18 août 2018

PRE SAONE Dunkerque STORMAN Compagnie auxiliaire de navigation Marine nationale pétrolier ravitailleur d'escadre

PRE SAÔNE 

pétrolier ravitailleur d'escadre

Symbole des Chantiers de France, le «Saône» sera bientôt démantelé

Avec son sistership le « Seine », le « Saône » était l’un des symboles de la renaissance des Ateliers et Chantiers de France (ACF), au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Quatre ans après avoir quitté ses fonctions de brise-lames à l’île du Levant et rallié Toulon, le pétrolier ravitailleur devrait très prochainement rejoindre La Seyne-sur-Mer, où il sera démantelé et ferraillé.

Le pétrolier ravitailleur, devenu le Q622 depuis son désarmement en 1980, ralliera ensuite un dock flottant de La Seyne-sur-Mer où il sera désamianté, tronçonné puis ferraillé.

Ce chantier signera donc « l’arrêt de mort » d’un navire symbole des ACF. Au printemps 1940, la guerre avait frappé de plein fouet les chantiers navals dunkerquois qui se consacraient à la construction de deux pétroliers commandés par la Marine nationale en novembre


Envisagé en 1941, le lancement des deux pétroliers a, on l’a compris, été retardé. Réquisitionnés par les Allemands, les Seine et Saône étaient rebaptisés Rheinplatz et Storman. Et les travailleurs des ACF n’avaient pas – doux euphémisme – usé de zèle pour terminer ces deux navires, toujours sur cale en 1944 quand l’occupant décidait d’en saboter les coques.


Construit aux Ateliers et Chantiers de France à Dunkerque, ce pétrolier est le deuxième d'une série de quatre pétroliers rapides commandés en 1937-38. Mis sur cale le 20 mai 1939, sa coque est abandonnée intacte à l'arrivée des Allemands en 1940. La Saône est rebaptisée Storman (Saône en allemand), et sa construction reprend, mais les travaux avancent très lentement. Les Allemands sabote la coque en mai 1945. La coque se souleve et retombe en écrasant l'appareil de lancement. Toute la partie avant est en porte-à-faux sur 60 mètres. Après examen, le 2 décembre 1946, il est quand même décidé de poursuivre sa construction, mais cette fois au profit de la marine marchande (vente à réméré). La coque est relevée sur cale du 12 au 19 octobre 1946.




Une grave avarie de sa turbine BP tribord, le 25 octobre 1948, est réparée en prélevant la turbine de La Medjerba le 30 décembre. La Saône est recettée le 5 février 1949 et remise à la Compagnie Auxiliaire de Navigation du Havre.





La marine nationale en reprend possession le 6 octobre 1953. Louée à nouveau à la compagnie Corblett du 28 février à décembre 1957, La Saône sera définitivement acquise par la marine nationale et transformée en pétrolier ravitailleur d'escadre. Elle est armée pour essais le 15 novembre 1958.



La Saône subit une refonte partielle de novembre 1958 à janvier 1960, est réadmise au service actif en septembre 1960, et complète définitivement sa refonte en pétrolier ravitailleur d'escadre du 1er septembre 1961 à 12 mars 1963 à Cherbourg. 





Ré-admise à nouveau au service actif le 22 juin 1963, elle rallie Brest et l'escadre légère. 


En avril 1968, La Saône et La Seine accompagnent la force Alpha et le porte-avions jusqu'à Papeete pour la campagne de tirs. 




Durant cette traversée de deux mois, la force fait escale à Dakar, puis à Diego-Suarez. En 1974, La Saône participe aux missions Saphir en mer Rouge et océan Indien avec le Clemenceau. Elle rejoint Toulon le 15 septembre 1976. Une de ses campagne mémorable fut le support de la flotte en mer Rouge lors de l'accession à l'indépendance du territoire des Afars et des Issas en 1978-79. 



Désarmée en novembre 1981, elle est condamnée le 14 janvier 1982. Remorquée dans un premier temps à Brégaillon, elle sert ensuite de brise-lames à Port-Avis (île du Levant), puis, le 14 mai 2009, elle est à nouveau remis au mouillage à Brégaillon, avant d'être démoli sur place par la société Foselev Marine à partir de 2013.






83800 TOULON-NAVAL 8-3-1979

BREST NAVAL 5-4-1976

PARIS -NAVAL 17-6-1972
Sources :

Mer et Marine 

La Voix du Nord 

http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/symbole-des-chantiers-de-france-le-saone-sera-jna17b47588n1171242

17 août 2018

Louis Marie Joseph Caffarelli préfet maritime Brest

Louis Joseph Caffarelli Préfet maritime de Brest


Si les grands noms de la Marine, connus de tous comme Jean Bart ou Tourville
 ont donné leurs noms à des rues, des portes, certains noms restent plus méconnus. A Brest l'entrée de l'Arsenal se fait par la porte Caffarelli. Qui aujourd'hui connait Caffarelli? Qui se souvient qu'il fut le premier préfet maritime de Brest?
Des courriers de 1810-1812 vont nous permettre de le découvrir. 


  
Lettre adressée à Monsieur de Colbert Ingénieur du génie Maritime à Castellammare Royaume de Naples 


(La ville est située près de Naples dans la région de Campanie. Castellammare di Stabia se situe à proximité du Vésuve, célèbre volcan ayant participé à la destruction de Pompéi. Située en bord de mer, c'est également une station balnéaire principalement l'été.)
lettre en Port Payé (P dans un triangle)

Sous Joseph Bonaparte, qui était monté sur le trône de Naples le 30 mars 1806, la Marine fut organisée suivant les règles françaises. Une bonne impulsion fut donnée par le souverain suivant Joachim Murat avec la construction des bâtiments suivants: Navire de ligne de 74 canons  Capri, Navire de ligne de 74 canons  Gioacchino, Frégate  Leticia, Frégate Carolina.



Dateur APRILE 1812 AVRIL 1812




Signature de Caffarelli

















Louis Marie Joseph de Caffarelli nait au château de Falga, le 21 février 1760, d'une famille noble d'origine italienne établie depuis deux siècles dans le Haut-Languedoc. 





Il est le fils de Maximilien Pierre de Caffarelli du Falga (1725-1766), seigneur du Falga, et de Marguerite Louise d'Anceau de Lavelanet (1732-1786), elle-même fille de Jean-Louis d'Anceau, seigneur de Lavelanet (1701-1772).


Bretagne Infanterie



Élève (comme ses frères Maximilien, Charles-Ambroise, Auguste et Jean-Baptiste), de l'abbaye-école de Sorèze (1764-1774), il entra d'abord en qualité de cadet dans le régiment de Bretagne-infanterie, et peu de temps après dans la marine

Sous l'Ancien Régime, les gardes-marine sont de jeunes gentilshommes choisis et entretenus par le roi dans ses ports pour apprendre le service de la marine, et en faire des officiers. Ils sont organisés en compagnies, réparties dans les ports de Brest, de Toulon, et de Rochefort. Ce sont de ces compagnies que l'on tire tous les officiers de marine. Les compagnies des gardes-marine correspondaient sous l'ancien régime à l'École navale actuelle.




Il fit ses premières armes en Amérique, pendant la guerre de l'indépendance et prit part aux combats de Tobago, de la Chesapeake, de Saint Christophe et des Saintes (1780-1782). Il était, en 1783, dans l'escadre du comte d'Estaing








Parvenu au grade de lieutenant de vaisseau, à la veille de la Révolution française (mai 1786), il fut obligé de quitter le service pour rétablir sa santé altérée par les fatigues de la campagne précédente.

plan de la baie de Tobago levé par le LV Caffarelli

Lorsque la Révolution arrive, il est nommé procureur de sa commune du Falga (1790), puis maire en 1792. Il reprend du service dès l'année suivante.


Il sert alors comme auxiliaire dans le corps du génie de l'armée des Pyrénées-Orientales, et fit avec cette armée les trois campagnes qui furent suivies de la prise de Figuières et de Roses. Il rentra dans ses foyers à la paix de Bâle (1795).

Joseph était le frère du général Maximilien Caffarelli, mort en 1799 à Saint-Jean-d’Acre, très apprécié du général Bonaparte, il bénéficie au retour de celui-ci en France de toute la bienveillance du premier Consul.


À l'époque de la création du conseil d'État (4 nivôse an VIII : 25 décembre 1799), M. Caffarelli y fut appelé comme conseiller d'État en service ordinaire et immédiatement affecté à la section de la marine. 


En 1810, M. Caffarelli fut un de ceux qui appuyèrent le plus vivement la proposition relative à une levée de marins dans les départements maritimes depuis douze ans jusqu'à quarante-cinq.



Le 1er thermidor an VIII, Caffarelli se rendit à Brest avec le titre de préfet maritime, et y demeura pendant neuf ans, après lesquels il fut nommé membre du conseil de la marine. Il y réorganise complètement l'arsenal et les services jusqu'en 1810, dont notamment le service de l'inscription maritime et celui des approvisionnements de la flotte. Il mit par ailleurs sur pied les écoles navales embarquées à Brest et à Toulon en 1811.

Il inaugure en 1802 une fontaine placée sur le quai de l'Arsenal de Brest. Surmontée d'une sculpture de Antoine Coysevox Amphytrite, don de la Nation à la municipalité de Brest, elle restera un des symboles du port militaire jusqu'à son déménagement dans les jardins de la préfecture maritime en 1912.




« L'intelligence, le zèle et l'activité avec lesquels il exerça ses fonctions préfectorales4 », lui valurent, le 9 vendémiaire an XII, la décoration de la Légion d'honneur, puis le titre de grand-officier de cette légion le 25 prairial suivant. Le collège électoral de la Haute-Garonne l'avait élu candidat au Sénat conservateur en 1804 et 1805 : il n'entra pas dans cette assemblée.








Amphitrite, déesse de la Mer, un des quatre groupes commandés pour la "rivière" du parc de Marly, faisait pendant au bas de la cascade à la statue de Neptune. Le modèle en plâtre est mis en place en 1699, et le marbre exécuté en 1705. Saisi au parc de Marly en 1796, le groupe ira décorer une fontaine à Brest en 1801.

















Amphitrite, déesse de la mer, un des quatre groupes commandés pour la "rivière" du parc de Marly, faisait pendant au bas de la cascade à la statue de Neptune. Le modèle en plâtre est mis en place en 1699, et le marbre exécuté en 1705. Saisi au parc de Marly en 1796, le groupe ira décorer une fontaine à Brest en 1801.



Il était, entre-temps, passé en service extraordinaire (dès l'an IX). Il exerce, à partir de juillet 1800, la fonction de préfet maritime de Brest où il réorganise l'arsenal. De 1800 à 1810, il est inscrit sur la liste des conseillers d'État honoraires. En service ordinaire rattaché à la section de la marine de 1811 à 1813. Il était également membre du conseil de marine la même année. Il participe régulièrement aux séances du conseil ne destinées à organiser le grand programme de redressement naval voulu par Napoléon et mis en œuvre depuis l’été 1810. 








Forfait était ministre de la marine. C'était un ingénieur distingué, ayant des connaissances variées, d'une grande expérience, tout disposé à accorder les crédits nécessaires à la remise en état de nos arsenaux et à la reconstitution de notre armement. Caffarelli trouva donc près de lui un appui sérieux, qui lui permit d'apporter dans son administration l'ordre si nécessaire. Il se consacra tout entier à la réorganisation administrative de l'arsenal et tout particulièrement à la division rationnelle des services, en même temps qu'aux travaux de toute nature que réclamait, d'une façon si urgente, l'état dans lequel se trouvaient les bâtiments dépendant du port.



"Et il ne se contenta pas de réorganiser. Ce fut lui qui créa la quatrième forme couverte à la suite du premier bassin de Pontaniou. Il fit étudier la construction de quatre nouvelles formes dans l'anse du Moulin à poudre et de six cales qui devaient être réparties en différents endroits de l'arsenal : l'exécution en fut ajournée par ordre de Bonaparte. Enfin, ce fut également lui qui organisa les Écoles flottantes de Brest et de Toulon et qui révisa l'Inscription maritime."




Il fait ainsi partie du groupe restreint initié dans ce programme, composé de Ganteaume, Decrès, Malouet et Najac, assistant et conseillant l’empereur dans cette entreprise. En dehors des questions de recrutement, Caffarelli, s’occupe en particulier de la coupe extraordinaire ordonnée dans les forêts publiques pour approvisionner les ports. Il est aussi consulté, en 1811, sur la question d’un réarmement soudain de l’escadre de Rochefort, destinée à rompre le blocus anglais du port. Il est fait grand officier de la Légion d'honneur en 1805, comte d'Empire en 1810, Grand croix de l'Ordre de la Réunion en 1813.

Napoléon l'avait fait comte de l'Empire le 15 juillet 181012.


sources :

TAILLEMITE, Etienne, "Dictionnaire des marins français", Paris, Tallandier, 2002. 

15 août 2018

Joseph François Mary contrôleur de la Marine à Nantes allée des veuves Maison de santé à Paris

Joseph François Mary contrôleur de la Marine à Nantes

Nous sommes en présence d'une lettre adressée par sa soeur à Joseph François Marty en maison de santé rue des Veuves à Paris. Sous le Directoire, Joseph Mary a été contrôleur de la marine à Nantes.

"L'intendant, cantonné aux affaires comptables et financières, est secondé de commissaires des ports et arsenaux et de commissaires des classes, chargés du recrutement des matelots. Dans chaque port, le conseil de marine, sorte de conseil d'administration permanent, doit se réunir au moins tous les quinze jours. Quant au corps des contrôleurs de la marine, il est réorganisé et rattaché directement au ministère. Il s'agit là d'une vraie révolution que Bonaparte consacrera en 1800 par la création des préfets maritimes et la prédominance du commandement militaire"
La fonction de contrôleur est créée en même temps que celle de commissaire de la Marine, en 1517. Dans un premier temps, ces deux catégories d’agents assurent des fonctions analogues. La distinction fonctionnelle entre eux est réalisée dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Les contrôleurs veillent à la régularité des actes réalisés par les commissaires, alors administrateurs au sens plein des arsenaux


En 1792, le Dictionnaire de la Marine françoise précise que les contrôleurs et les commissaires sont des « officiers d’administration de la Marine royale». Ces deux catégories de personnel participent ainsi au service administratif de la Marine, comme le précise l’occurrence « administration » de cet ouvrage. La réorganisation de l’administration des arsenaux, en 1800, met fin à cette identité de service .


Les Révolutionnaires restent influencés par les idées de Colbert en la matière. Malouet en est un exemple. Dans le premier mémoire de 1789, il se fonde sur la distinction entre la fonction d’exécution et la fonction de contrôle, pour justifier un retour aux principes de l’ordonnance de 1689. Cette distinction joue, dès le XVIIème siècle, au sein de la partie civile de l’arsenal. Elle suppose de distinguer l’administrateur, qui utilise les ressources pour préparer les forces, du contrôleur, qui vérifie cette utilisation. La partie civile regroupe l’administration en elle-même et le contrôle dont elle fait l’objet. Par conséquent, la notion d’officiers d’administration désigne les commissaires, chargés de l’administration des arsenaux, et les contrôleurs qui surveillent cette administration.


Si le système napoléonien est maintenu durant la Restauration, la réforme de l’administration des arsenaux de 1828 soulève, de nouveau, la question du domaine de compétences respectif des commissaires et des contrôleurs/inspecteurs . Si la réforme de 1844 met un terme définitif à ce débat, la distinction fonctionnelle entre les commissaires et les contrôleurs est définitivement établie en 1902









Allée des veuves

Cette allée a été plantée en 1770. Autrefois peu fréquentée, elle offrait une promenade paisible aux veuves qui demeuraient dans les environs. On ne voyait aucune construction importante dans cette allée en 1790. Les terrains bornés à l’ouest par le chemin longeant le grand égout (emplacement représenté aujourd’hui par la rue Marbeuf), à l’est par le côté gauche de l’allée des Veuves au nord par le rond-point des Champs-Élysées, et au midi par le quai Billy, appartenaient, avant la révolution, aux Dames de la Visitation Sainte-Marie. 

Leur couvent, supprimé en 1790, devint propriété nationale. Tout l’emplacement dont nous avons indiqué les limites, et qu’on appelait marais des Gourdes, fut vendu par l’État les 17 et 19 juillet, 4, 8, 22, 24, 27 août et 1er septembre 1792. — La largeur de l’allée des Veuves varie de 38 m. à 39 m. — 

Une décision ministérielle du 14 vendémiaire an XI, signée Chaptal, a déterminé l’alignement de cette voie publique.





Cette allée fut plantée d'une double rangée d'ormes en 1770 sur ordre du marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du Roi, et surnommée « allée des Veuves », car on y rencontrait des femmes seules à la recherche d'une aventure galante en dehors de la ville. C'était un lieu mal éclairé et mal famé où l'on ne trouvait que quelques guinguettes louches à l'instar de celle qu'Eugène Sue y place dans Les Mystères de Paris (1838). C'est d'ailleurs au pied de l'un des ormes de l'allée des Veuves, situé devant la maison d'une certaine femme Brûlé, que furent enfouis les bijoux de la Couronne dérobés à l'hôtel du Garde-meuble en septembre 1792.



En 1850, l'avenue est rebaptisée « avenue Montaigne






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14 août 2018

Chantiers de l'Atlantique Saint Nazaire BEM MONGE

Chantiers de l'Atlantique Saint Nazaire BEM MONGE 

Empreinte de machine à affranchir (EMA) des Chantiers de l'Atlantique 20-12-1990
et griffe du BEM MONGE

 
« Monsieur le Secrétaire Général,

Mon attention vient d’être appelée sur un article paru dans la revue « Cols Bleus » datée du 29 septembre 1990, dans lequel Dominique CHEVALLIER, Ingénieur en Chef de l’Armement fait un point tout à fait intéressant sur les missions et les capacités du MONGE, bâtiment d’essais et de mesures en cours de construction aux chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire. […]

Cette même revue consacre également un bref article à Gaspard MONGE, né à BEAUNE en 1746, dont les cendres ont été transférées au Panthéon en décembre 1989, dans le cadre des manifestations marquant le bicentenaire de la Révolution Française.Vous comprendrez dans ces conditions l’intérêt que présente pour la Ville de BEAUNE et la Marine Nationale le parrainage de ce bâtiment en particulier.Dans une lettre datée du 1er mars dernier […] vous indiquez que si une opportunité devait se présenter, vous ne manqueriez pas de reprendre un contact.Le lancement de ce bâtiment qui porte le nom d’un Beaunois illustre représente sans aucun doute une opportunité à saisir.Il me serait particulièrement agréable que vous puissiez me faire connaître les démarches préalables à entreprendre, les interventions à solliciter, le cas échéant, pour voir ce noble projet aboutir.Je vous remercie par avance de votre précieuse collaboration.Je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l’expression de mes sentiments les meilleurs.LE MAIRE,Henri MOINE »


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou

Le Monge a remplacé le Henri Poincarré mis sur cale le 26-03-1990,  lancement le 06-10-1990; mise en service le 5-11-1992



Gaspard Monge 
Une cérémonie de jumelage a lieu un an plus tard, les 6 et 7 février 1993. Une délégation de 45 personnes arrive à Beaune, composée entre autres de 18 quartiers-maîtres et matelots, 9 officiers mariniers, 8 officiers mariniers supérieurs et 8 officiers dont le commandant.
Le samedi 6 février 1993, les marins se rendent au collège Monge pour rencontrer les élèves, puis à la CCI où ils rencontrent des chefs d’entreprises beaunois. Ils échangent ensuite avec des jeunes Beaunois intéressés par la Marine et par le Monge, avant de se rendre à l’amicale de la Marine pour quelques échanges avec les adhérents. Ils terminent la matinée par la visite de quelques caves et dégustent les grands vins de Beaune. Pendant ce temps, le Maire reçoit la délégation des officiels à l’Hôtel de Ville.

BEM Monge photo (c) JM Bergougniou
Empreinte de machine à affranchir (EMA) des Chantiers de l'Atlantique 20-12-1990
et griffe du BEM MONGE




BEM Monge photo (c) JM Bergougniou



BEM Monge photo (c) JM Bergougniou
Dimensions : 

225.60 (203,40 pp) x 24.84 x 7,60 mètres 


Tirant d'air : 48,53 mètres
Déplacement
Déplacement : 21 000 tonnes


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou
Vitesse

Vitesse max. : 16 noeuds

Distance franchissable : 15000 nautiques à 15 noeuds (autonomie 60 jours)

Drôme
2 ETN-90





BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


Equipements spécifiques :

- 4 radars de trajectographie bande C (2 Armor, 1 Gascogne et 1 Normandie).
- Une station de télémesures avec 6 aériens (dont 2 Antarès) ;
- 7 autres antennes de télémétrie et de poursuite optronique ;
- Un système LIDAR (Light Detection And Ranging), laser permettant l'analyse des couches atmosphériques jusqu'à 120 km d'altitude ; - Un système de direction de combat Tavitac 2000 ;

- Divers moyens automatisés de commande, de visualisation, de contrôle et moyens de calculs pour la préparation, l'exécution et l'exploitation des missions. Le Savoie et le Stratus ont été remplacés en 2009 par le Normandie pour les essais du missiles M51.



BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou

2 radar de navigation et appontage DRBN-34 (Racal Decca) ; - 1 radar de veille combiné DRBV 15C ;
- un système de navigation par satellite Navstar ;
- un système de navigation intégré SENIN ;- des systèmes de transmissions par satellite (Syracuse II, Inmarsat).




BEM Monge photo (c) JM Bergougniou




BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou
Equipage

- 21 officiers (dont 6 ingénieurs des ETA) 15 techniciens civils de la DGA (direction des essais) 120 officiers-mariniers et officiers-mariniers supérieurs, 45 QM et matelots (logements pour 292 personnes).




- Le dispositif général de mesures (DGM) est mis en œuvre par 85 personnes parmi celles déjà citées (9 officiers et ingénieurs, 15 techniciens civils, 61 officiers-mariniers et officiers-mariniers supérieurs spécialisés dans les domaines correspondants).


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


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Energie / Propulsion


2 diesels SEMT Pielstick 8PC 2.5 L400 - 1 hélice - un propulseur d'étrave de 1000 kW Puissance : 9000 ch (6615 kW)
Usine électrique : 7650 kW
Système de stabilisation passive




BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


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BEM Monge photo (c) JM Bergougniou


Equipements aéronautiques :

- Une plate-forme hélicoptère de 650 m2 et un hangar de 180 m2. En 2006, le Monge ne dispose plus que d'une Alouette III, même s'il est toujours capable de mettre en œuvre tous les types d'hélicoptères dont 2 NH90.

Sources : 

Flotte de Combat 2016.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...