15 juin 2024

Bizerte Aviation maritime perte dirigeable T mai 1916 Sardaigne ballon accident

Bizerte Aviation maritime perte dirigeable Mai 1916

Il est toujours interessant de lire le courrier au dos des cartes postales. Le 16 mai 1916, Henri écrit à Victor sur une carte postale de Bizerte représentant l'Amirauté.
Rien de neuf écrit-il "à part la perte corps et biens d'un dirigeable qui nous était destiné et qui s'est perdu en cours de route (explosion)".
Il s'agit du Dirigeable T.



"La perte du dirigeable français T
Le dirigeable français T, de construction récente, cédé par le ministère de la Guerre au ministère de la Marine, a péri corps et bien, en Méditerranée, dans les circonstances suivantes :
Parti de Paris le 11 mai 1916, le T avait gagné sans encombre par la Bourgogne, l'Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, le port d'attache de Fréjus où il fit escale. Le lendemain 12 mai, il repartait au-dessus de la Méditerranée pour gagner Bizerte.
Le même jour, comme il arrivait vers midi à la hauteur de l'île Asinari, au nord de la Sardaigne, il fut aperçu en flammes, des ports d'Asinari et de Porto-Torres, descendant rapidement vers la mer sur laquelle il s'abattit environnée de feu. Avant la chute et l'incendie, le ballon avait pu faire des signaux de détresses, et les postes de télégraphie sans fil du littoral avaient lancé des appels. Deux bâtiments italiens, un transport français et de nombreuses embarcations se dirigèrent vers le théâtre de la catastrophe.
Le dirigeable T était monté par six personnes. Quatre corps seulement furent retrouvés et ramenés à Saint-Mandrier, près Toulon où, eurent lieu les obsèques. Ce sont ceux du capitaine du génie, R. Caussin, un de nos plus anciens et de nos meilleurs pilotes de dirigeables, du lieutenant de réserve Adrian-Jean Leclerc, de l'adjudant-mécanicien Abel-Edmond Renia, âgé de 30 ans, du matelot de 2e classe Marius-Louis Prouteau, électricien de télégraphie sans fil, âgé de 21 ans.
Les corps des deux autres victimes ne purent être retrouvés. L'une d'elles est le lieutenant de vaisseau Barthélemy de Saizieu qui commandait l'aéronef. Né le 20 janvier 1878, il était entré dans la marine en 1895.
Saluons la mémoire de ces braves glorieusement tombés au champ d'honneur. La France perd en eux de vaillants et dévoués serviteurs."

Source : Aérophile du 1er au 15 juin 1916.

Le CM-T, ou Chalais-Meudon -(T pour Tunisie ou LeTourneur, le capitaine concepteur) était un dirigeable de 5 600 m3 de 83 m de long et 11 m de diamètre, propulsé par 2 moteurs Salmson de 225 hp pour une vitesse maxi de 107 km/h.


Equipage de 5 hommes, 2 mitrailleuses, un appareil de TSF.

Construit en 1915, premier vol le 28 janvier 1916 à Saint-Cyr.
En février 1916, le ministère de la Guerre décide de le céder à la Marine pour armer le centre de Bizerte Sidi Ahmed qui devait être créé.
Le capitaine René Caussin qui le commande, étudie la voie ferrée et le bateau pour le transporter ou la voie aérienne, jugée plus sûre pour éviter les démontages.
Le CM-T quitte Saint-Cyr le 11 mai 1916 et rejoint Saint-Raphaël en dix heures à la moyenne de 83 km/h.
Il repart le lendemain 12 et disparaît en flammes.
Le LV Antoine Barthelemy de Saizieu était destiné à prendre le commandement du centre à son arrivée. Il avait commencé à être formé au pilotage.











14 juin 2024

à la tête de la gendarmerie maritime de Saint-Malo, le major Alain Wiemann, prendra sa retraite le 1er septembre 2024

Le commandant de la gendarmerie maritime de Saint-Malo, Alain Wiemann, va bientôt passer la barre

L’adjudant-chef Gautier Paris, venu de Concarneau, lui succédera.

Une passation a eu lieu lors de du pot de départ du major, vendredi 31 mai 2024, à Saint-Malo.
Alain Wiemann lors du passage de la Janne à Saint-Malo mai 2010  © JM Bergougniou

Arrivé le 1er juillet 2009 à la tête de la gendarmerie maritime de Saint-Malo, le major Alain Wiemann, prendra sa retraite le 1er septembre 2024. Son équipage de neuf personnes surveille près de 150 km de côtes d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor. Avec des missions de police judiciaire, militaires et administratives. Rien que l’an dernier, la vedette Trieux P616 est sortie 123 jours en mer. Pour exemple, c’est son service qui a débusqué récemment un business illégal de coquilles Saint-Jacques.
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VCSM TRIEUX route du Rhum 2014 © JM Bergougniou
Et le major est fier de rappeler qu’à son bord, ses équipes sont formées à des métiers techniques : officiers de police judiciaire, techniciens en nouvelles techniques, en identification criminelle, etc. Surtout, il salue « une équipe soudée. Charge à nous de créer un esprit d’équipage. Et il vaut mieux, quand on part ensemble sur plusieurs jours dans 20 m² », se marre-t-il. Ses paires saluent chez lui « son humanité, une oreille attentive et des conseils avisés ».

Marqué par les « trop nombreux décès »

A bord du Trieux Route du Rhum 2010 © JM Bergougniou

Route du Rhum 2010 © JM Bergougniou

Pendant ces cinq ans, il restera des moments durs gravés. Comme « les trop nombreux décès en mer. Souvent liés à des imprudences ». Et il y a les autres moments. Les grands événements populaires, lors desquels il ne s’est pas produit d’incident. Comme La Route du Rhum en 2022 et ou l’Arkéa Ultim Challenge, à Brest, sur lequel ils ont été appelés. « Des grands rassemblements de voiliers comme ça, c’est simplement magnifique », se remémore-t-il.

Il sera remplacé par l’adjudant-chef Gautier Paris, qui arrivera de Concarneau (Finistère). Il deviendra major au mois de novembre. 

Le Brestois d’origine n’est d’ailleurs pas arrivé dans la gendarmerie maritime par hasard. « Mon père était marin d’État. » Et lui-même a fait ses premières armes au lycée naval de Brest. Le major Alain Wiemann a effectué son école de gendarmerie à Berlin (Allemagne). Et il y a vécu la chute du Mur et la réunification. « De grands moments d’histoire. » Il a ensuite été formé en tant motocycliste en Bourgogne, puis navigateur à Cherbourg (Manche). Entre-temps, il a également ajouté une corde à son arc avec une formation de détecteurs d’armes sous-marines. Ce qui l’a notamment emmené aux Antilles et au Canada. C’est après un retour chez lui, à Brest (Finistère), pendant quatre ans, qu’il lui a été proposé le poste de Saint-Malo.


Le Trieux entre au bassin © JM Bergougniou
Après cet été, il lâchera le commandement après trente-cinq ans de carrière, mais ne restera pas bien loin des affaires. « Je serai instructeur navigateur et resterai gendarme réserviste. » Il quitte le navire non sans une certaine émotion, nous explique-t-il, lors de son pot de départ, vendredi 31 mai. « Il y a des images qui remontent. C’est de l’engagement toutes ces années, du temps. » Pour le reste, le père de deux garçons compte bien consacrer du temps à ses deux passions, le bateau – « en tant que plaisancier » – et la moto.


L’un des derniers grands rendez-vous avant la retraite sera de participer, au large de Cherbourg, aux commémorations pour le 80e anniversaire du Débarquement. Et à veiller à la sécurité nautique des côtes, pendant toute la période estivale.
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Un nouveau commandant venu de Concarneau

Pour lui succéder, l’adjudant-chef Gautier Paris, 51 ans. Le militaire prendra les rênes de la gendarmerie maritime après vingt-quatre ans de carrière, dont trois à Brest et vingt-et-un à Concarneau (Finistère). « Un record ! », selon lui. Et avec dans ses bagages une spécialité de plongeur, « ce qui peut être un grand atout lors des missions de secours à personne. »

Gautier Paris a également exercé en tant que formateur navigateur en Côte d’Ivoire. S’il connaît davantage Saint-Malo sur terre qu’en mer, « je ne suis pas perdu, les missions sont les mêmes qu’à Concarneau ».

Ouest-France Narjisse EL GOURARI.Publié le 03/06/2024 à 18h56









FREMM AQUITAINE mission grand nord mai 2024 V SPID 11377

FREMM AQUITAINE mission grand nord mai 2024


Le 18 avril 2024, la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine et un sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren ont réalisé un tir simultané d’entraînement du missile de croisière naval (MdCN).

La cible terrestre, située sur le site des Landes de la DGA essais de missiles a été atteinte en synchronisation. Ce tir illustre les capacités de la Marine nationale et du centre d’essais et d’expertise DGA Essais de missile – site Landes.

[En conditions opérationnelles]


Afin de renforcer le savoir-faire opérationnel de la Marine nationale, ce tir ambitieux a été réalisé dans des conditions humaines et matérielles identiques à celles rencontrées en opération. La Marine nationale démontre ainsi sa capacité à synchroniser des frappes contre terre dans la profondeur, depuis des unités différentes, et sur une cible unique.

Le centre d’essais et d’expertise DGA essais de missile – site Landes a assuré la coordination et la conduite d’ensemble du tir, ainsi que la sécurité des biens et des personnes.

La direction de programme MdCN, DGA Maîtrise de l’information et DGA Techniques navales ont également contribué à la réalisation de ce tir, avec le soutien technique de MBDA.

[Une capacité de projection de puissance]



Embarqué sur les FREMM depuis 2017 et sur les sous-marins de classe Suffren, les MdCN offrent à la France une capacité nationale de projection de puissance. Les bâtiments de la Marine nationale peuvent ainsi frapper à grande distance, et avec une précision sélective, des cibles d’intérêts majeurs. Cette action permet de faire peser une menace militaire dès les premiers instants d’une crise, infléchissant ainsi la volonté des compétiteurs.

Les enseignements tactiques et techniques de ce tir contribueront à développer les aptitudes au combat de la Marine nationale, toujours engagée dans la préparation à la haute intensité.




https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/premiere-fois-marine-nationale-realise-double-tir-mdcn-simultane

13 juin 2024

FLF COURBET mission IRINI 2024 V SPID 10234

FLF COURBET mission IRINI 2024


La frégate de type Lafayette (FLF) Courbet a appareillé de Toulon le 7 février dans le cadre de l’opération EUNAVFORMED IRINI, opération de l’Union européenne visant à faire respecter l’embargo sur les armes à destination de la Libye imposé par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.



Cette mission est également une opportunité de s’entrainer avec les alliés grecs dont la frégate Elli, qui détient actuellement le commandement de la mission.

Sensible aux risques que les trafics pétroliers et d’armements font peser sur la stabilité régionale, la France poursuit son engagement au profit d’IRINI.

https://www.defense.gouv.fr/operations/point-situation-operations/point-situation-operations-du-jeudi-22-au-mercredi-28-fevrier-2024

BH BORDA Espagne Espana mars juin 2024 ZMATO 24 Afrique de l'Ouest

BH BORDA Espagne Espana  mars juin 2024 ZMATO 24

Zone Maritime Atlantique oriental


Après trois mois de mission hydrographique en zone maritime Atlantique orientale (ZMATO), le bâtiment hydrographique (BH2C) Borda a rejoint Brest ce vendredi 7 juin.

Le bâtiment aura parcouru plus de 10 000 nautiques et hydrographié plus de 50km² de surface, au profit du Gabon et du Cameroun. Cette mission a permis d’entretenir la connaissance de l’environnement et les relations de coopération de la marine avec ses partenaires en Afrique de l’Ouest.

12 juin 2024

Hommage à Hubert Amyot d'Inville 10 juin 1944 fusiliers marins Rome Italie

Hommage à Hubert Amyot d'Inville


Le 6 juin 1944, l'annonce du débarquement en Normandie représente certainement pour la grande majorité des Français le point de départ de la libération du sol de la patrie.

Quelques autres cependant y voient une étape, ô combien importante et émouvante, de leur interminable croisade pour obtenir cette libération. Le capitaine de frégate Amyot d'Inville est l'un d'eux. Agé d'à peine 34 ans, il a déjà derrière lui un long et glorieux parcours, depuis sa mobilisation en 1939, jusqu'aux portes de Rome où il s'apprête à pénétrer à la tête du prestigieux 1er Régiment de fusiliers marins de la 1ere Division française libre. Il lui reste quatre jours à vivre.

Un marin dans l'âme

Né à Beauvais en 1909, Hubert Amyot d'Inville affirme sa vocation pour la Marine dès la fin de ses études : après une année de service national dans la Marine, d'où il sort enseigne de vaisseau de réserve, il s'inscrit à l'Ecole de la marine marchande, passe une année sur le Jacques Cartier, navire-école, puis est engagé par la Compagnie Dreyfus, pourtant en pleine période de crise. La mobilisation le surprend en 1939, alors qu'il est déjà capitaine au long cours sur la ligne Madagascar-Marseille des Messageries Maritimes.

Dans la tourmente de 1940

Amyot d'Inville est avant tout un homme d'action, que la navigation en convoi ennuie rapidement. Après un cours de dragage, il prend le commandement du dragueur électrique Trombe II, en mars 1940. Celui-ci participe au nettoyage du chenal d'accès au port de Dunkerque, d'où sont évacuées les troupes francobritanniques surprises par la foudroyante progression de l'armée allemande. Amyot d'Inville s'illustre déjà par son comportement héroïque et son audace, qui lui valent d'être décoré de la Croix de guerre. Hélas, le 31 mai 1940, la


Né en 1909, le capitaine de frégate Hubert Amyot d'Inville trouvera la mort le 10 juin 1944 près de Montfiascone en Italie, tué par l'explosion d'une mine sous sa jeep. Trombe II saute sur une mine, Amyot d'Inville s'en sort indemne. Promu lieutenant de vaisseau, il est affecté au commandement d'une vedette rapide basée à Cherbourg, avec laquelle, refusant l'armistice signé par le maréchal Pétain, il est l'un des premiers à rejoindre les Forces françaises libres à Falmouth, le 19 juin 1940.

Le 1er Bataillon de fusiliers marins

La Marine française libre a peu de navires. C'est donc un bataillon de fusiliers marins, le premier, que crée le capitaine de corvette Detroyat, avec des réservistes évadés de France. Hubert Amyot d'Inville y est affecté comme officier en second. Après un court entraînement, le 1er Bataillon de fusiliers marins part au Gabon, où il fait ses premières armes, puis en Ethiopie. C'est ensuite

la campagne de Syrie, où Amyot d'Inville est grièvement blessé, le 17 juin 1941. Quatre jours plus tard, alors qu'il est encore convalescent, le commandant Detroyat est tué devant Damas.

Les pages de gloire

 capitaine de corvette, Amyot d'Inville prend le commandement du bataillon à Beyrouth, en août 1941. Sous son impulsion, le bataillon devient une unité de DCA motorisée qui s'avère, de plus, particulièrement efficace contre les chars. Elle s'illustre à Bir-Hakeim, en décembre 1941, quand, rattachée à la 1ere Brigade française du général Koenig pour la campagne de Lybie, elle résiste à un siège de 16 jours avant de parvenir à se dégager.

Avec les armées de Montgomery, elle participe ensuite à la bataille d'El-Alamein, puis à la poursuite de l'Afrika Korps jusqu'à la libération de la Tunisie en mai 1943. Partout, elle apparaît comme une unité d'élite, menée par un chef remarquable, qui, adulé par ses troupes tant-pour son intelligence que pour son courage, est toujours au contact de ses hommes, ses «bonshommes» comme il les nomme lui-même, aux premières lignes du combat comme parmi les blessés.

Sur les chemins de la victoire

 à cette renommée, les effectifs du bataillon s'accroissent considérablement. Doté d'un matériel nouveau, de chars notamment, le bataillon devient le 1er Régiment de fusiliers marins. Le 27 avril 1944, il débarque à Naples, un mois avant le Débarquement en Normandie, et rejoint les troupes déjà présentes en Italie depuis juillet 1943. Toujours en première ligne, le régiment effectue les missions v de reconnaissance pour la lère Division française du général Brosset.

Le 9 juin 1944, Hubert Amyot d'Inville traverse Rome, mais le lendemain, alors qu'il vient juste d'être promu capitaine de frégate, il meurt à l'avant-garde de ses troupes, tué par l'explosion sous sa jeep d'une mine près de Montfiascone.

Une famille engagée, meurtrie par la guerre

 famille Amyot d'Inville aura énormément souffert de cette guerre : Guy, le plus jeune frère d'Hubert, est sorti grièvement blessé de son char en flammes, lors de la bataille de la Somme en 1940. Ses deux autres frères auront moins de chance : Jacques, capitaine de la Légion étrangère, issu de St Cyr, tombe au combat, le 29 avril 1943, en Tunisie, tandis que Gérald, prêtre engagé dans la Résistance, meurt en déportation, le 29 janvier 1945, au camp d'extermination d'Elrich en Allemagne.

Les avisos Amyot d'Inville

La Marine nationale entend ne jamais oublier Hubert Amyot d'Inville. En 1947, naît l'aviso colonial Commandant Amyot d'Inville, qui se montrera digne de son nom, tant pendant la guerre d'Indochine que pendant la guerre d'Algérie.



En 1976, c'est l'aviso Amyot d'Inville qui entre en service actif, deuxième bâtiment d'une série de 17 avisos de type A69. D'abord affecté à Cherbourg, il est aujourd'hui affecté au Groupe d'action sous-marine à Brest, où il participe en particulier au soutien de la Force océanique stratégique et s'entraîne régulièrement à la lutte anti-sous-marine avec des forces de l'Otan.

11 juin 2024

Feu de Saint-Elme danse météorologie patron des marins

FEU DE SAINT-ELME

Le branle de Saint-Elme est une danse traditionnelle spécifique à la corporation des marins de Marseille. Primitivement, jusqu'en 1700, ce branle en l'honneur de saint Elme, fut un grand défilé dans la cité phocéenne qui se déroulait annuellement et attirait nombre de spectateurs étrangers. Sans doute interdit, le branle refit son apparition et fut pratiqué, en présence d'un prêtre, avant chaque baptême d'un bateau et sa mise à flot. C'est actuellement l'une des plus célèbres danses folkloriques provençales avec la farandole.

FEU DE SAINT-ELME

La vallée des Saints Carnoët  Saint-Elme © JM Bergougniou
De nuit, en mer, lorsque le temps est à l’orage il arrive que les marins puissent observer en haut du mât un feu violet ou bleuté.

Il s’agit d’un feu de Saint-Elme. 

Hergé Tintin au Tibet 



L’évêque Érasme de Formia (~ 253 – 303), canonisé sous le nom de Saint-Elme, est devenu patron des marins car il aurait continué à prêcher après avoir été frappé par la foudre, rassurant ainsi les marins craignant les orages en mer. Un feu de Saint-Elme est, depuis, vu comme un signe de protection.

De façon plus pragmatique, ce signe annonciateur d’orage est une décharge électrique partielle entraînée par l’ionisation des molécules de diazote et de dioxygène présentes dans l’air entourant le mât. Par l’effet de pointe qui entraîne l’augmentation d’un champ électrique chargé positivement en haut du mât et la présence autour de celui-ci d’un champ électrique chargé négativement, comme c’est le cas avant un orage, l’air à l’extrémité du mât s’ionise. La recombinaison des électrons

avec les ions résultant de ce phénomène produit alors une lumière violette ou bleutée que l’on appelle feu de Saint-Elme. 
Ph. B.

 




Danseuses et danseurs, au cours du branle, main dans la main, font cercle autour du bateau. Par ce symbole de l'encerclement, ils font de lui un objet sacré, le but de cette chaîne symbolique étant de l'envelopper d'une ambiance favorable et d'influences bénéfiques.



C'était une nécessité pour les marins qui s’apprêtaient à partir en mer avec la nouvelle embarcation. Leur danse n'avait qu'un but sacraliser leur embarcation en exécutant autour d'elle un enchaînement de pas très enlevé. Plusieurs autres rites symboliques ont été soulignés dans cette danse dont celui du mât, assimilé à un arbre cosmique, de la marche en serpent des danseurs, symbole de la fertilité, enfin le thème du fil

Ajaccio chapelle des Marins Bannière de Saint-Erasme
© JM Bergougniou



Cols bleus
Hergé Tintin au Tibet

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...