05 octobre 2024

OTAN NATO lynx 20 V SPID 233 Estonie

LYNX 20 V SPID D 233 vaguesmestre OTAN

  • Le renforcement par l'OTAN de sa présence militaire dans la partie orientale de son territoire résulte directement du comportement agressif récurrent de la Russie envers ses voisins et envers la communauté transatlantique au sens large. La Russie constitue la menace la plus importante et la plus directe pour la sécurité des Alliés et pour la paix et la stabilité dans la zone euro-atlantique.



En Estonie, le 23 septembre, dans le cadre de la relève des matériels de la mission LYNX, un convoi a acheminé des véhicules blindés permettant une régénération du parc. A cette occasion, le premier déploiement opérationnel de véhicules SERVAL a été effectué sur le camp de Tapa.

Cette mission logistique illustre également la capacité de projection des armées françaises dans le cadre des missions de dissuasion de l'OTAN sur le flanc est.


Les quatre groupements tactiques du nord-est (en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne) sont placés sous commandement OTAN, au travers du Quartier général (QG) du Corps multinational Nord-Est à Szczecin, en Pologne. Deux QG de niveau division coordonnent les activités de formation et de préparation de leurs groupements respectifs. Le QG de la Division multinationale Nord-Est établi à Elblag, en Pologne, est totalement opérationnel depuis décembre 2018. Ce QG travaille en étroite collaboration avec les groupements tactiques déployés en Pologne et en Lituanie. Le QG de la Division multinationale Nord, qui vient compléter le précédent, a été activé par l'OTAN en octobre 2020 et progresse vers la capacité opérationnelle totale. Ses éléments avancés sont situés à Adazi, en Lettonie, tandis que le reste du quartier général se trouve à Karup, au Danemark. Ce QG coopère étroitement avec les groupements tactiques déployés en Estonie et en Lettonie.


04 octobre 2024

La Marcophilie navale Bulletin d'information n° 146 septembre 2024

La Marcophilie navale Bulletin d'information n° 146






Au Sommaire 

Assemblée générale


Les débuts de l'aventure sous-marine en France par Claude Arata



Maurice Callot un homme et un sous-marin par Joël Moreau


L'Astrolabe Indochine 1933-1934 mission hydrographique par Gérard Delaforge



Le cuirassé Lorraine au débarquement de Provence par Claude Arata


Nouvelles appellations des centres de transmission Marine CTM par Joël Moreau


Les quatre stations ont pour mission est d’assurer en permanence, vers les sous-marins déployés, la capacité de transmission des ordres stratégiques et opérationnels des forces sous-marines.


Des Pingouins en gondole - aviation maritime - Venise 1915 par Jean-Michel Bergougniou



Vie des sections

Section Provence par Claude Arata

Section T.A.A.F. par René Pauliat

Section Bretagne par Claude Bélec

Section Ile de France Joël Moreau

Les Barges Higgins par Roseline Giletto

©JM ßergougniou


Concernant 

amiral Mouchez SAINT-PAUL TRANSIT DE VÉNUS 1874 premier jour 21 septembre 2024 TAAF

amiral Mouchez SAINT-PAUL TRANSIT DE VÉNUS 1874


1er jour 21-09-2024



L’Académie des Sciences, vivement préoccupée, comme toutes les Sociétés savantes de l’Europe, du grand événement astronomique qui devait signaler l’année 1874, nomma, en janvier 1870, une Commission chargée d’étudier la part que la France devait prendre dans ce concours scientifique de toutes les nations.

Le personnel d’ouvriers et de marins, choisi avec le plus grand soin parmi les meilleurs hommes de la flotte, était peu nombreux, mais composé de sujets tout à fait d’élite, ce qui était indispensable pour pouvoir surmonter les difficultés d’une installation aussi compliquée sur un rocher dénué de toute ressource. Voici la liste complète du personnel de la mission de l’ile Saint- Paul : MM. MOUCHEZ, capitaine de vaisseau, chef de la mission. TURQUET DE BEAUREGARD, lieutenant de vaisseau. ROCHEFORT, médecin de la marine. CAZIN, professeur de Physique au lycée Fontanes, photographe. VÉLAIN, géologue (Sorbonne). DE L’ISLE, naturaliste (Muséum). Saint-Martin, sergent-fourrier timonier. Constans, second-maître mécanicien. Galy-Patit, quartier-maître mécanicien. Le Maître, quartier-maître mécanicien. Mouny, quartier-maître charpentier. MM. Bergot, matelot gabier. Villaume, matelot timonier. Chaline, matelot timonier. Delaunay, matelot charpentier. Albertini, matelot charpentier. Callot, matelot voilier. Favre, cuisinier de la mission. Legros, ouvrier maçon. L’Hermitte, boulanger. 

Les derniers préparatifs de départ étant terminés dans le courant de juillet, la mission de l’ile Saint-Paul quitta Paris le 28. J’étais accompagné de MM. Cazin, Vélain, Rochefort et de l’Isle; M. Turquet et le mécanicien Constans étaient partis depuis trois jours, avec notre collection d’instruments, dont ils devaient surveiller l’embarquement à Marseille. Cette opération se fit du reste sans la moindre avarie, grâce au bienveillant concours de tous les agents des Messageries maritimes, dont nous ne saurions trop reconnaître les bons offices dans toutes les circonstances où nous avons eu occasion d’avoir recours à leurs services, soit à l’aller, soit au retour. Le 2 août, au matin, nous embarquions sur le paquebot L' Amazone, capitaine Pointel, et à 10 heures nous faisions route pour Suez, après avoir réglé les cinq chronomètres que nous emportions avec nous et que nous devions suivre pendant toute la traversée jusqu’à Saint-Paul. L’Amazone était un de ces grands et magnifiques paquebots, de marche supérieure, comme tous ceux qui desservent maintenant les principales lignes de notre beau service des Messageries maritimes. La traversée se fit avec une vitesse moyenne de 1 3 nœuds; le temps fut superbe. Le 4 nous nous arrêtions à Naples, de 4 heures à 8 heures du matin; le 8, nous entrions à Port-Saïd, où quelques heures étaient employées à compléter l'approvisionnement de combustible; je profitai de cette occasion pour déterminer l’état absolu de nos montres; toutes les observations relatives aux chronomètres ont toujours été faites en double par M. Turquet et par moi avec des instruments différents, cercle et sextant, afin d’éviter toute chance d’erreur... 

Nous n’avons pas négligé une seule fois d’opérer ainsi pendant tout le cours de notre navigation. Le 9, nous traversions le canal de Suez, et nous pénétrions, après huit jours de la navigation la plus douce et la plus rapide, dans ce golfe de la mer Rouge, naguère si peu connu, si désert, et aujourd’hui si fréquenté... En quatre jours nous franchissions les 400 lieues de la mer Rouge, si fatigante à traverser à cette époque de l’année, à cause des hautes températures qu’on y rencontre; à l’intérieur du navire, où la chaleur est encore augmentée par celle des 4o à 5o tonneaux de combustible consommés journellement pour la marche, le thermomètre se maintient à 36 ou 38 degrés; beaucoup de passagers sont si fortement impressionnés par ces grandes chaleurs, que les morts subites ne sont pas rares pendant cette traversée. L’extrême rapidité avec laquelle la navigation moderne vous transporte à travers les climats les plus divers, faisant passer en huit jours des zones froides ou tempérées de l’Europe à la zone torride de la mer Rouge, a créé un véritable danger pour les personnes dont le tempérament n’est pas doué d’une suffisante élasticité; pendant le court intervalle qui sépare de si brusques transitions, l’équilibre rompu des fonctions vitales n’a pas le temps de se rétablir, et les maladies inflammatoires subites, les congestions cérébrales, en sont les trop fréquentes conséquences.

La mousson de sud-ouest nous quitte près de l’équateur; la route devient alors plusrapide, et le 29août nous arrivons sur la rade de Saint-Denis, ou nous rencontrons le transport de l’Etat la Dives, mis sous mes ordres par le Ministre de la Marine pour toute la durée de la mission. Ce bâtiment nous attendait, déjà prêt à partir, ayant à bord le personnel d’ouvriers et de marins, le matériel et les vivres arrivés depuis plus d’un mois par navire de commerce. La Dives me paraît parfaitement disposée pour la mission qu’elle va remplir; son capitaine, M. le lieutenant de vaisseau Le Bourguignon-Duperré, et ses officiers m’offrent spontanément leur concours pour tous nos travaux.

Il allait être nécessaire cle transporter, le jour même, sur la Dives nos colis d’instruments, contenus dans la cale du Dupleix, qui repartait quelques heures après pour Maurice, terme de son voyage ; mais la mer était assez mauvaise, comme d’habitude, sur cette rade foraine de Saint-Denis. Le capitaine du paquebot ne me dissimulait pas qu’il craignait de faire des avaries dans le transbordement et de perdre même quelques colis, comme cela lui arrivait trop fréquemment pendant la mauvaise saison...




La Dives était incapable de lutter contre ces vents, et nous pouvions être obligés de faire un détour de 5oo à Goo lieues dans les vents alizés pour regagner une cinquantaine de lieues perdues dans cette zone des vents d’ouest; aussi, la brise m’ayant paru diminuer un peu vers midi et le ciel s’embellir, je fis allumer les 11 feux et faire immédiatement route pour le mouillage qui, situé dans l’est de l’île, près de la coupée du cratère, me semblait assez bien abrité contre ces vents de sud-ouest pour nous permettre de tenir sur nos ancres jusqu’au premier beau jour. Poussés par le vent et le courant, nous approchons rapidement de l’ile, que nous découvrons droit devant nous au milieu d’une éclaircie dans la brume à 5 heures du soir, nous doublons à une petite distance les falaises de la pointe nord et quelques moments après nous laissons tomber l’ancre au pied des hautes falaises qui forment les deux côtés delà coupée du cratère. 



Comme il était trop tard pour descendre à terre, notre première exploration fut forcément remise au lendemain matin. Rien ne saurait donner l’idée du sombre et sauvage aspect des lieux qui venaient de s’offrir subitement à nos regards quand nous contournâmes ce rocher abrupte, au pied duquel nous venions de nous arrêter et qui allait devenir notre séjour pendant trois ou quatre mois. Il faisait presque nuit, nous étions dominés à très petite distance par des falaises nues et à pic, de 200 à 3oo mètres de hauteur, dont les crêtes aiguës déchiraient les nuages bas et sombres, courant avec une extrême rapidité au-dessus de nos têtes ; le vent accompagné de grêle et de pluie tombait de temps à autre, par violentes rafales, dans le bassin du cratère ou il soulevait de nombreuses colonnes d’eau, véritables petits cyclones de 10 à 20 mètres de hauteur, parcourant ce bassin dans différentes directions; nous avions cru un instant être témoins d’une éruption d’eau et de vapeur au centre du volcan. 



La Dives inclinait sous ces cascades de vent, tombant tantôt d’un bord, tantôt de l’autre sous une inclinaison de 45 degrés, et fatiguait beaucoup son ancre, bien que la très-grande proximité de la côte rendît la mer assez belle; mais on voyait d’énormes vagues bondir et écumer à quelques encablures du navire, tant était restreint l’étroit espace abrité dans lequel nous avions trouvé ce précaire refuge; quelques rares oiseaux de mer, bien surpris de notre présence, vinrent planer à quelques mètres autour de nous, comme ils le font dans toutes les localités où ils ne sont pas habitués à la présence de l’homme, puis retournèrent à la côte en poussant leurs cris aigus: c’étaient les seuls êtres vivants qui animaient cette solitude. On distinguait vaguement à terre, sur le revers intérieur du cratère, quelques vestiges de cabanes, et de nombreux débris de naufrages d’un sinistre augure; puis, au milieu de l’étroite passe par laquelle on pénétrait dans le cratère, l’énorme carcasse de la frégate anglaise Mégéra, presque entièrement à sec, éventrée par le vent et les vagues, entourée de ses nombreux débris et de ses chaudières à fleur d’eau, sur lesquels la mer brisait comme sur un amas de rochers; couchée sur le flanc de tribord, elle offrait encore une masse de 7 à 8 mètres de hauteur et de 4o à 5o mètres de longueur; elle avait résisté depuis trois ans à tous les ras de marée et à toutes les tempêtes, mais elle devait disparaître dans celle qui allait nous assaillir deux jours après et rendre notre position si critique. Inquiet des secousses qu’éprouvait le navire, inquiet de l’apparence du temps et des grandes difficultés de débarquement que je prévoyais, j’attendis l’arrivée du jour avec une bien vive impatience pour reconnaître de plus près la localité et les obstacles que j’aurais à surmonter. 

Île Saint-Paul vue aérienne © JM Bergougniou

Premier débarquement. — Au point du jour, conduits par nos six pêcheurs malgaches, qui allaient reprendre immédiatement possession des ruines de leur cabane de l’année précédente, nous franchissions sans accident, entre deux grosses lames, la barre du cratère, en suivant le chenal le plus profond au milieu des débris de la Mégéra, et nous nous dirigions vers la pêcherie située à l’origine de la jetée nord, seul endroit de toute l’île où l’on pouvait débarquer sur un terrain présentant quelques mètres de surface horizontale.



  Nous nous trouvions subitement transportés dans un splendide bassin circulaire de 1200 mètres de diamètre et de 200 à 3oo mètres de hauteur verticale, aux. eaux calmes et profondes, qui formerait un des plus surs ports du monde si, sur une étendue de 80 à 100 mètres, la passe pouvait être creusée de 6 à 7 mètres, afin de donner accès , aux grands navires; dans l’état actuel, des bateaux de 2 à 3 mètres de tirant d’eau au plus peuvent y pénétrer en profitant de la pleine mer.

A lire sur envelopmer 

Tunisie le palais du Bardo mars 2015 Amiral Mouchez et observatoire de Montsouris Marine nationale Tunis 

https://envelopmer.blogspot.com/2011/12/amiral-mouchez-hydrographe-de-la-marine.html

02 octobre 2024

libération de Toulon débarquement de Provence Août 1944

Libération de Toulon débarquement de Provence



Les contre-offensives allemandes en particulier à Draguignan ne freinent pas l’offensive massive et rapide alliée. En contrepartie, dès le 18 août Hitler ordonne à la Wehrmacht de quitter le Sud-Ouest et de tenir la vallée du Rhône. Aix-en-Provence est libérée le 21 août, suivi de Salon-de-Provence, Arles et Avignon.

Quant aux ports stratégiques que sont Marseille et Toulon, les forces allemandes repliées sur ces deux villes reçoivent pour ordre de tenir jusqu’à la dernière cartouche.




À partir du 18 août, les bombardiers alliés attaquent à plusieurs reprises la presqu’île de Saint-Mandrier lieu de retranchement des Allemands. La rade et la Ville de Toulon connaissent alors une campagne intensive de bombardements de la part des alliés.

L’Armée B est scindée en deux afin de mener quasi-conjointement la libération de ces deux villes. Ce fait d’arme a été possible grâce à l’élan sans faille et aux initiatives stratégiques des 250 000 hommes des forces françaises de l’armée B.


Le 23 août, résistants et libérateurs alliés se rejoignent dans le centre-ville de Toulon, la ville sera libérée trois jours plus tard, après des combats intensifs menés en partie par la 1ere Division de Marche d’Infanterie, la 3e division d’Infanterie Algérienne, la 9e division d’Infanterie Coloniale, les commandos d’Afrique et le Bataillon de Choc et avec l’aide des FFI. Le Général De Lattre de Tassigny a alors pleinement conscience de l’avancée phénoménale de ses troupes. Il faudra toutefois attendre le 28 août et la capitulation du contre-amiral Ruhfus, réfugié dans les fortifications de Saint-Mandrier pour que la rade de Toulon soit pleinement libérée


Ce même jour à Marseille, le général français De Monsabert reçoit du général allemand Schaeffer, l’acte de capitulation. Elle est le fruit d’une lutte sans faille menée par les Goumiers marocains, les Tirailleurs algériens et les Chasseurs d’Afrique de L’armée B aidés dès le 21 août par les actes d’insurrections populaires encadrées par les FFI.

Le 28 août, de Lattre envoie un télégramme au général de Gaulle : “ [...] aujourd’hui J+13, dans le secteur de mon armée, il ne reste plus un Allemand autre que mort ou captif ”. La Provence est alors libérée majoritairement par l’Armée B et les résistants français.




On l'évoque peu, mais des femmes prirent part aux deux débarquements de juin et d'août 1944 sur les côtes normandes et provençales. Nombre d'entre elles faisaient partie du Corps féminin de transmission (CFT) de l'armée française durant la Seconde Guerre mondiale. On les surnommait les Merlinettes, en référence au nom du général Merlin, commandant les transmissions dans l'armée française en Afrique du Nord, qui eut l'idée de créer ce CFT à l'hiver 1942 dans la même région. Ces volontaires sont formées pour devenir opératrices radio, télétypistes ou encore standardistes, comme l'explique le montage d'archives ci-dessus.

01 octobre 2024

L'Astrolabe Crozet TAAF 10 mai 2024 Marine nationale

L'Astrolabe Crozet 


Dans le cadre de ses missions de souveraineté et de surveillance des pêches dans les eaux des TAAF, le patrouilleur polaire P 800 « Astrolabe », patrouille sous les latitudes australes.

Le 10 mai dernier, sortant de la brume, il nous a fait l’honneur d’un arrêt sur l’archipel de Crozet, bien que trop court en raison des conditions climatiques défavorables de la matinée.


Les TAAF ont lancé en 2023 une série de blocs destinée à faire découvrir les fonds marins à des profondeurs différentes. Dans la continuité du bloc émis en 2023, ce bloc concerne un fond observé à environ 200 mètre en terre Adélie. Les premiers organismes marins qui recolonisent les fonds marins vaseux labourés par les icebergs qui se détachent du continent antarctique sont souvent des ascidies pédonculées. Ces organismes filtreurs ont l’aspect de hautes flutes de cristal et forment des paysages sous-marins spectaculaires et exceptionnels sur le plan esthétique. Elles peuvent servir de perchoir à d’autres organismes plus petits. Une autre espèce abondante et fréquemment observée à cette profondeur est le poisson Trematomus eulepidotus.

29 septembre 2024

SNA TOURVILLE équipage rouge S637 Toulon Barracuda sous-marin nucléaire d'attaque septembre 2024

SNA TOURVILLE équipage rouge

11 jours pour venir de Toulon... rien à dire 



Un peu d'histoire.

Commencé le 28 juin 2011 à Cherbourg, va sortir du hall de construction le 20 juillet 2023.

 Son premier commandant est le capitaine de frégate Guillaume Egret

Il débute ses essais en mer le 12 juillet 2024. Quelques semaines plus tard, le 11 septembre, l’équipage Rouge du nouveau SNA est constitué lors d'une cérémonie au Fort Saint-Louis, à Toulon. Un peu plus de deux semaines après son départ, le Tourville regagne Cherbourg pour une intervention technique destinée à appliquer quelques correctifs.

L’équipage rouge du « Tourville » (le bleu prend traditionnellement le début de carrière d’un SNA) . | JEAN-MARC TANGUY

Sources
Naval Group  



Au fort Saint-Louis à Toulon, le capitaine de vaisseau Matthieu Delafoy, commandant l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Laurent Falhun comme commandant de l’équipage rouge du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville.

Le Tourville est le troisième SNA du programme Barracuda. L’équipage bleu, sous les ordres du CF Egret (reconnu commandant du Tourville, équipage bleu, le 4 décembre 2023), conduit actuellement la phase d’essais (à quai et en mer) de ce sous-marin construit à Cherbourg.

Le CF Falhun sera le premier commandant de l’équipage rouge du Tourville. Avec son équipage, il prendra en charge le sous-marin en fin d’année, à Toulon, après avoir réalisé leur entraînement qualifiant sur simulateurs, pour poursuivre la phase d’essais et préparer la réception du sous-marin par la Marine Nationale.
J'ai eu l'honneur de partager leur poste en 2010...

https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/demarrage-chaufferie-nucleaire-du-marin-nucleaire-dattaque-sna-tourville

https://www.petitesaffiches.fr/nominations,079/le-capitaine-de-fregate-laurent,31145.html

https://www.varmatin.com/defense/le-sous-marin-tourville-voit-enfin-rouge-943646

Longueur 99,5 mètres

Maître-bau 8,8 mètres

Tirant d'eau 7,3 mètres

Déplacement 4 650 t (surface)

5 300 t (plongée)

Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K15 de 150 MW

2 turbo-alternateurs

2 moteurs Diesel de secours SEMT Pielstick de 480 kW

1 pompe hélice (hydroréacteur)

Puissance 150 MW (réacteur) ; 10 MW (turbo-alternateurs)

Vitesse Supérieure à 23 nœuds (46 km/h) en plongée

14 nœuds (26 km/h) en surface

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...