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18 septembre 2023

Duguay-Trouin SNA 2023 1923 Toulon Brest croiseur léger Saint-Malo réception Barracuda

SNA Duguay-Trouin à Toulon 2023 lancement croiseur léger 1923




La Direction générale de l’armement (DGA) a annoncé le 28 juillet 2023 la réception du Duguay-Trouin, deuxième des six sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de classe Suffren réalisé dans le cadre du programme Barracuda. Le sous-marin a été livré à la Marine nationale à Brest à l’issue d’une campagne d’essais de plusieurs mois.

Et de deux.

Le Duguay-Trouin, deuxième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de type Barracuda, a gagné Toulon le 12 août. 



René Duguay-Trouin est né le 10 juin 1673. Quatre petits mois seulement après la mort de Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière, qui partage avec le corsaire, l’honneur d’avoir eu les faveurs du Roi Soleil.

La maison natale de Duguay-Trouin, Intra-Muros, a brûlé lors de la Libération de Saint-Malo, en août 1944.

Son père descend d’une ancienne famille de négociants armateurs de Saint-Malo, qui a bâti sa fortune en Espagne.

Et chez les Duguay-Trouin, on n’hésite pas à confier des responsabilités à la gent féminine. L’armement familial a ainsi été dirigé par sa mère, Marguerite Boscher.
Duguay-Trouin était promis à une carrière ecclésiastique. Le futur prêtre porte même la tonsure. Le hic, c’est que notre apprenti curé passe plus de temps à courir les jupons qu’à étudier. A Rouen, il va même jusqu’à enlever une femme pour la délivrer d’un amant trop pressant, conseiller au parlement. Sa famille va serrer les boulons et renvoyer « le petit garnement » à Saint-Malo.

Après une carrière dans les Ordres bien vite avortée, Duguay-Trouin embarque comme matelot volontaire à l’âge de 16 ans. Ce n’est plus très jeune à une époque où il n’était pas rare d’embarquer dès ses 11 ans. Et surtout, le jeune Duguay-Trouin n’a pas le pied marin. Il le dit lui-même dans ses mémoires. Il était toujours malade en début de croisière. Ça ne l’empêche pas d’assurer deux ans plus tard, à 18 ans, son premier commandement corsaire.
Redoutable corsaire


Il est l’égal de Jean Bart ou de Robert Surcouf. On lui doit 300 navires capturés et la mythique prise de Rio de Janeiro aux Portugais en 1711 qui, dit-on, fut le dernier rayon de soleil de Louis XIV, quatre ans avant sa mort. Ses exploits furent connus de l’Europe entière.


Le 12 août 2023 le SNA Duguay Trouin est arrivé à Toulon... (courrier reçu le15 septembre)...
Il y a 100 ans, le 14 août 1923, Brest voyait le lancement du croiseur léger Duguay-Trouin...





Cet après-midi, à 16 heures a eu lieu en présence d'une foule énorme le lancement du croiseur léger Duguay-Trouin.  M. Raiberti, ministre de la Marine, arrive 15 heures. Il est accompagné du contre-amiral Thomine, chef du cabinet militaire, et de nombreuses personnalités officielles. 
Le ministre prend place devant la Majorité générale dans la vedette du préfet maritime qui suit le cours de la Penfeld jusqu'au débarcadère de la cale. Tous les bâtiments ancrés dans l'arsenal arborent le grand pavois, les équipages des navires Jeanne-d'Arc, Paris et Gueydon rendent les honneurs. A son arrivée à la cale de lancement, la Marseillaise éclata cependant que la foule pousse des acclamations.



https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/direction-generale-larmement-receptionne-marin-nucleaire-dattaque-duguay-trouin


https://www.meretmarine.com/fr/defense/livre-le-sna-duguay-trouin-a-rallie-toulon


https://www.varmatin.com/marine/-plus-rapide-plus-endurant-plus-polyvalent-un-deuxieme-sous-marin-nucleaire-nouvelle-generation-attendu-a-toulon-866358


30 octobre 2021

SNA sous-marin SUFFREN équipage bleu départ en mission OC002 Baptême A_P 2021


SNA  SUFFREN équipage bleu départ en mission  OC002  Baptême A_P

Premier de série, le sous-marin Suffren rentre d'une mission de trois mois qui l'a conduit jusqu'à l'Equateur. Plus puissant et mieux armé que la génération des Rubis, le nouveau sous-marin nucléaire d'attaque français passe avec succès ses tests successifs. 

 

En argot sous-marinier P ( on dit grand P ) est la profondeur maximale autorisée en service. Elle était de 300 m pour les Redoutables . Pour les sous-marins en activité les données sont "confidentiel défense". On ne navigue pas à P tout le temps , on fait des plongées pour contrôle en particulier d"étanchéité.


La coque épaisse ou coque intérieure doit être assez résistante pour que le sous-marin puisse descendre en toute sécurité jusqu'à une profondeur P comptée en mètres d'eau du dessous de la quille à la surface et fixée lors de la mise en chantier du bâtiment. Cette profondeur est dite "profondeur maxima de plongée". Les calculs sont fait naturellement en adoptant certain coefficient de sécurité (compris généralement entre 2 et 2,5) entre la profondeur maxima de plongée et la profondeur de destruction théorique du sous-marin. A la mise en service du sous-marin, on fixe également une "profondeur normale de plongée" p, que le bâtiment ne doit pas dépasser en service courant 


La coque épaisse d'un sous-marin doit résister à des pressions énormes. Chaque cm² subit une pression de 1 kg par tranche de 10 mètres d'immersion. Un sous-marin, à 300 mètres de profondeur, voit sa coque épaisse subir une pression de 30 kg/cm². Pour mieux appréhender la réalité, 1 m² de coque à 300 mètres d'immersion reçoit une pression de 100 X 100 X 30 = 300 000 kg/m² ou 300 tonnes/m².

Elles sont construites en acier HLES (Haute Limite Elastique Soudable). D'une épaisseur variant de 14 à 32 mm suivant les types et l'endroit sur la coque. Elles sont renforcées par des couples rapprochés intérieurs ou extérieurs à la coque avec un écartement plus important au centre qu'aux extrémités. Des cloisons et parquets sont ensuite soudés pour définir les différentes zones pour assurer le fonctionnement du bâtiment. Elles sont nommées par tranche. C'est le lieu de vie de l'équipage, et, où se trouvent les organes de commande de l'ensemble du bâtiment.

 

L'immersion maximale d'un sous-marin militaire est de quelques centaines de mètres. D'une centaine de mètres pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est passée à environ 300–400 mètres pour la plupart des sous-marins actuels. Dans le domaine militaire, ces informations sont nécessairement classifiées, au même titre que la forme des hélices ou la signature acoustique du navire, pour des raisons stratégiques. Cependant, les sous-marins étant généralement tous conçus avec des matériaux et des épaisseurs de coques proches, on peut situer leur immersion maximale entre 200 , pour les plus petits sous-marins diesel à plus de 400 pour les SNLE les plus imposants, le record dans le domaine étant attribué au K-278 Komsomolets, à 1 027 m.





Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :

  • 6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
  • 3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
  • 13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
  • une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
  • Les permissions.

17 septembre 2021

Duguay Trouin SNA Cherbourg équipage d'armement Saint-Malo

SNA Duguay-Trouin 

de St-Malo à Cherbourg


Le 9 septembre 2021, le vice-amiral d’escadre (VAE) Jean-Philippe Chaineau, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique a remis son fanion à l’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Duguay-Trouin à l’occasion d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Cité de la Mer à Cherbourg. Cette remise marque la création de l’équipage d’armement, dont la mission sera de préparer puis de conduire les essais à la mer du deuxième sous-marin du type actuellement en construction.


Lors de cette cérémonie, l’amiral a fait reconnaître le capitaine de frégate Sébastien Renaud comme commandant de l’équipage d’armement du SNA Duguay-Trouin bleu. Les marins de cet équipage sont issus des SNA de type Rubis, ils ont effectué une transformation de compétences grâce à des formations théoriques, des séances sur simulateurs à l’école de navigation sous-marine de Toulon et lors d’embarquements à la mer sur le SNA Suffren. L’équipage continuera à se former pour conduire ensuite les essais à la mer du SNA Duguay-Trouin. Soutenu dans ses missions par le groupement des sous-marins de Cherbourg, l’équipage d’armement montera progressivement en puissance pour atteindre un effectif de 70 personnes.

Agé de 39 ans, le capitaine de frégate Sébastien Renaud est issu de la promotion de l’Ecole Navale 2002, dont il a préparé le concours au Lycée Naval de Brest. En 2005, en sortie de l’école de spécialité « lutte sous la mer », il occupe les fonctions d’officier « opérations » puis commandant en second sur le patrouilleur La Moqueuse, en Nouvelle-Calédonie. Il rallie le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca en 2007, au poste de chef des services navigation puis transmissions. Pendant ces deux ans, le théâtre des déploiements du Casabianca s’étend de l’océan Atlantique à l’océan Indien. En 2009, il prend à Brest le commandement du bâtiment-école Chacal, chargé de la formation à la mer des futurs chefs de quart de la Marine.

Breveté de l’Ecole des Systèmes de Combat et Armes Navales, il est affecté en 2011 comme chef du service « armes tactiques » puis officier « opérations » des sous-marins Saphir et Améthyste, qui se déploient alors principalement en Méditerranée. En 2014, il est breveté atomicien puis rejoint comme instructeur l’Ecole d’Application des Officiers de Marine. Il y effectue deux missions « Jeanne d’Arc » en océan Indien et mer de Chine sur les porte-hélicoptères d’assaut Dixmude et Tonnerre.


Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou

Il revient aux forces sous-marines en janvier 2017, comme commandant en second de l’équipage bleu du SNA Améthyste, alors en fin de période d’entretien majeur. Une fois la disponibilité du sous-marin acquise, il effectue deux cycles en Atlantique et Méditerranée.

Il réussit le cours de commandement de sous-marins en 2018. Il prend le commandement de l’équipage rouge du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste le 7 octobre 2019 pour effectuer une mission en Atlantique. De septembre 2020 à mars 2021, il est stagiaire de la 28ème promotion de l’Ecole de Guerre, avant de prendre le commandement du SNA Emeraude.

Chevalier de la Légion d’honneur, le capitaine de frégate Renaud est marié et père de deux enfants.

Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Dugay-Trouin, un sacré Malouin

un article du journal L'Ouest-Eclair du 26 juin 1940. L'armistice est signé depuis le 22 juin. Nos alliés d'hier deviennent nos ennemis d'aujourd'hui.  La presse va utiliser la vie des marins français pour rappeler les conflits qui ont opposés les deux nations et pour diaboliser la Perfide Albion.


René Trouin sieur du Gué

Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou
Duguay-Trouin (René), un des plus célèbres marins, naquit à Saint-Malo, le 10 juin 1673. Il fit des études au Séminaire de Rennes et à l'Université de Caen.

Embarqué sur un corsaire, en 1687, il se distingua par sa bravoure, et dès l'âge de 18 ans, fut pourvu d'un petit commandement.

Il devint capitaine-général des côtes de Saint-Malo en 1706.

A la suite de nombreux exploits, il reçoit des lettres de noblesse en 1709.

A la tête d'une escadre, en 1711, il part pour le Brésil, et en quelques jours, s'empare de Rio de Janeiro.

Chef d'escadre en 1715, lieutenant-général en 1728. Il fait, en 1731, une glorieuse campagne pacifique dans le Levant.

Très désintéressé, presque pauvre, il meurt à Paris le 27 septembre 1736 des suites de longues fatigues et de blessures reçues.




Duguay-Trouin revient à la Course en 1702.

Le Roi l'a chargé d'armer la Bellone. 38 canons et la Railleuse de 24. Il s'adjoint un navire malouin de 40 pièces et s'en va croiser vers les Orcades.

Il s'y emparera de plusieurs Hollandais mais aura du mal à ramener son propre bâtiment très endommagé.

L'année suivante. il repart avec 5 frégates, trois royales et deux malouines. et reprend le même cap.  Alors qu'il se propose de surprendre la flottille hollandaise revenant des Indes Orientales, il se trouve en face de 15 vaisseaux de guerre. Notre capitaine s'expose seul à la poursuite, laissant à son escadre le moyen de fuir.

Seule la grande rapidité de sa frégate le sauvera de cet ennemi redoutable.

Ayant été faire la chasse aux baleinières du Spitzberg et navigué au milieu des glaces pendant une dizaine de jours, le Malouin rentre à Port-Louis avec 13 prises. Puis s'en va faire construire, à Brest, le Jason et la Valeur de 54 canons chacun, et une corvette. 
Croisant dans les parages des Sorlingues avec cette nouvelle flottille, Duguay perd sa corvette du fait de l'ennemi. Il se venge et capture un gros vaisseau anglais et 12 bateaux marchands.

Peu après avoir augmenté ses prises, il est surpris auprès du cap Llzard et se trouve en position critique. Son navire est presque rasé, ses Hommes tués pour la plupart lorsqu'il regroupe ses forces.

En 1705, il commande un nouveau vaisseau et fait route avec son frère et le chevalier de Nesmond. Ces trois navires patrouillent en Manche.

Un vaisseau de 72 pièces et un autre de 54 se précipitent sur eux. Duguay-Trouin choisit l'Elisabeth et la canonne terriblement. La riposte est vigoureuse. On en vient à l'abordage. L'Anglais doit amener pavillon,
En rentrant à Brest, le capitaine malouin rafle un corsaire hollandais.

Cependant, son frère, séparé de lui par les hasards de la mer, livre trois combats victorieux, est blessé au cours du dernier et meurt quelques jours plus tard.

Avec 21 vaisseaux, les Anglais profitent de fermer l'entrée de la Manche.
Quittant Brest avec 17 navires, le marquis de Coëtlogon s'en va les combattre.

Duguay-Trouin se joint à lui avec le Jason et l'Auguste. Le commandant de la place juge les ennemis trop supérieurs. Le corsaire de Saint-Malo sort seul. Il met hors de combat le premier navire qu'il rencontre. La flotte accourt. Duguay-Trouin et Nesmond doivent se résigner à fuir. Ils sont rejoints. Le Honster, 64 canons, attaque avec furie a bout portant. Duguay-Trouin rend coup pour coup et tue plus de 100 hommes. Il va prendre le Honster à l'abordage lorsque celui-ci est secouru. Les survivants harcèlent les corsaires mais ils ne les abordent pas cependant. Le Malouin leur échappe a la faveur des ténèbres, tandis que son frère d'armes est prisonnier. Cependant les Anglais sont maitres en Méditerranée.


Duguay-Trouln repart avec le Jason dans le but de rejoindre la flotte du comte de Toulouse. Il ne la rencontre pas, mais prend, devant Lisbonne, deux vaisseaux: deux autres devant Gibraltar et revient sur Brest

Le Roi le fait capitaine de vaisseau.

Sources
BNF Gallica
L'Ouest-Eclair 26 juin 1940

02 août 2021

SNA SUFFREN SURVIVEX 2021 sous-marin nucléaire d'attaque évacuation survie exercice

SNA SUFFREN SURVIVEX 2021

EXERCICE D’ÉVACUATION RÉEL DEPUIS UN SOUS-MARIN IMMERGÉ
A priori SURVIVEX suivrait EVASEX, après l'évacuation la survie.

Le 6 juillet 2021, le Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Suffren a procédé à un exercice de sassement individuel en rade de Toulon.

Destiné à évacuer le personnel un par un d’un sous-marin en détresse posé sur le fond, le sassement individuel est un moyen complémentaire à l’évacuation collective à l’aide de mini submersibles de sauvetage comme le NSRS (Nato Submarine Rescue System)

De nombreux acteurs ont été mobilisés, le Centre d’Entraînement au Sauvetage Individuel (CESI), qui a assuré la formation du personnel dans son installation de l’île Longue, et fourni des plongeurs pour assurer la sécurité du personnel en sortie de sas ainsi que trois volontaires pour participer aux sassements. Le groupe des plongeurs démineurs de la Méditerranée et la CEllule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) ont également assuré le soutien et la sécurité de la plongée sur zone. Ils ont aussi pu tester avec succès le « POD POSTING » – réception par le sas d’un conteneur cylindrique résistant à la pression d’immersion prévu pour ravitailler un sous-marin en détresse.

Le service des moyens portuaires de Toulon a quant à lui assuré les manœuvres de prise de coffre et la tenue du SNA durant tout l’exercice. Enfin, la gendarmerie maritime et le bataillon des fusiliers marins ont assuré la police du plan d’eau, particulièrement nécessaire à cette période de l’année.

L’ensemble a été couvert par la Formation opérationnelle de surveillance et d’information territoriale (FOSIT), alimentant ainsi en images et vidéos le retour d’expérience pour ce type d’exercice rare.  Le dernier exercice de sassement réel à la mer remonte à 2007 sur SNA type Rubis). Ces exercices sont nécessaires pour garantir le savoir-faire des forces dans le domaine de la survie-sauvetage.

Cet exercice d’évacuation (ESCAPEX) réel depuis un sous-marin immergé a été réalisé dans le cadre de la deuxième phase de vérification des capacités militaires du SNA Suffren qui vise à évaluer les performances du bâtiment avant son admission au service actif.

https://www.colsbleus.fr/articles/13183

15 mars 2021

SOUS-Marin SNA EMERAUDE Equipage rouge Voeux 2021 Australie

SOUS-Marin SNA EMERAUDE Equipage rouge Voeux 2021

Généralement, la Marine nationale communique très peu sur les missions en cours de ses sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] et pratiquement jamais sur celles de ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE], sauf cas exceptionnel

77 jours 25/12/2020   ===> 12/3/2021

SNA EMERAUDE V SPID 11026 25-12-2020

Il aura fallu 77 jours à cette missive pour parvenir à son destinataire. Le temps que met un voilier pour faire le tour du monde à la voile. 

Yannick Bestaven remporte l'édition 2020-2021, après 80 jours, 13 heures, 59 minutes et 46 secondes passées en mer, dont 10 h 15 de compensation, à l'arrivée d'une course où pour la première fois, les huit premiers marins bouclent la circumnavigation en 80 jours...

 Mais l"Emeraude est effectivement à l'autre bout du monde...

Publié le 9 Novembre 2020 à 18:36

Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) Seine sont en escale à Perth dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement.


Publié le 4 Mars 2021 à 15:57

Sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Emeraude  ©AFP

Le 6 janvier 2021, la frégate Vendémiaire a appareillé de Nouméa pour sa mission en Asie du Sud-Est et plus précisément en mer de Chine méridionale via la mer de Corail, le détroit de Torres (entre l’Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée), les eaux archipélagiques indonésiennes et les mers des Célèbes et de Sulu.

Cette mission a été conduite sous le contrôle opérationnel d’ALPACI. Lors de la première escale au mouillage à Cebu, aux Philippines, le ravitaillement a été réalisé par barge dans le plus strict respect des gestes barrières, afin de ne pas briser la bulle « COVID-FREE » de l’équipage. Le bord a réitéré l’opération à Muara, au sultanat de Brunei, à quai cette fois-ci. Dans le contexte de crise sanitaire, ces escales ont été brèves et l’équipage n’a pas eu l’autorisation de poser le pied à terre.

Lorsque le Vendémiaire a pénétré en mer de Chine méridionale, une frégate chinoise est venue le marquer à bonne distance mais de façon continue jusqu’aux voies archipélagiques indonésiennes.


Pour la mission « Marianne », le Vendémiaire a accompagné le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Emeraude dans son transit en surface pour sortir de la mer de Chine par le détroit de la Sonde, entre les îles indonésiennes de Java et Sumatra. Cette escorte a été menée en lien avec le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine. Cette tâche, inhabituelle pour une frégate de surveillance, a confirmé la capacité d’adaptation des marins du Vendémiaire.

A la Sonde, les bâtiments de la Marine nationale ont été rejoints par trois patrouilleurs indonésiens. Après la plongée du sous-marin et sa dilution dans l’océan Indien, le Vendémiaire a mis le cap vers Darwin, en Australie, pour, après un PASSEX avec un avion P8 et des patrouilleurs australiens, une escale avec mise à terre de l’équipage au prix de restrictions devant le prémunir de la COVID.

Après cette relâche opérationnelle, la frégate a mis le cap vers Nouméa qu'elle a retrouvé après deux mois d’absence et le sentiment d’avoir accompli sa mission.


Cols bleus


Un autre exemple de cette « diplomatie navale » a été donné le 10 novembre, via un très court communiqué [8 lignes seulement] sur l’escale du SNA Émeraude à Perth, en Australie. Et cette communication a d’autant plus un caractère exceptionnel que la FOST ne dispose que de trois SNA opérationnels à l’heure actuelle [le Perle est en attente de réparation, le Saphir a été désarmé, Rubis, qui devait être désarmé en décembre, sera immobilisé pendant trois mois en vue de sa prolongation et le Suffren attend d’être mis en service].

« Le sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains [BSAM] Seine sont en escale à Perth dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens », a en effet indiqué la Marine nationale.

Cela étant, sans doute que son homologue australienne lui a forcé la main… En effet, la veille, le ministère australien de la Défense avait déjà annoncé l’escale du SNA Émeraude à Perth, via un communiqué qui, tout aussi court que celui publié en France, précisa que les deux navires français venaient de participer à des manoeuvres ayant impliqué, au large de Fremantle, le sous-marin HMAS Sheean et la frégate HMAS Anzac ainsi qu’un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon.

Photo : © Marine nationale/Tonard Jacques CC BY-SA 3.0



À noter que cet exercice avait fait l’objet d’un message publié sur Twitter par l’amiral australien Jonathan Mead. Pour une raison inconnue, il n’est plus disponible à cette heure.

Quoi qu’il en soit, la communication autour de cette escale australienne du SNA Émeraude et du BSAM Seine en Australie vise à faire passer le message que la France entend marquer sa présence dans la région Indo-Pacifique, où elle a des territoires et des intérêts à défendre, tout en insistant sur sa relation stratégique avec l’Australie, qui lui a commandé 12 sous-marins dans le cadre du programme Attack.

« Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement », a ainsi commenté le Sirpa Marine

Sources 

https://operationnels.com/2021/02/09/sna-emeraude-la-mission-marianne-sacheve/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=sna-emeraude-la-mission-marianne-sacheve
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/marianne-mission-marin-nucleaire-francais-en-mer-chine-236089

https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/cooperation-franco-australienne

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http://www.opex360.com/2020/11/11/la-france-marque-sa-presence-dans-le-pacifique-en-communiquant-sur-lescale-du-sous-marin-emeraude-en-australie/

https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/perth-un-sous-marin-nucleaire-francais-au-cote-de-la-marine-australienne-892000.html

29 janvier 2021

SNA EMERAUDE Releve à GUAM 2-12-2020 BSAM SEINE

SNA EMERAUDE  Releve à GUAM 2-12-2020

Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).




L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :
6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
les permissions.
A noter les cachets SPID des deux équipages TRODAT 11026  et Circulaire 11323






Après Perth, Guam... Le sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains Seine sont en escale à Guam

Le mois dernier, les deux navires avaient fait  escale à Perth "dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens", avait alors indiqué la Marine nationale.
Les navires seraient arrivés le 29 novembre à la base de l'US Navy:


Guam est une île située dans l'est-sud-est de la mer des Philippines, à la lisière de celle-ci avec l'océan Pacifique, et au sud-sud-ouest des Mariannes du Nord. Elle est la plus grande île de Micronésie et de l'archipel des îles Mariannes, dont elle est l'île la plus méridionale. Elle est un territoire non incorporé des États-Unis disposant d'un gouverneur élu et d'un parlement.





(Photo de 2e classe spécialiste de la communication de masse
Kelsey J.Hockenberger)
Le sous-marin d'attaque rapide de classe Los Angeles USS Asheville (SSN 758) a eu la rare occasion de s'entraîner avec un équipage français ce mois-ci, lorsqu'il a mené une série d'exercices sous-marins en mer avec le sous-marin nucléaire de classe Rubis (SSN) FS. Émeraude.

Émeraude et le navire de soutien et d'assistance de classe Loire (type BSAM) FS Seine sont en déploiement programmé dans le Pacifique occidental. Asheville et Émeraude ont profité de l'occasion pour pratiquer des compétences maritimes haut de gamme pendant plusieurs jours dans une multitude de disciplines conçues pour améliorer l'interopérabilité entre les forces maritimes.

"L'opportunité d'employer tactiquement le bateau dans un exercice multilatéral a été bénéfique pour notre formation globale pour les opérations de déploiement avancé dans la zone de répartition indo-pacifique", a déclaré le Cmdr. Thomas Bullock, commandant d'Asheville. «Les exercices de cette nature soulignent l'importance de l'interopérabilité et améliorent nos compétences de combat.


28 janvier 2021

SNA SUFFREN - De la prononciation du nom du sous-marin amiral barracuda

SNA SUFFREN - De la prononciation du nom Suffren



Le sous-marin Suffren a été durant l’été 2019 mis à l'eau à Cherbourg.  Il est le premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de nouvelle génération issu du programme Barracuda. Se pose depuis de nombreuses années le problème de la prononciation de ce nom.


Doit-on dire SUFFRIN? ou doit-on dire SUFFRENE?

Comment lui-même prononçait-il son nom? Les usages devaient être divers selon que l'on se trouvait dans les pays de langues créoles de l'Océan Indien ou aux Amériques avec un accens anglais très prononcé.

Ce nom se prononce « Suffrin » et non « Suffrène ».

Suffren Ecole navale photo JM Bergougniou

Dans sa remarquable biographie du bailli de Suffren, l’amiral Rémi Monaque écrit ainsi :

« J’aimerais beaucoup que mes lecteurs adoptent la prononciation correcte du patronyme « Suffren ». Les Parisiens, notamment ceux des VIIe et XVe arrondissements, arpentent l’avenue de « Suffrène ». Dans la marine nationale, royale disent encore certains, forts de la tradition et de la continuité, on prononce et l’on a toujours prononcé « Suffrin ». 




Lorsque le jeune Pierre-André se présente à la compagnie des gardes de la marine de Brest, le secrétaire l’inscrit sur les listes en utilisant l’orthographe « Suffrin », fautive mais révélatrice de la prononciation correcte. Quant à l’intéressé lui-même, il ne fait aucun doute, qu’en bon provençal, il prononçait son nom « Suffreing » (approximation grossière que les gens du Midi traduiront par les sons exacts). 

Bien entendu, cette dernière prononciation est tout à fait licite pour ceux qui sont capables de la reproduire correctement, mais, de grâce, que tous les autres bannissent « Suffrène » au profit de « Suffrin ». »

sources :

22 janvier 2021

Voeux 2021 SNA SUFFREN barracuda sous-marin ALFOST Toulon équipage bleu

Voeux 2021 

SNA SUFFREN

et équipage bleu


Les forces sous-marines et la force océanique stratégique sont composées d'environ 4000 marins, militaires et civils, qui mettent en œuvre 4 sous marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), 6 sous marins nucléaires d’attaque (SNA) et des unités assurant leur commandement et leur soutien : état-major, base opérationnelle de l'Ile Longue, stations de transmissions, escadrilles, écoles de navigation sous-marine et centre d'interprétation et de reconnaissance acoustique. Ces forces sont placées sous l'autorité de l'amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), actuellement le vice-amiral d’escadre Jean-Philippe


Par Le Parisien avec AFP
Le 21 octobre 2020 à 08h08


La France a effectué pour la première fois mardi un tir de missile de croisière depuis un sous-marin, a annoncé le ministère des Armées.


Le Suffren - nouvelle génération de sous-marins nucléaires d'attaque (classe Barracuda) - a « réalisé avec succès » ce tir d'essai de Missile de croisière naval (MdCN) au large de Biscarrosse (Sud-Ouest), a-t-il précisé dans un communiqué.

https://www.leparisien.fr/politique/decouvrez-les-entrailles-du-suffren-le-nouveau-sous-marin-nucleaire-francais-08-07-2019-8111850.php


LES SOUS-MARINS NUCLEAIRES D’ATTAQUE (SNA) type Suffren

Missions : Outre les missions actuellement remplies par les SNA de type Rubis, les SNA de type Suffren auront notamment la capacité de frapper dans la profondeur grâce à la mise en œuvre du missile de croisière naval. Ils auront également des moyens accrus de mise en œuvre de forces spéciales.

Les futurs bâtiments : Suffren, Duguay-Trouin, Tourville, De Grasse, Rubis et Casabianca

Port d’attache : Les six sous-marins seront basés à Toulon, assurant la suite de SNA de type Rubis.

Caractéristiques :
Longueur : 99,50 m
Largeur : 8,8 m
Poids : 5 300 tonnes en plongée
Propulsion : un réacteur nucléaire
Vitesse : 25 nœuds en plongée
Immersion : 300 m
Équipage : 2 équipages de 60 marins
Autonomie : 70 jours
Armement : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm pour torpilles F 21 et missiles antinavire (type SM-39 EXOCET ) ; missiles de croisière naval (MDCN)


Sources

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/silencieux-propre-sans-periscope-huit-choses-a-savoir-sur-le-suffren-la-formule-1-des-sous-marins-nucleaires-francais_3533363.html




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