07 décembre 2023

Colonies par Saint-Malo 1822 le commerce malouin De Terre-Neuve - Antilles - Montévidéo

Colonies par Saint-Malo 1822

La grande pêche Saint-Malo © JM Bergougniou
Saint-Malo doit sa fortune à trois activités : la pêche à Terre-Neuve, la course et ses corsaires et enfin le commerce avec ses armateurs. Les courriers étaient nombreux avec des papiers de commerce venant du monde entier : Amérique et Antilles, Asie et Inde, l'Océan Indien, l'île de France, l'île Bourbon, Afrique...

Lettre de Montévidéo pour Saint-Malo - 6 avril 1822 Colonies par St-Malo
Si avec 1.800 expéditions, Nantes est le principal port de traite, il convient de ne pas oublié le passé de Saint-Malo dans cet exercice. On compte 230 bateaux partis de la Cité-Corsaire pour pratiquer la traite, ces esclaves seront utilisés comme  main d'oeuvre aux Antilles pour travailler dans les champs de canne à sucre, de café ou de coton.

La grande pêche - Saint-Malo © JM Bergougniou


Jacques Cartier - Saint-Malo © JM Bergougniou
La pêche à Terre-Neuve ou les échanges avec l'Amérique espagnole s'essoufflant, Saint-Malo s'est tournée vers ce nouveau commerce plus rentable, au début du 18ème siècle. Une bonne vingtaine d'armateurs malouins ont alors profité de la traite négrière, de 1713 à 1830. Parmi eux, de vieilles familles négociantes comme les Magon, ou des nouveaux venus comme Meslé de Grand Clos, Chateaubriand (le père) et Surcouf.


Saint-Malo avaient des créneaux qui rapportaient beaucoup. La course, mais aussi tout le commerce dans les mers du sud et vers l'Arabie, l'Inde, la Chine. Les Malouins gagnent beaucoup d'argent. Ils ont été, par exemple, les premiers à ramener du café de Moka. D'où le nom de l'avenue près de la gare, d'ailleurs !


Figure de proue
 - Saint-Malo © JM Bergougniou
le dernier voyage de traite a lieu en 1824, alors que Nantes continue la traite illégale jusqu'en 1840.


Figure de proue - Saint-Malo © JM Bergougniou



Robert Surcouf - Saint-Malo © JM Bergougniou
Une soixantaine de Malouins sont répertoriés, dont une dizaine avec des chiffres importants. Le premier est Meslé de Grand Clos. L'armateur armera à lui seul 36 bateaux. Robert Surcouf, le grand-père du corsaire, en a fait partir 11. 


Le père de Chateaubriand est également sur la liste.





06 décembre 2023

FREMM AQUITAINE équipage B Mission Narval Beluga octobre 2023

FREMM AQUITAINE équipage B Mission Narval Beluga




Les missions Narval et Beluga sont les noms donnés aux missions des unités de combat dans le grand nord.

Elles contribuent à la sûreté des zones Atlantique Nord et Baltique avec les marines partenaires. 


Les missions dans le grand nord s’expliquent par les enjeux économiques, environnementaux et de défense. Avec la fonte des glaces, il y a les perspectives d’exploration et d’exploitation futures de ressources naturelles, ainsi que l’ouverture des routes commerciales arctiques. Le passage du nord-ouest, qui rejoint l’Extrême-Orient en longeant la Russie est ouvert entre quatre et cinq mois. Le trafic commence à s’y développer et, pour soutenir cette croissance, de nouveaux navires sont en cours de construction. La Russie investit notamment dans de nouveaux brise-glaces et des méthaniers à coque renforcée, conçus pour opérer en zones polaires, ont été commandés aux chantiers sud-coréens. Ils serviront à acheminer les productions de GNL des grands champs en cours de développement dans le nord de la Russie.

L’un des grands objectifs de ces déploiements est aussi de permettre aux bâtiments et à leurs équipages d’évoluer dans des conditions extrêmes, bien éloignée des environnements habituellement fréquentés par la flotte française, si ce n'est quelques brefs passages dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon. 

En Arctique, les marins travaillent différemment, ne serait-ce qu’au niveau des tenues et des sorties sur les extérieurs, parfois glacés. Il convient aussi d’évaluer les capacités du matériel à être mis en œuvre en zones polaires. 

Comment opérer un hélicoptère embarqué avec les contraintes du givre ? Comment mettre en œuvre des plongeurs dans des eaux dont la température est proche de 0°C ? 

Comment se comportent les moyens de communication et de détection, tant au dessus qu’en dessous de la surface de ces eaux très froides ? 

Et de là, quel concept d’emploi adopter ? Cela fait partie des enjeux opérationnels de ces missions, dont l’un des principaux objectifs est de mieux connaître la zone pour s’y familiariser et y opérer le plus efficacement possible.

Sources 

Marine Nationale

Ministère des Armées

© Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-marine-francaise-renforce-sa-presence-dans-le-grand-nord

03 décembre 2023

POM Teriieroo a Teriierooiterai Essais à la mer patrouilleur Outre-Mer

POM Teriieroo a Teriierooiterai


La POSTE 18-11-23 (Brest)

C’est à Calais, où a commencé l’histoire du chantier naval Socarenam, que s’est déroulé, le jeudi 19 octobre, le baptême du deuxième patrouilleur outre-mer (Pom), le Teriieroo a Teriierooiterai. Quatre autres unités sont prévues.


Philippe Gobert, président de la Socarenam,
 mis à l’honneur des employés du chantier et
notamment ses apprentis. (Photo : Darianna Myszka)


« Il y a un an, ce n’est pas sur un navire mais sur une coque sombre et presque nue que nous avons commencé cette aventure », se rappelle le commandant du patrouilleur François Thisse. Pour lui il s’agit, certes "de la fin d'un chantier"  mais surtout du « début d’une nouvelle aventure ». Celle-ci se poursuivra en Polynésie française où le patrouilleur effectuera des missions de souveraineté. Actuellement en essais de propulsion, le Teriieroo a Teriierooiterai se rendra à Papeete fin janvier, après un passage à Brest où il poursuivra son armement.

Le navire semble pourtant prêt à accueillir l’équipage de trente personnes. Sur le pont principal, l’aménagement de l’hôpital est presque terminé. La cuisine, spacieuse, est prête à démarrer le service. L’odeur de neuf remplit la salle de repos et le carré des officiers. À noter que toute la menuiserie du bateau a été réalisée par la société MNL (Menuiserie navale Lefevre), filiale à 100 % de Socarenam basée à Étaples-sur-Mer.

La passerelle, remplie d’ordinateurs de bord, accueille également une partie opération avec notamment un emplacement prévu pour des opérations de drone à voilure fixe, embarqué et intégré à bord dès l’armement. « Cependant, on aime aussi les systèmes robustes donc on garde toujours, au cas où, une lampe de poche, des cartes et un crayon à papier », plaisante le commandant François Thisse.

Le navire est doté d’une propulsion hybride diesel-électrique,
présentée ici par le commandant François Thisse,
dont le système complètement automatisé peut être géré de la passerelle.
(Photo : Darianna Myszka)

Le patrouilleur est également équipé de deux embarcations de drome opérationnelle de nouvelle génération, de trois radars de surveillance dont un de veille combinée (air/surface), d’une caméra optronique et de caisses de stabilisation pour limiter le mouvement de roulis, « un vrai plus en haute mer », selon le commandant. Comme son sistership, L'Auguste Bénébig , le Pom de 79 mètres de long sera doté par la suite d’un canon de 20 mm téléopéré et de quatre mitrailleuses.

Socarenam Saint-Malo photo © JM Bergougniou

Socarenam Saint-Malo photo © JM Bergougniou


La construction des quatre autres unités du programme Pom, lancé en 2019 suivra le même schéma que leurs sisterships : les coques seront réalisées à Saint-Malo et leur armement aura lieu à Boulogne. La Socarenam anticipe la livraison du troisième Pom début 2025. Puis les suivants devraient être livrés tous les six mois.


sources 





Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...