07 mars 2015

Lettre de Syrie

Lettre de Syrie 
IDLEB ou IDLIB


Il m'arrive souvent, quand des conflits éclatent dans une zone ou quand la situation intérieure dans un pays risquent de perturber les circulations postales, de m'envoyer des plis à des adresses fictives dans des villes où le service de la Poste risque d'être inopérant. 
C'était le cas en 2013. J'ai envoyé des plis à Alep, Homs et Idleb.




Le 16 septembre 2013 j'écrivais donc à un correspondant fictif sensé résider à l'hôtel Carlton à IDLEB. Cette localité est au sud ouest d'Alep.

TAD manuel  16-9-2013  CTC Rennes 


Ce pli m'est revenu aujourd'hui 7 mars 2015 avec un tampon humide "Return to sender" retour à l'envoyeur. 
Aucune empreinte de timbre à date.


J'attends le retour des autres plis.

Mission Jeanne d'Arc 2015 le départ

Mission Jeanne d'Arc 2015 
Toulon  le départ



Le mot de l'amiral ***

Bonsoir

La mission JdA (Dixmude-Aconit) a appareillé cet après-midi à 16h30. J'étais rentré, après avoir oblitéré à la Poste Liberté, avec Egret, les enveloppes du départ et j'ai pu faire ces quelques photos de chez moi. 

Mais c'est, malgré tout , assez loin et je n'ai qu'un modeste petit appareil de poche..donc de l'indulgence …

C.A.




Au premier plan,  au quai d'honneur, le BPC Mistral au fond le Dixmude Photo © Claude Arata
Merci beaucoup pour cet envoi et le soin pris pour la Marcophilie navale 

Le BPC Dixmude a quitté les appontements Milhaud et sort de la rade Photo © Claude Arata






Ce jeudi 5 mars, le groupe amphibie, formé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude (photo marine nationale) et la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit, quittent la base navale de Toulon pour la mission " Jeanne-d'Arc 2015 " qui symbolise le premier déploiement des officiers-élèves de la promotion 2012 de l'Ecole navale.

Ce groupe amphibie sera déployé vers l'océan indien, en mer de Chine méridionale et jusqu'en mer du Japon. Il participera à différentes missions : soutiens aux opérations dans les zones traversées (lutte contre la piraterie et contre le terrorisme), connaissance et anticipation, coopération régionale et bilatérale, soutien aux exportations, aide humanitaire et évacuation de ressortissants le cas échéant.
Il reprend là la mission de formation du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc, désarmé en 2010, qui conduisait le Groupe école d'application des officiers de marine depuis 1964. Depuis, un BPC et une frégate se relaient pour assurer cette mission de façon plus opérationnelle. Sur la photo ci-dessus, on voit d'ailleurs le BPC Dixmude de retour à Brest de sa mission JDA en 2012.




Photo © Claude Arata



Du 9 au 29 janvier 2015, l’équipage du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a effectué un stage de mise en condition opérationnelle (MECO) pour recouvrer ses qualifications à la veille de la prochaine mission « Jeanne d’Arc », laquelle verra le bâtiment accueillir jusqu’à 149 officiers-élèves.


Photo © Claude Arata
Sous l’œil attentif des entraîneurs de la Force d’action navale, le bord a enchaîné les épreuves : préparation physique et mentale du combattant, exercice d’intrusion, postes de combat, exercices de sécurité, de tirs, opération d’évacuation de ressortissants, ravitaillements à la mer et visite d’un bâtiment suspecté de trafic.

Photo © Claude Arata

Une journée complète aura été consacrée aux ravitaillements à la mer menée avec le concours du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne. 300 mètres cubes de gasoil ont ainsi été délivrés. Sur la plate-forme, 1 hélicoptère Puma et 2 hélicoptères Gazelle du 3e RHC de l’aviation légère de l’armée de Terre ont multiplié les exercices de jour et de nuit.

Photo © Claude Arata
Le programme d’entraînement a également associé le 519e GTM et la flottille amphibie pour embarquer de nombreux véhicules, deux chalands de transport de matériel et un engin de débarquement amphibie rapide. Ces derniers ont notamment été sollicités pour effectuer l’évacuation de ressortissants. L’exercice a été conduit avec réalisme grâce à la participation de 100 jeunes issus de différentes Préparation Militaire et Marine.

Enfin, les entraînements au tir 12,7 et 20 mm ont été l’occasion pour le bord d’éprouver avec réussite les tirs sur cible remorquée, une première pour le bâtiment.


Photo Claude Arata

sources



http://rpdefense.over-blog.com/tag/bpc%20dixmude/

06 mars 2015

Mer Outre-Mer Novembre décembre 1948

Mer Outre-Mer  
Novembre décembre 1948



En fréquentant les bouquinistes (coucou Pascal) et en feuilletant de vieilles revues, on a parfois d'heureuses surprises.

Dans la revue de la Ligue Maritime et Coloniale Française des mois de novembre et décembre 1948, page 7, se trouve une annonce pour les philatélistes.



La France décide de reprendre  de possession de la Terre Adélie. Par ses connaissances et appuis  Paul-Emile Victor 
pousse l'administration des Postes
à émettre un timbre poste marquant cet événement. 





Il obtient partiellement satisfaction et un timbre de Madagascar (le 100 F. "Zéphyr") est surchargé en rouge de la mention "TERRE ADELIE - DUMONT D'URVILLE - 1840". 



200.000 timbres seront surchargés, et mis en vente à l'Agence des Timbres-Poste d'Outre-Mer à partir du 26 octobre 1948, au prix de 200 francs. Ironie de l'histoire, le bureau de poste de Terre Adélie ne sera officiellement créé que le 24 novembre suivant…


Bien entendu, cette nouvelle aventure ne laisse pas les philatélistes indifférents. Le principal artisan de la réalisation des premiers plis philatéliques de Terre Adélie est M. Arthur Lafon, directeur du mensuel philatélique "Le Timbre", qui apprend la nouvelle de l'émission de ce timbre aux collectionneurs.



En accord avec Paul-Émile Victor, le mensuel organise même une souscription de plis, qui seront libellés par le journal et renvoyés en recommandé directement aux souscripteurs. Cette souscription propose deux plis :

- une enveloppe affranchie du timbre "Zéphyr" surchargé, oblitérée de la date d'arrivée du "Commandant Charcot" en Terre Adélie avec le nouveau cachet à date créé pour la circonstance. Un cachet spécial à l'effigie de Dumont d'Urville sera apposé sur ces enveloppes. Ces plis doivent rentrer en France dès la fin de la première expédition. Le prix est de 1000 francs.

- une enveloppe identique, mais uniquement oblitérée du seul cachet à date lors de la deuxième rotation du bateau. Ces plis doivent rentrer en France lors de la deuxième rotation du bateau. Prix : 500 francs.

La plupart de ces enveloppes portent un en-tête intitulé "EXPEDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE - TERRE ADÉLIE - 1948-1950". Celle qui ne portent pas cet en-tête seront revêtues du cachet des E.P.F. "Expéditions Arctiques - Expéditions Antarctiques".

Les adresses sur ces enveloppes ont été rédigées manuellement par M. Lafon lui-même, et, contrairement à ce qu'on aurait pu craindre, au vu de la date tardive de cette souscription, elle se passera très bien et 1348 plis au total sont partis le 12 janvier 1948 pour Hobart (943 plis n°1 et 405 n°2). D'autres plis réalisés en envoyés par des philatélistes individuels seront également acheminés sur Hobart et embarqués sur le "Commandant Charcot".

Sources :



Des Tortues pour Marie Île Juan de Nova TAAF

Chelonia mydas ou tortue verte 
Île Juan de Nova iles éparses TAAF

Tortue verte TAAF premier jour Juan de Nova 9-10-2014


L'attente fut longue et Marie se désespérait de voir arriver ses tortues... Les Eparses sont lointaines et la tortue n'a pas forcément envie de remonter vers les eaux de l'Iroise.



Timbre TAAF hors-programme 2014 - Disponible à partir du 9 octobre 2014, à l’occasion des 6èmes Rencontres Philatéliques de l’Océan Indien à La Réunion - Prix de vente du timbre 1.05 €


Parfaitement adaptée à la vie aquatique, la tortue verte est une excellente nageuse. Elle évolue parmi les plantes aquatiques et sur les récifs coralliens entre 1 et 40 m de profondeur. Elle doit son nom à la couleur de sa graisse. Sa carapace est brun olivâtre, marbrée de jaune. Elle est reconnaissable à sa grosse tête arrondie, à son bec émoussé et aux deux grandes écailles préfrontales entre ses yeux. La tortue verte n’a pas de dents, mais un bec corné qui lui permet de broyer, couper et brouter. Sa carapace est une boîte osseuse en 2 parties qui enferme et protège tous les organes du corps : la dossière et le plastron. 






Seules sortent les pattes, la tête et la queue. Les pattes postérieures courtes et palmées ont une fonction propulsive, alors que les pattes antérieures longues et profilées sont utilisées comme gouvernail. La tortue verte peut atteindre une vitesse de 35 km/h. On reconnaît le mâle adulte à sa longue queue, qui dépasse de 30 cm de la carapace. La tortue verte n’a pas une bonne ouïe, mais sa vision semble très bonne et son odorat est excellent. Elle doit revenir régulièrement respirer à la surface et évacue l’excès de sel et le sable présents dans l’eau de mer dans ses larmes.


Maturité sexuelle : 20 ans. L’accouplement se déroule en pleine eau. Le mâle s’accroche aux épaules de sa partenaire qui doit le porter ainsi pendant des heures. Parcourant des milliers de kilomètres chaque année, les tortues vertes reviennent toujours pondre sur la plage où elles sont nées, semble-t-il guidées par les champs magnétiques.
La femelle se hisse de nuit sur la plage pour creuser dans le sable une cuvette de 2 m de large et d’1 m de profondeur où elle dépose des centaines d’œufs. Elle repart à l’eau avant le lever du soleil après avoir soigneusement rebouché le tout. Elle recommence plusieurs fois par saison, mais ne pond que tous les 2 ou 3 ans. Durant deux mois, les embryons se développent sous l’effet de la chaleur du sable qui déterminera le sexe des petits (mâles si 28-29°C, femelles si 30°C ou plus). Les jeunes tortues émergent du nid toutes ensembles et se dirigent immédiatement vers la mer. Elles sont alors la convoitise de nombreux oiseaux de mer, poissons et requins. Mesurant 5 cm pour 25g à la naissance, 1 bébé tortue sur 1 000 atteint l’âge adulte (20 ans).



Jeune, la tortue verte est carnivore : elle se nourrit de vers marins, de mollusques et d’œufs de poissons. Adulte, elle devient strictement végétarienne et broute les algues et les plantes aquatiques qui poussent à faible profondeur le long des côtes.
La tortue verte figure dans la liste rouge des espèces menacées de l’UICN dans la catégorie « espèce en danger ». 

En France, elle est concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises. Selon une étude internationale portant sur les lieux de ponte au Japon, Etats-Unis, Australie et Costa Rica, les tortues vertes ne seraient plus en voie d’extinction globale grâce aux mesures de protection dont elles ont fait l’objet. La pêche industrielle, avec ses immenses filets, est le principal danger pour les tortues en mer. Depuis longtemps, l’homme tue les tortues pour manger leur viande et leur graisse. 



Premier jour Paris 




Il récupère aussi leurs œufs et fait de la soupe avec leurs cartilages et de l’engrais avec leurs os. Les écailles de leur carapace servent à faire des lunettes et des peignes. Leur habitat est également menacé : les herbiers et les coraux sont détruits par le développement des activités humaines (destruction ou occupation des lieux de ponte). Les océans deviennent des poubelles et beaucoup de tortues meurent en ayant avalé des sacs plastique qu’elles ont confondus avec des méduses. Elles sont aussi vicitimes des pollutions côtières et fluviales.





premier jour Saint-Leu
Sources :

http://www.citedelamer.com 


http://mediatheque.citedelamer.com

http://www.reseau-tortues-marines.org/les-especes/tortue-verte/

Journée Porte Ouverte CIN Brest 14 mars 2015

Journée Portes Ouvertes Ecoles Militaires Mousses et Maistrance 
Brest




Le samedi 14 mars 2015, de 10h à 16h00, au Centre d’instruction naval de Brest, l’École de maistrance et l’École des mousses ouvrent leurs portes pour une journée d’information et de présentation.

Cette manifestation permettra aux visiteurs et aux futurs candidats de découvrir le site et les écoles, en prévision d’une éventuelle intégration.

Ils rencontreront également les professeurs, les élèves mousses, les élèves maistranciers, ainsi que les membres de l’encadrement.




Au programme :

Simulateur de détecteur de sous-marins, conférences, visites de salles de classe, démonstration de techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR), concert avec les musiciens de la marine… 

À noter la présence exceptionnelle d’un Caïman (hélicoptère de l’aéronautique navale) sur l’esplanade du CIN.


Humour dans le carré par Donec

Fini le cambusard


Bonjour à tous,

Autrefois, l’eau était l’objet de soins attentifs. Puis vint le cambusard et la vie des équipages changea, elle y gagna en joie de vivre et en efficacité manœuvrière. Aujourd’hui s’il a disparu du carré O.M. (officiers mariniers) l’enthousiasme de nos équipages et leur professionnalisme ne se discute pas.


Des scientifiques se sont penchés sur ce paradoxe et ont découvert le « gène du camisard » qui transmis du grand père au petit fils n’implique plus une consommation excessive de liquide cambusé pour ce dernier. 


  

Il a reçu l’efficacité manœuvrière en héritage. Il n’est plus assujetti à des beuveries répétées et dégradantes. Il a comme on dit « ça dans le sang ».

A la semaine prochaine



Donec

05 mars 2015

Groupe DURANCE AUBE pétroliers caboteurs

Groupe DURANCE-AUBE
pétroliers-caboteurs

Pour répondre à Daniel Allançon, cette enveloppe pourrait dater des années 1940 L'Aube et la Durance sont à Mers-el-Kebir et font des Allers-retours entre le port algérien et Fos-sur-Mer





L’expérience du premier conflit mondial encourage la marine nationale à commander quatre petits pétroliers pouvant ravitailler des bâtiments mais attention, nous nous sommes pas encore au ravitaillement à la mer. Il s’agit de ravitailler à couple des navires sur des rades abritées.

L’Aube


Le pétrolier-caboteur L’Aube

-L’Aube est mise sur cale à l’Arsenal de Lorient le 1er mars 1920 lancé le 17 juillet 1920 et admis au service actif le 23 juin 1921.

Durant toute sa carrière, ce petit pétrolier de 2830 tonnes à pleine charge va être déployé en Méditerranée, ayant comme principale mission le ravitaillement sur rade des unités légères (torpilleurs et contre-torpilleurs) engagées dans de nombreux exercices avec l’Escadre.

En juin 1940, il est basé à Mers-El-Kébir, chargeant du mazout et du carburant diesel à Fos sur Mer pour ravitailler les dépôts de Mers-El-Kébir et parfois ceux de Bizerte voir de Gabès.

Du 25 octobre au 28 novembre 1941, il est échoué au bassin Vauban n°9 pour un nouveau grand carénage, destiné à le remettre totalement en état.

Après des travaux complémentaires à quai, l’Aube est armée pour essais le 21 décembre, sortant pour essais les 22 et 23 décembre puis pour remise en condition du 26 décembre 1941 au 7 janvier 1942. Il quitte Toulon le 8 janvier 1942, va charger à Fos sur Mer puis rallie Mers-El-Kébir le 13 janvier 1942 pour alimenter les dépôts souterrains de la base de la 4ème Escadre.

Du 5 janvier au 21 février 1945, le pétrolier L’Aube est échoué pour un grand carénage. A l’origine, il était prévu de désarmer le pétrolier en septembre 1945 mais son bon état général et le besoin en navires de ce type à décidé la marine de le prolonger encore cinq ans jusqu’en 1950. Après l’avoir envisagé un temps, on renonce à y installer un système de ravitaillement à la mer.

Après des travaux complémentaires à quai, le pétrolier L’Aube est armé pour essais le 12 janvier 1945, effectuant ses essais officiels les 13 et 14 janvier puis sa remise en condition du 16 au 26 janvier 1945.

Outre le ravitaillement des dépôts et des navires à flot, L’Aube sert également à l’occasion de navire-école pour les réservistes de la 5ème région maritime (Algérie et Maroc) qui rafraichissent leurs connaissances en matière de navigation, de défense aérienne à la mer…….. .

Le pétrolier-caboteur subit avant le second conflit mondial un troisième grand carénage. Il est échoué sur le dock-flottant du 16 janvier au 3 mars 1948 pour une remise en état complète. Après des travaux complémentaires à quai, il est armé pour essais le 24 mars, effectuant ses essais officiels les 25 et 26 mars avant sa remise en condition du 28 mars au 7 avril 1948.





Le 5 septembre 1948, il était en mer entre Fos sur mer et Mers-El-Kébir pour un transport pétrolier sans escorte. Il reçoit l’ordre de filer à sa vitesse maximale soit 10 noeuds pour échapper aux sous-marins italiens voir allemands. Il y parvient en fin de soirée, livrant en douze heures ses 1500 tonnes de chargement.



La Durance


Le pétrolier-caboteur La Durance

-La Durance est mise sur cale à l’Arsenal de Lorient le 10 mars 1920 lancée le 11 septembre 1920 et admis au service actif le 1er septembre 1921.

D’abord déployée en Baltique en soutien de la Division Navale de Baltique et ce jusqu’en mars 1922, le sister-ship de L’Aube est basé à Brest, effectuant de temps en temps des incursions en Méditerranée en fonction des besoins de la Flotte. De mars à novembre 1930, le pétrolier est même dans l’Océan Indien pour soutenir deux sous-marins et un aviso.

Quand éclate la guerre de Pologne, le pétrolier-caboteur appartient aux forces de la 3ème Région Maritime, ravitaillant en rade de Toulon ou aux Salins d’Hyères les navires légers de la 2ème Escadre et plus généralement tous les navires militaires de passage.

En septembre 1940, le pétrolier-caboteur rejoint son sister-ship L’Aube à Mers-El-Kébir intégrant la nouvelle 4ème Escadre.
Comme son compère L’Aube, La Durance va effectuer des transports pétroliers entre Fos sur Mer où il charge mazout et gazole et Mers-El-Kébir. Il lui arrivera parfois d’alimenter les dépôts de Bizerte et de Gabès en particulier en chargeant le produit fini à Haïfa en Palestine mandataire.

Du 1er octobre au 12 novembre 1941, La Durance est échouée sur le dock-flottant de Mers-El-Kébir pour un grand carénage bien mérité.

Il subit une remise en état complète de sa coque, de son appareil propulsif, de son appareil évaporatoire, de ses citernes à mazout et à gazole, des systèmes de chargement et d’avitaillement…………. .

Armé pour essais le 2 décembre 1941, il sort pour essais les 3 et 4 décembre puis pour remise en condition du 6 au 16 décembre. Dès le lendemain, il quitte Mers-El-Kébir pour Fos sur Mer afin de charger du gazole pour alimenter les dépôts souterrains des sous-marin de la 2ème FSM.

Du 22 au 30 mars 1945, La Durance est à nouveau échoué pour un grand carénage. Comme son sister-ship L’Aube, il aurait du être désarmé en septembre 1945 mais il est au final décidé de le prolonger. Armé pour essais le 16 avril, il sort pour essais les 17 et 18 avril puis pour remise en condition du 20 au 30 avril.

Le 17 septembre 1947, il est victime d’une grave avarie à son appareil évaporatoire. Jugeant peu économique de réparer un navire aussi ancien, il est décidé de le mettre en position de complément le 25 septembre.

Privé de toutes les pièces susceptibles d’être récupérées, La Durance est désarmée le 7 octobre 1947 et condamnée le 18 octobre suivant.

Mouillée à Mers-El-Kébir, l’ancienne Durance est réduite au statut de citerne flottante, permettant le ravitaillement des navires de passage à Mers-El-Kébir et le 5 septembre 1948, l’ancien pétrolier assurait toujours cette mission.


04 mars 2015

BELLE POULE Carénage à Brest

BELLE POULE Carénage à Brest quelques escales 


Asturias - Une bouteille à la mer 02-08-10


La légende tient que François Ier serait à l'origine du terme « la Belle Paule » à propos de Paule de Viguier, terme rendu en occitan en Bella Paoula, qu'un corsaire bordelais aurait baptisé son navire quelques dizaines d'années plus tard en l'honneur de cette dame, et que ce nom aurait finalement été repris pour la frégate construite sous Louis XV





Paulliac 21-07-2013


Le 22 janvier 2015, la goélette Belle-Poule a fait une entrée remarquée au bassin 19 de l’ancienne base sous-marine située dans la base navale de Brest. La goélette, privée de ses mâts depuis le 15 janvier, poursuit en cale sèche une période d’entretien débutée le 5 janvier dernier.




Cet arrêt technique majeur d’une durée de 5 mois permet de maintenir la goélette en excellent état, malgré son âge avancé et plus d’une centaine de jours de navigation par an. La « belle » soufflera cette année ses 83 bougies. Si la vieille dame n’a pas perdu de sa prestance, elle le doit en partie à l’équipage et aux marins de la base navale qui lui portent la plus grande attention au quotidien ainsi qu’à la direction du service de soutien de la flotte (SSF) de Brest qui coordonne tous les 4 ans une période d’entretien majeur industrielle.


Celle de 2015 permettra en particulier la réfection totale du roof passerelle datant de 1975, le remplacement du matériel de navigation, le changement d’un groupe électrogène et la refonte complète du compartiment machine (remplacement des caisses à gazole, de la chaudière, des réseaux fluides et électriques, isolation phonique). Au niveau charpente marine, certaines lisses, jambettes, barrots et lames de pont seront remplacés. La mature bénéficiera d’une nouvelle vergue de hunier fixe et d’une nouvelle corne pour la grand-voile.


Au total, ce sont plus de 200 lignes de travaux qui seront traitées sous la houlette du SSF, par le Chantier du Guip, l’entreprise NAVTIS, le service logistique de la marine, la DIRISI et l’équipage.


Les marins de la Belle-Poule réaliseront notamment les travaux d’entretien du gréement (près de 4 kilomètres de cordage), des poulies ainsi que les vernis. Certains profiteront également de cette période d’arrêt technique pour suivre des stages techniques (habilitation électrique, mouleur plastique) tandis que d’autres renforceront ponctuellement l’équipage de la goélette Etoile pour conserver leur savoir-faire.


À l’issue de cette période d’entretien, la Belle-Poule sera de nouveau opérationnelle fin mai pour reprendre sa mission de formation maritime et d’entraînement des officiers, officiers-mariniers et élèves des différentes écoles de la marine. Elle représentera également la France dès cet été lors de la 1ère étape de la Tall Ships Race 2015 entre Belfast (Irlande du Nord) et Alesund (Norvège). Après une escale aux Iles Féroé, la goélette rejoindra l’Islande pour entretenir ses relations historiques bilatérales. Elle relâchera enfin en Ecosse avant un retour sur Brest prévu mi-août. Un beau programme en perspective 


Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale


Belfast 13-08-2009

New-York 05-07-2009

Charlestown USA 26-6-2009 Insuffisance d'affranchissement 

TENERIFE 14-3-2009



Une des plus célèbres excentricité de la mode fut cette coiffure créée par Léonard . Cette coiffure dite à la "Belle-Poule" fut mise à la mode pour fêter la victoire de la frégate du même nom sur les Anglais le 17 juin 1778.

Il devient coiffeur de la Reine en 1780 après avoir été le coiffeur de Madame Du Barry.


Une minuscule frégate, toutes voiles déployées, était fixée sur leurs ondulations, couronnant ainsi d’une manière patriotique « des cheveux le moderne édifice ».

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...