18 février 2012

Patrouilleur Austral ALBATROS départ en mission

Patrouilleur Austral ALBATROS
départ en mission


le 14 février 2012, le PA ALBATROS a quitté Port des Galets  pour les Terres Australes et Kerguelen. 


L'Albatros à Port des Galets  Photo Cédric Lempereur




Comme lors de chaque passage d’un phénomène météorologique, la Plate-forme d’intervention régionale de l’océan (PIROI) de la Croix-Rouge Française a été sollicitée afin de secourir les populations sinistrées après la dévastation semée par Giovanna.La PIROI maintient en permanence à proximité de l’aéroport d’Ivato un stock d’intervention géré par la Croix-Rouge malgache. Il comprend des abris temporaires, tentes, bâches, des capacités de fourniture en eau potable, des moyens de télécommunications, un kit sanitaire d’urgence et un kit choléra. Ces moyens prépositionnés permettent de secourir des milliers de personnes mais ne peuvent faire face qu’aux premières urgences. Le bilan catastrophique qui ne cesse de s’alourdir dans le sillage de Giovanna nécessite l’envoi de secours extérieurs.

« Les provinces de l’Est et des hauts plateaux de Madagascar ont été heurtés de plein fouet par le passage du cyclone Giovanna, notamment le district de Brickaville et la localité de Vatomandry au Sud de Tamatave, rappelle la PIROI. Les derniers chiffres publiés par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) font état de 16 victimes, 65 blessés et 10 856 sinistrés. De nombreux dégâts matériels sont également à déplorer (habitations, écoles, administrations, infrastructures routières, électricité. A la demande de la Croix-Rouge malgache, en coordination avec la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge, la PIROI acheminera depuis son entrepôt de la Réunion 50 tonnes de matériel humanitaire (abris temporaires, kits de reconstruction afin de répondre aux besoins de 2000 familles affectées par le cyclone », indique la PIROI dans un communiqué.
Coucher de soleil sur l'Albatros Photo Cédric Lempereur

Les Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien apportent leur concours à l’acheminement de ce fret humanitaire comme elles le font lors de chaque catastrophe naturelle. Le patrouilleur de la marine national Albatros avait déjà appareillé en direction de Crozet et Kerguelen pour une mission de surveillance des pêches dans la ZEE des Terres Australes. Rappelé, le bâtiment est rentré hier à la Pointe-des-Galets. Il appareillera ce matin pour Tamatave avec dans ses cales les 50 tonnes de fret humanitaire palettisé. Il devrait atteindre le grand port de la côte Est de la Grande Île dimanche dans la journée ■  
Alain Dupuis

http://www.clicanoo.re/index.php?page=article&id_article=313435&recherche=Albatros


Cachet de départ en mission Le Port Marine REUNION 14-2-2012
Plaque de construction du Chalutier Névé devenu Albatros photo Cédric Lempereur




Le 15 avril 1966, a lieu la pose de la quille du Névé, chalutier congélateur construit pour la Société Navale Caennaise (SNC), anciennement G. Lamy & Cie. Le bâtiment est lancé le 12 décembre 1966 sous le numéro de coque LH277. Son aménagement d'origine comprend une cale machine à l'avant avec 3 moteurs diesels MAN, qui alimentent deux moteurs électriques de 2200 CV, un réducteur et une seule ligne d'arbres, l'ensemble propulsif étant situé dans un petit compartiment à l'arrière. La plus grande partie du navire est constitué de la cale fret et d'un congélateur (-28°C) de 300 m3 au milieu. Les moteurs diesel seront néanmoins remplacés par l'armateur en 1970.

En juillet 1983, le Névé, est vendu par la SNC à la Marine nationale et rebaptisé Albatros. Lors de son dernier voyage au Groenland, il avait 900 tonnes de poissons dans ses cales. L'odeur imprègne encore le navire lorsqu'il quitte Caen, conduit par un équipage de la SNC, pour rejoindre Toulon, où il est alors transformé, et refondu en patrouilleur par la DCAN Toulon à partir du 21 avril 1983. On suprime les installations de pêche, crée de nouveaux locaux, met en place une artillerie de 40mm et divers équipements électroniques.En 1972, le bâtiment est transféré à Normandie-Pêche (Société Havraise de Pêche, elle même filiale de la Société Navale Caennaise). Il est alors basé au Havre et passe sous le numéro de coque à LH188586.Il effectue, jusqu'en 1983, des campagnes de pêche en Atlantique Nord : du Cap Nord à Terre-Neuve et la Norvège, via l'île de l'Ours et le Labrador. Au total, plus de 43 voyages à la grande pêche.

sources NetMarine.net

17 février 2012

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec

Bonjour,
L’ineffable Alain FINKELKRAUT ne manque jamais de pousser des cris d’orfraie à l’idée de voir l’école Normale Supérieure ravalée au niveau du collège Anne Marie Javouhey de Brest-Recouvrance.
J’ai décidé de lui venir en aide. Quand Racine, Molière ou Corneille écrivaient leurs textes, ils ne se doutaient pas du nombre de pauvres écoliers qui allaient tirer la langue sur d’inutiles et tristes explications de textes. Le nom d’un seul de ces écrivains plonge n’importe quel Français dans le désarroi des heures sombres de son adolescence.


Pourtant les répliques du théâtre classique sont actuelles et peuvent illustrer les scènes de la vie maritime, cultiver les équipages et satisfaire FINKELKRAUT.
A la semaine prochaine
Donec

Marine Nationale semaine du 9 au 16 février

Marine Nationale semaine du 9 au 16 février  lettre d'information



Semaine du 09 au 16 février 2012

Retour sur les événements de la semaine

Incendie Cité Radieuse : Le 9 février 2012, le Bataillon de Marins Pompiers de Marseille (BMPM) a déployé un important dispositif de lutte contre l'incendie et de secours à personne suite à plusieurs foyers d'incendie déclarés dans des appartements de la Cité Radieuse à Marseille.
Entraînement Spartiate : Du 13 au 15 février 2012, le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Dixmude a participé avec la frégate Courbet à l’entraînement Spartiate en mer Méditerranée.
Opération Corymbe : Action civilo-militaire pour le Siroco en escale au Congo : L’équipage du TCD Siroco a participé durant trois jours à la rénovation des bâtiments d'une école primaire.
Intervention du Caïman Marine à Brest : Le 9 février 2012, le Caïman Marine a hélitreuillé une personne tombée à la mer dans le Goulet de Brest.
Entraînement interarmées à Mayotte pour le Nivôse : Les 23 et 24 janvier 2012, la frégate de surveillance Nivôse et le détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) ont mené des entraînements conjoints.

À venir

La Mission Jeanne d’Arc se prépare : Partir loin, longtemps, en mission et en équipage, le 5 mars 2012, la frégate anti-sous-marine Georges Leygues et le Bâtiment de Projection et de Commandement Dixmude appareilleront pour la mission Jeanne d’Arc 2012.

Agenda

Clermont-Ferrand : Week-end de commémoration pour l’aviso Commandant Blaison à Clermont-Ferrand : Le 18 et le 19 février 2012, l’équipage de l’aviso Commandant Blaison commémorera les 70 ans de la disparition du Commandant dont il porte le nom.
Granville : Escale des bâtiments : Le patrouilleur de service public Pluvier sera en escale à Granville et ouvert au public le samedi 18 et le dimanche 19 février de 10h à 12h et de 14h à 17h.
Toulon : Exposition « Les Opex » : Du 17 au 24 février 2012, une exposition sur les opérations extérieures est organisée en salle Surcouf du Cercle du Marin à Toulon. L’exposition est ouverte au public gratuitement de 14h à 17h30.
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16 février 2012

Une visite à Dunkerque et à Jean Bart


Une visite à Dunkerque et à Jean Bart

Organisation des défenses du port de Dunkerque  musée portuaire photo JM Bergougniou

C'est vers le VIIème siècle que Dunkerque prend naissance sous la forme d'un établissement de pêche qui se fixe au bord d'une petite crique abritée par les dunes. Dès lors, les habitants établissent une première chapelle qui donne bientôt son nom à la localité : l'église des dunes (Duyn Kerke en flamand).
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Attaque du port de Dunkerque  
musée portuaire photo JM Bergougniou
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Très vite, la petite communauté de marins s'organise : un mur de défense levé en 960 et un hôtel de ville bâti en 1233 attestent que l'essor urbain démarre véritablement à cette époque. Spécialisé dans la pêche au hareng, le port se développe lui aussi, en même temps que d'importants aménagements hydrauliques, assèchements, creusement de canaux interviennent dans l'arrière pays. C'est à la fin du XIVème siècle que l'activité portuaire découvre une nouvelle activité : la course.

Ecumant les mers, les Dunkerquois se forgent rapidement une réputation sur laquelle reposera l'histoire maritime de la cité.



Dunkerque reste cependant une ville sur la défensive qui pour se protéger, doit maintenir autour d'elle un corset de fortifications. Dunkerque subit de nombreux sièges bien souvent dévastateurs comme celui de 1558.



Convoité par les grandes puissances, Dunkerque connaît une rare succession de suzerains : flamands, bourguignons, autrichiens, espagnols, anglais, français, dont trois se sont succédés en une seule journée, le 25 juin 1658, lors de la fameuse Bataille des Dunes remportée par Turenne.




Dunkerque sous le feu ennemi
photo JM Bergougniou 


timbre évoquant Dunkerque et Jean Bart
Définitivement française en 1662, la ville connaît alors, grâce à l'intérêt personnel que lui porte Louis XIV, une transformation radicale qui la place au rang des grandes villes du royaume. Etendue, embellie, elle demeure le port d'attache de brillants marins dont le chef de file resteJean Bart (1650-1702), le plus célèbre de tous les corsaires français qui s'est illustré notamment lors de la fameuse Bataille du Texel.


Le Port de Dunquerque  photo JM Bergougniou

Le XVIIIème siècle se révèle moins favorable au port flamand à l'exception du développement de la pêche à la morue en Islande qui lui permettra d'occuper le premier rang national au XIXème siècle. C'est en 1879 que s'engage une transformation radicale du port qui lui permet de concurrencer ses voisins et de devenir le principal débouché du pays sur la Mer du Nord. Désormais 3ème port de France, Dunkerque est frappé par les deux conflits mondiaux. Violemment bombardé en 1915 et 1917, thèâtre de l'Opération Dynamo en mai 1940, elle sera largement détruite et libérée en mai 1945 de l'occupation allemande.




portrait de Jean Bart au musée portuaire
photo JM Bergougniou

La France doit importer d'énormes quantité de blé par voie maritime. Jean Bart est chargé d'escorter les convois qui viennent de Pologne et de la Moscovie. Ces convois ouvrent un énorme champ d'action à l'activité des corsaires. Les uns se chargeant de les capturer les autres de les protéger .


Souvenir de l'évasion du cuirassé Jean Bart
de Saint-Nazaire  TAD 19 juin 2010

En janvier 1694, Jean Bart quitte Dunkerque pour se rendre en Norvège prendre en charge un convoi de 30 Navires chargés de blé. Le 16 Mars, l'intrépide marin les ramène à Dunkerque, malgré la menace des escadres anglaises et hollandaises .



Jean Bart à toutes les sauces photo JM Bergougniou



Le 29 mai, Jean Bart reçoit des instructions de Versailles. Il doit se rendre une nouvelle fois en Norvège, à Vléker, d'où il ramènera à Dunkerque et au Havre une Flotte commerciale composée cette fois de 120 navires. Sans attendre l'arrivée de Jean Bart, le convoi s'élance sous la seule protection de trois navires neutres (deux Danois et un Suédois). Dés leur appareillage, les navires sont capturés par les Hollandais. 


Se doutant d'une telle éventualité, Jean Bart en route vers la Norvège, fait naviguer ses frégates le long des côtes de Hollande.
Effectivement, le 29 juin à 3 heures du matin, il arrive au large de l'île du Texel où il aperçoit une énorme quantité de voiles. Il fait prendre des renseignements qui confirment de suite la présence des navires marchands francais.


 A 5 heures, l'escadre dunkerquoise est à portée de canon de l'ennemi. Jean Bart donne donc alors ses ordres. Bien qu'en nette infériorité, il décide, sans hésitation d'aller à l'abordage. Pour atténuer le désavantage, l'une des flûtes accompagnatrices sera transformée en navire de combat. L'escadre francaise aura donc 7 navires pour un total de 302 canons, les Hollandais disposent quant à eux de 8 Vaisseaux et de 388 canons. De plus leur flotte est sous le commandement d'un Vice-Amiral : Hidee Devries.



Jean Bart une marque commerciale
photo JM Bergougniou



Malgré l'inégalité des forces, Jean Bart engage immédiatement le combat. Il sera particulièrement bref et d'une rare violence. Chacun ayant son adversaire, le capitaine dunkerquois se charge bien entendu du navire amiral. Le premier, il saute à son bord suivi de ses hommes galvanisés par son courage. "Le Maure" est totalement désemparé, sa mature fauchée par les boulets Hollandais. Qu'importe il tient bon "Le Prince de Frise" est enlevé au bout d'une demi-heure à peine. Ses deux pavillons sont ramenés par un jeune marin provençal. Le Vice-Amiral Hidde Devries, gravement blessé, est capturé avec ses officiers. Voyant leur amiral perdu les Hollandais cessent bientôt le combat au cours duquel ils ont perdu plus de 100 hommes et 3 vaisseaux pris par les corsaires dunkerquois. 


Vitrine évoquant la course
et les corsaires : 

Cuiller à pot et boulet ramé
photo JM Bergougniou

Aprés avoir remis ses navires bien malmenés en état de naviguer, Jean Bart peut faire voile vers Dunkerque en fin d'après-midi. L'immense flotte y arrive le 3 juillet. Reçu en Triomphateur, le héros du Texel met pied à terre à 2 heures de l'après-midi, devant une foule immense où figurent toutes les notabilités locales. L'enthousiasme est tel que Jean Bart a bien du mal à retenir son émotion. Il ramène avec lui les 3 prises Hollandaises et 455 prisonniers dont 129 blessés. 30 navires de blé sont déchargés à Dunkerque, le reste de la flotte continuant vers le Havre.



Marionnette  
photo JM Bergougniou
L'exploit du Texel suscite une véritable explosion de joie à travers tout le royaume. Le 5 juillet, le fils de Jean-Bart, François Cornil et son beau-frère sont reçus à Versailles où ils remettent au roi les pavillons capturés. En remerciement, Louis XIV adresse des lettres de félicitations aux officiers, donne une médaille d'or au marin provençal ayant enlevé les pavillons hollandais et éléve François-Cornil Bart au grade d'enseigne de vaisseau. Pour Jean Bart, suprême distinction, le roi lui octroi des lettres d'anoblissement par brevet du 4 aout 1694.



Figure de proue La goélette Amiral Lhermite est lancée des chantiers Gaspard Malo de Dunkerque en 1851 pour l'armateur dunkerquois J. L. Cuenin & fils qui la destine à la pêche à la morue en Islande. Cette goélette, vendue en 1861 à l'armement Sauvage, sera la meilleure "pêcheuse" pour l'année 1862, sous le ordres du capitaine Druel. Elle fera naufrage en 1867 aux îles Westman (Islande)


Le musée portuaire de Dunkerque


Entrepôt des tabacs Vue sur la ville
photo JM Bergougniou
Maquette photo JM Bergougniou
Activité commerciale du port grues bigues et palans  photo JM Bergougniou
Poulies, palans et manilles photo JM Bergougniou

L’entrepôt des tabacs

L’entrepôt des tabacs a été construit en 1869, il servait au stockage des tabacs produits dans le Nord Pas-de-Calais ou provenant d’Algérie. Ses murs épais préservaient les marchandises des écarts de température et de l’humidité, son édification le long du quai facilitait la manutention. Racheté par la Communauté Urbaine en 1974, il a été réaménagé et accueille le Musée portuaire depuis 1992.

Les collections du Musée portuaire sont constituées d’un fonds varié de plus de 10 000 objets (maquettes de navires, tableaux, gravures, outils, figures de proue…) et 120 000 photographies. Elles sont constamment enrichies grâce à la politique d’acquisition soutenue par le FRAM et la Communauté Urbaine de Dunkerque.

En 2008, un programme national de numérisation a été initié par le Ministère de la Culture et de la Communication pour favoriser la consultation libre et ouverte des ressources numériques culturelles.

Le musée s’est engagé dans cette démarche, vous pouvez désormais accéder à une sélection de 500 fiches d’information sur les collections du musée, photographies et objets.



 Quelques mots sur le fonds photographique 


Fonds des Ateliers et Chantiers de France (ACF) 


L'activité portuaire photo JM Bergougniou
Une partie des photographies provient du chantier de construction navale de Dunkerque qui ferma ses portes en 1987. Cet ensemble est constitué essentiellement de reportages montrant les phases de montage et les lancements de bateaux.

Les plaques de verre de Lecomte et Maurice Vancauwenberghe 

Un don de près de 200 plaques de verre réalisées par des photographes amateurs est venu s’ajouter. Elles représentent le port et ses activités de 1900 à 1930.

Bibliothèque le coin des jeunes  
photo JM Bergougniou


Le fonds Desreumaux 

Ce fonds de 18 000 clichés correspond essentiellement à des commandes de professionnels du bâtiment, d’entreprises et d’administrations portuaires.


Les maquettes photo JM Bergougniou

Les clichés du Grand port maritime (ex Port autonome) 

Le musée bénéficie également du dépôt de 5 000 clichés promotionnels du fonds du Port Autonome de Dunkerque. Y sont notamment mis en avant les trafics et les marchandises desservant le port de Dunkerque ainsi que les infrastructures et outillages de la période 1965 -1980.


Maquette photo JM Bergougniou

Le fonds Dehaene 

Le passionné d’histoire locale qu’était René Dehaene a rassemblé plus de 3 600 plaques de verre et photographies anciennesauxquelles il a ajouté, de 1946 à 1982, sa production de photographe amateur, composant ainsi une collection de près de 38.000 photos.




 Affiche SNCF photo JM Bergougniou



Le fonds Lemaire 




Le fonds Lemaire, riche de 14 000 photographies, il illustre tant l’activité maritime que la vie quotidienne dans le dunkerquois des années 1950. En témoignant du travail sur les quais et dans les ateliers au siècle dernier et en conservant les traces de bâtiments, de navires ou d’outillages qui n’ont pu être préservés, ces fonds apportent un complément précieux aux collections du musée.


Maquette photo JM Bergougniou


Musée à flot

Unique en France, la collection de bateaux du Musée portuaire représente un des attraits majeurs de la visite.


Duchesse Anne en cale sèche
photo JM Bergougniou
Duchesse Anne 
en carénage aux chantiers 

Un trois-mâts carré destiné à servir de navire-école Duchesse Anne

Le plus grand voilier visitable en France. Lancé en 1901 sous le nom de Grossherzogin Elisabeth, ce trois-mâts carré est un navire-école construit pour former les officiers et les matelots de la marine marchande allemande.



Pendant 30 ans, il sillonne la mer Baltique ou croise au large des côtes d’Afrique et d’Amérique du Sud avec à son bord 130 à 200 cadets, encadrés par un équipage de 15 à 20 officiers, sous-officiers, maîtres et matelots.


Duchesse Anne en cale sèche photo JM Bergougniou

Sandettie


Une page de l’histoire maritime de Dunkerque s’est tournée lorsque, salué par un concert de sirènes, le bateau-feu Sandettie est rentré pour la dernière fois au port le 3 juin 1989.


Mis à poste en 1949, le BF 6 (bateau-feu 6) fut appelé successivement Dyck et Sandettie, du nom des bancs de sable qu’il était chargé de signaler. À chaque changement d’affectation, on changeait le nom peint en grandes lettres blanches sur la coque.


L’équipage de ce navire sans destination se composait de 8 hommes chargés de conserver le bateau et son système d’éclairage en bon état de fonctionnement, d’effectuer et de transmettre des relevés météorologiques ou encore d’assurer la surveillance des navires qui passaient à proximité.

sources :


http://www.museeportuaire.com/IMG/pdf/fiche_public_da20011.pdf


http://www.museeportuaire.com/spip.php?rubrique16

http://www.museeportuaire.com/spip.php?article68
http://www.ville-dunkerque.fr/fr/decouvrirdunkerque/histoire/index.html

Photos (c) JM Bergougniou

15 février 2012

Bold Alligator 2012 BPC Mistral

Bold Alligator 2012  BPC Mistral 


Lundi 6 février 2012, 4h30 du matin.


L’assaut amphibie, point d’orgue de l’exercice Bold Alligator 2012 , est lancé. Les troupes françaises, embarquées sur le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, débarquent sur une plage de Camp Lejeune. Leur mission : reconnaître et sécuriser la zone pour permettre aux forces américaines de débarquer à leur tour. Sur un créneau de six heures, 300 militaires et 80 véhicules sont ainsi projetés de la mer vers la terre, en une vingtaine de rotations navales et 6 liaisons d’hélicoptères Puma et Gazelle du 3e régiment d’hélicoptères de combat.



 

Pendant les six heures d’assaut, débarquent à tour de rôle les éléments du 1er régiment étranger de génie , la section d’infanterie du 21e régiment d’infanterie de marine et les éléments en appui du 1er régiment étranger de cavalerie et du 3e régiment d’artillerie de marine. Pendant ce temps, depuis le cœur du Mistral, l’état-major du détachement amphibie assure le suivi des opérations et la coordination avec les forces américaines et le groupe tactique.








A 23h, l’opération amphibie est terminée. Le Mistral reste néanmoins en mesure d’apporter aux troupes le soutien logistique nécessaire et l’appui des hélicoptères, pendant la suite des opérations terrestres.

 

Organisé conjointement par la Navy et le corps des Marines américains, l’exercice amphibie Bold Alligator est la plus grosse manœuvre amphibie menée depuis dix ans. La France offre la plus grosse participation alliée , avec l’envoi d’un BPC, d’un groupement tactique et d’un état-major embarqué, soit 650 personnes, 6 hélicoptères et plus de 80 véhicules.


Pli de Hampton roads merci à JEF

Hampton Roads est le nom à la fois d’une étendue d’eau et des terres environnantes se trouvant au sud-est de la Virginie aux États-Unis, connue historiquement pour une bataille navale qui s’y déroula lors de la guerre de Sécession.

L’étendue d’eau nommée Hampton Roads (familièrement appelée the harbor) est l’un des plus grands ports naturels au monde qui regroupe l’embouchure des fleuves Elizabeth et James ainsi que de plusieurs rivières mineures et qui se jette ensuite dans la baie de Chesapeake, puis dans l'océan Atlantique.
Le nom de Hampton Roads appliqué à la région côtière regroupe la plupart des comtés et villes de la région sud-est de la Virginie et est inclus dans la région statistique de Virginia Beach-Norfolk-Newport News (VA-NC MSA). Cette région, abritant une population totale d’environ 1,6 million d’habitants, est la quatrième plus grande zone métropolitaine du sud-est des États-Unis et la plus importante entreWashington D.C. et Atlanta.


http://www.defense.gouv.fr/terre/bloc-a-la-une/bold-alligator-2012-le-bilan

Le capitaine de vaisseau Emmanuel Gué est le commandant du French Amphibious Task Group de l’exercice Bold Alligator 2012.

Depuis quand préparez-vous cet exercice ?
Nous avons préparé cet exercice pendant un an environ. L’opération Harmattan a accaparé beaucoup de nos ressources et fait peser quelques incertitudes sur notre participation. Mais nous n’avons jamais cessé de travailler avec nos interlocuteurs de l’US Navy et de l’USMC (US Marine Corps) et l’effort de préparation s’est intensifié à partir d’octobre dernier.





Comment organisez-vous la liaison avec les forces armées américaines ?Les liens sont permanents entre la Marine nationale et l’US Navy. Un lieutenant de vaisseau de l’US Navy est en échange à bord du Mistral. Il est chef de service et pleinement intégré à l’équipage. Un officier américain est également posté en permanence au sein de notre état-major de la force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR). Et dans le cadre de l’exercice, nous avons également embarqué des officiers de liaison de l’USMC et de l’US Navy, ainsi qu’une équipe Anglico (Air Naval Gunfire Liaison Company) avec ses véhicules.



la suite sur :


http://forcesoperations.com/2012/02/09/interview-fob-capitaine-vaisseau-emmanuel-gue-commandant-french-amphibious-task-group-exercice-bold-alligator-2012/



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...