27 juillet 2012

Rien se perd Rien ne se créé Tout se conserve

Rien se perd Rien ne se créé 
Tout se conserve


Suivant mes bonnes habitudes, j'envoie régulièrement des enveloppes à des destinataires qui n'ont que peu de chance de recevoir mon pli (zones de conflits, problèmes de liaisons postales, Jésus Christ à Jérusalem, Rallier du Baty à Kerguelen, Jules César à Rome, etc.)

Lors du congrés 2011 de la Marcophilie navale à Brest j'avais adressé un courrier à Patrick B. domicilié à MISRATA en Libye. (TAD manuel illustré La Motte Picquet du 14 mai 2011)

Ce courrier m'est revenu aujourd'hui 27 juillet 2012 soit près de 15 mois après son expédition.




Le destinataire est inconnu rue Mohamed V



Cette semaine là :


20minutes

MONDE - L'information selon laquelle le guide libyen était touché avait été révélée ce vendredi après-midi par le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini...
Dans un message audio diffusé ce vendredi soir à la télévision libyenne, le dirigeant Mouammar Kadhafi a affirmé que les bombardements de l'Otan ne pourraient pas l'atteindre car il est porté dans «les coeurs de millions de Libyens». Le guide libyen a déclaré dans cet enregistrement, diffusé également par la radio d'Etat libyenne, qu'il se trouvait en un lieu qui était hors de portée des avions de l'alliance atlantique.
«Je dis aux lâches croisés que je me trouve dans un lieu que vous ne pouvez pas atteindre et où vous ne pouvez pas me tuer», déclare-t-il sur cet enregistrement diffusé par la chaîne de télévision Jamahiriah.Un peu plus tôt, le gouvernement libyen a démenti que le dirigeant libyen ait été blessé et a rejetté les propos «absurdes» du chef de la diplomatie italienne:Franco Frattini avait affirmé dans l'après-midi que Mouammar Kadhafi avait été probablement blessé et ne se trouvait sans doute plus à Tripoli, citant l'évêque catholique de la capitale libyenne, Giovanni Innocenzo Martinelli.
«Il a le moral. Il dirige le pays jour après jour. Il n'est pas du tout blessé», a ajouté le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim. «J'ai tendance à donner du crédit aux propos de l'évêque de Tripoli, Mgr (Giovanni Innocenzo) Martinelli, qui est en contact étroit (avec le dirigeant libyen), quand il nous dit que Kadhafi a probablement quitté Tripoli et qu'il a sans doute également été blessé. Nous ignorons où et comment», a répliqué le chef de la diplomatie italienne. Alimentant les doutes sur son propre sort, le colonel Kadhafi ne s'est pas montré en public depuis un raid mené le 30 avril par l'Otan à Tripoli, dans lequel ont péri son plus jeune fils, Saïf al Arab, et trois de ses petits-enfants.

Humour dans le carré par DONEC

Humour dans le carré par DONEC


Bonjour à tous,
Le père d’un de mes condisciples sur la vedette de sauvetage « Marguerite VI » sillonnait l’atlantique vers les années 1942 sur le « Tigre ». Avec nos alliés britanniques il chassait le U boat. Saine occupation quand nombre de nos compatriotes dormaient dans des lits de plumes et couraient après une maigre nourriture.

Bref mon condisciple m’a prêté un livre de Donald Macintyre acheté et  annoté par son père, ce qui ne manque pas d’être émouvant. L’auteur, pacha d’escorteurs Anglais raconte le conflit vu de sa passerelle de commandement. 



Dans cet ouvrage, il y a naturellement la photographie de Donald qui arbore une irrésistible « gueule » de baroudeur britannique et aussi la petite note du premier lecteur. Je ne peux résister de joindre l’image à mon envoi de la semaine.



A part cela, cette semaine, Donec donne dans la gastronomie.
A la semaine prochaine
Donec

LES MUTINS DE LA MER NOIRE André Marty Badina 1919

LES MUTINS DE LA MER NOIRE





Les mutineries de la mer Noire sont une série de révoltes survenues sur les troupes terrestres et les bâtiments français de l’escadre de la mer Noire au printemps 1919, alors que le gouvernement français souhaite soutenir les forces russes « blanches » (tsaristes) contre les révolutionnaires « rouges » (bolcheviques) suite à la guerre civile russe. 




Elle touche ensuite, de manière plus grave, au cours de l’été et l’automne 1919, des navires à Brest, Cherbourg, Bizerte, Lorient et Toulon et se termine par une nouvelle flambée en Méditerranée orientale. L’ensemble de ces troubles est ensuite récupéré par le Parti Communiste Français, car plusieurs de ses membres y ont activement participé. Ces mutineries sont aujourd’hui analysées et comprises dans le contexte de la vague révolutionnaire qui frappe l’Europe à la fin de la Première Guerre mondiale suite à l'épuisement des belligérants et aux espoirs mis par une partie de l'opinion dans la Révolution russe de 1917.




Chaudronnier, Marty s'engage en janvier 1908 dans la Marine nationale comme matelot mécanicien. Il s'élèvera dans la hiérarchie et deviendra ingénieur mécanicien en 1917. Il servira dans la marine militaire jusqu'en 1919. Basé à Toulon, ses missions le conduisent au large de la Chine, de l'Indochine, des Balkans et du Maroc. Scaphandrier, il participe en 1911 au renflouement du torpilleur Takou. Il a affirmé avoir collaboré en 1912-1913 à l'hebdomadaire le Cri du marin, dont les directeurs légaux étaient membres de la SFIO mais dont les articles étaient rédigés par des marins de la Marine Nationale. Marty aurait également participé à une société secrète de mécaniciens de la flotte, organisation très centralisée disposant de cellules sur plusieurs bâtiments. Marty a affirmé avoir été alors influencé par les idées syndicalistes révolutionnaires et hervéistes des ouvriers de l'Arsenal. Il participe également aux travaux de la Loge l'Action écossaise, toujours affiliée à la Grande Loge de France. En fait, à partir d'août 1914, il ne fréquente guère les milieux maçonniques, mais prononce néanmoins une conférence sur « La guerre en mer » à la Loge Saint-Jean des Arts et de la Régularité, de Perpignan.
En 1919, ingénieur mécanicien à bord du contre-torpilleur Protet, Marty est au cœur de la mutinerie de matelots qui éclate en rade d'Odessa, à la fois en raison de la mauvaise nourriture, aussi par la déconvenue de ne pas être démobilisés alors que la guerre était terminée, mais surtout par solidarité avec les « rouges », Cela lui vaut une condamnation à vingt ans de travaux forcés. Son nom devient un symbole, le jeune Parti communiste (la SFIC) issu du congrès de Tours (1920) prend alors sa défense, et il est élu au Soviet de Moscou par les ouvriers de l'usine Dynamo.

La mutinerie commence le 16 avril sur le Protet, torpilleur ancré dans le port roumain de Galatz. 



Les fait sont particulièrement graves : un groupe d’hommes animés par un officier mécanicien veut s’emparer du navire lors de sa prochaine croisière et le livrer aux Bolcheviques. 



Si nécessaire, les conjurés ont décidé de faire usage des armes et envisagent aussi d’empoisonner les officiers. En cas d’échec, il est même prévu de faire sauter le navire. Mais le complot est éventé et son instigateur, l’officier mécanicien André Marty est arrêté. Trois jours plus tard, la mutinerie éclate sur les navires stationnés en Crimée. 



Elle touche tout particulièrement le cuirassé France, puis Jean Bart, le foyer principal se trouvant sur le France. Sur le France, les hommes s’irritent d’une corvée de charbon prévue pour le jour Pâques (ignorant qu’elle vient d’être reportée). 



Les premiers incidents sont signalés dans la nuit du samedi 19 avril lorsqu’un capitaine d’armes intime l’ordre à un groupe de matelots qui bavardent sur la plage avant d’aller se coucher. Des cris, des injures retentissent. L’officier est bousculé alors que de la masse s’élève l’Internationale. La chanson est reprise sur le Jean Bart qui mouille à côté. On s’y agite de même et on conspue les officiers en s’interpellant d’un bâtiment à l’autre. Des hommes courent vers les batteries, réveillent les marins couchés, vandalisent une partie du matériel et vont libérer les prisonniers disciplinaires. Sur le France, le commandant-adjoint tente de discuter avec une délégation de trois matelots choisis par l'équipage alors que l’ordre est donné discrètement aux officiers et aux premiers maîtres de s’armer et que le navire est bouclé. 


Lorsqu’ils l’apprennent, les mutins, un moment apaisés, s’enflamment et recommencent à courir en tous sens. Un petit groupe d’hommes s’empare d’un canot à vapeur et fait le tour du port de Sébastopol pour trouver du soutien. Il accoste à la coupée du Jean Bart où raisonne toujours l’Internationale puis se dirige en vain vers le Justice, le Mirabeau, le Voltaire, l’Algol, le Du Chayla dont le commandant menace de faire tirer. Sur le France, le vice-amiral Amet tente de calmer ses hommes en promettant un retour prochain et une absence de sanctions, mais il est copieusement hué et quitte finalement le bord. Le tumulte se poursuit jusque vers minuit sur les couplets de l’Internationale et aux cris de « À Toulon ! À Toulon ! ».





Au matin du 20 avril, le drapeau rouge est hissé sur les deux cuirassés (sans abaisser le drapeau tricolore) et les matelots refusent de se lever avant 8 heures. Les officiers tentent encore de calmer leurs hommes, et finissent par obtenir que le drapeau rouge soit retiré du Jean Bart, mais sur le France les matelots ne veulent rien entendre et chantent de plus belle l’Internationale. 



Les deux équipages veulent se joindre à une manifestation organisée par les Russes dans les rues de Sébastopol et refuse d’écouter Amet alors que dans l’état-major c’est plutôt la confusion au vu des initiatives contradictoires de certains chefs. Le commandant du Jean Bart, par exemple, essaie d’interdire toute descente à terre, ce qui irrite autant les équipages du France et du Jean Bart que ceux du Justice et du Vergniaud. 


Pour apaiser cette effervescence, le commandement se résout à autoriser une descente à terre. En début d’après-midi, les permissionnaires quittent les navires, ce qui permet d’amorcer une détente. Néanmoins, un groupe déterminé cherche à s’emparer d’armes et de munitions. Pour cela, il se rend dans le fort du nord de Sébastopol, tenu par les Français, en se faisant passer pour le service des vivres. Mais la ruse ne marche pas et le groupe est refoulé l’arme à la main par un officier. En ville, le gros des permissionnaires et accueilli chaleureusement par des civils russes parmi lesquels se sont glissés des agents bolcheviques qui entendent bien profiter de l’occasion pour aiguillonner les matelots révoltés. Il ne s’agit pas cependant d’une vraie manifestation mais plutôt d’un attroupement car les Français ne sont qu’une cinquantaine, tout comme les Russes, il est vrai bien « encadrés ». 



Le petit cortège, extrêmement bruyant, s’élance en ville en arborant le drapeau rouge. Un officier français rencontré dans une rue est violemment pris à parti. Les manifestants croisent ensuite un détachement grec de la force d’intervention alliée. Dans la ville en état de siège, les Grecs n’hésitent pas à ouvrir le feu. Une patrouille française somme les manifestants de se disperser. Des coups de crosse sont distribués. Les bannières sont déchirées. L’échauffourée s’achève sous les tirs des Russes blancs. On relève cinquante victimes, dont cinq blessés et un tué parmi les marins français.


merci Alain Facchinetti pour le sujet et les documents

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mutineries_de_la_mer_Noire

Ils sont de retour

Fin de la Mission JEANNE D'ARC 2012




Brest. Retour presque discret de la mission Jeanne d'Arc


26 juillet 2012 

letelegramme.com

Contraste entre les Tonnerres de Brest mettant le cap surDouarnenez, ilya une semaine, etl'arrivée presque discrète, hier matin, du BPC Dixmude etde la frégate Georges-Leygues, àl'issue d'unecampagne d'application qui aduré cinq mois.
Le temps s'était mis au diapason pour recevoir dignement les quelque 400 membres d'équipage des deux bâtiments ainsi que les 143 élèves-officiers de cette mission Jeanne-d'Arc 2012. Un accueil auquel s'était associé le chef d'État-Major de la Marine, l'amiral Bernard Rogel, qui retrouvait avec plaisir, pour l'occasion, sa ville d'origine.

merci à Jef

Importance de la Marine 


Un chef d'État-Major qui s'est déclaré très satisfait de la manière dont s'est déroulée cette campagne. Satisfait également de voir la prise de conscience qui s'opère parmi les élus de la Nation sur l'importance des missions de la Marine, rappelant que «la globalisation est la maritimisation du monde». Ceci implique, bien évidemment, des moyens adaptés pour les diverses missions de la Marine. Des moyens qu'il faut aussi intégrer dans un contexte de crise générale. Lecoût d'un second porte-avions nucléaire est de l'ordre de trois à cinqmilliards d'euros. Un coût qui ne doit pas mettre en danger l'équilibre des diverses composantes, la Marine devant faire face à trois types de missions, opérations extérieures ou permanentes, telles que la dissuasion et action de l'État en mer. Quant à un projet de formation européenne commune des officiers, l'harmonisation des campagnes d'application en Europe et de leurs périodes serait un premier pas. Le projet d'un navire-école européen, quant à lui, mettra sans doute encore du temps avant de voir le jour.

Merci à JEF pour ses envois

Des commandants satisfaits 
Du côté du commandant du BPC, le capitaine de vaisseau Guillaume Goutay, et du Georges-Leygues, le capitaine de frégate Jean-Marin d'Hébrail, on observe la même satisfaction à l'issue de cette mission. Les élèves-officiers ont eu l'occasion de naviguer sur les deux bâtiments, différents mais complémentaires. Une opération anti-piraterie dans l'Océan indien, libérant un boutre, les a plongés également dans le «concret», leur faisant toucher du doigt les réalités de leur futur métier.

24 juillet 2012

Iles Eparses TAAF Patrouilleur le Malin 2012 Glorieuses

Patrouilleur le Malin 2012 Glorieuses


Apparemment, les plis du Patrouilleur Le Malin aux Iles Eparses semblent faire du bruit dans le Landerneau de la philatélie australe.
Lors de mon passage au stand Philatélie des Terres australes à Brest, je me suis fait prendre à partie par le Président d'un club "polaire" concernant des plis du Patrouilleur le Malin qui n'aurait pas fait escale aux Îles Glorieuses à la date d'envoi des plis. 
selon Net marine

http://www.netmarine.net/bat/patrouil/malin/histoire.htm

TAD des îles Glorieuses TAAF  du 25-1-2012 
2011 : La fin de l'année est marquée par une mission de surveillance maritime dans le canal du Mozambique (16 novembre au 17 décembre), avec des mouillages à Tuléar (à quai du 21 au 24 novembre), Juan de Nova, Glorieuses, Mayotte (2 au 5 décembre), Port Louis (14 au 16 décembre).
2012 : Activités en zone sud de l'océan Indien Le Malin étant destiné à remplacer un patrouilleur type P400, dont il reprend les missions, il entre désormais dans la catégorie des bâtiments de souveraineté, et son appellation passe de « patrouilleur de service public » à celle de « patrouilleur » à compter du 1er janvier 2012.
Le 20 janvier, le capitaine de corvetteVincent Hugon prend le commandement du bâtiment. Le Malin appareille le 31 janvier pour une mission de surveillance maritime dans le canal du Mozambique avec escales à Maputo (8 au 12 février), un mouillage aux Glorieuses (20 et 21 février) et une escale à Diégo Suarez (23 au 27 février).


Discussion :

Le Malin a bien fait escale en novembre ou décembre 2011 aux Glorieuses. Le plis ont pu être remis à cette date à Glorieuses.

Il est certain que Le Malin n'a pas fait escale à la date d'envoi des plis car à quai à La Réunion. 
L'escale suivante aux Glorieuses se fera presque un mois plus tard (20-21 février 2012).

De plus l'affranchissement en timbres métropolitains semblent ne pas être correct. 
Comment ces plis sont-ils arrivés aux Glorieuses? Ceci reste encore un mystère car il est certain qu'ils sont bien paris des ces îles, le TAD en fait foi.

Qui connaît la réglementation pour l'envoi et l'acheminement du courrier depuis les TAAF et les Eparses? A quelle date un courrier remis à Glorieuses sera-t-il oblitéré et envoyé? à la date de la remise? à la date de l'envoi et de l'enlèvement par l'avion assurant la liaison?
Y-a-t-il eu une liaison aérienne autour du 25 janvier 2012?

Plusieurs messages me sont parvenus suite à cet article sur le Malin.Les plis concernés seraient des plis du début de l'année 2012.
Mes correspondants me font savoir que la procédure vers les bateaux est toujours la-même: les plis des adhérents sont regroupés en colis par la section qui les expédie vers les unités via Paris TRI INTERARMEES. Le tampon caoutchouc est systématiquement joint au colis souvent avec un encreur pour conserver la qualité de l'empreinte.
Le colis transite par le circuit de La Poste et est remis au bateau soit à son port base, soit à un port d'escale. Le vaguemestre prend en charge le colis et traite les plis des adhérents. Le vaguemestre en fonction de la mission du bateau, des escales, des ordres et des contre-ordres, de sa disponibilité remet les plis à la gérance postale ou à la poste par une dépêche. 
C'est alors le gérant postal ou la Poste locale qui vont traiter le courrier et le réexpédier par les transports officiels : avions, bateaux, etc. Le courrier transite à Paris Tri Interarmées avant d'être remis dans le réseau La Poste.
 Si des erreurs , des anomalies de cheminement, des incohérences dans les dates d'escales et la date du timbre à date sont constatées, elles sont liées aux aléas des missions ou des transports et en aucun cas dues à une volonté délibérée de faire des faux. Lors de la dernière mission Jeanne d'Arc, des plis portant des empreintes ont été acheminés avant l'escale suite à une erreur purement matérielle. 


Le timbre à date est apposé par le gérant postal. Des écarts entre le tampon de mission et le TAD peuvent être constatés liés aux rotations et dessertes des îles.
Les navires de la Marine nationale sauf exception ne sont pas autorisés à transporter le courrier (cas de déroutement possible, de conflit). Une erreur de mise à jour de la date sur le timbre à date aussi est possible.
Ce sont des choses qui arrivent et c'est aussi le plaisir de la philatélie.


De retour de Brest plisseurs plis des Eparses dont un pli du Malin en date du 21 mai 2012 à Glorieuses (tampon encre bleu?) alors que d'autres plis du vaguemestre de Glorieuses sont à l'encre noire à la même date...


Un autre pli d'EUROPA porte un TAD à la date du 19 mai 2012

Le gérant postal des Glorieuses est un gendarme qui porte plusieurs casquettes.

Il est le représentant de l’État et de la loi, la sentinelle et l’écogarde, le gérant postal et le garde frontière. À Glorieuses, comme sur Europa ou Juan de Nova, le gendarme est le fonctionnaire multicarte par qui les Éparses restent en lien avec l’administration française

http://www.taaf.fr/IMG/pdf/32_journal_de_l_ile_la_vie_de_gendarme_au_bout_du_monde_dans_les_eparses_16_aout_2009.pdf






23 juillet 2012

Missions Jeanne d'Arc Corymbe BPC Dixmude

Missions Jeanne d'Arc Corymbe 115 BPC Dixmude 

TAD manuel PTI 21-07-2012

Le Dixmude relève l’aviso Commandant l’Herminier et commence la 115ème mission Corymbe

Par BPC Dixmude le lundi, 2 juillet 2012, 21:15




Le Dixmude assure la relève de l’aviso Commandant l’Herminier. Le BPC assumera la permanence opérationnelle de la France en zone Corymbe.

Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière


Retour en Afrique pour les deux bâtiments du groupe Jeanne d’Arc ! Après les manœuvres communes réalisées avec la Marine brésilienne, le BPC Dixmude et la FASM Georges Leygues commencent une nouvelle phase opérationnelle, dans le cadre de la Mission Jeanne d’Arc, avec la relève de l’aviso Commandant l’Herminier. Ce passage de témoin symbolise la fin de la mission Corymbe 114, et les débuts de la 115ème mission du même nom, qu’accomplira l’ensemble du task group ces prochaines semaines.

Le commandant du Dixmude, le CV Guillaume Goutay accueille à bord le commandant de l’aviso Commandant l’Herminier, le CV Gwenegan Le Bourhis.

Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière

Le Dixmude sera donc déployé, avec son escorteur, dans la zone stratégique du golfe de Guinée – qui s’étend de la Mauritanie à l’Angola –, où un bâtiment français est déployé en permanence depuis 1990, date de la première opération Corymbe. Cette mission de prépositionnement vise plusieurs objectifs : le soutien des forces françaises déployées en Afrique de l’Ouest ; la coopération, les manœuvres communes et la formation des marines locales ; la sécurité et la capacité d’évacuation des ressortissants français et européens si la situation le nécessite, appuyer les opérations en cours ou toute nouvelle opération qui pourrait se déclencher.


Corymbe 115 sera donc une nouvelle occasion pour le Dixmude de surveiller les océans, de participer à la sécurisation de la navigation, Dans le cadre de cette mission, également, des sessions de formation et des manœuvres communes seront menées avec les armées locales. Elles permettront de développer davantage la collaboration, déjà solide, entre la Marine nationale et les forces armées des pays du golfe de Guinée. Différentes actions de coopération civilo-militaire – c'est-à-dire menées par des personnels militaires en faveur de civils, souvent à caractère humanitaire – sont également prévues.

Un Puma transporte du matériel entre le Dixmude et le Commandant l’Herminier. L’opération Corymbe implique le déploiement permanent d’un bâtiment militaire français dans le golfe de Guinée, afin de participer à des actions de coopération avec les pays limitrophes et de se prépositionner pour intervenir en cas d’atteinte à la sécurité des ressortissants français notamment.

Crédits photo/ Marine nationale/ SM Ghesquière

Dans la lignée du Tonnerre et du Commandant l’Herminier, ce déploiement opérationnel en zone Corymbe permet au Dixmude et à son équipage de se familiariser avec une mission importante, permanente qui engage régulièrement les bâtiments de projection et de commandement.

Ayant passé le relais à l'aviso EV Jacoubet, le BPC Dixmude à escaler à Lisbonne.

TAD PTI 21-07-2012












La ménagerie en représentation à Concarneau

Les bâtiments écoles en escales chez Piriou à Concarneau

En passant sur les quais du Moros, il était difficile d'échapper à la couleur grise. Non pas à la grisaille omniprésente en ce début de juillet mais en référence à la peinture grise de la Marine Nationale.









Glycine

Eglantine




22 juillet 2012

Humour dans le carré par Donec


Humour dans le carré par Donec
Bonjour à tous,
La vie de marin comporte des hauts et des bas, parfois il y fait face avec désinvolture, parfois il est désemparé face à son cruel destin.





Pour ce qui est de Marie Madeleine Poullaouec on peut se demander si cette liaison donnera les résultats escomptés ?



A la semaine prochaine
Donec
PS

Bonjour à tous
 Certains de mes correspondants, peu au fait de l’histoire Brestoise s’interrogent sur cette mystérieuse Marie Madeleine Poullaouec.


dessin de Pierre Peron
Cette jeune fille de Recouvrance  « Jolie comme un cœur » est  la nièce de Jean François Cusec.  Cette drôlesse ne manquant pas de tempérament trompa le pauvre Jean Quémeneur qui fini « un soir qu’il était bu » par plonger définitivement dans les eaux glauques de la Penfeld. Du moins c’est ce que nous raconte Henri Ansquer.
C’est l’hymne national des Brestois.
Il existe une autre héroïne à Brest c’est Fanny Kersauzon dites de « Lanninon » nous évoquerons sa mémoire un jour prochain.
A bientôt
Donec




Mission Jeanne d'Arc Le DIXMUDE à Dakar

Mission Jeanne d'Arc  Le DIXMUDE à Dakar



Escale de Bâtiments de la Marine Nationale française à Dakar (9-11 juillet)

Trois bâtiments de la Marine nationale, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) DIXMUDE, la frégate anti-sous-marine GEORGES LEYGUES et l’aviso EV JACOUBET, ont fait escale à Dakar du 09 au 11 juillet dans le cadre des missions "Jeanne d’Arc 2012" et "Corymbe", en accord avec les autorités sénégalaises.
Déployée de mars à juillet 2012, en océan Indien et en océan Atlantique sud, la Mission « Jeanne d’Arc 2012 » consiste à compléter la formation militaire et maritime de 144 officiers de Marine, dont 17 de nationalité étrangère.
La mission "Corymbe" assure quant à elle une présence permanente française dans le Golfe de Guinée dans le cadre de l’appui à la sécurisation du Golfe et au soutien des marines de la zone.
Cette escale a été l’occasion de mener un exercice amphibie le 8 juillet avec les forces armées sénégalaises dans la région de Mbour. De nombreuses activités pédagogiques (conférences, visites) ont également été organisées au profit des 144 officiers élèves, afin de parfaire leurs connaissances des enjeux géostratégiques de la zone de déploiement.
Paris Tri Interarmées 16-7-2012



http://www.ambafrance-sn.org/Escale-de-Batiments-de-la-Marine



CORYMBE 116

L'Aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet en escale à Lomé





Le « couteau suisse » de la Marine française en escale

Le « couteau suisse » de la Marine française en escale 




L’aviso de la marine française "Enseigne de vaisseau Jacoubet" effectue une escale de plusieurs jours au port de Lomé à partir de vendredi, indique le site de l’ambassade de France au Togo.
Le navire embarquera à son bord des marins togolais et procédera à des exercices en mer. L’équipage réhabilitera par ailleurs une école togolaise pour une action civilo-militaire.
L’escale togolaise s’inscrit dans le cadre de la mission « Corymbe » menée par la France dans le Golfe de Guinée. L’objectif est de renforcer l’action de l’Etat en mer et la lutte contre la piraterie maritime. Un fléau dans cette région d’Afrique.
La spécialité de ce bâtiment est  est la lutte anti-sous-marine en zone côtière. Mais au fil du temps, l'aviso type « A69 » est devenu le véritable « couteau suisse » de la Marine nationale, en remplissant des missions de défense des approches maritimes, de surveillance ou d'escorte en haute mer.


http://www.ambafrance-tg.org/Escale-de-l-aviso-Enseigne-de


BEM MONGE en escale au Maroc

BEM MONGE en escale au Maroc


Pas d'infos sur l'escale du Monge à Casablanca mais une escale à La Rochelle fin juin





Publié le 23/06/2012 à 06h00
Par Philippe Baroux

Les villes marraines tenaient congrès national, hier à La Rochelle. Ce qui explique l'escale au Grand Port maritime du bâtiment d'essais et de mesures (BEM) « Monge » lequel est, après le porte-avions « Charles-de-Gaulle », le second plus grand bâtiment de la Royale. Il a accosté hier à 7 heures au môle d'escale, et appareillera dimanche matin. Arrivant d'Islande, il poursuivra sa mission en direction des Canaries, puis du Maroc. Retour prévu à la base navale de Brest, son port d'attache, le 14 juillet.

La tradition veut que les unités à la mer de la Marine nationale aient une ville marraine. C'est cette permanence dont le « Monge » est ici l'emblème. Dans le cas présent, c'est Beaune, la flamboyante Bourguignonne et non moins ville natale du fameux mathématicien Gaspard Monge, qui est depuis le 7 février 1993 la marraine de ce navire.
Timbre à date de Casablanca en date du 11 juillet 2012


Merci à Claude pour son envoi

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...