18 décembre 2021

SPID D468 Lynx 1er régiment de chasseur Estonie novembre décembre 2022

SPID D468 Lynx 1er régiment de chasseur


Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité », le 9 juillet 2016 à Varsovie.


FOCUS : La France et l’OTAN Face à l’évolution de l’environnement stratégique ces dix dernières années et compte tenu de la diversification des menaces qui pèsent sur notre sécurité, maintenir la capacité d’assurer collectivement la défense européenne reste déterminante. 
Engagée dans l’approfondissement de l’Europe de la Défense, dans une logique de complémentarité avec l’OTAN, la France demeure un membre actif, solidaire et impliqué de l’Alliance atlantique. Convaincue de l’intérêt de maintenir une Alliance réactive, capable d’intervenir à 360° en entretenant l’interopérabilité de ses membres, la France soutient sa rénovation stratégique et participe aux grandes activités opérationnelles de l’OTAN. La France est mobilisée dans les mesures d’assurance depuis 2017, engagée dans TRIDENT JUNCTURE, exercice majeur de l’Alliance en 2018. Elle est également impliquée dans le processus de certification de la capacité de réponse rapide de l’Alliance (NATO Response Force – NRF), dont elle assurera le rôle de nation-cadre en 2022 en prenant son tour d’alerte. La France reste active malgré un engagement opérationnel soutenu. Les forces françaises constituent des alliés solides et sont respectées pour leur expérience des opérations extérieures, leur savoir-faire et leur performance capacitaire.

La mission LYNX constitue la contribution des armées françaises au dispositif eFP. Le détachement français compte environ 300 soldats et est déployé un an dans le cadre de la mission Lynx. Ainsi, quatre mandats de trois mois seront réalisés : - Le premier mandat, LYNX 9, était armé par des unités provenant du 12e régiment des cuirassiers (Olivet), du régiment de marche du Tchad (Meyenheim), du 13e régiment de génie (Valdahon) et du 40e régiment d’artillerie (Suippes). - Le deuxième mandat, LYNX 10 était aussi armé par des unités de la 2e brigade blinde (2e BB) : le 501e régiment de chars de combat (Mourmelon-le-Grand), le 16e bataillon de chasseurs à pied (Bitche), le 13e régiment de génie (Valdahon) et le 40e régiment d’artillerie (Suippes). - Le troisième mandat, LYNX 11 est désormais armé par des unités de la 7e brigade blinde (7e BB) et compte :  deux pelotons blindés de chars Leclerc du 1er régiment de chasseurs (Verdun),  un peloton de reconnaissance et d’investigation du 1er régiment de chasseurs,  une section d’infanterie sur VBCI du 35e régiment d’infanterie (Belfort),  une section de combat du 3e régiment de génie (Charleville-Mézières),  une équipe d’observation et de coordination du 68e régiment d’artillerie d’Afrique (La Valbonne).

- Le quatrième et dernier mandat sera armé par de nouvelles unités de la 7e BB et sur un format toujours identique. Il clôturera en mars 2022 la participation d'un an au BG.

Le SGTIA agit ainsi comme une force dissuasive sur le territoire estonien, en intervenant en appui des forces estoniennes dans le cadre de nombreuses activités opérationnelles notamment. En engageant des moyens de haut niveau et en maintenant une activité opérationnelle régulière dans la région, la France montre qu’elle est impliquée dans les mesures d’assurance sur le flanc Est-européen, pour la protection et la sécurité de la population

17 décembre 2021

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses EUROPA 30-09-2021

BSAOM CHAMPLAIN Iles Eparses EUROPA 30-09-2021


LE CHAMPLAIN

Le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a été commandé au chantier Piriou de Concarneau le 30 décembre 2013 avec trois autres bâtiments du même type. Lancé le 22 août 2016, il a été livré à la Marine nationale le 2 décembre 2016. Il a rallié la base navale de Port-des-Galets à La Réunion, son nouveau port base, le jeudi 22 juin 2017.

Spécialement conçus pour évoluer dans les grands espaces maritimes ultramarins, les bâtiments de soutien outre-mer (BSAOM) mesurent 65 mètres de long pour 14 mètres de large et affichent un déplacement de 2300 tonnes en charge. Très robustes et endurants, avec un design inspiré des navires de service à l’offshore, ces bâtiments, capables d’atteindre 14 nœuds, offrent une autonomie de 5000 milles à 12 nœuds et des vivres pour 30 jours d’opération (avec 40 personnes à bord).



Ils se distinguent aussi par leur polyvalence, leur permettant d’assurer dans le cadre de la sauvegarde maritime un très large panel de missions, tant militaires qu’interministérielles : présence, surveillance et protection des intérêts français et des territoires nationaux outre-mer, assistance de navires en difficulté et sauvetage en mer, lutte contre la pollution maritime, projection de forces, assistance et secours aux populations sinistrées, ou encore soutien logistique avec par exemple du transport de fret au profit des collectivités territoriales françaises.

Ces unités bénéficient de deux équipages de 23 marins qui se relaient tous les quatre mois, permettant aux B2M d’assurer plus de 200 jours à la mer par an.

A La Réunion, outre les missions d’action de l’Etat en mer, le B2M Champlain assure la tournée de ravitaillement des îles éparses (TRDI) quatre fois par an.










03/09/2021

Le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a réalisé sa première escale en Tanzanie. Cette escale s'intègre dans la mission de surveillance de la zone Sud de l’océan Indien (SURSOI) remplie par les Forces armées en zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI).


Cette escale a permis à l’équipage B du BSAOM Champlain d’échanger avec des marins tanzaniens, le consul honoraire et des ressortissants français de sujets liés à la sécurité maritime et aux enjeux de la zone et de mieux comprendre les intérêts convergents des forces armées françaises et tanzaniennes.

Après cette relâche opérationnelle, le Champlain a poursuivi sa route





16 décembre 2021

Marion Dufresne OP3 2021 CROZET TAAF

Marion Dufresne OP3 2021 CROZET TAAF

En ce 9 octobre 2021, le Blog de Crozet saisit l’occasion de la journée mondiale de la Poste pour vous présenter un des résidents les plus connus des philatélistes et les plus aimé des hivernants et de leurs proches… le Gérant Postal !

Et cela tombe bien : David, adjudant-chef dans l’Armée de l’Air et de l’Espace fête également son anniversaire en cette journée célébrant la Poste !






En métropole, David est administrateur de sécurité des systèmes d’information et de communication. Nous sommes là bien loin du métier de Gérant Postal, mission qu’il a cependant embrassé avec enthousiasme, sérieux et efficacité depuis son arrivée sur l’île de la Possession, le 17 août dernier. Auparavant, il avait déjà effectué plusieurs opérations extérieures (OPEX, comme l’on dit dans les armées) dans sa carrière, ainsi qu’un séjour hors métropole, en Afrique.




« J’ai découvert les TAAF au cours de ma carrière militaire en discutant avec mes chefs qui avaient été eux-mêmes gérant postaux à KERGUELEN. Je me suis toujours dit qu’il fallait qu’un jour je tente l’expérience ! Ma situation personnelle me permettant aujourd’hui de réaliser une telle mission dans les terres lointaines, je me suis porté volontaire pour une année d’hivernage ».

Arrivé lors de l’OP2-2021 (OP : Opération Portuaire ; il s’agit d’une des 4 opérations logistiques annuelles ravitaillant les districts subantarctiques), David a pu mesurer, depuis, l’ampleur du travail de Gérant Postal et tout ce que cela implique : « Les philatélistes du monde entier, fans des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF), nous font part de leurs demandes afin de compléter leurs collections Ô combien précieuses à leurs yeux. Il nous appartient de répondre au mieux à leurs sollicitations, avec rigueur et précision. Je dirais même que parfois nous faisons un petit peu « d’art philatélique », en quelque sorte ».


Mais il n’y a pas que les philatélistes qui dépendent de l’efficacité du GP : il lui faut également prendre en compte les lettres et colis que reçoivent et envoient les hivernants de et à leurs proches. Une mission très observée et appréciée lors des différentes OP, tant les nouvelles font chaud au cœur, particulièrement lorsqu’elles n’arrivent que 4 fois par an.

Ainsi, les différentes OP mettent en ébullition la GP (Gérance Postale) : en effet il faut réceptionner, traiter, exploiter et refaire partir les différentes dépêches postales à bord du Marion Dufresne, le navire bien connu des passionnés des TAAF.

Etant aussi chef BCR (Bureau Communication Radio), David assure également la veille radio lors des différentes OP, durant lesquelles les rotations d’hélicoptère sont foison, mais aussi lors des nombreuses « manips » que les scientifiques effectuent à travers l’île.

Sources:


15 décembre 2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021

Le Malin Comores Eparses Glorieuses Europa 09-2021


Le Malin a été mis à flot en janvier 1997 à Olensvaag (Norvège). Aujourd’hui patrouilleur de la Marine Nationale, ce bâtiment a pourtant commencé sa vie comme palangrier et pratiquait la pêche à la légine en toute illégalité !


Un jour de juin 2004, le patrouilleur austral Albatros, l’intercepte et l’arraisonne aux Kerguelen. Ce navire alors baptisé Apache est saisi et contraint de rallier La Réunion. En parfait état, récent, moderne et robuste, l’Apache est rebaptisé Le Malin et transformé en Bâtiment de Soutien Auxiliaire (BSA) par la Marine nationale. Il rejoint Toulon, le 13 mars 2006.



Après un arrêt technique au chantier Piriou de Concarneau, Le Malin rejoint finalement le 25 octobre 2011, Port-des-Galets (île de La Réunion), son nouveau port base, où il remplace le P400 La Rieuse. Long de 54 mètres et large de 11 mètres, le Malin a un déplacement de 1100 tonnes et une vitesse de 14 nœuds.

Ses missions consistent principalement dans la surveillance des ZEE françaises, la police des pêches et de l’environnement, la lutte contre l’immigration clandestine dans le canal du Mozambique et missions de coopération avec les partenaires régionaux.


12/11/2021

Au cours de sa mission de surveillance en zone sud de l’océan Indien (SURSOI 2021.2), Le Malin a conduit une patrouille de contrôle des pêches et de lutte contre le narcotrafic aux côtés du bâtiment garde-côte comorien M’Kombozi.


Dans une mer agitée et des conditions météorologiques exigeantes, le M’Kombozi et Le Malin ont partagé leurs savoir-faire, notamment dans le domaine des radiocommunications. Le spécialiste des systèmes d’information et des télécommunications a contribué à la réparation de la VHF (radio très haute fréquence) du patrouilleur comorien en partageant ses connaissances avec l’équipage.


Cette patrouille a renforcé les liens avec le partenaire comorien et permis d’ouvrir la voie à des opérations conjointes plus développées dans la région.

14 décembre 2021

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande décembre 2021 relève équipage Reykjavik ESCADRON TOURAINE MRTT A400

FREMM BRETAGNE Grand Nord Islande 



Le 7 décembre 2021, à Reykjavik, le capitaine de vaisseau Franck Pourny, commandant l’équipage A, a confié le fanion de la Bretagne à son homologue de l’équipage B, le capitaine de vaisseau Laurent Laporte.

Cette transmission de la responsabilité du bâtiment est venue clore trois journées de relève d’équipage, qui ont donné lieu à la vérification de l’ensemble des stocks et matériels de valeur détenus à bord, mais aussi à la passation, entre les deux équipages, des éléments de RETEX nécessaires à la poursuite de la mission.

De fait, cette première relève d’équipage en escale sur ce théâtre s’inscrit dans le contexte d’intensification de l’activité opérationnelle en Atlantique Nord. Les déploiements de plus en plus fréquents de nos compétiteurs conduisent à renforcer la présence française en économisant des jours de transit depuis Brest et en permettant la permanence de déploiement sur zone. 

Déployé en Atlantique Nord et en mer de Norvège depuis le 19 octobre, l’équipage A se voit ainsi remplacé par un équipage frais, à même de reprendre le flambeau et de durer à la mer, y compris dans les conditions météorologiques éprouvantes de cette saison.


Cette relève a été rendue possible par une manœuvre logistique interarmées, le transit de l’équipage B vers l’Islande et celui de l’équipage A vers Brest, du 4 au 8 décembre, ayant été opérés par l’armée de l’Air et de l’Espace, respectivement par un A400-M de l’escadron de transport Touraine et par un MRTT de l’escadron de transport Bretagne.

L'Airbus A330 Multi Role Tanker Transport (MRTT) est un modèle d'avion militaire de transport et de ravitaillement à large 
fuselage développé et construit par Airbus Defence and Space, et dérivé du modèle civil Airbus A330





MERCI À CLAUBE B.

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Ploemeur 6-12-2021

24F PARTOUT - TOUT TEMPS aéronautique navale Plomeur 6-12-2021



Force maritime de l'aéronautique navale est l'actuelle appellation de l'aéronautique navale française souvent désignée « l'Aéronavale »  ou plus simplement « l'Aéro ». Elle forme une des quatre grandes composantes de la marine française. Elle est issue de la fusion entre les forces de l'aviation embarquée et de l'aviation de patrouille maritime le . Son actuelle organisation précisée par l'instruction  24/DEF/EMM/ROJ, relative à l'organisation de la force maritime de l'aéronautique navale du 3 novembre 2011, a été publiée au Bulletin officiel des armées le 10 novembre 2011.


La flottille 24F est située sur la base aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué. Elle met en oeuvre des Falcon 50M. Le Falcon est un aéronef performant. Il peut se projeter à 1000 nautiques de sa base en évoluant à 900 km/h, puis patrouiller durant 2 heures, ou surveiller pendant 7 heures des nappes de pétrole dérivant à une centaine de nautiques des côtes.

Ses missions diverses sont :
SAR (Search And Rescue);
Lutte contre le narcotrafic;
Surveillance de l'immigration;
Surveillance des rails de navigation à proximité du territoire;
Maîtrise de la situation navale dans les zones d'intérêts économiques françaises;
Protection de la faune et de la flore marine par la recherche des différents types de pollution;
Contrôle des pêches;
Surveillance de la zone guyanaise.

La flottille 24F a pour ville marraine Chantilly depuis le 25 novembre 1995.





13 décembre 2021

BRE DUPUY DE LOME Zone de la ligne 1er novembre 2021

BRE DUPUY DE LOME Zone de la ligne 

1er novembre 2021

Le Dupuy-de-Lôme (indicatif visuel « A759 ») est un navire collecteur de renseignements de la Marine nationale travaillant au profit de la direction du Renseignement militaire (DRM) et de la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE)


Dupuy de Lôme V SPID 11152 équipage A 05-08-2021

Dessiné par Thales Naval France, selon des normes civiles , il a été spécialement étudié pour répondre au besoin du recueil de renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) depuis la mer : interception, analyse, goniométrie et écoute des communications radios (COMINT), interception, analyse et goniométrie des signaux radar (ELINT), pour des missions de longue durée. C'est le premier navire de la Marine nationale française conçu spécialement pour cette mission

Dupuy de Lôme V SPID 11161 équipage B 01-11-202
passage de la ligne
La marine française a effectué en 2021 des déploiements significatifs dans l’Indo-Pacifique, où s’observe une montée en puissance de la Chine. Son chef d’état-major, l’amiral Pierre Vandier, a répondu aux questions du Monde, mardi 8 juin, pour en dresser le bilan.

L’armée chinoise a récemment multiplié les démonstrations militaires en Indo-Pacifique : elle a massé 200 bateaux devant l’îlot Whitsun revendiqué par les Philippines, cartographié les fonds de l’océan Indien avec des drones, envoyé vingt chasseurs J-20 dans la zone de défense aérienne de Taïwan… Comment analysez-vous ces comportements ?

Nous avons beaucoup d’éléments qui montrent un changement de posture. Nos bateaux sont systématiquement suivis, parfois contraints de manœuvrer face à des navires chinois pour éviter une collision, au mépris des règles de la liberté de navigation que nous défendons. Certaines de nos escales dans des pays de la région où nous avions des habitudes de passage sont annulées au dernier moment, sans explications claires.

Une pression « sanctuarisante » s’étend au-delà de la première chaîne d’îles en mer de Chine [la ligne dite des « neuf traits » considérée par la Chine comme sa frontière immédiate]. Cette chaîne a été poldérisée, des porte-avions fixes sanctuarisent l’espace, et viennent en quelque sorte fissurer la compréhension du droit international qui était partagée par tous. Au-delà, des logiques de contrainte s’exercent sur certains pays, ici pour ne pas forer, là pour ne pas accueillir de navires étrangers… Le développement militaire chinois répond évidemment à une volonté politique, et le livre blanc de la défense chinoise en a exposé les objectifs stratégiques. Le durcissement atteint une nouvelle phase, il était prédictible.

Dupuy de Lôme V SPID 11161 équipage B 01-11-2021
passage de la ligne

La mer d’Okhotsk est stratégique pour les forces armées russes, et en particulier navales. Elle est une zone d’entraînement et d’essais pour les sous-marins de la Flotte du Pacifique, lesquels sont basés à Vilioutchinsk, port situé sur la côte orientale du Kamatchatka.

En décembre dernier, le sous-marin nucléaire lanceurs d’engins [SNLE] Vladimir Monomaque a tiré une salve de quatre missiles balistiques à capacité nucléaire Boulava depuis la mer d’Okhotsk, ce qui, au passage, a mis en alerte la base américaine de Ramstein [Allemagne], son système de notificiation d’alerte de lancement de missile s’étant déclenché.

Le 1er octobre 2021, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaitre le capitaine de frégate (CF) Augustin Blanchet comme commandant de l’équipage A du bâtiment d’expérimentation Dupuy de Lôme en remplacement du capitaine de vaisseau (CV) Pierre Roussel 

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_Bore%C3%AFhttp://www.opex360.com/2021/07/06/la-russie-dit-surveiller-le-navire-espion-francais-dupuy-de-lome-pres-du-detroit-de-tatarie/

https://envelopmer.blogspot.com/2021/10/dupuy-de-lome-taiwan-chine-pekin-mer.html


https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/10/amiral-pierre-vandier-en-indo-pacifique-nous-affrontons-une-logique-d-etouffement_6083594_3210.html

12 décembre 2021

Toulon Instruction marine hôpital Saint-Mandrier Saint-Louis

 Toulon Instruction Marine Flamme 1993

Hôpital St-Mandrier


C'est certainement l'une des plus belle flamme de Toulon représentant le Centre d'Instruction Marine


Photo JM Bergougniou

Doté vers le IVe siècle d'une teinturerie eu pourpre, Telo Martius ne tardait pas à s'élever au rang des principales villes manufacturières de l'empire. Un mouvement incessant régnait dans la petite colonie laborieuse et prospère, et sa rade était continuellement sillonnée par les galères qui apportaient les étoffes brutes et emportaient les étoffes teintes. Déjà Telo Martius rivalisait d'activité avec Massillia, sa puissante voisine.

Photo JM Bergougniou
 Plusieurs historiens pensent que le port de Telo Martius et l'établissement de la teinturerie devaient se trouver dans la partie de Castigneau qui avoisine l'ancienne boulangerie de la marine. Cette opinion que nous partageons entièrement est toute naturelle, si l'on songe que primitivement les eaux de la vallée de Dardennes arrivaient librement et en grande abondance dans la plaine de Castigneau, et la transformaient en un vaste, marais. 

Photo JM Bergougniou
Les Romains n'avaient eu donc à exécuter que quelques petits travaux de canalisation pour amener les eaux dans l'établissement impérial. De plus, les restes de quais et de substructions antiques découverts à Castigneau au XVIIIe siècle, paraissent confirmer pleinement les suppositions de ces historiens.


Photo JM Bergougniou
Dans toute la Méditerranée, il est peu de spectacles plus imposants que celui de la rade de Toulon, contemplée, par une belle journée, du sommet de la colline du cap Cépet. De ce point, le regard embrasse en entier l'admirable découpure de l'extrême pointe méridionale de cette partie de la France.

Photo JM Bergougniou
 C'est d'abord la haute mer qui se déploie majestueusement, avec ses horizons infinis sur lesquels se détache tantôt un bateau à vapeur enveloppé d'un panache de fumée, tantôt un navire de commerce naviguant toutes voiles dehors. Puis, c'est la nappe d'eau vaste et bleue qui, s'enfonçant dans l'intérieur des terres entre le cap Cépet et la pointe de Carqueiranne, fuit, en s'arrondissant, vers l'anse où repose la petite ville de La Seyne. Tout l'azur du ciel incomparable de la Provence semble se refléter, avec une orgueilleuse ivresse, dans ce lac étincelant où le soleil se brise en sillons lumineux.

Photo JM Bergougniou


Avant la construction des jetées, en 1878, la Grande Rade se terminait au Goulet formé par le fort de l'Aiguillette et la Grosse Tour, et la Petite Rade commençait à ce goulet même. Par suite de la modification que ce barrage a apportée à l'étendue respective des deux rades, toute la plaine liquide, comprise entre le goulet et les jetées, c'est-à-dire l'anse du Cros Saint-Georges et la baie du Lazaret, se trouve englobée dans la Petite Rade.

Photo JM Bergougniou
 La Grande Rade offre dans l'échancrure dessinée par sa côte Est et dénommée rade des Vignettes, un très bon mouillage aux bâtiments de toute grandeur qui cherchent un abri contre les vents d'Ouest.

Photo JM Bergougniou
 Quant à la Petite Rade, elle est protégée par un rideau presque circulaire de collines contre les vents qui soufflent depuis l'Est jusqu'à l'Ouest en passant par le Nord, et par les jetées et l'isthme des Sablettes qui la défendent contre les lames creuses et dures du large.

L'hôpital de Saint-Mandrier

L'établissement que l'on aperçoit, en sortant du village du Cros Saint-Gorges, l'Hôpital de Saint-Mandrier, s'élève sur un sol historique qui fut, pendant fort longtemps, un lieu de pèlerinage vénéré pour nos ancêtres. D'après un document de nos archives et plusieurs autres textes non moins probants, ce coin de rivage fut le séjour de Saint-Mandrier et de Saint-Flavien. « C'étaient deux gentilshommes saxons qui servirent dans l'armée d'Alaric et qu'on assure avoir été convertis à la foy catholique par Saint-Cyprien, évêque de Toulon, qui les porta à se retirer dans la solitude qu'on appelle encore aujourd'hui Saint-Mandrier. ».

Le fait traditionnel du séjour de ces deux saints sur ce point de la presqu'île du cap Cépet, ne saurait être mis en doute ; mais leur mort est entourée dune légende que la critique historique ne peut admettre, car elle ne s'allie pas avec les événements du temps.



Les archives de Six-Fours relatent que cette chapelle fut « déprédée, en 940, par les pirates. »

La chronique d'Emon, abbé de Worms, qui aborda, en 1217, sur la. côte de la presqu'île de Cépet, la mentionne comme un monument existant déjà depuis plusieurs siècles. 

Enfin, dans son testament portant la date du 14 août 1161, Sibille institue, en faveur de cette même chapelle, quelques legs précieux.

Il est également un fait non moins certain qu'il importe de signaler. En 1022, la tour antique qui menaçait ruine, fut abattue, et sur son emplacement qui servait de tombeau aux deux saints, Guillaume III, comte de Provence, fit ériger une chapelle plus vaste et plus coquette, sous le vocable de Saint-Mandrier. La ville de Toulon dut contribuer pour une large part aux dépenses, car ses armoiries étaient sculptées sur deux pierres d'égale hauteur au-dessus de la porte d'entrée. Un siècle plus tard, un prieuré vint s'adjoindre à la chapelle, ainsi que le prouve une transaction intervenue le 6 septembre 1101, entre le prieur de Saint-Mandrier et l'abbaye de Saint-Victor.

En 1669, Louis XIV conçut le projet d'affecter l'ancien prieuré au service de l'Etat. 

On acheta les terrains qui en dépendaient, et sur une partie de leur emplacement, auprès de la chapelle même, on construisit un hôpital « pour recevoir les malades des armées navales ». Cet établissement, qui ne se composait que de deux corps de bâtiments sans étage et réunis à angle droit, prit le nom d'Hôpital Saint-Louis, dit de Saint-Mandrier .

Pendant les guerres de la succession d'Espagne, on y évacua de nombreux malades provenant des troupes espagnoles qui opéraient de concert avec la France.

L'hôpital fondé par Louis XIV fut abandonné en 1784, année où le Séminaire des Aumôniers des vaisseaux, situé à Toulon, fut converti en hospice pour la marine. Ce n'est qu'en 1818, qu'on songea à réédifier l'établissement hospitalier de Saint-Mandrier. Les travaux furent confiés d'abord à M. Raucourt, puis à M. Bernard, tous deux ingénieurs des travaux hydrauliques. Douze ans après, l'hôpital était entièrement terminé. M. Bernard compléta son oeuvre en élevant, au bas de la colline, sur une petite éminence, l'élégante chapelle circulaire qui domine l'établissement.


sources
BnF Gallica

Toulon, sa rade, son port, son arsenal, son ancien bagne / L. Mongin

Environs de Toulon Salles André


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...