18 mai 2013

Jumelage entre le Patrouilleur le Malin et la Légion Etrangère Mayotte Dzaoudzi

Jumelage entre le Patrouilleur
le Malin et le DLEM 




Le 30 avril est la date de la fête traditionnelle de la Légion CAMERONE. Ce jour là toutes les unités, où qu'elles soient, se regroupent pour assister à la lecture du récit du combat du 30 avril 1863.


Le DLEM a été formé le 1er avril 1976 à partir du détachement de légion étrangère des Comores (DLEC) après que les trois autres îles de l’archipel comorien ont accédé à leur indépendance. 





L’île de Mayotte avait quant à elle toujours manifesté sa volonté de rester française. Le DLEC était issu de la 2e compagnie du 3e régiment étranger d’infanterie qui tenait garnison à Madagascar depuis son départ d’Algérie en 1962. La 2e compagnie du 3e REI était implantée depuis 1967 à Dzaoudzi et ses sections nomadisaient à tour de rôle dans tout l’archipel. Lorsqu’en 1973 , le 3e REI a quitté Madagascar pour rejoindre la Guyane, la 2e compagnie restée aux Comores avait servi à la formation du DLEC.



En 1984, le DLEM recevait la garde de l’étendard du 2e régiment étranger de cavalerie. Le 2e REC avait été créé en 1939 à partir du groupement des escadrons du Maroc du 1er REC. 


Dissous après l’armistice de juin 1940, le régiment avait été reformé en 1946 pour tenir garnison au Maroc. Engagé dans les opérations de maintien de l’ordre en Afrique du Nord, le 2e REC avait été de nouveau dissous en 1962 dans le cadre de la réorganisation de la légion étrangère. Son étendard avait été déposé dans la crypte du musée de la légion étrangère.



IMPLANTATION

Placé en sentinelle dans l’Océan Indien, à l’entrée du canal de Mozambique, le DLEM tient garnison au Quartier Cabaribère, sur le rocher de Dzaoudzi.





Dzaoudzi la capitainerie du port et la Résidence sur le Rocher



le restaurant le Rocher fait face à la caserne 


Le lagon de Mayotte

Le Maki 


le centre courrier de Kaweni 

Le Jumelage aurait eu lieu le jour de CAMERONE

« L’armée française assiégeait Puebla. La Légion avait pour mission d’assurer, sur cent vingt kilomètres, la circulation et la securité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu’un gros convoi emportant trois millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi, une compagnie. La 3e compagnie du Régiment étranger fut designée mais elle n’avait pas d’officier disponible. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.

14 juillet à Mamoudzou
Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e compagnie, forte de trois officiers et soixante deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ vingt kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s’arrête à Palo Verde pour faire le café. À ce moment, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l’ennemi des premières pertes sévères.Arrivé à la hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de trois mètres de haut, il décide de s’y retrancher, pour fixer l’ennemi, et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi.




Pendant que les hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorite du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures du soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à 2 000 Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins.À midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. À 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d’une balle au front. À ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.




Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d’entre eux sont frappés. À 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, ne restent que douze hommes en état de combattre. À ce moment, le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l’espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi a ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet ; celui-ci la repousse avec mépris.




L’assaut final est donné. Bientôt il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wensel, Constantin, Leonhard. Chacun garde encore une cartouche ; ils ont la baïonnette au canon et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. À un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve. Il leur crie : « Rendez-vous ! »
« Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ». Leurs baïonnettes restent menaçantes.« On ne refuse rien à des hommes comme vous ! », répond l’officier.





Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout leur serment. Pendant 11 heures, ils ont résisté à deux mille ennemis, en ont tué trois cents et blessé autant. Ils ont par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.L’empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris.



En outre, un monument fut élevé en 1892 sur l’emplacement du combat. Il porte l’inscription :
« Ils furent ici moins de soixanteopposés à toute une armée,sa masse les écrasa.La vie plutôt que le courageabandonna ces soldats Françaisle 30 avril 1863.à leur mémoire, la patrie éleva ce monument »Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes. »


photos JM Bergougniou

17 mai 2013

HUmour dans le carré par Donec


encore un brave qui nous quitte





Bonjour à tous,

Le 18 juin 1940  Tin’ti Marie avait installé son poste de radio sur le rebord de la fenêtre de son Hôtel de l’Océan pour connaitre les ultimes rebondissements du drame qui se jouait. Nous étions sur l’ile de sein, la voix du général de Gaulle s’élève. Les hommes de l’île qui ne barguignent pas avec le patriotisme, en quelques jours s’embarquent  sur « l’Ar Zénith », le « Rouanez Az Mor », le « Rouanez Ar Peoch »  ou autre « Yvonne Georges » pour rejoindre Londres.



Le dernier de ces braves Clet CHEVERT, quartier maître de manœuvre, embarqué sur les Motors Torpedos Boats pendant quatre années vient de nous quitter dans un silence assourdissant.



Il est bien entendu que tous les Sénans étaient là pour l’ultime salut à ce compagnon de la libération.

Le ciel vous tienne en joie et à la semaine prochaine

Donec


Lettre d'information de la Marine semaine du 08 mai au 16 mai 2013 SIRPA

Lettre d'information de la Marine semaine du 08 mai au 16 mai 2013 SIRPA





Semaine du 08 mai au 16 mai 2013




Atalante (lutte contre la piraterie)
 Le Nivôse escorte un navire du Programme Alimentaire Mondial
Du 1er au 10 mai, la frégate de surveillance (FS) Nivôse, engagée au sein de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a escorté le Yakima Princess, un cargo philippin affrété par le PAM.


 Visite du commandant de la Task Force 465
Le commodore Jorge Novo Palma, commandant la Task Force 465 (TF 465) s’est rendu à bord du Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Tonnerre et de la Frégate Anti-Sous-Marine (FASM) Georges Leygues engagés dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante



Enduring Freedom (lutte contre le terrorisme)
 Entraînement à Arta pour la brigade de protection de la SommeDéployée en zone Arta plage (Djibouti) du 6 au 7 mai, la brigade de protection (BP) du Bâtiment de Commandement et de Ravitaillement (BCR) Somme a participé à un entraînement organisé conjointement avec le détachement d’une unité de fusiliers marins.


 Saisie de 315 kg d’héroïne
Dans l’océan Indien, la frégate canadienneToronto a saisi 315 kilos d’héroïne lors du contrôle d’un boutre dans le cadre du commandement français de la mission « CTF 150 – Enduring Freedom ».



 Début de l’entraînement Spontex 13
La France conduit actuellement l’entraînement tactique multinational de lutte anti-sous-marine Spontex sur la façade atlantique.

 Neutralisation d’une bombe de 500 kg au CROSS Griz-Nez
Le Groupe de plongeurs démineurs de la Manche (GPD) a mené une opération de destruction d’une bombe américaine de 500kg datant de la Seconde Guerre mondiale.

 Retour de mission pour l’Aquitaine
Après un déploiement de quatre mois, la Frégate Européenne Multi-missions (FREMM)Aquitaine est de retour à Brest.


 Le partenariat des élèves français en formation à l’École Navale Allemande (EFENA) fête ses 20 ans
Créé en 1993 en vertu d’un accord entre les ministres de la Défense français et allemand, le programme d’échange entre les Écoles navales française et allemande fête ses 20 ans.

 Entraînement multinational de défense aérienne à Landivisiau
« Air defense week », entraînement interalliés et interarmées, se déroulera du 21 au 31 mai 2013 depuis la base d’aéronautique navale (BAN) de Landivisiau.



 Bilan de l’édition 2013 du Grand Prix de l’Ecole navale en rade de Brest
Après 4 jours de régates intensives en rade de Brest, Crozon-Morgat et Camaret, les 177 équipages du Grand Prix de l’Ecole navale, soient 711 équipiers, ont terminé la compétition dimanche 12 mai dernier.




À faire ce week-end ou dans les prochains jours...

 Dunkerque
Les 18 et 19 mai, le bâtiment de soutien de région Elan sera en escale à Dunkerque.
 Honfleur
Les 18 et 19 mai, le bâtiment base des plongeurs démineurs Vulcain sera en escale à Honfleur.
 Toulon
21 mai : « Les 30 ans du BCR Var » Après-midi de convivialité où tous les anciens marins sont invités à bord de 14h à 16h30.
 Atlantique
Solitaire du Figaro. Escale à Roscoff le 20 mai et arrivée à Dieppe le 26 mai.

Le Marion Dufresne en escale à BREST

Le Marion Dufresne en escale à BREST



Le navire océanographique et ravitailleur des terres australes a quitté l’hémisphère sud et fait route vers Brest où il devrait arriver aujourd’hui 14 mai 2013. Le Marion Dufresne y effectuera un arrêt technique de 15 jours dans les chantiers Damen.

photo Bernard Hily
Cela faisait près de cinq ans qu’il n’était pas venu en métropole. Hier, à la mi-journée, le Marion Dufresne, célèbre navire ravitailleur et océanographique des terres australes françaises, a pointé son étrave dans le goulet de Brest, amenant avec lui une petite dépression, sans commune mesure toutefois avec les conditions météo qu’il rencontre habituellement dans le Grand Sud. 



photo Bernard Hily



Le « Mar Duf » a rejoint le chantier Damen Shiprepair Brest pour un arrêt technique de deux semaines au cours duquel il se refera une beauté. La remise en peinture de la coque est notamment au programme, son exploitation dans des conditions très rudes imposant un coup de pinceau régulier. 




En fait, le Marion Dufresne passe en cale sèche tous les ans, ses derniers arrêts techniques ayant été réalisés en océan Indien et en Asie. A l’issue de son passage à Brest, le navire regagnera le Grand Sud, sa prochaine tournée de ravitaillement des terres australes (OP2) étant prévue en août avec, entretemps, une mission scientifique au profit de l’Institut Paul Emile Victor (IPEV). Le Marion Dufresne demeure, d’ailleurs, le plus grand et le plus performant navire océanographique d’Europe.



Photo Bernard Hily



Le Marion Dufresne est un navire polyvalent. Lancé en 1995, il assure deux fonctions principales :

Le MD devant Port Jeanne d'Arc photo JM Bergougniou


La recherche océanographique : sur la majeure partie des océans, sous la responsabilité de l'IPEV.

Siège des TAAF à Saint-Pierre Réunion photo JM Bergougniou
La logistique des îles subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen, Amsterdam/Saint-Paul, sous la responsabilité des TAAF.

Le MD devant Port Jeanne d'Arc Kerguelen photo JM Bergougniou



C'est à la fois :


un navire de recherche (R/V) équipé de 650 m² de laboratoires, qui possède un système de treuillage pour la manipulation d'engins et matériels lourds, un sondeur multifaisceaux Thalès et enfin un carottier géant calypso unique au monde.

Le MD à quai à la Réunion photo JM Bergougniou

un paquebot qui sert au transport du personnel des bases et des visiteurs vers les Terres Australes (110 passagers) ;

photo JM Bergougniou



un cargo chargeant des containers et des colis lourds d'une capacité de 4.600 m³ et possédant deux grues jumelables de 25 tonnes et trois autres grues de service ;

Chargement des vivres frais photo JM Bergougniou



un pétrolier transportant du fuel pour les stations ;

un porte-hélicoptères pouvant recevoir un hélicoptère de type Écureuil, Lama ou Dauphin ;

Sous le pont hélico photo JM Bergougniou


Compte-tenu des zones de navigation et de l'environnement sévères auxquels il est soumis, le Marion Dufresne a fait l'objet d'améliorations concernant la sécurité à bord et la fiabilité par rapport au standard des navires marchands actuels.


le château vu de la plage avant photo JM Bergougniou





Marc-Joseph Marion du Fresne surnommé Marion-Dufresne, baptisé le 22 mai 1724 à Saint-Malo et mort le 12 juin 1772 à Bay of Islands, en Nouvelle-Zélande, est un navigateur et explorateur français du 18e siècle. Il est notamment le découvreur en 1772 de l'île Marion, de l'île du Prince-Édouard et des îles Crozet.



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...