, beaucoup d'occupations en ce moment...
JMB

PH Jeanne d'Arc à Saint-Malo




10 mai 2010

A vos cochons!


Vous pourrez casser vos tirelires


ESCALE à Saint-Malo 26 mai 2010 Ille et Vilaine Bretagne dernière escale embossage en Rance

PH Jeanne d'Arc Escale à Saint-Malo
26 mai 2010


ni Français ni Breton,Malouin suis! 
les chiens gardaient la cité.

Editorial à l'usage des collectionneurs

La philatélie est diverse et variée.
Ses publications sont nombreuses et il est souvent difficile d'obtenir la totalité des parutions...

La Jeanne d'Arc n'échappe pas à ce principe.
La Poste fait un cachet temporaire pour le passage de la ligne,

Telle ville qui n'a jamais reçu la belle souhaite l'honorer,

Tel collectionneur d'une autre association participe avec un club local à la réalisation d'un souvenir,

telle variété, telle différence que je n'ai pas et que je n'aurai pas... Il faut savoir l'accepter...
et ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, tuer son chien en l'accusant de la rage!

Les moyens de communication, hors courrier, sont tels qu'il ne devrait pas y avoir d'incompréhension.
Prendre un téléphone, écrire un mail pour demander des informations sans passer par des intermédiaires devrait être le réflexe... Espérons qu'il le deviendra.

mais revenons à nos moutons, il y en a aujourd'hui


A l'occasion du passage de la Jeanne d'Arc à Saint-Malo, la ville rendra un dernier hommage à la vieille dame qui sera au mouillage entre Dinard et Saint-Malo.

l'embossage, quelque part au bout du môle des noirs

Des visites à bord sont programmées pour de rares élus (bien entendu si le temps et les conditions de mer le permettent)

Hôtel de Ville de Saint-Malo

Une exposition philatélique collaboration entre la Marcophilie Navale Atlantique sud-ouest (les expositions de Brest seront sur les quai et le bateau le lendemain à Brest) et Philapostel se tiendra au bureau de poste de Saint-Malo Intra-muros.
Place des frères Lamennais à Saint-Malo

Sauf contre-indications climatiques, un agent postal de la Jeanne d'Arc assurera une permanence dans le bureau de Saint-Malo Intra-muros, aux heures d'ouverture du bureau.


L'accord a été donné par le commissaire en chef de la JDA. Le courrier remis à Saint-Malo Intra-muros pourra porter le TAD de la Jeanne d'Arc

Saint-Servan vu des remparts de Saint-Malo

La Poste vendra des PAP Jeanne d'Arc et a commandé des diptyques avant le retrait programmé le 1er juin 2010.

Un cachet humide à l'emblème de Saint-Malo et de la JDA est en cours d'étude entre les parties.



S'il ne se fait pas (il n'y a aucune raison) une griffe escale à Saint-Malo sera apposée.

Pour ceux qui veulent écrire à la Poste :

Bien préciser au crayon sur l'enveloppe si vous voulez le TAD Saint-Malo Intra-muros ou le TAD Jeanne d'Arc.

La Poste Saint-Malo Intra-muros
4 Place Des Frères Lamennais
35400 Saint-Malo


photos JMB

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...