04 février 2010

Le Passage du Cap Horn 25 janvier 2010 PH Jeanne d'Arc

Qui les trois caps a passé au vent a droit de cracher...


photo Maître Seurot Franck
La date du lundi 25 janvier 2010 restera longtemps gravée dans la mémoire des marins de la Jeanne d’Arc. En ce 55ème jour de la 45ème et ultime mission, la Jeanne a franchi pour la dixième fois de son histoire le mythique Cap Horn. «Cap Horn», «le Horn», «Horn» ce nom sonne et résonne dans les têtes des marins de toute la planète. Rendu tristement célèbre par les innombrables naufrages des navigateurs malchanceux ou téméraires qui s’y sont aventurés, il reste à l’heure actuelle redouté par de nombreux marins, même les plus aguerris. C’est avec un réel enthousiasme certes mêlé d’une crainte bien naturelle que l’équipage de Jeanne est venu défier le redoutable Horn, l’un des points de passage les plus dangereux du monde.

Le cap Horn (en espagnol : cabo de Hornos) est un cap situé à l’extrémité sud de l’archipel chilien de la Terre de Feu. Ce point est généralement considéré comme étant le plus au sud de l’Amérique du Sud.




Le cap Horn est également le plus au sud des grands caps, et il marque la frontière nord du passage de Drake. Pendant de nombreuses années, le cap Horn a été un point de passage crucial des routes commerciales entre l’Europe et l’Asie. Elles étaient empruntées par les voiliers pour transporter les marchandises tout autour du globe, et ce bien que les eaux océaniques autour du cap présentent de nombreux dangers : tempêtes très fréquentes, vagues géantes, et présence possible d’icebergs.

Ces dangers et l’extrême difficulté de son franchissement ont donné au cap Horn son caractère légendaire, mais aussi la réputation d’être un cimetière marin. Il est parfois surnommé le cap Dur, ou le cap des tempêtes.




De nos jours, grâce au canal de Panamá, les navires cargos ne sont plus dans l’obligation d’emprunter la route du cap Horn. Ce dernier continue cependant d’attirer des bateaux de plaisance qui veulent relever le défi que représente son franchissement, parfois au cours d’une circumnavigation. Plusieurs courses à la voile parmi les plus importantes, comme le Vendée Globe, passent par le cap Horn, de même que les grands navigateurs qui cherchent à battre le record de vitesse du tour du monde à la voile.

sources :

wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_Horn

jdb Jeanne d'Arc

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jda

pour lire et rêver... le mot de l'éditeur



Un dédale d'îlots à la dérive, au bout du bout du monde. Des maisons sur pilotis. Des carcasses de rafiots abandonnés sur la grève. Des rumeurs d'accordéon, dans un bar de Punta Arenas. Des vents sauvages qui griffent la croûte herbeuse de la fantomatique Patagonie.
A perte de vue, des troupeaux qui cavalent vers l'infini. Plus loin encore, sculpté par la main du diable, le terrible cap Horn où s'écrasent les rêves des matelots. Ce sont ces images et ces musiques - celles du grand large - qui nous restent quand on referme un livre de Francisco Coloane, le conquistador des extrêmes. Avec sa barbe d'écume blanche, il ressemblait au vieux Neptune, debout sur les flots pour orchestrer une oeuvre qui est un gigantesque opéra des mers, et qui cache dans ses soutes une fabuleuse cargaison de chimères...
Et même lorsqu'il parle de la terre, Coloane garde le pied marin... Quant à son éthique littéraire, Coloane la résumait en citant Conrad : «L'écrivain doit prendre soin de ses phrases comme l'équipage prend soin du pont.»... tous les livres de l'enchanteur chilien sont en effet des modèles de limpidité, de sobriété, même si les démons les torpillent méchamment. C'est bien sûr le cas du chef-d'oeuvre de Coloane, Cap Horn, qui vient de ressortir dans la collection Libretto... Ce livre est une somptueuse gerbe d'encre, une sarabande sensuelle et flamboyante : ivresse garantie.

Jeanne d'Arc Escale à Ushuaïa PH 2010 Janvier

Le grand sud avant la remontée PH Jeanne d'Arc FLF Courbet 01-2010


Après avoir bravé le Cap Horn, la Jeanne d’Arc et le Courbet ont fait escale en Terre de Feu, à la pointe de la Patagonie, dans la petite ville d’Ushuaia. Cette bourgade atypique, bordée d’un coté par le canal de Beagle et de l’autre par des montagnes enneigées est devenue célèbre lorsqu’elle a été reconnue comme étant la ville la plus australe au monde. Si la ville en elle-même, avec ses immeubles en bois peint et ses faux airs de station de ski européenne présente quelques lieux d’intérêt pour les visiteurs, ce sont surtout les alentours de la ville qui valent le détour. Les paysages sont tout simplement magnifiques : les monts enneigés et les glaciers sont bordés par les eaux transparentes des différents chenaux. Les montagnes et la mer se rejoignent, ici, à l’extrême sud de l’Amérique du Sud, pour former un véritable décor de carte postale.


Tmbre à date d'UshuaÏa Argentine e
n date du 27 janvier 2010
Le TAD précise que Ushuaïa est la ville 
la plus australe du monde

Le nom de la ville vient de la langue indigène yagan (ou yamana) : ush (au fond) et wuaia (baie ou crique).

Une mission de pasteurs anglicans dirigée par Thomas Bridges s’installa dans les environs du Canal Beagle en 1869, formant un premier établissement tout proche de l’emplacement de la future ville.

Ushuaïa est la capitale de la province argentine la plus méridionale, la Terre de Feu. La ville est considérée comme étant la plus australe du monde. Elle est située à proximité du Canal Beagle, au sud-ouest de la province, dans le département d'Ushuaïa. Elle est à 54° 48' de latitude sud, 68° 18' de longitude ouest.

Ushuaïa a une superficie de 9 390 km2 et comptait 45 430 habitants en 2001. Elle dispose d’un port en eaux profondes qui est le plus proche de l’Antarctique et est entourée par les monts Martial et Olivia et leurs vallées.

flamme Jeanne d'Arc sur lettre
en date du 27 janvier 2010
Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage … Les 640 marins de la Jeanne d’Arc se souviendront longtemps de cette dernière mission mythique qui aura mené le porte-hélicoptères aux confins du monde habitable, où l’homme, malgré sa technologie, n’a pas encore réussi à dompter la nature. Non content d’avoir bravé le fameux Cap Horn, où tant de navigateurs expérimentés se sont échoués, l’équipage de la Jeanne a parcouru près de 730 nautiques, soit plus de 1300 km, à travers les sinueux chenaux de Patagonie. Tel Thésée qui déambulait à travers les dédales du Minotaure, la Jeanne d’Arc a navigué à travers ce véritable labyrinthe géant que sont ces chenaux. Néanmoins, loin de partir à l’inconnu, les marins ont utilisé des cartes très détaillées de la région. Véritable « fil d’Ariane », la route de navigation a évité à l’équipage de se perdre dans le méandre d’îles de la Patagonie.

sources 
Marine Nationale JDB Jeanne d'Arc


Présence aux TAAF

Frégate de surveillance FLOREAL  Mission 01 2010



Départ de la frégate vers les Terres Australes TAD manuel de Le Port Marine REUNION en date du 1er février 2010


La frégate à quai à Port des Galets.. Piquage de la rouille


Saint Paul le cratère effondré encore appelé caldéra à gauche l'îlot isolé nommé la Quille et le Marion Dufresne encore plus à gauche



base de Port ax Français Kerguelen



Déploiement TAAF pour le Floréal vu de l'IDF





Kerguelen usine baleinière Port Jeanne d'Arc


Base Alfred Faure Ile de la Possession Archipel de Crozet



arrivée sur l'ile de Saint Paul




Base Martin de Viviés Amsterdam



Photos JMBERGOUGNIOU

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...