30 mai 2009


Saint-Malo Etonnants Voyageurs


du 30 mai au 1er juin 2009





Étonnants Voyageurs, XXe édition. Vingt années animées par une même passion : que la littérature ose enfin s’affirmer « aventureuse, voyageuse, ouverte aux vents du monde, soucieuse de le dire ». Un monde, sous nos yeux, disparaissait un autre naissait : n’était-ce pas aux artistes, aux écrivains de nous le donner à voir ? Seule, la littérature française, occupée par son nombril, paraissait résolue à l’ignorer… Notre programme, affiché dès la 1ère édition : « Quand les écrivains redécouvrent le monde ». Et nous n’avons jamais dévié.

Michel LeBris


27 mai 2009

Devenir marin est un souhait universel pour de nombreux enfants. C'est un métier qui fait rêver. Nous avons eu l'occasion de partager ce rêve avec les 16 élèves d'une classe de 5ème du collège "Jules Verne" de la mission laïque française de Santa Cruz de Ténérife.




Le carré est littérallement la partie du bateau servant de salon ou de salle à manger. Les goélettes ont trois carrés, chacun correspondant à un groupe de grade. De l'avant vers l'arrière vous trouverez ainsi le "poste avant" des équipages, le carré Officiers-mariniers et le carré commandant.


Les passagères du vent

Elles sont trois. Venues d'horizons différents elles se retrouvent pourtant embarquées sur la Belle-Poule. Elles, ce sont les passagères du vent. "Il n'y a pas de filles à bord, il n'y a que des marins!" dirait le commandant de l'Etoile et pourtant. Nous sommes trois filles sur un équipage de 28

A lire sous le lien ci-dessous



Le Tigre en vrac'h même en Aber Wrac'h

Apprentissage
Ouest-France fait état d'un incident survenu au BE TIGRE lors d'une navigation dans l'Aber Wrac'h. 




En s'échouant dans les parcs à huîtres, le Tigre est resté sur le flan près du Camenbert.  Entre la Poire et le Fromage diraient certains. 
Loin de l'horizontale, le temps d'une marée, difficile de poser son verre sur la table, il fallait dormir debout pour mériter son repos

25 mai 2009

Le Marion Dufresne vers les îles Eparses

Voyages aux îles Eparses


Marion Dufresne


M. Rollon Mouchel-Blaisot, préfet, administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), a convié la presse aujourd'hui pour une présentation de la rotation exceptionnelle du Marion Dufresne dans les îles Éparses.


En effet, les Taaf organisent pour la première fois une expédition complète dans les îles Éparses (Europa, Bassas da India, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin) à bord du navire logistique et océanographique le Marion Dufresne. Le départ de l'île de la Réunion est prévu samedi 18 avril 2009. Les escales à Europa, Juan de Nova et Glorieuses dureront en moyenne quatre jours, celle à Tromelin un jour avec une escale à Mayotte, en milieu de rotation, de deux jours. Le retour à la Réunion est prévu le 14 mai 2009.






Trois objectifs pour cette mission exceptionnelle :

 L'enlèvement des déchets lourds accumulés pendant cinquante ans sur les îles Éparses. En effet, les îles éparses sont des lieux particulièrement isolés, nécessitant la mise en œuvre d'une chaine logistique d'approvisionnement très complexe. Comme dans toutes les îles difficiles d'accès, la gestion des déchets représente une réelle difficulté. L'enfouissement sur place n'est pas envisageable (haut lieu de la biodiversité mondiale), et il n'existe aucune possibilité de traitement in situ. La rotation va donc permettre de rapatrier vers la Réunion ces déchets découpés, triés, pesés et conditionnés par des équipes des TAAF depuis juin 2008.


La mise en place d'une plateforme scientifique flottante. Les Taaf ont souhaité donner un coup d'accélérateur à différentes études en profitant d'une rotation du Marion Dufresne dans les îles Eparses. Ainsi suite à un appel à projet, de nombreux partenaires (Université de la Réunion – laboratoire d'Écologie Marine (Ecomar), Muséum national d'histoire naturelle, Kélonia, Ifremer, IRD…) bénéficient de l'aide des TAAF et peuvent mener à bien leurs expériences sur les îles Eparses. Au final, 16 programmes scientifiques ont été retenus.


La découverte de ces îles et de leur biodiversité par de petits groupes de touristes. Les Taaf désirent faire partager l'expérience de cette rotation exceptionnelle à un nombre limité de touristes. Compte tenu des différentes opérations logistiques et scientifiques, seulement une trentaine de places sont disponibles. Ces éco-touristes vont participer aux différentes activités organisées par les 4 guides naturalistes à bord du bateau : conférences, projection de films, rencontres avec les scientifiques… 







Ce sont également ces guides qui proposeront aux touristes une découverte des îles et de leurs richesses. Les îles Eparses offrent en effet, outre la beauté de leurs plages de sables blancs, un programme éco-touristique riche et varié : découverte des restes d'habitations chargées d'histoire comme l'ancienne usine de guano à Juan de Nova, ballades ornithologiques pour contempler les fous à pieds rouges, les fous masqués, les sternes , les frégates… 








Les guides apporteront leurs connaissances afin de permettre aux visiteurs d'évaluer et apprécier la biodiversité de ces îles mais ils seront également là pour faire respecter les distances d'approche et les précautions de sécurité. Chaque île, Europa, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin, a ses caractéristiques propres, son histoire, ses paysages et sa faune. Chaque escale sera donc une découverte nouvelle. Le dénominateur commun pourtant à ces îles : la tortue marine qui vient pondre sur les plages.




C'est la première fois (et peut être la seule fois) qu'un tel voyage aura lieu dans ces îles françaises situées dans l'océan Indien, qui constituent des sanctuaires de la biodiversité pour la planète.


Les PAP des iles Eparses TAAF prêt à poster Europa Juan de Nova Glorieuses Tromelin

voyage exceptionnel aux îles Éparses
à bord du Marion Dufresne

Une trentaine de plis des Terres Australes et Antarctiques Françaises "mission Iles Eparses" dont 4 PAP provenant de Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Tromelin


Tromelin, les esclaves oubliés de l’île de sable

Tromelin (15°53’ sud et 54°31’ est) est très isolée géographiquement
des autres îles Éparses. C’est la seule à ne pas être située dans le
canal du Mozambique. Cet îlot corallien plat, dont la forme rappelle
une amande, est situé à 470 kilomètres à l’est du cap Masaola (Madagascar)
et à 560 kilomètres au nord-ouest de la Réunion et de l’île
Maurice.
C’est une île très plate, le point culminant est de 6 mètres.





Europa, le paradis des oiseaux

Europa (22°21’ sud et 40°21’ est), la plus méridionale des îles Éparses,
est située à 600 kilomètres au sud de Juan de Nova, 300 kilomètres au
sud-ouest du cap Saint-Vincent (Madagascar) et 550 kilomètres des
côtes du Mozambique.
Basse et sablonneuse elle est de forme circulaire, large de 6 km dans
le sens nord-sud et de 7 km dans le sens ouest est. Au nord-est, un
lagon intérieur, peu profond recouvre 1/5 de l’île. C’est la plus grande
des îles Éparses.


Juan de Nova, l’île de corail

Cette île en forme de croissant (17°03’ sud et 42°43’est), est située
dans la partie étranglée du canal du Mozambique, à 600 kilomètres au
sud de Mayotte, 280 kilomètres des côtes de l’Afrique orientale et 175
kilomètres de Maintirano (Madagascar).
Juan de Nova est une île tropicale plate de 4,4 km². Elle tient son nom
de João da Nova, le navigateur portugais qui la découvrit.
Le guano y a été exploité dès le début du 20ème siècle jusqu’en 1968.
Les vestiges de cette activité subsistent encore sur l’île dont une
petite voie ferrée construite pour transporter le guano.
L’île, connue depuis très longtemps par les navigateurs, est protégée par un vaste lagon et une barrière corallienne. Elle est composée
de beach-rock et de dunes de sable pouvant atteindre 12 m de hauteur.


Les Glorieuses sont distantes de 253 kilomètres du nord-ouest de
Dzaoudzi (Mayotte), 222 kilomètres de Nosy-Bé (Madagascar) et 220
kilomètres du cap d’Ambre. L’archipel se compose de la Grande Glorieuse
(3 km dans son plus grand diamètre), de l’île du Lys (circulaire
de 600 mètres de diamètre). Celles-ci sont entourées de quelques
îlots rocheux, parmi lesquels Roches Vertes et l’île aux Crabes et d’un
banc sableux entre les deux îles et émergeant à marée basse.
Le climat y est tropical et le terrain plat et peu élevé, des dunes de
sables s’élèvent à l’est et au nord-est de Grande Glorieuse sur une
hauteur d’une douzaine de mètres, hauteur maximale de l’île. Le tout
est entouré d’un lagon s’asséchant aux basses marées.











Merci à Marc Boukebza philatélie des TAAF pour  ses envois

Aux Marins Plougonvelin



Au courrier aujourd'hui
des images des cérémonies à Plougonvelin



présence de l'Antarés


Sous un soleil radieux, la cérémonie annuelle du Souvenir des marins morts pour la France a eu lieu hier, sous la présidence du vice-amiral Anne-François de Saint-Salvy, d'Israël Bacor, maire de Plougonvelin, de Pierre Léaustic, président de l'association «Aux marins» qui a organisé cette cérémonie, sans compter les nombreux élus régionaux et d'Iroise et aussi les autorités militaires. Un bon millier de personnes a participé à cet hommage. Dès 15h15, ils ont pu entendre l'aubade aux sonneurs du Bagad de Lann Bihoué; 15h45, mini-défilé aérien: 16h, cérémonie avec allocution du maire de Plougonvelin, du président de «Aux marins» et du vice-amiral d'Escadre. Les trois allocutions, en dehors des remerciements d'usage, mettaient l'accent sur la communauté des gens de la mer que l'on n'oubliera jamais. Une mer qui séduit mais qui est parfois impitoyable.

Un site «vivant»

Le vice-amiral Anne-François de Saint-Salvy qualifiait ce mémorial aux marins morts pour la France de site «vivant» vu les centaines de milliers de visiteurs annuels qui s'y recueillent, ce qui prouve que les marins morts pour la France ne tombent pas dans l'oubli en laissant de leur vie pour que leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants vivent dans la paix».




photos Claude Bélec
texte Le Télégramme (de Brest et des environs)

Mis sur cale en 1992 au chantier SOCARENAM de Boulogne-sur-Mer, le BRS Antares est mis à flot en août 1993 et admis au service actif le 15 décembre 1993. C'est le premier bâtiment de ce type. Il est basé à Brest et intégré à la Force d'action Navale. Ses missions principales sont la surveillance des fonds sous-marins jusqu'à 80 mètres (principalement du goulet de Brest au profit des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins), l'instruction au profit des écoles et des missions de service public (hydrographie, surveillance de la zone économique exclusive). Antares (signifiant "ennemi d'Arès" ou "comparable à Mars") est aussi le nom d'une étoile, entourée d'une nébuleuse rougeâtre, dans la constellation du Scorpion. D'un diamètre plus de 600 fois celui de notre soleil, elle est la 15e étoile la plus brillante du ciel. Le 7 décembre 2005, un marché de modernisation du système de lutte contre les mines dans le goulet de Brest a été remporté par Thales. Face au drone SeaKeeper de DCN qui avait pourtant montré de grandes qualités, Thales a proposé une solution plus classique et moins coûteuse de modernisation des BRS Antarès, Altaïr et Aldébaran (sonar DUBM-44, en remplacement du DUBM-41).


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...