03 septembre 2022

Humour dans le carré par Donec - la Première Dame

Donec : la première dame


Bonjour la compagnie,

Aujourd’hui les filles, dans les nations civilisées, sont souvent les meilleures dans les facultés de médecine et sont incontournables à l’école de la Magistrature. Il y a quelques mois j’ai visité le « Charles de Gaulle » et surprise le patron du service détection, notre guide, était une jeune femme, brillante capitaine de corvette.

Il n’en a pas toujours été de même et pour se faire une place au soleil, il y a soixante-dix ans, il fallait une volonté d’acier car les mâles leur opposaient un mur de mépris infranchissable.

Pourtant un jour, dans l’armée de l’air il y eut une première femme pilote et c’était Claire Roman.

Qui s’en souvient, il y a 81 ans qu’elle a disparu !

Elle était née dans un milieu bourgeois aisé en 1906, jeune fille brillante, bachelière à 16 ans, elle part en Angleterre pour faire son apprentissage des langues puis s’inscrit en philosophie à la Sorbonne. En 1929 elle se marie avec Serge Roman, lieutenant au 31ème régiment d’infanterie, qui très affecté psychologiquement par la guerre de 14-18 se suicidera en 1932.

Bouleversée par cette tragédie, Claire quitte son milieu et s’engage comme infirmière de la Croix Rouge au Maroc. C’est pendant ce séjour qu’elle découvre l’aviation sur le terrain de Meknes. Le 26 novembre 1932 elle obtient son brevet de pilote ayant 26 heures de vol à son actif.



En septembre 1933, bonheur insigne, elle fait le convoyage d’un Caudron de Meknes à Paris. Elle rejoint Barcelone en 7 heures avec un ravitaillement à Tanger. Le lendemain, elle se pose à Lyon et le surlendemain à Paris. Elle est conquise.

Elle apprend à piloter diverses machines : Caudron C22, Morane Saulnier 230, Potez 43.1 mais aussi des Avro « Avian » ou « Cadet », des De Havilland « Push Moth ». Elle s’initie au vol de nuit et à la voltige avec Hélène Boucher. Le 17 mars 1936 elle passe avec succès son brevet de pilotage sans visibilité puis celui de pilote et navigateur de transport. Elle devient alors très expérimentée.

Cette fanatique (de l’aviation) décide alors d’un raid Le Bourget Pondichéry avec son amie Alix Lucas-Naudin. Ce raid s’effectue avec un Salmson « Phalène » de 135 ch équipé de réservoirs supplémentaires. Au retour de cet exploit, elle est fêtée par l’Aéro-club de France où Madame Blériot lui remet une plaquette commémorative.

En 1938 la situation internationale va changer la donne. Jusqu’à présent les femmes étaient exclues de la carrière militaire. Mais elles sont entêtées. Les pilotes féminines revendiquent de plus en plus haut et fort leurs compétences. Sans vouloir la chasse ou le transport lourd elles se veulent estafettes, monitrices, convoyeuses, réceptionneuses où pilotes d’avions sanitaires. Ces appels sont entendus par le ministre de l’air Guy la Chambre et quatre pilotes féminines sont intégrées dont Claire Roman.


En

novembre 1939 un décret autorise enfin toute femme détentrice d’un brevet de pilote civil et de 300 heures de vol d’être affectée comme auxiliaire pilote de l’armée de l’air avec le grade de sous-lieutenant pour six mois ou plus. Notre amie titulaire de 749 heures de vol signe le 13 juin son acte d’engagement et devient la première femme pilote de l’armée de l’air.

Femme admirable, elle va trouver le moyen de transporter ses homologues masculins afin de leur permettre de récupérer des avions, d’être faite prisonnière et de s’évader.

Malheureusement dès l’armistice son corps est dissous et elle reprend ses activités d’infirmière de la Croix Rouge.

Le 4 août 1941 voulant rejoindre sa mère souffrante à Pau, elle embarque dans un Caudron « Goéland ». Le temps est exécrable, l’appareil vole trop bas et percute le pic d’Estable dans les Pyrénées. Elle avait 35 ans.

Suzy Mathis lui rendra dans la presse en 1946, un bel hommage : « pilote remarquable, Claire Roman, coéquipière de Maryse Bastié, faisait partie du groupe des six ambassadrices volantes qui devaient avant la guerre, aller du Proche-Orient au cœur de l’Afrique, en un grand raid de propagande aéronautique. D’origine alsacienne, Claire Roman était blonde et de taille moyenne. Jamais elle ne parlait d’elle ; cette jeune femme au visage triste et sérieux était une grande patriote à l’âme intrépide. »

Merci au Fanatique de l’Aviation qui m’a fait découvrir cette femme d’exception.

A bientôt pour de nouvelles aventures

DONEC

Sur la peau de bouc (motif de punitions dans la Marine Nationale) : 

avoir uriné dans la batterie avec arrogance et ostentation.

Les mots du Général :

 « 1922. Le Général n’est que capitaine. Il savoure d’autant plus au cours d’un exercice tactique à l’école de guerre, le plaisir de commander en chef le « camp bleu ». Rien ne prend à défaut le stratège. Rien ne stoppe ses folles offensives. Exaspéré par tant d’assurance et de réussite, le colonel qui mène l’offensive lui pose un traquenard.

- « Et comment dans votre offensive, faîtes vous manœuvrer votre train des équipages ? »

- Le Général en herbe se tourne, majestueux, vers le camarade qui joue le rôle du chef d’état-major :

- « Chef ! répondez donc à la question du Colonel ! L’intendance et les questions matérielles ne sont pas du ressort du commandant en chef… »



29 août 2022

Le Bouvet un restaurant trois Etoile Qu'est qu'on y "Bouvet" bien

Le Bouvet : un restaurant trois Etoiles - Qu'est qu'on y "Bouvet" bien!

Encore un menu et encore le Bouvet...


Potage crème d'Orge Délayez 6 cuillerées à bouche de farine d'orge avec un peu de lait froid ; ajoutez un litre et demi de lait bouillant ; assaisonnez avec un peu de sel et 60 grammes de sucre. Faites cuire en remuant ; versez dans la soupière où l'on a mis 3 jaunes d'œufs battus avec un peu de crème double
Cassolette à la Toulouse

Bar à la Davidoff
Ris de veau à la Montpensier
Faites une sauce madère : faites fondre 50 g de beurre dans une petite casserole, ajoutez 50 g de farine ; laissez bien roussir la farine (sans noircir) ; mouillez avec le consommé, tournez bien, ajoutez les champignons (entiers s’ils sont très petits, sinon émincés), le madère, rectifiez l’assaisonnement, laissez cuire 10 minutes. 

Filet de boeuf à la renaissance
Faites revenir dans un sautoir, de la couenne de lard, des oignons émincés avec bouquet garni ; faites prendre couleur, dans ce fond, à votre morceau de filet de bœuf ; mouillez avec un verre de madère et un verre de vin blanc. Lorsque votre filet est cuit à point, c'est-à-dire saignant, retirez-le ; faites réduire la sauce, augmentée de bon consommé, passez-la et tenez-la en réserve avec votre rôti.
D'autre part, préparez votre garniture Renaissance qui se compose d'olives tournées, de haricots verts fins, de petits pois, de pointes d'asperges et de petits bouquets de choux-fleurs, le tout cuit à part dans du bouillon léger.

Sorbets au Marasquin
Le marasquin est une liqueur dont l'aromatisation est obtenue principalement par l'emploi du distillat de marasques, petites cerises acides, ou du produit de la macération de cerises 

Pintadeaux rotis sur canapés

Chaud froid de cailles
Un chaud-froid est une préparation culinaire servie froide, préparée à chaud et nappée de sauce chaud-froid. Le chaud-froid est fréquemment proposé dans les buffets et entrées froides.

La sauce chaud-froid a pour base un velouté (de fond blanc de volaille, de fumet de poisson) bien crémé et lié avec de la gélatine ou de la gelée chaude. Cette sauce nappe le chaud-froid, puis fige en refroidissant. La sauce chaud-froid chaude ou tiède doit être épaisse et « quitter difficilement la cuillère » afin de bien masquer la pièce à couvrir.

Salade printanière
Haricots verts au beurre
Bombe à la vanille






le pavillon en entête laisse penser qu'un vice-amiral était embarqué, on peut penser que c'était le vice-amiral Gervais qui a commandé l'escadre de ma Méditerranée




En musique



En 1914, le cuirassé d'escadre "Bouvet" fait partie de la division de l'amiral Guépratte, qui comprend également les cuirassés "Charlemagne", "Gaulois" et "Suffren". Depuis le 11 août, il monte la garde aux Dardanelles car les cuirassés allemands "Goeben" et "Breslau" ont trouvé refuge à Constantinople




En mars 1915, une attaque alliée de grande envergure est décidée pour détruire ces cuirassés et si possible la flotte turque, mettre à merci le gouvernement turc, et rejoindre la flotte russe de la mer Noire. Les navires français sont intégrés dans une force franco-britannique commandée par l'amiral anglais de Robeck. Le 18 mars, l'amiral Guépratte reçoit l'ordre d'attaquer les grands forts qui défendent l'accès au détroit. Sa division, renforcée par les cuirassés anglais "Prince George" et "Swiftsure" est répartie en deux sections respectivement chargées d'attaquer la rive Nord ("Gaulois", "Charlemagne" et "Swiftsure") et la rive Sud ("Bouvet", "Suffren" et Prince George"). Un violent duel d'artillerie s'instaure entre les cuirassés en ligne de file et les batteries de côte. Le "Bouvet" est plusieurs fois touché : une tourelle de flanc est immobilisée, un obus de gros calibre éclate sur le pont et un autre contre la cuirasse. Virant de bord pour rendre battantes ses tourelles tribord, il reprend son tir sur la batterie turque de Souan-Déré, puis il prend le poste du "Suffren", lui aussi
durement atteint. En trente minutes il écrase les dix pièces turques. Vers 14 heures, la division française se retire pour faire place aux Anglais quand le "Bouvet" heurte une mine dérivante. en face des forts turcs de Tchanak. Déchiré par la mine qui explose à proximité d'une soute à munitions, le navire chavir et coule très rapidement.


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...