24 décembre 2011

Joyeux Noël Père Noël

La Marcophilie Navale
la section  Bretagne
le responsable du blog
vous souhaitent
un Joyeux Noel






23 décembre 2011

Humour dans le carré par Donec

Humour dans le carré par Donec

Bonjour à tous,
S’il est une performance qui ne se discute pas c’est la distribution de cadeaux par le père noël aux enfants du monde occidental en une nuit. Il profite du sommeil des enfants sages pour glisser dans leurs pantoufles un presse purée miniature, une kalachnikov avec ses chargeurs, des bottes de sept lieues ou un rouleau compresseur avec sa citerne de goudron.


 Tous ces cadeaux feront le bonheur des enfants et apporteront aux parents la tranquillité indispensable aux moments d’abandon.

Les marins n’échappent pas à ces moments de bonheur qui parfois mettent le père Noël dans l’embarras.
A la semaine prochaine
Donec

20 décembre 2011

La Marine en Tunisie : Bizerte

La Marine en Tunisie : Bizerte

Une histoire de Bizerte vue au travers des plis de la Marine française


Bizerte La baie Ponty




Petit comptoir fondé aux environs de 1100 av. J.-C. par les Phéniciens3, la ville passe sous l'influence de Carthage après la défaite d'Aghatocle pendant les guerres puniques. Elle est ensuite occupée par les Romains sous le nom d'Hippo, Hippo Accra, Hippo Diaritus ou Zaritus. Sa conquête efface d'un trait neuf siècles d'histoire punique.


Démantelée, la ville voit son territoire passer sous la coupe d'Utique qui prend le parti de Rome. Il faudra longtemps pour qu'une nouvelle ville romaine s'érige à la place du site punique d'Hippo Diarrhytus. Sous l'empire romain, Hippo entretient des relations maritimes suivies avec Ostie et Rome, comme en témoigne une mosaïque décorant sa représentation commerciale dans la place des Corporations.



Fichier:Bizerte Port 1890.jpg



En 1535, les troupes de Charles Quint prennent la ville, mais les Ottomans les chassent en 1574. Elle connaît alors, grâce à son port, sa première grande période de prospérité. C'est alors une base de course associée à Tunis. En réaction, la ville subit le bombardement de la marine du roi de France en 1681. Les 4 et 5 juillet 1770, l'escadre du comte de Broves bombarde à nouveau la ville et détruit les installations du port. En 1784 et 1785, ce furent les Vénitiens qui bombardent la ville et le port avec des bombes incendiaires.




La France obtient la primauté de la ville lors du traité de Berlin en 1878. Les navires de la marine française entrent dans le vieux port de Bizerte durant la campagne de Tunisie en mai1881 mais, le 18 mars 1884, ils le quittent suite à des pressions diplomatiques des Britanniques qui voient d'un mauvais œil la création d'une base militaire maritime à 250 milles de Malte.

flamme en continue Bizerte 

La France entreprend très tôt, en 1886, la construction d'un grand port du fait du rôle stratégique de la ville sur le canal de Sicile avec le creusement du chenal qui n'est achevé qu'en 1892 ; ce canal est creusé pour relier la mer Méditerranée au lac de Bizerte où est aménagée une rade.

LR  Cachet à pont Bizerte Octobre 1946


Lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Bizerte est l'un des plus importants ports militaires de la Méditerranée. La base aéronavale couvre alors une superficie de 300 km2 et comporte un complexe opérationnel composé de l'amirauté, d'un abri pour les torpilleurs et les sous-marins, d'une base d'aviation maritime (Kharrouba), d'une base d'aviation terrestre (Sidi Ahmed) ainsi que des postes de détection sur les hauteurs de la ville sans oublier l'arsenal et l'hôpital maritime de Sidi Abdallah. Cette infrastructure et l'emplacement stratégique de la base n'ont pas manqué d'éveiller l'intérêt des forces de l'Axe.



Lettre  au départ du Centre aéronautique
Sidi Ahmed TAD La Pêcherie 3- 1917

au verso cachet arrivée Villemomble 10-3-1917


À la suite de l'opération Torch, l'amiral Derrien, alors commandant en chef du camp retranché autonome de Bizerte, qui avait initialement invité ses hommes à rejoindre les forces alliés, doit accepter le 7 décembre 1942 de mettre la base à disposition des forces de l'Axe après avoir reçu un ultimatum de trois heures de la part des Allemands. 



Lettre Recommandée TAD 7-3-17  pour Paris 

Cette décision prise en partie sous l'influence de Jean-Pierre Esteva, résident général de France en Tunisie aux ordres du régime de Vichy, aurait été aussi motivée par la volonté de protéger les infrastructures militaires et civiles de la ville. 


TAD Poste navale bureau n° 15 (Bizerte) 12-1-40


TAD Bizerte Navale 11-11-1939

Les alliés en font alors une cible privilégiée de leur bombardement qui détruisent beaucoup plus d'objectifs civils que militaires : alors que le port commandé par Lilienhoff-Zwowitzky est relativement épargné, la ville européenne est détruite à 77 % et les habitants la fuient pour se réfugier tant à Ferryville et Tunis que dans les villages alentours.


Flamme en continue  TAD à pont 16-8-1941
par avion sur timbre 1fr Tunisie

 Déclarée ville interdite, sa prise par les alliés s'est faite après d'âpres combat au sol. Les Américains la reprennent le 7 mai 1943


enveloppe avec flamme en continue Bizerte Tunisie
 8-3-1954 sur timbre FM rouge

Enveloppe à destination de New-York
Flamme US Navy 3-9 1943


Enveloppe pour Philadelphie USA US NAVY
16 novembre 1943

19 décembre 2011

Congrès de l'UNC à BREST combattant union nationale

Congrès de l'UNC 2012 à BREST




Dès l'année 1917, dans la grande tourmente du premier conflit mondial, germe dans l'esprit d'un certain nombre de combattants présents à Paris parce que blessés ou convalescents, l’idée de réunir tous ceux qui, à quelque niveau que ce soit, ont accompli leur devoir de citoyen et de soldat pour la défense de la Patrie.


Concarneau Les représentants du CMT L'AIGLE et les drapeaux de l'UNC Concarneau

Pour donner corps à cette idée et porter témoignage des actes de courage de nos poilus, ils ébauchent déjà les grandes lignes d’un regroupement qui, l’année suivante, deviendra officiellement l’UNION NATIONALE DES COMBATTANTS.
Forts de leurs expériences respectives, souvent douloureuses, ils sont décidés à aider leurs camarades rentrant du front, marqués dans leur corps, souvent même dans leur âme, à se réinsérer dans la société civile.
Ils réfléchissent aux grandes actions qu'il leur faudra mettre en oeuvre au lendemain de la guerre et décident, le 1er Novembre 1917, de créer une revue. Ce sera « La Nouvelle France » qui, quelques années plus tard, deviendra « La Voix du Combattant ».


Dépôt de gerbes aux monument aux mort de la ville de Brest Les Anciens de la Jeanne et les drapeaux de l'UNC  Photo JM Bergougniou

Aumônier des soldats, le Père BROTTIER, écrit fréquemment dans cette revue. Ses articles sont fort appréciés des lecteurs qui y retrouvent, non seulement l’esprit de camaraderie et de

solidarité qu’ils ont connu au front, mais aussi le sens du devoir, le patriotisme et … la foi qui leur avaient permis de tenir le coup dans les heures les plus sombres.



Dépôt de gerbes aux monument aux mort de la ville de Brest Les Anciens de la Jeanne et les drapeaux de l'UNC
Photo JM Bergougniou
Un comité provisoire est constitué, qui décide très vite de créer une structure nationale pour mener à bien ce projet. Le Général Léon DURAND, héros du Grand Couronné de Nancy, tout récemment retraité, accepte d’en assumer la présidence et propose d’emblée la formule célèbre « UNIS COMME AU FRONT », qui deviendra plus tard la devise de l’UNC.





Le Père BROTTIER convainc Georges CLEMENCEAU, le « Tigre », de l’utilité d’une association qui, dans un esprit d’ouverture, aurait vocation à accueillir tous les anciens combattants, en dehors de tout clivage social, politique, philosophique ou religieux.

Le Président du Conseil, sensible à la conviction et à l'enthousiasme du Père BROTTIER, passe immédiatement aux actes et lui remet 100 000 Francs or, somme qu’il avait reçue quelque temps auparavant d’une richissime veuve dont le mari et le fils unique venaient de donner leur vie pour la France.
« Faites quelque chose pour nos poilus » avait-elle ajouté.


Equipage du PSP Pluvier et les drapeaux de l'UNC du Guilvinec Ville marraine (11 novembre 2009) Photo JM Bergougniou
C’est ainsi que naît l'UNION NATIONALE DES COMBATTANTS  (U.N.C.) qui a, d’emblée, vocation à accueillir les anciens combattants mais aussi les veuves et orphelins de guerre. Les statuts officiels de l’association sont déposés le 26 novembre 1918 et, le 11 décembre 1918, ils sont publiés au Journal Officiel.



L'UNC tient son congrès à BREST en mai 2012 et à cette occasion propose des timbres souvenirs aux philatélistes.


A l'occasion de son congrès national, l'Union Nationale des Combattants émet exceptionnellement une série de timbres représentant son logo historique et son logo actuel ainsi que l'affiche du congrès 1935. Une planche prestige a également été retenue
Ces timbres sont à la disposition des collectionneurs et toutes les personnes intéressées pour soutenir le congrès. 


Le timbre est à 1,50 €, 












 la planche de 30 timbres à 45 € 



La planche Prestige de 4 TP est à 7,50 € 



les frais de port de 1 €uro sont à rajouter à votre commande

Les commandes sont à adresser à :


UNC départemental Finistère Philatélie, 

8 rue des Remparts 

29200 Brest 

Pour tous renseignements, téléphoner au 02 98 05 60 21

Enduring Freedom 2012 LA MOTTE PICQUET

Enduring Freedom 2012
 LA MOTTE PICQUET


Flamme PTI en date du 10-12-2011


Le « La Motte-Picquet » navigue en mer d’Arabie quand un bateau sans AIS (Automatique Identification System) est repéré sur le radar. En portée visuelle, les timoniers identifient un bâtiment militaire. Nous partons donc à sa rencontre et lui adressons des signaux en Scott (il s’agit du même principe que le morse mais avec de la lumière). C’est une frégate américaine flambant neuf de 155 mètres de longueur, le Wayne E. Meyer. Grâce à un message échangé avec des pavillons, les Américains nous proposent un « cross deck ». Il s’agit d’un échange traditionnel de personnel et d’informations sur la zone de patrouille. Prêts à saisir toutes occasions pour entretenir les relations entre nos deux marines, nous acceptons.

18 décembre 2011

BATRAL Francis Garnier

Batral Francis Garnier
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout arrive

J'ai reçu hier deux plis de Fort de France Marine Martinique en date du 14 décembre 2011 et portant le cachet illustré du départ du Batral Francis Garnier de de Fort de France. 




Les enveloppes portent le timbre Marianne Solidarité Haïti. Ces enveloppes ont certainement été envoyées au Batral lors de ses interventions suite au tremblement de terre qui a ravagé une partie de l'île.

Ces enveloppes ont fait "Poste restante" mais sont finalement revenues à leur point de départ... Comme quoi tout se conserve.

Marci aux agents postaux de Fort de France.


Le Francis Garnier sur Net Marine

Mis sur cale en 1973, le BAtiment de TRansport Léger (BATRAL) Francis Garnier est un bâtiment amphibie, spécialisé dans le débarquement de troupes et de matériel sur une plage.

Basé de 1974 à 2000 à Fort-de-France (Martinique), le Batral Francis Garnier a rejoint Toulon en octobre 2000, à l'issue d'un arrêt technique prolongé à Brest (le Champlain a été affecté en zone Antilles-Guyane pour le remplacer). Le Francis Garnier est ensuite reparti aux Antilles à l'été 2004 pour y remplacer le Champlain qui a désarmé.

En 36 années (dont 4 à Toulon), il a parcouru 540 773 milles, soit 25 fois le tour de la Terre et effectué 756 plageages. Il a été remplacé aux Antilles par le Dumont d'Urville.Le Francis Garnier devait rentrer en métropole, en juin 2009, pour y désarmer. Cependant, après les troubles sociaux de février aux Antilles, cette décision, du 9 février 2009, a été mise en suspens le 14 mai, car l'annonce de la disparition de ce bâtiment avait suscité beaucoup d'émotion en Martinique. Le BATRAL rentre toutefois l'année suivante, le 1er juin 2010 à Brest, et y entame son processus de désarmement. Il est mis en réserve le 3 décembre 2010, et retiré du service actif le 22 février 2011.





La marine au Maroc : Casablanca

La marine au Maroc : Casablanca






En 1907 la France débarque au Maroc pour aider le régime chérifien à maintenir l'ordre dans les tribus. La Marine participe à cette importante opération en protégeant les convois et en assurant le débarquement des troupes.


Service de renseignement de l'Etat Major TAD Trésor et Postes aux Armées Casablanca *
TAD Trésor et Postes aux Armées Casablanca 24-11-1907
C'est un véritable débarquement de plages, l'ancêtre de nos opérations amphibies car le port de Casablanca n'existe pas... En voici une brève histoire.


gravure ancienne de Casablanca au temps la ville se nommait ANFA

Le port de Casablanca fut de tout temps et jusqu’en 1932, année de la mise en service du môle de commerce, un port à barcasses. C’est à dire que les marchandises étaient d’abord descendues dans des chalands  menés à la rame, ils gagnaient le rivage où les cargaisons étaient alors débarquées.



flamme bilingue 1952 Reboisez la terre

La partie la plus ancienne du port de Casablanca (darse portugaise)  dont les terrassements du môle sont réalisés par les portugais en 1850 sera agrandie en 1873 sur ordre du Sultan Moulay Hassan 1er , les quais sont renforcés et équipés d’une grue. 

1946 flamme continue lettre expédiée depuis l'Unité Marine

En 1904, à l’initiative du Sultan Moulay Abdelaziz les autorités passèrent un contrat avec la société française dénommée Compagnie Marocaine, pour la construction et l’aménagement d’un petit port destiné à abriter les barcasses qui servaient au chargement et au déchargement des navires et qui étaient fréquemment endommagées par le gros temps.

Rue de la nouvelle Médina (vers 1950)

La Compagnie Marocaine choisit comme entrepreneur les Maisons Schneider et Cie et J. Vignes, et celles-ci eurent comme sous-traitant l’entreprise Gendre et Donnadieu de Marseille

TAD Hexagonal Casablanca B 




Le projet était modeste. Les cargos continueraient à se maintenir à 1000 ou 1200 mètres de la côte, mais deux petites jetées devaient être construites pour protéger un bassin de dix hectares, qui permettrait aux barcasses d’accoster plus facilement et de faire les manutentions en eau calme. En outre elles seraient ainsi abritées de la grosse houle et des tempêtes d’hiver




Mais en raison du mauvais temps les travaux accusèrent un grand retard. Durant l’hiver 1909/10 la mer emportait cinquante mètres de la jetée nouvellement construite ; en 1910-11 une houle violente ravageait les terre-pleins ; fin décembre 1912 un ouragan détruisit ou mit hors de service 9 barcasses et un remorqueur ; dans la première quinzaine de janvier 1913 une série de tempêtes jetèrent à la côte cinq voiliers avec leur cargaison

 A la suite de ces catastrophes, les autorités décidèrent en 1914 d’édifier un nouveau phare à Oukacha et d’améliorer la visibilité du phare d’El Hank déjà construit en 1905. A cette même époque l’aconage fut concédé à la société « L’Entreprise maritime et commerciale » (EMC). Au cours de l’année 1915 la jetée avança de 54 mètres et atteignit 422 m par des fonds de 5 mètres.



Du fait de la guerre et des retards accumulés, la longueur de digue non réalisée est de 800 m. dépassait 800 mètres.



En juillet 1907, une entreprise française, la Compagnie Marocaine, filiale de Schneider, exploite un petit train « Decauville » pour les travaux d'aménagement du port qui se réduit, à l'époque, à une simple darse impraticable par mauvais temps. La voie longeait le cimetière de Sidi Beliout et son sanctuaire, ce qui troublait la sérénité des lieux. Une émeute populaire éclata contre les travailleurs européens et sept d'entre eux furent tués. La France envoya alors des troupes pour rétablir l’ordre, les tribus de la Chaouia ayant par ailleurs attaqué la ville et pillé le Mellah (quartier juif).




L'armée française commandée par le général Drude prit le contrôle de la ville. Ses successeurs les généraux d'Amade et Moinier occupèrent progressivement les régions avoisinantes de la Chaouia et des Doukkala. La signature du traité de Fès par le sultan Moulay Abd al-Hafid, instaura en 1912 le protectorat français du Maroc. Le protectorat, sous la direction du maréchal Lyautey, se traduit pour Casablanca par la construction d'un des plus grands ports d'Afrique et son explosion urbaine, disciplinée par les plans d'urbanisation de Prost, puis de Michel Écochard.




Casablanca abritait la plus forte communauté européenne du Maroc (on estime que les Européens formaient environ 60% de la population casablancaise). Les quartiers résidentiels d'Anfa, de Longchamp et de l'Oasis accueillaient essentiellement des familles françaises aisées de colons, de fonctionnaires et d'industriels, tandis que les Espagnols (dont de nombreux antifranquistes à partir de 1936), les Corses et les Italiens se concentraient dans les quartiers populaires du Maârif et des Roches Noires. On trouvait également mais en nombre plus restreint des Suisses, des Anglo-Saxons (britanniques et américains), des Arméniens, des Grecs et quelques Russes blancs. Les Marocains pour leur part se répartissaient entre l'ancienne médina, la nouvelle médina (quartier des Habous) et les nombreux bidonvilles qui commencaient à surgir à Ben M'sick et aux Carrières centrales.



À partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale et suite au discours du sultan Mohamed V à Tanger, la ville se retrouva au cœur de la revendication populaire pour l'indépendance du Maroc. À partir de 1947 et surtout des années 1950, de nombreux bouleversements troubles émaillèrent la vie casablancaise (à commencer par les affrontements meurtriers entre la population marocaine et les tirailleurs sénégalais le 7 avril 1947) ainsi que l'attentat du Marché central de Casablanca le jour de Noël 1953, causant 18 morts européens.


Suite à l'indépendance et à l'arabisation, les timbres à date subissent une nouvelle modification .
Le nom du bureau est écrit en caractère arabe dans la partie haute de l'hexagone et en français dans la partie basse


la base perd de son importance dès la fin de la guerre. Une lettre provenant du commandant de l'Unité Marine en 1946 est très éloquente :









Pendant de longs mois, Casablanca offre alors un visage étonnant : des dizaines de milliers de tonnes de matériel sont stockées temporairement dans la ville, avant leur transfert pour le front de Tunisie (de novembre 1942 à mai 1943) puis vers des camps militaires, où sont équipées de nouvelles unités françaises, en application des accords d'Anfa. Casablanca se transforme ainsi en véritable entrepôt militaire à ciel ouvert : sur ses quais, aux abords de son port et même sur sa vaste place Administrative (actuelle place Mohammed V), qui accueille une chaîne de montage de véhicules de guerre !





Un peu d'histoire postale navale


A partir du 2 septembre 1939 les bureaux de Poste Navale sont installés dans les ports.
Chaque bureau recevait un timbre à date portant son nom suivi de Naval.


TAD Bureau n° 24 (Casablanca) 1-12-39  Pli au départ de l'aviso Chamois





Il était ainsi facile à qui le voulait de suivre les mouvements des bateaux en suivant le courrier. Ces timbres à date seront transformés et porteront un numéro compris entre 10 et 25 ; ainsi Casablanca devient Poste Navale bureau n° 24



Poste Navale Bureau n°24 décembre 1939

Bon c'est vrai c'est plus discret.... sauf que c'est sur une carte postale.... d'un côté il y a l'image, de l'autre la légende!

Le 2 mars 1956, c'est la fin du protectorat au Maroc.

Le bureau ferme le 27 février 1961, il continuera son activité à Port Lyautey jusqu'au 25 juin 1963

Sources :

catalogue des oblitérations navales françaises Bertrand Sinais

http://www.mtpnet.gov.ma/Vpm/Maroc%20Maritime/ports/PortsAtlantiques/Casablanca/historique.htm

http://www.mtpnet.gov.ma/NR/rdonlyres/2FD48E36-D324-485B-8043-20AE93E93027/504/casablanca2.pdf

WEB

Merci à Daniel Allançon pour avoir compléter l'iconographie

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...