08 avril 2023

BSAOM Champlain EUROPA Iles Eparses TAAF Février 2023

BSAOM Champlain EUROPA

Ile EUROPA -Iles Eparses TAAF 14-2-2023


Europa est la plus importante des îles Éparses (30 km2), située dans le canal du Mozambique, à mi-chemin entre la côte est de l'Afrique et la côte ouest de Madagascar. Un lagon couvre le cinquième de l'île dans la partie nord-ouest (environ 900 hectares, donc 700 couverts de mangrove).

C'est la seule île à disposer d'une végétation indigène presque intacte. L'arrivée sur l'île est possible par voie aérienne grâce à une piste d'une longueur de 1 510 mètres sur 30 mètres, rénovée d'août à novembre 2015.



Europa est surveillée par le 2ème RPIMa, elle dispose donc d'un camp pouvant accueillir les 14 militaires du détachement, d'une station météo qui accueille l'officier de gendarmerie représentant des TAAF, et d'un abri anticyclonique.

L'alimentation électrique est assurée par un groupe électrogène de 22 Kva. Une réserve de 90 m3 d'eau est assurée grâce aux quantités d'eau pompées dans une lagune et traitées par osmoseur. Outre ces dispositifs, les matériels essentiels à disposition sur l'île comportent un tracteur et les équipements liés, deux toilettes sèches, un incinérateur pour éliminer les déchets ainsi que des bacs à rétention pour stocker les fûts de carburant.



Le canal de Mozambique est une zone importante pour la pêche commerciale et le commerce maritime, ainsi que pour la biodiversité marine en raison de la présence de récifs coralliens et de nombreuses espèces de poissons et de mammifères marins.


Europa est découverte par des navigateurs européens au XVe siècle, mais n'a jamais été colonisée de façon permanente en raison de son emplacement éloigné et inhospitalier.

En 1774, l'explorateur français Marc-Joseph Marion du Fresne en prend possession au nom de la France, mais il n'y est jamais établi de colonie permanente.

Au début du XXe siècle, l'île Europa devient un enjeu stratégique pour les puissances coloniales européennes qui cherchaient à étendre leur influence dans la région. Elle permet de contrôler le passage des navires entre Madagascar et l'Afrique.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'île Europa est occupée par les forces britanniques pour empêcher l'invasion de Madagascar par les forces allemandes et italiennes.

Aujourd'hui, l'île Europa est une réserve naturelle protégée, administrée par la France. La présence humaine y est limitée à quelques scientifiques et gardes forestiers, et l'accès à l'île est strictement réglementé pour protéger sa faune et sa flore uniques.

07 avril 2023

BSAOM Champlain Glorieuses Légion étrangères Mayotte janvier 2023 mission aux Eparses TAAF

BSAOM Champlain Glorieuses Îles Eparses 

Les Glorieuses entrent dans l'histoire dans la nuit du 2 au 3 novembre 1818, avec le naufrage de la goélette Le Lys, au voisinage de la petite île qui portera dès lors le même nom. Une carte est alors dressée, n'ayant que bien peu de rapport avec la topographie réelle ! 

Les trois îles (île Glorieuse, île du Lys, Roches Vertes) sont annexées par la France en 1830, et prennent leur nom actuel en souvenir des trois journées historiques des 27, 28 et 29 juillet 1830. 



Force de souveraineté sur Mayotte, le DLEM assure aussi une présence militaire permanente sur les îles Glorieuses depuis 1997.


ILES GLORIEUSES

Le groupe des îles Glorieuses, qui se compose de deux îles, l'île Glorieuse et l'île du Lys distantes de six milles environ, et situées à mi- distance de Mayotte et de Diego-Suarez, a été occupé le 23 août 1892 par la France, et placé sous la dépendance de Mayotte.

La concession des îles, qui étaient désertes à notre arrivée, a été donnée à M. Caltaux qui y employa quelques créoles des Seychelles et une soixantaine de malgaches de Nossi-Bé, de 1892 à 1914. On exploita le guano (800 tonnes par an) et le coprah (10.000 cocotiers) et accessoirement on pratiqua la pêche (écailles de tortue). Les Glorieuse-s sont momentanément abandonnées.

Au nord-ouest, une magnifique plage de sable fin constitue un accostage des plus faciles pour les embarcations. On y voit un mât de pavillon et un hangar. A cinquante mètres en arrière, dans un bois de filaos, se trouve la maison de M. Caltaux. Le climat est des plus sains. Il n'y a ni marigots, ni palétuviers, ni moustiques, et les fièvres y sont inconnues.

La mer est généralement calme. On trouve dans l'île Glorieuse une excellente eau douce fournie par des puits creusés dans le sable.



L'île du Lys est inhabitée et ne possède pas d'eau douce, mais elle est comme les bans de sable qui la séparent de l'île Glorieuse, couverte d'oiseaux de mer auxquels elle sert d'asile.




Très boisée, l'île Glorieuse  est un ancien atoll dont les plages sont formées de corail pulvérisé. Le guano des Glorieuses contient 25% d'acide phosphorique. La couche d'humus naturel qui recouvre l'île permet toutes les cultures. On y a cultivé avec succès le maïs, le cotonnier, le cocotier, les melons, les citrouilles, les oignons.


On remarque également des arbres à soude dont l'écorce sert à faire un bon savon; le papayer, le filao, le sapin des îles, de la famille des caoutchoucs, le porché ou bois de camphre, etc.
Il n'y a pas de serpents, et la faune ne se compose que des oiseaux de mer. Les eaux sont très poissonneuses et abondent en espèces comestibles excellentes. Il n'existe pas d'autre communication que les boutres.

Cols bleus 26 août 1978 n°1531

Les Îles Glorieuses sont un petit archipel situé dans l'océan Indien, au nord-ouest de Madagascar et à l'est des Comores. Elles sont composées de deux îles principales, Grande Glorieuse et Île du Lys, ainsi que de plusieurs îlots et récifs coralliens.

Les Îles Glorieuses ont été découvertes par les Européens au XVIIIe siècle, mais elles n'ont été colonisées qu'au XIXe siècle, d'abord par les Français, qui en ont fait un poste de traite d'esclaves, puis par les Britanniques, qui les ont utilisées comme escale pour les navires en route vers l'Inde.

En 1892, la France a réclamé l'archipel et y a établi une petite garnison militaire. Les Îles Glorieuses sont alors devenues un territoire d'outre-mer français, administré depuis La Réunion. Elles ont été utilisées comme base navale et comme station météorologique, et ont également été exploitées pour leurs ressources en guano.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Îles Glorieuses ont été occupées par les forces britanniques, qui y ont établi une base navale. Après la guerre, la France a repris le contrôle de l'archipel.

Au cours des dernières décennies, les Îles Glorieuses ont été le sujet de tensions entre la France et Madagascar, qui revendique la souveraineté sur l'archipel. En 1973, Madagascar a même envoyé des troupes pour occuper les îles, mais elles ont été rapidement expulsées par la France. Depuis lors, la France a renforcé la présence militaire sur les Îles Glorieuses, qui sont désormais interdites d'accès au public.

Les Îles Glorieuses sont également un site important pour la conservation de la biodiversité, abritant de nombreuses espèces endémiques et menacées. En 2019, la France a annoncé la création d'une grande réserve naturelle autour de l'archipel, dans le but de préserver cet écosystème unique.

Patrouilleur L'Astrolabe en route vers L'Australie et la Terre-Adélie . Escale à Amsterdam 26-10-2022


Patrouilleur L'Astrolabe en route vers la Tasmanie et la Terre-Adélie . Escale à Amsterdam 26-10-2022


26 octobre. Ce jour aurait pu être une date d’anniversaire.

Depuis tôt le matin, l'île est prise dans une brume basse et épaisse, victime de l'effet de Foehn. Depuis ces derniers mois, c'est la première fois que les hivernants sont incapables de porter leur regard au loin, sur l'océan Indien. Et pourtant, ils guettent avec une certaine impatience, depuis le promontoire du Banc de la Solitude, l'arrivée du patrouilleur polaire L'Astrolabe. Il s'est déclaré deux jours plus tôt, à l'approche de la zone économique exclusive (ZEE). 


Depuis le départ du Marion Dufresne, il y a plus de deux mois, nous n'avons vu âme qui vive sur l'océan. Quelques semaines plus tôt, les concurrents de la course autour du monde GLOBE40 se sont montrés discrets lorsque leurs frêles esquifs sont venus caresser les côtes d'Amsterdam par une nuit venteuse et une houle bien formée. Les îles de Saint-Paul et Amsterdam sont fidèles à leur réputation de terres parmi les plus isolés au monde. Mais ici point de Sirène, et Mami Wata ne viendra pas jusque-là. 

Il est midi et la base Martin-de-Viviès est toujours engluée dans gangue semblable à une purée de pois. Pour autant tout est prêt. Toutes les précautions ont été prises pour recevoir ce qui est cause d'une agitation anormale. Vous pourriez croire que j'évoque ici la venue de ce magnifique navire à la coque rouge si reconnaissable. Certes, nous espérons ardemment le voir, mais les raisons de l'attente sur la cale sont toutes autres. Il n'y a en fait qu'une seule raison, mais d'importance. Nous attendons la dépêche postale ! 

Fendant les flots, un zodiac apparait enfin, déchirant le brouillard, se faufilant dans la barrière de laminaires, transportant avec mille précautions le trésor si convoité des philatélistes et des marcophiles.




Les délais sont courts, le gérant postale du district ne dispose que d’une petite demi-heure pour traiter une multitude de lettres venues des quatre coins du monde. Mais ce n’est pas le premier défi qu’il relève. Aussi, fort de quelques factotums bénévoles et enjoués, s’est-il organisé afin que toutes ces enveloppes puissent regagner le bord de L’Astrolabe dûment oblitérées et tamponnées. Les manches des tampons sont tenus fermement. Le geste doit être sûr et précis, car cette danse si particulière répond à des codes très stricts qu’il est primordial de respecter.



Alors que nous avons perdu de vue le zodiac qui ramène la précieuse dépêche postale, le brouillard se lève enfin pour dévoiler l’image si attendue : L’Astrolabe se tient fièrement le long de la côte de l’île d’Amsterdam.



Si le courrier des Terres australes et antarctiques est particulièrement prisé, celui de la dépêche maritime l’est tout autant, si ce n’est plus. J’en veux pour preuve les différents bulletins traitant de la philatélie polaire. Alors montons à bord de L’Astrolabe et voyageons avec lui.

Texte et composition de l'article : JPB - DISAMS

J'ai cru reconnaître parmi les plis présentés de nombreux plis connus...

http://saintpauletamsterdam.blogspot.com/2022/10/

06 avril 2023

BH2C Laplace Maroc 2023 ZMATO 2023 Zone Maritime Atlantique Orientale Casablanca

BH2C Laplace Maroc 2023 ZMATO 2023

Le 15 mars 2023, le bâtiment hydrographique de deuxième classe (BH2C) Laplace a appareillé de son port base, Brest, en direction de Casablanca afin d’être déployé en zone maritime atlantique orientale (ZMAtO) pour deux mois.



Ce premier transit, avec un équipage augmenté par la présence du service hydrographique et océanographique de la marine et de fusiliers marins, a mis l’ensemble du bord à l’épreuve avec une mer très agitée dans le golfe de Gascogne et au large du cap Finistère.

BH Laplace  (A793) à quai  BH Borda à Saint-Malo  photo JM Bergougniou
Au cours de ces dernières années, la Mauritanie s’est tournée vers la mer pour tirer parti de son importante façade maritime. Souhaitant développer son commerce par voie maritime, sécuriser sa pêche, créer des infrastructures gazières, elle a réagencé des ports déjà existants et créé de nouvelles infrastructures. 


BH Laplace  à Saint-Malo  photo JM Bergougniou
Au cours de la mission ZMATO 2023, le Laplace apportera son soutien pour la mise à jour des cartes marines selon les normes de l’organisation hydrographique internationale (OHI) dans les ports ciblés comme prioritaires par les autorités mauritaniennes.

BH Laplace  à Saint-Malo  photo JM Bergougniou
Cette mission sera aussi l’occasion de partager l’expérience reconnue du SHOM (service hydrographique et océanographique de la Marine) à la Mauritanie pour favoriser le développement de son propre service hydrographique dans le cadre d’un renforcement de la coopération entre la France et la Mauritanie. En effet, la maîtrise des fonds marins (qui englobe l’hydrographie) est primordiale à toute navigation sûre et à la maîtrise des zones maritimes. Elle participe à la souveraineté de la Mauritanie sur ses eaux. C’est pour cela qu’il est important pour la Mauritanie d’être autonome dans ce domaine.

BH Laplace  à Saint-Malo  photo JM Bergougniou
En outre, le BH2C Laplace coopérera avec les marines de la zone pour partager l’expertise acquise par la Marine nationale déployée de façon quasi-continue dans la zone Afrique occidentale. Avec nos partenaires africains et européens le Laplace pourra, à sa mesure, concourir à la préservation de la sécurité dans cette zone maritime clef.

05 avril 2023

LaTouche Treville dernière cérémonie des couleurs Mars 2023 Saumur campagnes escales corymbe Grand nord

 LaTouche Treville dernière cérémonie des couleurs Mars 2023



Le 30 mars 2023, le clairon a sonné pour la dernière fois la musique "au drapeau", sur la frégate anti sous-marine (FASM) Latouche-Tréville. Lors de cette dernière cérémonie des couleurs, le capitaine de frégate (R) Didier Nyffenegger, commandant l'équipage de désarmement du bâtiment, a remis au contre-amiral Xavier Royer de Véricourt, le dernier pavillon de la frégate.




« La dernière cérémonie des couleurs d’un bâtiment de la Marine nationale nous procure à chaque fois une émotion particulière. […] 

Ces souvenirs nous rappellent que tout bâtiment de combat commence d’abord par être une coque sans vie et sans esprit. Et puis, sauf à périr pavillon haut, cette coque devenue bâtiment de combat a vocation à redevenir un tas de tôles, aussi dense ait été sa vie opérationnelle. » a ainsi rappelé ALFAN Brest devant l’assemblée de marins réunis sur la plateforme arrière du bâtiment.



Septième et dernière de série, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville a commencé sa construction le 31 mai 1985, mise à flot le 19 mars 1988 à Lorient, réalisé sa première sortie en mer le 3 avril 198. 

Parrainée avec la ville de Saumur en 1989, elle a été admise au service actif le 10 juillet 1990. 

En quelques chiffres, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville c’est 32 ans d’opérations, 14 missions et déploiements de longue durée, 920 000 nautiques parcourus, soit 43 tours du monde en 3500 jours de mer pour 2500 marins affectés.



Les opérations de désarmement ont débuté dès le retrait du service actif de la FASM, le 1er juillet 2022. 


Pendant 3 mois, l’équipage au complet de la frégate a directement pris part aux travaux de démontage et de remise du matériel. Ainsi, certains rechanges réintégrés en magasin pourront contribuer au maintien en condition opérationnelle d’autres unités de la Marine nationale.

Le désarmement s'est déroulé en deux étapes majeures. 

La première a été la mise en complément avec remise de matériels, effectuée auprès du service logistique de la Marine (SLM) comprenant le retrait des combustibles, lubrifiants, armes et munitions ainsi que des matières putrescibles. 

La deuxième, la mise en réserve spéciale, est la phase de sécurisation de la frégate au bassin effectuée avec l'aide du service de soutien de la flotte (SSF) et de l’industriel Naval Group, qui a permis de protéger la coque contre les intempéries et la corrosion.

La frégate Latouche-Tréville était la dernière F70 stationnée au port-base de Brest. Les frégates anti sous-marines de type F70 ont été remplacées par des frégates de nouvelle génération, les frégates multi-missions (FREMM). La Marine nationale dispose ainsi de 8 FREMM, dont 6 en version anti sous-marine. Fortement armées, ces frégates de nouvelle génération mettent en œuvre des systèmes d’armes et des équipements conformes au référentiel d’une Marine en pointe.



Les élus de Saumur ont pu dire adieu à la frégate Latouche-Tréville que la Ville a parrainé de 1989 à 2022, jeudi 30 mars, lors d’une cérémonie à Brest.


La dernière cérémonie des couleurs à bord de la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville a eu lieu à bord, jeudi 30 mars, à la base navale de Brest (Finistère) en présence de représentants de la Ville de Saumur. 



Au cours de cette cérémonie, le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt a retracé la carrière du filleul de la Ville de 1989 à 2022. Il a remis à la Ville de Saumur le pavillon qui a été affalé pour la dernière fois. Le Latouche-Tréville n’existe plus si ce n’est une coque sous un numéro de code…


Saumur regarde désormais vers l’avenir avec le nouveau parrainage du patrouilleur de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet qui rentrait de mer au même moment. Les représentants de la Ville ont pu le visiter et rencontrer son commandant, la capitaine de frégate Audrey Rous, et des membres de l’équipage qui participeront au marathon de la Loire à la mi-mai. Ce passage à Brest des élus faisait suite à une visite de la base navale de Cherbourg à l’invitation de son commandant, le capitaine de vaisseau Alexandre Caron.



Le Courrier de l'Ouest 3 avril 2023

Ville de Saumur

https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/derniere-ceremonie-couleurs-latouche-treville

04 avril 2023

La Marcophilie navale - le Magazine des collectionneurs du courrier des marins Avril 2023 - n° 142

La Marcophilie navale - le Magazine des collectionneurs du courrier des marins Avril 2023 - n° 142




Le numéro 142 du journal de La Marcophilie navale d'avril 2023 est arrivé dans nos boîtes à lettre. Je vous propose d'en découvrir l'essentiel et tout d'abord l'éditorial du Président Claude Arata (VA2)









Vous trouverez ci-contre les adresses utiles pour entrer en contact avec les responsables de l'association :

le président,

les vice-présidents,

le secrétaire général,

le trésorier,

les membres du conseil d'administration,

le rédacteur du bulletin,

les responsables des circulations,

et les responsables des sections géographiques et thématiques :


Atlantique/Sud-Ouest,

Bretagne,

Ile de France,

Provence/Côte d'azur,

T.A.A.F.,

Circulation T.A.A.F.,

Aéronautique Navale

le responsable communication

Pour ceux qui ne pourraient pas être présents au congrès, un pouvoir


Même dans la Marine le nerf de la guerre c'est l'argent. Notre trésorier invite des nouveaux 
adhérents nous rejoindre et à venir verser leur cotisation.


Un des pères fondateurs de la Marcophilie navale nous a quitté, Bernard Piron est parti voguer sur d'autres eaux, sous d'autres cieux. 

Les Articles

Adieu, le FOCH.... par Claude Arata

Un courrier diplomatique par Gérard Delaforge

Journée du sous-marin 2022 par Claude Arata

Le commandant L'Herminier par Patrick Le Pestipon

Mon service militaire dans une agence postale aérienne par Hervé Lutz

La Flottille de lutte contre les mines se prépare au combat par Claude Bélec

Le vice-amirale Fleurit de Langle par Roseline Giletto

Il y a 55 ans disparaissait la Minerve par Claude Arata

Commémoration du fait d'armes de la corvette ACONIT 

La vie des sections

Provence, T.A.A.F., Bretagne, Ile de France



enfin une présentation des organisateurs du 38e congrès de Chamalières les 13 et 14 mai 2023.
Nous invitons les adhérents de Philapostel à rejoindre nombreux les Marins philatélistes.


03 avril 2023

38e Congrès Marcophilie navale Chamalières 13-14 mai 2023 Amiral Rosset

Vice-Amiral d'Escadre ROSSET

Clermont-Ferrant peut se prévaloir d'un marin célèbre,
l'amiral Rosset. J'ai retrouvé un article de Cols bleus où on parte philatélie et sous-marin. Président des amis du Musée de la Marine, l'amiral Rosset va être présent au premier jour du timbre du bathyscaphe Archimède. 26 janvier 1963. 
Cols Bleus n° 781 - 2 février 1963 



le premier jour du timbre Archimède


Par ses origines familiales, René Rosset était Béarnais, mais il naît à Clermont-Ferrand : tout cela ne le prédisposait peut-être pas à une vocation maritime. Pourtant, c’est l’École navale qu’il choisit, y entrant à dix huit ans, en 1916, en pleine guerre. Le temps d’embarquer pour les derniers combats victorieux, et très vite il est saisi par une passion (qui ne le quittera guère qu’à sa mort), la passion des sous-marins. 

Troisième de l'Antigone, Second de Hermione sous-marin garde-côte agrandi de la classe Bellone,  il commande dès l’âge de 27 ans son premier sous-marin le Daphné, puis le Sanê, enfin le Poncelet.


De 1936 à 1940, il va alors jouer un rôle considérable, bien plus important en réalité que ne le laisseraient supposer ses 4 puis 5 galons : comme chef du bureau sous-marins de l’État-Major général de la Marine, il va œuvrer avec foi et ténacité à la mise au point de la nombreuse et magnifique flotte de sous-marins, qui contribuait à faire de la Marine l’arme la plus prête à toute éventualité : en eût-il été de même quant à l’aviation et aux blindés, le désastre de 1940 ne se fut sans doute pas produit. Lui, du moins, avait fait ce qu’il fallait.



Marine - Janvier 1965- N° 46

A suivre...

Sources
Cols Bleus
revue Marine
Académie du Var
BnF Gallica


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...