06 février 2009

Adieu Clemenceau

Adieu Clemenceau

Visite à bord









Un porte-avions, n’est jamais qu’une base aérienne flottante et mobile avec ses pistes, sa tour de contrôle, ses hangars, ses ateliers de réparation, ses dépôts de carburant et son dépôt de munitions.
A cela près qu’un génie malin semble s’être déchaîné pour réduire à cinquante mètres une piste de décollage, pour stopper à l’appontage, sur soixante-dix mètres, un avion qui à terre, roulerait sur une longueur quinze fois plus grande, pour placer le terrain sur le toit du hangar, le hangar sur le toit du dépôt de munitions et du dépôt de carburant, avec entre ces derniers la machine qui fait marcher le tout.

Ce sont 14 étages qui séparent qui séparent la partie supérieure de l’îlot de la quille.

Dans l’îlot bourré d’électronique et surmonté des antennes des radars qui tournent en permanence, c’est de la passerelle vitrée, insonorisée pour échapper au bruit assourdissant des réacteurs qu’on observe le mieux le pont d’envol avec ses deux catapultes à vapeur capables de lancer à 110 nœuds des avions de 20 tonnes. Ces engins ont été conçus et réalisés en Angleterre ! Elles permettent de s’affranchir du vent pour les lancements .
Leur principe est simple : au moment du lancement, la vapeur accumulée dans deux réservoirs remplis à partir des chaudières principales, est libérée derrière deux pistons courant dans deux cylindres parallèles et solidaires d’un croc qui traine l’avion par l’intermédiaire d’une élingue. C’est la réalisation de l’étanchéité de la fente sur l’avant et sur l’arrière des pistons au moyen d’un ruban métallique qui constitue le secret essentiel de la catapulte à vapeur.

Sur l’arrière du pont d’envol on ne voit que les 4 câbles tendus transversalement qui matérialisent les 4 freins d’appontage destinés à absorber l’énergie de l’avion qui se pose. En 70 mètres ils sont capables de stopper, en accrochant le croc qui dépasse du fuselage arrière, un avion de 15 tonnes qui les aborde à 110 nœuds relatifs.

A bâbord le miroir d’appontage qui dans la dernière phase d’approche fait parcourir au pilote une trajectoire rectiligne inclinée de 3 à 4 degrés sur l’horizon et le conduit à accrocher un des 4 brins des freins. Et si aucun des brins n’était accroché la piste oblique lui permettrait de redécoller.
Dans les boulevards qui s’allongent autour du pont d’envol sont disposés les postes de ravitaillement en essence, en carburant pour réacteurs, les coffrets de démarrage et de servicing électrique, la station de distribution de l’oxygène, toute la station-service à l’usage des avions.





05 février 2009

Adieu Clemenceau

Adieu Clemenceau


Plans et côtes

http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/Plans/planbato.php?id=113


http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/02fonds-collections/banquedocuments/planbato/planbato/Plans/planbato.php?id=113

Adieu Clemenceau

Adieu Clemenceau : la construction


Enfin dans le bassin par assemblage final des différents blocs ainsi réalisés, la coque prend progressivement tournure comme un gigantesque jeu de cubes, du milieu vers les extrémités et de la quille vers le pont d’envol.
Les moyens de levage et de manutention sont puissants, les grues à grande portée de plus de 30 tonnes sont alignées le long du bassin.
Des blocs préfabriqués atteigant jusqu’à 45 tonnes ont été juxtaposés à une cadence de 500 tonnes par mois !

La coque terminée, il reste au moins 3 fois plus de travail… lors de sa mise à flot le Clemenceau avait reçu la plupart des ses chaudières ; des tuyautages et des câbles électriques couraient dans ses fonds.
La phase d’achèvement est plus discrète que la phase d’assemblage car tout se passe à l’intérieur. Il s’agit de tout mettre en place dans un ordre aussi logique possible les innombrables installations.

Chacun des 2300 locaux doit être garni suivant sa destination finale : turbines pour les machines, turbo-alternateurs ou diésel-alternateurs pour la production du courant électrique, catapltes, freins d’appontage, ascenseurs des avions, monte-bombes, centrales de conditionnement de l’air, ventilateurs, pompes, mobiliers, machines de buanderie, lavabos, appareils à gouverner, cabestans, bossoirs d’embarcations, treuils, canons, radars, etc. soit un total de quelques milliers de matériels différents qu’il avait fallu définir, étudier et faire confectionner soit par l’arsenal soit par l’industrie.

Des montagnes de plans représentent les circuits d’eau de mer, d’eau douce, d’huile, de carburant…

Les ascenseurs d’aviation transportent en 9 secondes sur une plateforme de 50 T des avions de 15 T, sur le parcours de 8 m 50 du fond du hangar à la piste d’envol et cela en dépit du roulis du tangage. Il en va de même pour les pompes, les filtres, les séparateurs du TR5 le carburant de l’aéronaval mais aussi des pulvérisateurs d’extinction incendie qui débitent 1500 m3/heure d’eau de mer.
Le mot clé est coordination… 2500 ouvriers travaillent à bord selon un planning sévère.
Les corps de métier défilent logiquement : le peintre ne précède pas le chalumiste, le soudeur ne doit pas fondre ses électrodes au milieu des câbles de l’électricien,
Des brèches restent cependant ouverte dans l’attente de volumineux retardataires.
JMB

Acheter et imprimer ses timbres en ligne


La Marcophilie Navale Acheter et imprimer ses timbres en ligne 2009



La Poste a lancé jeudi 5 février un nouveau service en ligne qui permet d’acheter et d’imprimer ses timbres à domicile.
Pour affranchir son courrier, il est désormais possible de se connecter 24h/24 et 7j/7 sur http://www.montimbrenligne.laposte.fr/ .

Après avoir choisi un visuel adapté parmi les 200 visuels mis à disposition, un affranchissement au plus juste en fonction du poids et de la destination de l’envoi est proposé.


Il ne reste donc ensuite qu’à payer par carte bancaire et à imprimer ses timbres en prévoyant comme support d’impression des enveloppes ou des étiquettes.



Mon avis : Globalement c'est relativement simple si on lit toutes explications.

Au niveau de la création du compte, le mot de passe doit avoir de 8 à 12 caractèrs lettres et Chiffres Il faut bien calculer...

Bien choisir son visuel, il n'y a pas de tortue!

Au niveau de l'édition, il est parfois difficile de régler l'impression sur les étiquettes mais il existe la possibilité de les réimprimer avec un message demandant si l'impression est bien faite
OUI NON
Il y a possbilité de cadrer les étiquettes. Commencez avec une avant d'en faire 17

Si réimpression, les premières éditées doivent être détruites, poursuites pénales si utilisation.

Pour la 1ère fois, faites un essai avec une enveloppe vous limitez le risque.

Accessible aux personnes ayant un ordinateur connecté à internet et relié à une imprimante, ce service nécessite la création d’un compte client avec identifiant et mot de passe.

Une fois le compte ouvert, la rubrique "mon compte" permet en particulier de mettre à jour ses coordonnées, de suivre l’historique de ses commandes ou de consulter ses factures.

Les timbres imprimés en ligne sont valables 60 jours ouvrés à partir de la date d’impression. Ils sont composés d’un visuel personnalisé, d’un code à barre, du montant de l’affranchissement, du logo La Poste, de la date de génération, d’un code alphanumérique et de la mention "France".


La Poste http://www.montimbrenligne.laposte.fr/

La Poste Tarifs courrier

La Poste Tarifs colis

Adieu Clemenceau porte-avions Marine nationale construction

Clemenceau : Construction

Autre originalité du projet : la disposition des 2 catapultes et des 2 ascenseurs d’aviation. Alors que traditionnellement les catapultes étaient situées à l’avant, l’une de celles du Clemenceau a été installée au milieu du navire sur la piste oblique dans le but de dégager au maximum le parking triangulaire


Il a été possible d’installer des catapultes à vapeur dont la course d’accélération atteint 52 m permettant le lancement d’avions de 20 tonnes à 110 nœuds de vitesse de sortie sur le pont soit plus de 140 nœuds de vitesse par rapport à l’air.

Les ascenseurs ont été disposés l’un latéralement à Td sur l’AR de l’îlot, l’autre à l’AV, excentré sur Td de l’axe longitudinal.
Des Aquilons ont pu être cataplultés au mouillage

à 40% de la puissance maximum des catapultes.
La solution à 2 arbres de ligne a prévalu pour des raisons de poids, faisant économiser 3000 tonnes ! Cela impliquait par contre 2 groupes propulsifs de 63000 CV chacun. Pour réaliser 32 nœuds minimum.
Etudier et construit par les Chantiers de l’Atlantique pour les compartiments machine avec le concours des Ateliers et Chantiers de Bretagne pour les chaufferies et la tranche de mouillage et de l’Etablissement de la Marine à Indret pour les chaudières l’appareil moteur du Clemenceau a atteint 32,5 noeuds lors des essais.




Pour Brest, le Clemenceau présentait le premier grand navire mis en chantier depuis la libération.
Au début de novembre 1955, l’assemblage des premiers éléments avait lieu dans le bassin 9 de Laninon mais l’Arsenal avait déjà consacré de nombreuses heures de salle d’étude et d’atelier.
Coque entièrement soudé, le Clemenceau a bénéficie de la technique de pré assemblage.

Chaque élément , tôle ou profilé est tracé, découpé, form » et usiné par l’atelier des « bâtiments en fer ». Le découpage direct se faisait au moyen d’un « mégatonne électronique » qui comporte un chalumeau guidé par un œil photoélectrique.

Les différents éléments sont transportés auprès du bassin sur des aires de préfabrication où l’on procède à leur assemblage par soudure pour constituer des blocs complet représentant chacun un morceau de la coque avec son bordé, ses ponts, ses cloisons et leurs membrures.

JMB



photos Ecpad

Adieu au Clemenceau

Adieu au Clem Notre page de Publicité

A partir des journaux d'époque stopallons essayer stopprésenter second porte-avions construit en France après Béarn stopavec quelques photos stopavant voici quelques réclames des entreprises et fournisseurs du Clemstop et fin
Si vous avez documents et photos du CLEM pour le blog suis preneur 

Le navire « Clemenceau "



1960 apparaît comme une année particulièrement important dans les annales de la marine.
Cinquantenaire de la naissance de l’aéronautique-navale, elle aura vu par ailleurs s’effectuer les essais à la mer du porte-avions Clemenceau




Le Clemenceau mis en cale en décembre 1955 a été mis à flot en décembre 1957. A la fin novembre 1959 il quittait pour la première fois son quai d’armement pour entreprendre ses essais à la mer.
Le délai se compare aux délais de construction des porte-avions étrangers : un peu supérieur au délai de construction du Forrestal.




C’est l’état-major général qui définit le programme et le service technique des constructions et armes navales s’efforce de concilier les impératifs techniques, les possibilités de l’industrie et les prix de revient admissibles.
Il faut rêver la machine idéale qui fournirait des chevaux-vapeurs sans limitation, qui n’aurait ni poids ni volume, et de surplus, ne consommerait rien…



Pour le Clemenceau le programme était le suivant :
Dans le cadre d’un tonnage modéré – le Clemenceau à pleine charge déplace un peu plus de 31000 tonnes – réaliser le porte-avions « maximum » quant au nombre des avions embarqués et susceptible de mettre en œuvre des avions jusqu’au poids de 20 tonnes au décollage.



La vitesse était fixée à 32 nœuds au moins. L’appareil propulsif devrait avoir uen grande endurance et une consommation aussi réduite que possible pour assurer, compte-tenu d’un tonnage de combustible de l’ordre de 4000 tonnes, une autonomie de 8000 milles. L’effectif à embarquer en temps de guerre s’éleverait en temps de guerre à 2400 hommes.

Le porte-avions aura une piste d’appontage oblique, des catapultes à vapeur et le miroir d’appontage.








Le pont d’envol mesure 258 m de longueur et 47 m au fort. Le hangar mesure 180 m de long sur 22 à 24 m de largeur avec un clair de 7 m sous membrures.
Aucun porte-avions de moins de 45000 tonnes n’en offre autant.

Dans le cas du hangar, la clé de la solution est une disposition dissymétrique par rapport à l’axe du navire. A la dissymétrie par rapport visible des superstructures, le Clemenceau ajoute une dissymétrie cachée. Ce report vers babord du volume du hangar entraînaient de délicates études de charpente.
Grâce au pont d’envol et au hangar on peut loger à bord 50 à 60 avions et plusieurs hélicoptères

Le Clemenceau et le cinquantenaire de l’aéronautique-navale
Relecture du texte paru dans la Revue Maritime n° 170 octobre 1960
Par M Castera ingénieur en chef de 1ère classe du Génie maritime

Adieu Clemenceau Brest février 2009

ADIEU au CLEMENCEAU Brest 2009










L'ancien porte-avions Clemenceau a quitté le port de Brest, mardi 3 février, vers 11 heures du matin, pour le chantier Able UK, situé à Hartlepool, au nord-est de l'Angleterre, où il sera démantelé.







La traversée doit durer au moins quatre jours. Le chantier britannique a remporté l'appel d'offres européen lancé par la France après l'échec de la tentative d'exportation de la coque amiantée en Inde, début 2006.






Des associations écologistes et de défense de la santé s'étaient opposées au transfert du Clemenceau vers un pays en développement, dénonçant les conditions de travail "indignes" sur les plages d'Asie où la plupart des navires en fin de vie sont démantelés. Après des semaines de bataille juridique et médiatique, la France avait été contrainte de rapatrier le navire.







Le projet de statut naval établi par l’état-major général en 1949 demande quatre porte-avions de 20 000 tonnes pour en avoir deux disponibles en permanence. Dans sa séance du 22 août 1949, le Conseil supérieur de la Marine est encore plus ambitieux : dis­cutant le projet de statut naval, il demande six porte-avions d’escadre. Le 15 juillet 1952, il en réclame encore cinq dont deux pour l’Union française (non mis à la disposition de l’OTAN). D’après le MRC 12, document final de la Conférence de Lisbonne de 1952, la France devrait mettre à la disposition de l’OTAN un porte-avions au jour J, deux à J+30, trois à J+180. Mais, dès 1953, la Marine doit définitivement admettre qu’elle devra se contenter de trois porte-avions. Le PA 54 Clemenceau, inscrit au budget de 1953, est mis sur cale en novembre 1955 ; le PA 55 Foch, inscrit au budget de 1955, est mis sur cale en février 1957 [1].

Construction

L'ordre de mise en chantier de ce porte-avions permettant de mettre en œuvre une aviation d'assaut, d'interception, de reconnaissance et anti-sous-marine, date du 26 mai 1954, mais sa construction n'a débuté qu'en novembre 1955 à l'Arsenal (DCN) de Brest.
Le Clemenceau a été mis à l'eau le 21 décembre 1957, et a effectué ses premiers essais en mer le 23 novembre 1959. Il a été admis au service actif le 22 novembre 1961 et affecté au groupe des porte-avions (ALPA). Il appareille aussitôt pour Toulon, qui devient son port d'attache.

Carrière Dès le 29 janvier 1962, il participe jusqu'au 5 février à l'exercice OTAN BigGame, avec la sixième flotte américaine (porte-avions Saratoga et Intrepide), en Méditerranée occidentale, en tant que porte-avions ASM, puis il enchaîne, du 9 mars au 2 avril avec l'exercice OTAN Dawn Breeze VII, dans la zone de Gibraltar.
Au cours de sa longue carrière, il a participé à la majorité des opérations navales de la France :
1968 : déploiement de la Force Alfa dans le Pacifique.
1974-1977 : opérations Saphir I et II dans l’océan Indien d'engagement et protection lors de l'accession à l'indépendance de la république de Djibouti.
1982-1984 : opération Olifant en Méditerranée orientale lors de la guerre civile libanaise.
1987-1988 : opération Prométhée en mer d'Oman lors de la guerre entre l'Iran et l'Irak.
1990 : opération Salamandre en mer Rouge et mer d'Arabie lors du conflit entre l'Irak et le Koweït.
1993-1996 : opération Balbuzard puis Salamandre en mer Adriatique lors de la guerre civile yougoslave.
Entre 1959 et 1997, le Clemenceau a subi, comme son frère jumeau le porte-avions Foch de nombreuses modifications. On peut noter tout particulièrement :
la modernisation « capacité Crusader » en 1966 ;
la « qualification nucléaire » en 1978 ;
l'installation du « système antiaérien Crotale » en 1985, en même temps que la modernisation de l'appareil propulsif.
Il a navigué sur tous les océans et a totalisé à l'issue de sa carrière la somme impressionnante de plus d'un million de milles nautiques parcourus soit 48 fois le tour du globe. Il aura ainsi fait 3125 jours de mer, 80 000 heures de fonctionnement et aura effectué plus de 70 000 catapultages.
Fidèle à la tradition de la Marine française, le Clemenceau a accueilli à son bord pour des séjours de quelques semaines à quelques mois, de nombreux peintres parmi lesquels Maurice Boitel, Gaston Sébire (nommé depuis peintre officiel de la Marine), etc.


Georges Clemenceau


Né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée), le 28 septembre 1841.


Issu d’une famille de la bourgeoisie vendéenne, Georges Clemenceau fut d’abord médecin comme son père. Il était titulaire d’une thèse de doctorat soutenue en 1865, intitulée De la génération des éléments atomiques. Après avoir séjourné plusieurs années en Angleterre, où il fréquenta Stuart Mill et Herbert Spencer, et aux États-Unis, il se trouvait à Paris lors de la chute du second Empire et participa, le 4 septembre 1870, à la proclamation de la République à l’Hôtel de Ville.


Arago le désigna alors comme maire de Montmartre. En 1876, il fut élu député de la Seine et prit la tête des radicaux qui siégeaient à l’extrême gauche de la Chambre.



Il acquit rapidement une réputation de tombeur de ministères et combattit avec vigueur la politique coloniale de Jules Ferry. D’abord favorable à Boulanger, il s’en détacha dès que ce dernier devint suspect de césarisme. Pour défendre le régime contre le pouvoir personnel, il participa à la création de la Société des Droits de l’Homme et du Citoyen, avec Jules Joffrin. Ses prises de position en matière de politique sociale et sa forte personnalité lui valurent de nombreux ennemis qui se liguèrent contre lui lors du scandale de Panama, dans lequel il se trouvait indirectement impliqué. Il lui en coûta un échec aux législatives de 1893.




Il consacra les neuf ans qui suivirent, et où il demeura éloigné de la scène politique, au journalisme, d’abord à La Justice, qu’il avait fondé avec Camille Pelletan, puis à L’Aurore, où il devint éditorialiste en 1897, et dont les colonnes lui servirent à défendre Dreyfus, notamment en publiant le célèbre « J’accuse » d’Émile Zola.


L’Affaire devait marquer son retour en politique. Élu sénateur du Var en 1902, il entra au gouvernement en 1906 comme ministre de l’Intérieur, puis, en octobre de la même année, accéda à la Présidence du Conseil. Jusqu’en juillet 1909, il devait diriger l’un des plus longs ministères de la IIIe République, marqué particulièrement par la manière sanglante dont fut réprimée la révolte des viticulteurs du Midi, et qui lui valut le surnom de « premier flic de France ».






Passé dans l’opposition après son départ du gouvernement, il devait fonder en 1913 un nouveau journal, L’Homme libre, qu’il rebaptisa L’Homme enchaîné en 1914, pour protester contre la censure. La guerre se prolongeant, son patriotisme et sa poigne lui valurent d’être appelé en novembre 1917 par le président Poincaré pour constituer le gouvernement.





Il prit alors en main, avec autorité, et au détriment parfois des principes démocratiques, les destinées du pays. Celui qui, à son arrivée au pouvoir, déclarait « je fais la guerre » devint après l’armistice, aux yeux de tous les Français, le « Père la Victoire ».

Principal négociateur du Traité de Versailles, où il subit l’influence américaine, il se présenta en janvier 1920 à la présidence de la République. Son échec marqua son retrait définitif de la vie politique. Il devait consacrer les années qui lui restaient à vivre à écrire (Démosthène en 1925, Aux sources de la pensée vive en 1926, Claude Monet et les Nymphéas en 1928) et à voyager.

Photos JMB et ECPAD

03 février 2009

TCD FOUDRE Corymbe 95 Escale au Gabon

TCD FOUDRE Corymbe 95 

Escale au Gabon




Le TCD Foudre au quai d'honneur à Toulon






Pli posté à Port-Gentil au Gabon le 21 janvier 2009


Timbre TOTAL Gabon 80 ans d'exploration pétrolière

Gabon : Total Gabon fête 80 ans d’«aventure pétrolière»



La compagnie Total Gabon, leader de la production pétrolière au Gabon et le plus ancien producteur de pétrole du pays, a célébré le 29 septembre à Libreville le 80e anniversaire de son activité dans le pays. Les manifestations se sont déroulées au ministère des Mines en charge du Pétrole, où des expositions d’archives ont permis de présenter au public l’évolution des moyens techniques d'extraction du brut, depuis les premiers forages de prospection opérés en 1928 jusqu’aux installations offshore actuelles.

© D.R


Le public était convié le 29 septembre dernier au ministère des Mines et du Pétrole, sis au boulevard Triomphal à Libreville, pour célébrer le 80e anniversaire des activités de Total Gabon, qui a commencé ses recherches en septembre 1928, faisant d’elle la plus ancienne compagnie et jusqu’aujourd’hui la première en termes de production sur le territoire national. La compagnie Total Gabon, anciennement Elf Gabon, a organisé pour la circonstance un vernissage de photos prises lors des premières années de recherche et de production pétrolière dans le pays et qui symbolisent le début de l'aventure pétrolière gabonaise.

L’historique relate que les premières recherches de pétrole auraient eu lieu en septembre 1928. Les premiers forages eurent lieu en 1936 dans la partie centrale du bassin sédimentaire côtier, puis dans la région du lac Azingo. Aucun indice ne se révèle alors prometteur et ce n'est qu'en 1955, dans la partie littorale, qu’est confirmée la promesse d'une production pétrolière gabonaise.
Le 14 février 1956, Total Gabon découvre le champ pétrolier d'Ozouri, premier site pétrolier commercialement exploitable. Les premiers chiffres de la société pétrolière révèlent que la production était de 1 223 736 barils en 1957 pour atteindre la barre des 10 525 417 en 1969. Total Gabon aurait réalisé depuis le début de ses activités une production totale de 1 686 018 831 barils équivalant à 233 820 031 tonnes de pétrole.
L'exposition organisée au siège du ministère gabonais des mines et des hydrocarbures a permis de présenter les moyens rudimentaires utilisés à l'époque dans le secteur pétrolier. Les invités qui prenaient part au vernissage ont pu voir les ouvriers pénétrant la forêt dense du Gabon machettes en main et tirant de longs câbles pour le sondage, ou s'efforçant à perforer des puits avec les moyens de l’époque.
L’année la plus prospère du pétrole gabonais est 1997 avec 18,45 millions de tonnes produites, avant que la production ne commence à chuter, avec une baisse de 5% par an, pour s’établir aujourd’hui aux alentours de 12,057 millions de tonnes en 2008 selon les prévisions du gouvernement gabonais.Au terme du premier semestre 2008, la première compagnie pétrolière du pays annonçait un résultat net en hausse de 36% due notamment à la flambée des cours du pétrole, avec une production moyenne de 60 mille barils par jour pour un chiffre d’affaires 1047 millions de dollars US.






L'hôpital du TCD Foudre



http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/fdr

http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=10276

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...