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09 juillet 2022

SUFFREN Admission au service actif 01-06-2022

SUFFREN Admission au service actif 01-06-2022



M Sébastien Lecornu, ministre des armées, s’est rendu à bord du SNA Suffren en escale à Brest le 3 juin à l’occasion de son admission au service actif.

Débutées à la réception de bâtiment le 6 novembre 2020 et entrecoupées de deux périodes d’entretien, ces phases, appelées vérifications des caractéristiques militaires (VCM) visaient à acquérir avec certitudes la maitrise des différents domaines de lutte.

Il s’agissait donc de tester le fonctionnement des d’armes mais aussi d’expérimenter et de s’approprier pleinement l’emploi comme la maitrise des systèmes d’armes du bâtiment dans tous les types de zones maritimes.

Les équipages ont réalisé le programme d’essais à la mer du bâtiment en apportant leurs expertises pour évaluer ses capacités opérationnelles. Ils développé de nouvelles tactiques, appréhendé de nouveaux usages et éprouvé le bâtiment dans des conditions d’emploi différentes.

L’acquisition des domaines de lutte s’est faite à travers un processus progressif de maîtrise lors de scénarii de plus en plus complexes, dont le point culminant fut la participation à l’exercice Polaris où le sous-marin fut opposé à toute une force navale comportant plusieurs frégates modernes.

Le SNA Suffren reprendra les mêmes missions que les SNA de type Rubis, avec des capacités bien supérieures. Il dispose en particulier d’une capacité de frappe contre terre avec le MdCN et la capacité de mettre en œuvre des forces spéciales par un sas nageurs et par son hangar de pont.

Le SNA Duguay-Trouin sera prochainement mis à l’eau, le Suffren est le premier d’une série de six SNA qui remplaceront les SNA Rubis à l’horizon 2030.

Source : Marine nationale


Le 1er juin 2022 le chef d’état-major de la Marine Nationale Pierre Vandier a prononcé l’admission au service actif du sous-marin nucléaire d’attaque Suffren, premier de série du programme Barracuda.

Le Suffren, qui avait été livré à la Marine en novembre 2020, a donc franchi le dernier jalon, celui qui officialise son entrée au service des forces sous-marines.

Point d’orgue pour tous les acteurs qui ont participé à la réalisation du navire, dont les équipes de TechnicAtome, en charge de sa chaufferie, l’ASA marque le passage au stade de l’entretien en service pour plusieurs décennies.

Pour Loïc Rocard, « c’est l’aboutissement formalisé de quinze années et du travail de près d’un millier de collègues qui ont participé à ce chantier au fil du temps. Et une nouvelle occasion de fierté, le jour où ce navire, à la pointe du progrès, conforme à des spécifications très ambitieuses, prend définitivement et complètement sa place au sein des forces  ».

Cinq sous-marins suivront dans la décennie, au premier rang desquels le Duguay Trouin actuellement en phase finale de réalisation.

Sources

https://www.colsbleus.fr/fr/node/667


30 octobre 2021

SNA sous-marin SUFFREN équipage bleu départ en mission OC002 Baptême A_P 2021


SNA  SUFFREN équipage bleu départ en mission  OC002  Baptême A_P

Premier de série, le sous-marin Suffren rentre d'une mission de trois mois qui l'a conduit jusqu'à l'Equateur. Plus puissant et mieux armé que la génération des Rubis, le nouveau sous-marin nucléaire d'attaque français passe avec succès ses tests successifs. 

 

En argot sous-marinier P ( on dit grand P ) est la profondeur maximale autorisée en service. Elle était de 300 m pour les Redoutables . Pour les sous-marins en activité les données sont "confidentiel défense". On ne navigue pas à P tout le temps , on fait des plongées pour contrôle en particulier d"étanchéité.


La coque épaisse ou coque intérieure doit être assez résistante pour que le sous-marin puisse descendre en toute sécurité jusqu'à une profondeur P comptée en mètres d'eau du dessous de la quille à la surface et fixée lors de la mise en chantier du bâtiment. Cette profondeur est dite "profondeur maxima de plongée". Les calculs sont fait naturellement en adoptant certain coefficient de sécurité (compris généralement entre 2 et 2,5) entre la profondeur maxima de plongée et la profondeur de destruction théorique du sous-marin. A la mise en service du sous-marin, on fixe également une "profondeur normale de plongée" p, que le bâtiment ne doit pas dépasser en service courant 


La coque épaisse d'un sous-marin doit résister à des pressions énormes. Chaque cm² subit une pression de 1 kg par tranche de 10 mètres d'immersion. Un sous-marin, à 300 mètres de profondeur, voit sa coque épaisse subir une pression de 30 kg/cm². Pour mieux appréhender la réalité, 1 m² de coque à 300 mètres d'immersion reçoit une pression de 100 X 100 X 30 = 300 000 kg/m² ou 300 tonnes/m².

Elles sont construites en acier HLES (Haute Limite Elastique Soudable). D'une épaisseur variant de 14 à 32 mm suivant les types et l'endroit sur la coque. Elles sont renforcées par des couples rapprochés intérieurs ou extérieurs à la coque avec un écartement plus important au centre qu'aux extrémités. Des cloisons et parquets sont ensuite soudés pour définir les différentes zones pour assurer le fonctionnement du bâtiment. Elles sont nommées par tranche. C'est le lieu de vie de l'équipage, et, où se trouvent les organes de commande de l'ensemble du bâtiment.

 

L'immersion maximale d'un sous-marin militaire est de quelques centaines de mètres. D'une centaine de mètres pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est passée à environ 300–400 mètres pour la plupart des sous-marins actuels. Dans le domaine militaire, ces informations sont nécessairement classifiées, au même titre que la forme des hélices ou la signature acoustique du navire, pour des raisons stratégiques. Cependant, les sous-marins étant généralement tous conçus avec des matériaux et des épaisseurs de coques proches, on peut situer leur immersion maximale entre 200 , pour les plus petits sous-marins diesel à plus de 400 pour les SNLE les plus imposants, le record dans le domaine étant attribué au K-278 Komsomolets, à 1 027 m.





Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :

  • 6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
  • 3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
  • 13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
  • une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
  • Les permissions.

02 août 2021

SNA SUFFREN SURVIVEX 2021 sous-marin nucléaire d'attaque évacuation survie exercice

SNA SUFFREN SURVIVEX 2021

EXERCICE D’ÉVACUATION RÉEL DEPUIS UN SOUS-MARIN IMMERGÉ
A priori SURVIVEX suivrait EVASEX, après l'évacuation la survie.

Le 6 juillet 2021, le Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren a procédé à un exercice de sassement individuel en rade de Toulon.

Destiné à évacuer le personnel un par un d’un sous-marin en détresse posé sur le fond, le sassement individuel est un moyen complémentaire à l’évacuation collective à l’aide de mini submersibles de sauvetage comme le NSRS (Nato Submarine Rescue System)

De nombreux acteurs ont été mobilisés, le Centre d’Entraînement au Sauvetage Individuel (CESI), qui a assuré la formation du personnel dans son installation de l’île Longue, et fourni des plongeurs pour assurer la sécurité du personnel en sortie de sas ainsi que trois volontaires pour participer aux sassements. Le groupe des plongeurs démineurs de la Méditerranée et la CEllule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) ont également assuré le soutien et la sécurité de la plongée sur zone. Ils ont aussi pu tester avec succès le « POD POSTING » – réception par le sas d’un conteneur cylindrique résistant à la pression d’immersion prévu pour ravitailler un sous-marin en détresse.

Le service des moyens portuaires de Toulon a quant à lui assuré les manœuvres de prise de coffre et la tenue du SNA durant tout l’exercice. Enfin, la gendarmerie maritime et le bataillon des fusiliers marins ont assuré la police du plan d’eau, particulièrement nécessaire à cette période de l’année.

L’ensemble a été couvert par la Formation opérationnelle de surveillance et d’information territoriale (FOSIT), alimentant ainsi en images et vidéos le retour d’expérience pour ce type d’exercice rare.  Le dernier exercice de sassement réel à la mer remonte à 2007 sur SNA type Rubis). Ces exercices sont nécessaires pour garantir le savoir-faire des forces dans le domaine de la survie-sauvetage.

Cet exercice d’évacuation (ESCAPEX) réel depuis un sous-marin immergé a été réalisé dans le cadre de la deuxième phase de vérification des capacités militaires du SNA Suffren qui vise à évaluer les performances du bâtiment avant son admission au service actif.

https://www.colsbleus.fr/articles/13183

28 janvier 2021

SNA SUFFREN - De la prononciation du nom du sous-marin amiral barracuda

SNA SUFFREN - De la prononciation du nom Suffren



Le sous-marin Suffren a été durant l’été 2019 mis à l'eau à Cherbourg.  Il est le premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération issu du programme Barracuda. Se pose depuis de nombreuses années le problème de la prononciation de ce nom.


Doit-on dire SUFFRIN? ou doit-on dire SUFFRENE?

Comment lui-même prononçait-il son nom? Les usages devaient être divers selon que l'on se trouvait dans les pays de langues créoles de l'Océan Indien ou aux Amériques avec un accens anglais très prononcé.

Ce nom se prononce « Suffrin » et non « Suffrène ».

Suffren Ecole navale photo JM Bergougniou

Dans sa remarquable biographie du bailli de Suffren, l’amiral Rémi Monaque écrit ainsi :

« J’aimerais beaucoup que mes lecteurs adoptent la prononciation correcte du patronyme « Suffren ». Les Parisiens, notamment ceux des VIIe et XVe arrondissements, arpentent l’avenue de « Suffrène ». Dans la marine nationale, royale disent encore certains, forts de la tradition et de la continuité, on prononce et l’on a toujours prononcé « Suffrin ». 




Lorsque le jeune Pierre-André se présente à la compagnie des gardes de la marine de Brest, le secrétaire l’inscrit sur les listes en utilisant l’orthographe « Suffrin », fautive mais révélatrice de la prononciation correcte. Quant à l’intéressé lui-même, il ne fait aucun doute, qu’en bon provençal, il prononçait son nom « Suffreing » (approximation grossière que les gens du Midi traduiront par les sons exacts). 

Bien entendu, cette dernière prononciation est tout à fait licite pour ceux qui sont capables de la reproduire correctement, mais, de grâce, que tous les autres bannissent « Suffrène » au profit de « Suffrin ». »

sources :

22 janvier 2021

Voeux 2021 SNA SUFFREN barracuda sous-marin ALFOST Toulon équipage bleu

Voeux 2021 

SNA SUFFREN

et équipage bleu


Les forces sous-marines et la force océanique stratégique sont composées d'environ 4000 marins, militaires et civils, qui mettent en œuvre 4 sous marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), 6 sous marins nucléaires d’attaque (SNA) et des unités assurant leur commandement et leur soutien : état-major, base opérationnelle de l'Ile Longue, stations de transmissions, escadrilles, écoles de navigation sous-marine et centre d'interprétation et de reconnaissance acoustique. Ces forces sont placées sous l'autorité de l'amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), actuellement le vice-amiral d’escadre Jean-Philippe


Par Le Parisien avec AFP
Le 21 octobre 2020 à 08h08


La France a effectué pour la première fois mardi un tir de missile de croisière depuis un sous-marin, a annoncé le ministère des Armées.


Le Suffren - nouvelle génération de sous-marins nucléaires d'attaque (classe Barracuda) - a « réalisé avec succès » ce tir d'essai de Missile de croisière naval (MdCN) au large de Biscarrosse (Sud-Ouest), a-t-il précisé dans un communiqué.

https://www.leparisien.fr/politique/decouvrez-les-entrailles-du-suffren-le-nouveau-sous-marin-nucleaire-francais-08-07-2019-8111850.php


LES SOUS-MARINS NUCLEAIRES D’ATTAQUE (SNA) type Suffren

Missions : Outre les missions actuellement remplies par les SNA de type Rubis, les SNA de type Suffren auront notamment la capacité de frapper dans la profondeur grâce à la mise en œuvre du missile de croisière naval. Ils auront également des moyens accrus de mise en œuvre de forces spéciales.

Les futurs bâtiments : Suffren, Duguay-Trouin, Tourville, De Grasse, Rubis et Casabianca

Port d’attache : Les six sous-marins seront basés à Toulon, assurant la suite de SNA de type Rubis.

Caractéristiques :
Longueur : 99,50 m
Largeur : 8,8 m
Poids : 5 300 tonnes en plongée
Propulsion : un réacteur nucléaire
Vitesse : 25 nœuds en plongée
Immersion : 300 m
Équipage : 2 équipages de 60 marins
Autonomie : 70 jours
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm pour torpilles F 21 et missiles antinavire (type SM-39 EXOCET ) ; missiles de croisière naval (MDCN)


Sources

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/silencieux-propre-sans-periscope-huit-choses-a-savoir-sur-le-suffren-la-formule-1-des-sous-marins-nucleaires-francais_3533363.html




06 avril 2009

Des bateaux à la ferraille

La marine prévoit de démanteler 20 coques dans les cinq prochaines années





en reprenant cet article de mer et marine, nous nous sommes amusés à mettre quelques cachets sur les noms des bateaux à démanteler. Très bon exercice pour reprendre ses collections, et se rendre compte de ce qui manque...






Le 8 janvier dernier, Tecnitas, filiale du Bureau Veritas, s'est vue notifié un marché d'expertise portant sur une vingtaine de navires désarmés (*), a-t-on appris auprès de la Marine nationale. A l'issue d'un appel d'offres lancé en 2008, la société a été chargée d'expertiser et de faire l'inventaire de tous les matériaux polluants contenus dans les coques (comme l'amiante et les PCB). 




Ce travail aboutira à cartographier les zones où les produits dangereux sont contenus, documents qui seront remis plus tard aux entreprises chargées du démantèlement de ces bateaux. Dans le même temps, Tecnitas assure l'analyse générale des coques, notamment pour savoir si elles sont sécurisées et peuvent être remorquées. 

« Au fur et à mesure que les expertises seront terminées, les coques feront l'objet de marchés publics pour être déconstruites. Les marchés seront notifiés par types de navires, par exemple un groupe d'avisos, de frégates ou de transport de chalands de débarquement. On ne trouvera pas dans le même marché une frégate et une vedette. 



L'idée est d'avoir une cohérence industrielle, qui permettra par exemple à des chantiers ne disposant pas d'infrastructures pour traiter de grands bâtiments de répondre aux marchés concernant les petites unités », explique-t-on à l'état-major de la Marine nationale. 



L'objectif, pour l'EMM, est d'envoyer à la déconstruction, d'ici cinq ans, ces 20 premières coques, qui représentent 58.000 tonnes.

 

Le dossier du « Clemenceau » comme référenceAlors que la marine compte actuellement une trentaine de navires désarmés, auxquels s'ajouteront cette année une dizaine d'autres bâtiments, le dossier de l'ex-porte-avions Clemenceau sert de référence pour les futurs marchés de démolition.


 

C'est, en effet, avec le Q790 que la marine a eu à gérer son premier contrat de démantèlement. Avant de faire appel aux sociétés extérieures, les militaires se chargent de sécuriser les coques après leur retrait du service actif. 


Comme pour le « Clem », une cartographie des matériaux dangereux est alors réalisée par une entreprise privée. Une fois cette analyse achevée, un appel d'offres est lancé pour la déconstruction, les chantiers retenus se basant sur les expertises pour mener à bien la destruction. 

« Le dossier de référence reste celui de l'ancien porte-avions, qui a vu la mise en place d'une méthodologie très stricte. La marine a d'ailleurs été félicitée par la Commission européenne pour la manière dont ont été conduites les différentes étapes et l'élaboration d'un cahier des charges complet pour la déconstruction, avec des objectifs de protection des travailleurs et de l'environnement », rappelle-t-on Rue Royale. 





Qu'il s'agisse des vedettes ou des bâtiments de premier rang, la marine souhaite aujourd'hui déconstruire l'ensemble de ses navires désarmés, y compris ceux servant de brise-lames. Qu'ils soient positionnés à Lanvéoc, Lorient ou encore Saint-Mandrier, les actuels brise-lames seront, à terme, remplacés par des ouvrages.






(*) Notamment les Bougainville, D'Entrecasteaux, Duquesne, Suffren, Orage, Ouragan, Elfe, Rari, Saône, Dives, Bouvet, La Galissonnière, Duperré, Détroyat, Jean Moulin, Enseigne de Vaisseau Henry et Commandant Rivière. 




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