19 décembre 2020

corps d'occupation du Maroc 1907 Marine nationale Casablanca corps de débarquement - expéditionnaire

Maroc corps Expéditionnaire - d'occupation de débarquement du Maroc 1907


Reprenons la lecture du journal L'Ouest-Eclair du mercredi 7 août 1907. Nous nous retrouvons à Alger pour assister à la constitution de l'Escadre en partant pour le Maroc et à l'embarquement du personnel et du matériel.

L'embarquement des troupes pour Casablanca



Oran, 6 août. Dès l'arrivée, hier, de la « Jeanne-d'Arc et de la Gloire battant pavillon du contre-amiral Philibert en rade; de Mers-el-Khébir, l'amiral en vertu des ordres qu'il a emportés, fit aussitôt procéder à l'embarquement du matériel, des approvisionnements, de la section de mitrailleuses, d'un bataillon de tirailleurs des infirmiers, des commis d'administration et d'une partie du bataillon de la légion étrangère. Le complément de ce bataillon s'est embarqué cette nuit sur le croiseur "Gueydon".

Dès l'arrivée de ce navire, ce matin avant le jour, et devant un public nombreux, l'escadre, composée des croiseurs " Condé", "Jeanne-d'Arc" "Gloire » et "Gueydon" a appareillé et est partie pour Casablanca Les troupes et les marins sont très enthousiastes.



L'escadre de l'amiral Philibert arrivera demain, mercredi matin, Casablanca. Le "Mytho" ayant à son bord les chasseurs embarqués n'est cependant pes attendu avant vendredi matin.



Le Naufrage de la Nive, Le vieux transport s'est échoué le 31 décembre 1907 sur les rochers d'El Hank. Les débarquements à cette époque, n'étaient pas aussi, faciles, qu'aujourd'hui. Et cependant, en moins d'un an, d'août 1907 à avril 1908, Casablanca vit. débarquer 20.000 hommes et 10.592 tonnes de matériel pour l'armée, malgré toutes les difficultés, dans un port sans outillage. 

La Nive échouée devant Casablanca

Mers-el-Kébir, 6 août. La Nive a appareillé ce matin à 5 heures emportant 16 chevaux et 750 hommes, des tirailleurs, des chasseurs et des spahis.






Les événements du Maroc aout 1907 Galilée Du Cheyla Anatolie Casablanca Tanger Ouest-Eclair

LES EVÈNEMENTS DU MAROC Casablanca Ouest-Eclair - Août 1907

 L'intervention française est provoquée par l'assassinat, le 19 mars 1907 à Marrakech, du docteur Mauchamps. Le 29 mars, en mesures de représailles, le colonel Lyautey, venant d'Algérie, passe la frontière algéro-marocaine et occupe la ville d'OUDJDA dans le Maroc oriental. 
Le 30 juillet 1907, des tribus de la Chaouïa ( Région de Casablanca ) entrent dans Casablanca et massacre une équipe 
d'ouvriers européens qui travaille au port.

La division française bombarde Casablanca

L'Ouest-Eclair 7 août 1907

Nouvelle agression marocaine.

Quatorze marins français blessés. Une riposte à coups d'obus. Le commandant des troupes marocaines demande le pardon. Situation grave à Rabat et à Mazagan

Tanger, 6 août. Les dépêches reçues de Casablanca annoncent qu'hier le croiseur Galilée ayant débarqué 160 marins destinés à assurer la défense du consulat de France, les troupes marocaines et les gens de la tribu ont ouvert le feu sur les Français. Six officiers et huit marins ont été blesses.

Les croiseurs Du Chayla et Galilée ont alors immédiatement bombardé les villages situés autour de la ville et les ont abattus. La canonnière espagnole Don Alvaro de Bazan a contribué au bombardement et a débarqué 40 marins pour garder le consulat espagnol. Tandis que le bombardement se produisait, les gens de la tribu reçurent de grands renforts. Le nombre des tués et des blessés est considérable.




La batterie de la ville ayant commencé à tirer à blanc, les croiseurs français dirigèrent alors sur elle leur feu. Ce voyant Mulai-Amin, commandant des troupes marocaines, demanda solennellement le pardon. L'amiral français refusa le pardon et ordonna à Mulai-Amin de se rendre au consulat de France.



On ignore encore ce qu'il a fait. Mais il y a tout lieu de croire que la leçon va calmer quelque peu à Casablanca les insolences indigènes.

En revanche partout ailleurs et principalement à Mazagran et à Rabat la situation devient de plus en plus inquiétante. Le consul anglais de Mazagran signale notamment de très graves désordres. Les tribus cernent la ville. Les Européens réclament d'urgence des secours.



Rabat est également entouré par les tribus hostiles des Zaers et des Zemmours, qui sont prêts d'envahir la ville gardée par un très petit nombre de troupes.

Mr. Leriche, consul de France, reçoit de nombreuses lettres de menaces. La population est affolée. Déjà le Du Chayla fait route Il toute vapeur vers Rabat. On dit que le Condé ira le rejoindre.


CE QUE DIT UN TEMOIN

Tanger, 6 août. A la nouvelle des événements du matin, je me suis rendu à Casablanca à bord de l'Anatolie. Je puis donc en vous confirmant mon premier télégramme, préciser les détails suivants

Hier soir le pacha de Casablanca donna au commandant du Galilée l'assurance que la compagnie de débarquement pouvait occuper le consulat de France et que la ville serait calme.



Or, à 5 heures du matin, la dite compagnie de débarquement comprenant 50 hommes commandés par un enseigne, franchissait la porte de la marine, quand elle fut accueillie par des réguliers marocains tirant. Six Français furent blessés, dont l'enseigne, qui eut la main traversée par une balle.



L'enseigne, commanda "Baïonnette au canon" et les troupes chargèrent, tuant environ 150 Marocains. Elles parvinrent ainsi au consulat où sont réfugiés tous les français restés dans la ville avec MM. Maigret, consul, et de Neuville, vice-consul, tandis que les étrangers sont réfugiés dans leurs consulats respectifs et sur les navires des commerce en rade.



Le Galilée, en entendant la fusillade, commença le bombardement des villages arabes des environs pour barrer la route aux tribus des campagnes qui essayaient de gagner la ville. Les obus à la mélinite et balles labouraient les terrains tuant des hommes et des chevaux.

Il était 10 heures quand le vapeur Anatolie de la Compagnie Paquet, arriva en rade. J'assistai ainsi à la suite de l'action à un kilomètre du Galilée et à 2 kilomètres de la côte.



Le croiseur Du Chayla qui, la veille, avait pris à Tanger l'ordre de la légation, et embarqué le commandant Mangin, arriva à 11 heures. Les marins étaient au poste de combat, car depuis longtemps le croiseur communiquait avec le Galilée par la télégraphie sans fil. Il s'embossa à l'enfilade et ouvrit immédiatement le feu avec des obus à la mélinite sur les cavaliers gagnant la ville, sur les maisons et les bouquets de bois environnants qui servaient d'abri aux Marocains en marche.



Le marabout Sidi-Marouf fut éventré par un obus.

Le Galilée continuant le feu, envoya des obus sur la ville, derrière le palais du pacha, dans le mellah et le Socco, qui allumèrent L'incendie.

A midi, la compagnie de débarquement du Du Chayla, sous les ordres du commandant Mangin, atterrit sur la plage devant le marabout Sidi-Beliout. Elle fut accueilli par des coups de fusil et quelques marins sont blessés. Les canons des croiseurs ed les canons revolvers placés sur l'avant des chaloupes déblayèrent le terrain, mais l'action fut très chaude.



Escaladant le rempart qui entoure le vice-consulat portugais, la compagnie gagna le consulat de France, protégée par le feu de la compagnie du Galilée qui occupai! le consulat depuis le matin.

La flotte devant Casablanca Collection Daniel Allançon

La petite canonnière espagnole envoya deux embarcations contenant une trentaine d'hommes pour participer à l'action mais elle ne prit pas part au bombardement. A 5 heures le bombardernent continuait sur les environs et les abords immédiats de. la ville. On menaça alors l'intérieur de la ville qui, volontairement, a été très peu atteinte.

Les vaisseaux ont tiré depuis ce matin 2.000 coups.

A 2 heures 30 l'aviso Corbin est arrivé en rade. Mais alors l'Analolie fut réquisitionné par le commandant du Galilée et dut regagner Tanger pour aviser la légation et le gouvernement. A mon grand regret je quittai donc Casablanca emporté par l'Anatolie. Il était 6 heures. ce moment la ville paraissait calme, ef les croiseurs ne bombardaient plus que faiblement les environs. En quittant le port i'Anatolie est passé, après des navires de guerre anglais, allemand et espagnol, où s'étaient réfugiés des Européens. Ils assistaient au débarquement et attendaient avec anxiété l'arrivée des renforts, car ils commencent à souffrir du manque de provisions.



Ici la nouvelle a produit une émotion considérable. On se demande avec anxiété si les Marocains ne vont pas profiter de la nuit pour attaquer en masse les consulats. L'Anatolie va retourner à Casablanca. En conséquence je reste à bord

C'est à la demande de toute la colonie européenne à Casablanca que le Galilée avait débarqué un premier piquet de JO hommes pour assurer la sécurité.

Un quartier-maître a été assez grièvement blessé.

Sources

Ouest Eclair

http://marcophiliedaniel.blogspot.com/search/label/MAROC%20-%20d%C3%A9barquement%20%C3%A0%20Casablanca%20-%201907

https://www.persee.fr/doc/remmm_0035-1474_1969_num_6_1_1002


18 décembre 2020

SPID D 233 mission LYNX Lettonie Estonie Lithuanie

SPID D 233 Mission  LYNX -  Une enveloppe qui ne manque pas de cachets...



Décidée par les chefs d’État et de gouvernement au sommet de Varsovie en 2016, la Posture de présence avancée renforcée de l’OTAN (enhanced Forward Presence ou eFP) permet aux Alliés de déployer, en nombre limité, des forces militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer encore la posture de défense de l’Alliance par un dispositif dissuasif, à caractère purement défensif, selon une planification validée collectivement. Dans ce cadre, la France engage en Lituanie en 2020 un dispositif articulé autour de 300 militaires français et d’un S-GTIA composé de 5 chars Leclerc, de 14 VBCI et de 5 VAB. Cette mission Lynx est intégrée au sein d’un bataillon commandé par l’Allemagne.


Notre enveloppe V SPID D 233 comporte pas moins de 3 timbres à date. Le plus ancien SPID 233 du 28 avril 2020, un autre du 28 août 2020. Ce courrier a du rester dans un caisson... Il arrive au SPID ROISSY où il entre dans le circuit postal le 14-12-2020. 



Lynx prend en poids, mais guère en crédibilité, avec un char Leclerc de plus

Tans pis si je dois passer pour un esprit chagrin, voire un mauvais Français persifleur, mais n'en fait-on pas un peu trop pour un char Leclerc de plus en Lituanie? Des "moyens plus étoffés" dixit le tweet ci-dessus? Techniquement, c'est vrai avec un "bond" de 25% des moyens mécanisés. Mais, la balance des moyens n'en est guère affectée.


Ceci étant dit, les Armées communiquent beaucoup à l'unité: un avion de plus, unnavire de plus. A chacun ses moyens, me dira-t-on, ce qui est vrai.


Je rappelle le contexte de cet engagement: dans le cadre de la présence avancée renforcée mise en œuvre par l’OTAN dans les pays baltes et en Pologne, la France réengage un détachement en Lituanie. Ce nouveau mandat de la mission Lynx succède à celui opéré en Estonie d’avril à décembre 2019.

C'est le 5e régiment de dragons qui sera déployé en Lituanie pour cette mission Lynx 7.

Ce mois-ci, 300 militaires seront engagés avec un sous-groupement tactique interarmes composé de 5 chars Leclerc, 14 Véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), et 5 Véhicules de l’avant-blindé (VAB). Ce dispositif constitue près d’un quart de la force de manœuvre du bataillon déployé en Lituanie sous commandement allemand.

corymbe 153 PHM Cdt DUCUING 14-10-2020

Corymbe 153 PHM Cdt DUCUING 14-10-2020


Jeudi 24 septembre, 
la frégate européenne multi-missions (FREMM) italienne Nave Federico Martinengo, en transit vers le Ghana et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing, en mission CORYMBE, se sont rencontrés pour réaliser ensemble des manœuvres conjointes dans le golfe de Guinée.

La rencontre, entamée par un exercice de lutte anti-navire, s’est suivie par des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer (PRERAM) et d’évolution tactique. Un exercice de treuillage avec l’hélicoptère SH-90 embarqué à bord de la FREMM italienne a clôturé la journée. Ces entraînements ont permis aux équipages de confronter leurs méthodes de travail et de renforcer l’interopérabilité entre la marine française et italienne.

Le lendemain, le Commandant Ducuing et l’hélicoptère Fennec des Forces françaises de Côte d’Ivoire basé à Abidjan ont mené des exercices conjoints en vue d’accroître leur savoir-faire et leur compatibilité opérationnelle.


Nave Federico Martinengo et PHM Cdt Ducuing

Le jeudi 29 octobre 2020, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing a retrouvé la base navale de Toulon, son port base, après un déploiement de huit semaines, dans la cadre de la mission CORYMBE 153. L’équipage aura contribué directement à la diminution de l’insécurité maritime dans la zone du golfe de Guinée en opérant à de nombreuses reprises avec les partenaires régionaux.
Après un premier arrêt au Sénégal, le Commandant Ducuing a longé les côtes africaines jusqu’à la République Démocratique du Congo, en coopérant avec les marines locales tout au long de sa patrouille.

Le déploiement du Ducuing a notamment été marqué par sa participation à l’exercice majeur GRAND AFRICAN NEMO 2020 du 5 au 9 octobre 2020. Neuf marines du golfe de Guinée, plusieurs unités de nations alliées ainsi que le PHM et deux avions de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale ont participé durant ces cinq jours à des exercices visant à développer l’aptitude des marines riveraines à coopérer et à mettre en œuvre leur capacité d’action de l’Etat en mer.

Au cours de sa mission, le Commandant Ducuing aura également réalisé trois patrouilles SAGNE (surveillance des pêches et lutte anti-pollution) en coopération avec le Sénégal, le Togo et le Bénin, ainsi que des interactions avec la marine Gabonnaise et la frégate italienne Martinengo, aussi présente dans le golfe de Guinée.

Après avoir opéré 37 jours dans la zone, les marins du Commandant Ducuing ont été relevé le 19 octobre par l’équipage du Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Dixmude afin d’assurer la permanence de la mission CORYMBE.

C’est donc après plus de 6 000 nautiques parcourus, six escales logistiques pour ravitailler (Dakar, Sékondi, Lomé, Port-Gentil) et le sentiment du devoir accompli que les marins du Commandant Ducuing ont quitté la zone d’opération CORYMBE pour rejoindre leur port base en Méditerranée.

« Cela fait maintenant 30 ans que la mission CORYMBE existe et je suis heureux d’avoir assuré le 153ème mandat de cette mission. Au cours du déploiement, nous avons coopéré avec 6 nations et des moyens performants, du patrouilleur à l’avion de surveillance maritime. » - Capitaine de corvette Renan Paillereau, commandant du PHM.

« Un premier déploiement intense »

De retour sur le quai, le Second-maître Peter, mécanicien de 20 ans tout juste sorti des bancs de l’école de Maistrance, témoigne sa satisfaction : « C’était ma toute première mission. J’ai été surpris par le rythme à bord, des équipes se relaient 24/24 pour faire marcher le bateau. Pour ma part, j’ai fait du quart en machine et je m’occupais des moteurs de propulsion. Je suis également pompier à bord. Même si la mission a duré 2 mois, je n’ai pas vu le temps passer »

Les aussières passées sur le quai de la base navale de Toulon, le Commandant Ducuing entame maintenant une phase de régénération technique avant de se préparer à sa prochaine mission.

Merci à Joël

Sources : État-major des armées
Droits : EMA

https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites2/corymbe-153-cooperation-europeenne-dans-le-golfe-de-guinee

https://www.colsbleus.fr/articles/12498

16 décembre 2020

L'ASTROLABE OP3-20 Kerguelen 17-11-2020

 L'ASTROLABE  - OP3-20

un carte postale en provenance de Kerguelen 17-11-2020


Aviation maritime Dunkerque hydravion CAM Saint-Pol sur Mer

Aviation maritime Dunkerque 



Le principe de la création du "Centre d'Aviation Maritime" (CAM) de Dunkerque date de décembre 1914 et devient effectif en février 1915, après un bref passage à Boulogne.


Le centre est composé des escadrilles suivantes :

Escadrille d’hydravions de patrouille
St-Pol sur Mer

Les premiers hydravions du CAM sont des FBA 100 hp (type C), dont un unique exemplaire piloté par le LV Conneau réalise un premier bombardement d’Ostende le 10 février 1915, sans autre résultat que de monter la nécessité de réaliser des raids par escadrilles entières. Les FBA 100 hp, qui serviront jusqu’au mois d’avril 1917, seront épaulés par une poignée de Donnet-Dennaut 150 hp en mars 1916 mais seront surtout progressivement remplacés par des FBA 150 hp (type H) qui servent de mai 1916 à octobre 1917.


Escadrille d’hydravions de chasse

Dès l’attaque d’un FBA par un Aviatik allemand le 20 septembre 1915, le LV de Laborde demande et obtient la livraison d’un hydravion Sopwith Baby de chasse par le Royal Navy en avril 1916. Une petite série est livrée en janvier 1917, permettant la création d’une escadrille. Ils seront remplacés par des Hanriot HD 2 en octobre 1917.

 

hydravion au décollage Dunkerque

Escadrille de bombardiers terrestres
A la déclaration de guerre, la marine possède dans ses rangs une vingtaine de pilotes, qui sont pour partie envoyés en Méditerranée (Monténégro et Port-Saïd) et pour partie disséminés dans les escadrilles de l’armée. Une escadrille navale de bombardiers terrestres Voisin est néanmoins formée sous les ordres du LV de Laborde. Cette escadrille opère pendant trois mois sur divers points du front avant de se fixer sur le terrain de St Pol près de Dunkerque en avril 1915, tandis que de Laborde prend le commandement du CAM.


Ces escadrilles sont équipées d’hydravions qui stationnent dans le port, au lieu-dit "Chantiers de France", et d’appareils terrestres qui sont basés sur le terrain de St-Pol-sur-Mer. 

L’unité deviendra le centre d’aviation maritime le plus important de la 1ère guerre mondiale, dont les aviateurs, basés près de la ligne de front, auront constamment à se frotter à l’aviation ennemie et rencontreront de nombreux sous-marins allemand dont le port d’attache de Zeebrugge est à proximité.

C’est aux hydravions du CAM Dunkerque que revient l’honneur d’être la première troupe alliée à libérer le port de Zeebrugge évacué par les allemands qui l’ont obstrué de mines.


Son principal commandant sera le lieutenant de vaisseau Jean de Laborde, pionnier de l’aviation maritime et sera, par la suite, l'amiral chef des forces de haute mer lors du sabordage de la flotte française à Toulon en 1942.


Le CAM Dunkerque sera cédé à l'US NAVY en 1918

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...