05 mars 2016

Ils sont partis... Mission Jeanne d'Arc BPC TONNERRE FLF GUEPRATTE

Ils sont partis... Mission Jeanne d'Arc  BPC TONNERRE FLF GUEPRATTE


A l'issue de la traditionnelle cérémonie de départ, présidée par le vice-amiral d'escadre Yves Joly, c'est sur une rade houleuse et ventée que la 7ème mission Jeanne d’Arc s'est élancée hier avec l’appareillage du Tonnerre et du Guépratte. Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) et la frégate, respectivement commandés par le capitaine de vaisseau Laurent Sudrat et le capitaine de frégate Claire Pothier, ont quitté Toulon pour un déploiement opérationnel de cinq mois en Méditerranée, mer Rouge, océan Indien, Asie du sud-est et Océanie. 





Le groupe amphibie accomplira des missions de surveillance, de renseignement, de lutte contre la piraterie (Atalante), le terrorisme et les trafics illicites (TF 150), alors que de nombreux exercices et coopérations avec des forces armées étrangères sont prévus.

sources : 

http://www.meretmarine.com/fr/content/le-tonnerre-et-le-guepratte-debutent-la-7eme-mission-jeanne-darc



Déploiement opérationnel, Jeanne d’Arc, qui a repris le nom de l’ancien bâtiment école de la flotte française, retiré du service en 2010, est également une campagne de formation. Comme chaque année, des officiers élèves embarquent ainsi pour leur première navigation au long cours. Pour cette 7ème édition, il y a à bord 79 enseignes de vaisseau dont 5 venant d’Allemagne, du Cameroun, de Guinée-Conakry, du Togo et du Liban intégrés à la promotion 2013 de l’Ecole navale, 29 officiers-élèves sous contrat long dit « nouvelle génération », 10 commissaires-élèves des armées d’ « ancrage » Marine, 11 administrateurs des Affaires maritimes, 6 médecins des armées appelés à débuter leur carrière dans la Marine nationale, 10 officiers-élèves internationaux invités en cursus extérieurs et originaires d’Egypte, de Belgique, du Gabon, du Canada, du Brésil, du Maroc, du Royaume-Uni et du Danemark. 
Ils seront rejoints pour de courtes périodes par 10 sous-lieutenants de Saint-Cyr Coëtquidan, 13 stagiaires-ingénieurs de l’armement, 5 commissaires des armées d’ « ancrage » Santé, ainsi que 18 stagiaires de l’EDHEC

Merci à Joël IDF


Lettre de Port Saïd timbre ile Rouad Latouche Tréville

carte postale de Port Saïd 
timbre ile Rouad 

L'île Rouad est un Îlot rocheux de 20 ha (400 mètres sur 800 dans ses dimensions extrêmes) situé à 4 km au Sud-Ouest de Tartous sur la côte syrienne et occupé en 1915 pour assister le corps expéditionnaire français à destination de la Syrie.




La raison officiellement invoquée : établir une tête-de-pont pour faire parvenir des vivres et des armes aux Maronites du continent voisin qui menaient une guérilla contre les Turcs. Ces Maronites étaient des chrétiens orthodoxes, de rite syrien, théoriquement sous la protection de la France depuis l'expédition militaire française initiée par Napoléon lll en 1860.

La 3e Escadre de la 1" Armée Navale, commandée par le Vice-Amiral DARTIGE du FOURJET, fut chargée de I'opération. 80 marins français commandés par le Lieutenant de Vaisseau Albert TRABAND (Commandant lui-même là Jeanne d'Arc Annexe) débarquèrent sans combats sur l'Île le 1" septembre 19'15 sous la protection des croiseurs Jeanne d'Arc et Jaureguiberry, malgré la présence dans les parages de sous-marins allemands. 





Le 10 juillet 1915, I'agent secret HB avait signalé qu'un  "sous-marin venu de Beyrouth s'est approvisionné à Rouad" cela se fait régulièrement et très secrètement."





La marine française ouvrit un bureau militaire le 12 janvier 1916, sous la direction du second-maître fourrier Riouall.
Tandis que le bureau de poste civil ne sera ouvert que le 22 mars ou le 12 mai. Ces bureaux seront fermés en 1922 et reçoivent 1200 séries de timbres du Levant de 5c, 10c et 1pi sur 25c.



Le 31 août 1915 au matin la Jeanne d'Arc mouille l'ancre devant Rouad. Les notables locaux exposent à l'Amiral Dartige du Fournet la situation de l'île : les Turcs les considèrent comme des espions au service de la France et le blocus empêche tout ravitaillement.


Le croiseur JDA prend une part active à la première guerre mondiale : en Manche (1914) puis en Méditerranée, où il va à Port Saïd pour la défense du canal de Suez, puis bombarde les côtes de Syrie (1915). Le 31 mai 1915, il détruit le consulat allemand à Kaiffa. En septembre 1915, il occupe Rouad en Syrie avec le Jauréguiberry, puis participe au sauvetage de 3 000 Arméniens à Antioche. Le 28 décembre 1915, sa compagnie de débarquement enlève Andephili en face de Castellorizo. Il stationne encore en Syrie (1916-17), avant d'effectuer l'escorte de troupes des USA en France (1918). 
L'Amiral décide alors l'occupation de l'île et nomme le Capitaine de Frégate A. Trabaud Gouverneur de l'île. Quand ce dernier descend à terre pour faire un tour d'horizon, la situation est catastrophique : plus de vivres et 5000 bouches à nourrir, la petite vérole sévit dans des conditions d'hygiène déplorables, toute activité commerciale ou administrative est suspendue.
Le Capitaine de Frégate Trabaud, malgré de faibles moyens (3000 francs pour les besoins du détachement, 300 francs pour les renseignements, en tout et pour tout !), va se mettre à la tâche et accomplir un travail énorme en faveur de la population locale. Ses premières actions consisteront en une campagne de vaccination gratuite et obligatoire, la remise en marche du phare, la réouverture de l'école, la remise en ordre progressive de la pêche, la justice, la propreté de l'île.



Il fallut également attendre des appareils distillatoires pour boire une eau enfin potable, la dysenterie commençait elle aussi à s'installer dans les troupes, l'eau des citernes étant elle-même très polluée. Il aménagea un ancien silo à grains en abri, qui permit aux habitants de se protéger des bombardements turcs.
Cet ensemble de mesures sera suffisamment efficace pour qu'en janvier 1917, la population soit hors de misère.
Vingt-six mois après l'arrivée des Français, il fallu néanmoins, à la suite d'un bombardement, évacuer une grande partie de l'île pour Chypre, dans un camp de réfugiés organisé également par A. Trabaud, qui revint voir, une fois la paix signée, ses administrés reconnaissants, retournés à Rouad : La vie avait repris ses droits.




Dès l'ouverture du bureau, Félix Cohen, futur négociant en philatélie à Trieste puis à Alexandrie, " flairant la bonne affaire" prend contact avec le second-maître fourrier Riouall. Il le rencontre dans le bureau de l'Agence Reuter à Port-Saïd. Il tente de le persuader de surcharger des timbres (des Mouchon) de Port-Saïd avec une griffe ILE ROUAD. En tout Riouall, arrivé à Rouad, dispose de 3600 timbres du Levant (1200 x 3 valeurs) et va utiliser un des deux petits cachets qui servent à marquer les étiquettes de recommandation vierges. Comme le cachet ne tient pas dans la largeur du Mouchon, il le fait apposer en hauteur.



La réalisation locale n'est alors connue que des initiés et la réaction des autorités postales de Port-Saïd ne se fit pas attendre et les marins furent rappelés à l'ordre. Cependant des lettres avaient déjà circulé et plusieurs philatélistes demandèrent aux autorités des timbres surchargés ILE ROUAD. La poste fut contrainte pour éviter toute spéculation d'émettre à nouveau une série de 13 valeurs, avec la surcharge horizontale ILE ROUADselon les règles en vigueur. 
Cependant, Félix Cohen profitant de l'absence du maître-fourrier, envoya un complice à Rouad, qui réussit à faire apposer la griffe verticale sur certains timbres y compris des Merson par le gradé qui remplaçait Riouall, mais dans sa précipitation, il utilisa le mauvais cachet - le deuxième - qui ne servit jamais à surchargé les timbres. On trouve toutes sortes de fantaisies : surcharges vertes, rouges, sur timbres d'Alexandrie et Port-Saïd.

sources :
Timbroscopie Mars 1986 - BFE- Île Rouad : Levant Port-Saïd et Alexandrie :
par Michel di Baselga








La Vie du Larouche Tréville

1895 : Division navale de l'École supérieure de guerre.
1897 : Escadre de la Méditerranée (au Levant).
juin 1897 : mis en réserve à Toulon.
octobre 1897 à 1899 : Escadre de la Méditerranée.
février 1905 : Mis en réserve à Toulon.
février 1907 : Sert d'annexe pour des exercices de canonnage. Lors d'un exercice de tir aux Salins-d'Hyères le 22 septembre 1908, se produit un accident qui tue quatorze marins au total. « Une vingtaine de matelots s’affaire autour du canon de 350 du croiseur cuirassé Latouche-Tréville. Il est tard, l’exercice de tir touche à sa fin, chacun est fatigué mais heureux. Soudain, un bruit terrible, un éclair dévastateur, une monstrueuse boule de feu en expansion constante jaillit de la tourelle commandant la pièce d’artillerie. Après quelques minutes de cauchemar, au moment où les premiers secours arrivent, on relève des dizaines de blessés horriblement brûlés… et treize marins ont perdu la vie. (...) Cet accident provoqua la démission du Ministre de la Marine » Gaston Thomson.

décembre 1912 : Le bateau est réarmé.
1914-1919 : Participe aux combats de la Première Guerre mondiale :
1914 : Bizerte, Casablanca, blocus du canal d'Otrante.
1915 : Bataille des Dardanelles (subit une avarie le 4 juin 1916 lors de bombardements).
1916-1918 : Expédition de Salonique, puis Blocus de la Grèce.
décembre 1918 : Ramène le corps du contre-amiral Victor Sénès, mort lors du torpillage le 27 avril 1915 du Léon Gambetta à 5 miles nautiques des côtes italiennes, naufrage qui aurait fait 684 morts (sur 821 hommes d'équipage).
26 février 1920 : Désarmé.
1926 : Démoli.

04 mars 2016

Collector BREST 2016 Marine nationale

Collector BREST 2016


Notre secrétaire national Patrick Lepestipon nous signale la sortie d'un carnet Collector sur les départements du Morbihan et du Finistère pour les fêtes de Brest 2016. Un seul timbre fait référence à la Marine nationale.






les autres timbres sont des vues de voiliers.

Collector vendu 9 euro 50


pour vous le procurer cliquez sur le lien ci-dessous




Le visuel avait été utilisé pour l'illustration des cartes postales annonçant l'événement 





Avant d’être organisées à Brest, les premières fêtes trouvent leurs origines dans le fond de la rade. Tout commence en 1980, à Pors Beac’h, une anse paisible sur la rivière de Daoulas. Quelques amoureux des vieux gréements donnent un nouveau souffle à une petite flotte de voiliers traditionnels et se retrouvent l’été pour fêter joyeusement ces témoins de la culture maritime.










1982, puis 1984 : le rassemblement devient un rendez-vous incontournable avec plus de 10 000 visiteurs et attire toujours plus de bateaux. Deux ans plus tard, 400 voiliers se donnent rendez-vous et mettent le cap sur Douarnenez qui organisera en 1986 puis en 1988, une grande fête maritime et culturelle, la première de cette ampleur en France.







Inédite, joyeuse, solennelle, la première édition des fêtes maritimes de Brest fit la part belle aux émotions et aux souvenirs. Pour la première fois, la rivière Penfeld, réservée à la Marine nationale, est ouverte au public. Le point d’orgue de la fête fut le baptême de la Recouvrance, construite par le chantier du Guip, et réplique fidèle d’une goélette aviso du XIXe siècle. Partout sur les quais, se mêlent fanfares, artistes et artisans de la mer pour le plus grand bonheur des visiteurs. La fête se conclut en apothéose : des centaines d’embarcations rallient Douarnenez bord à bord dans une gigantesque parade. Du jamais vu, de mémoire de marins et de terriens !









Humour dans le carré par Donec

 La Marine vue par...


Bonjour à tous,

Je suis tout à la lecture d’un l’ouvrage de Lucien Rebatet « l’inédit de Clairvaux ».Le bougre écrit bien mais sent tellement la poudre qu’il est passé à deux pas de l’échafaud en 1946. Le courage physique ne l’étouffait pas non plus, ses amis des milieux collaborationnistes l’avaient baptisé « retenez-moi de Neuilly ».



Il évoque les officiers de Marine dans le gouvernement du maréchal et l’arrivée de Darlan après le départ de Pierre Laval.



« Mais j’y voyais si peu clair dans cet embrouillamini, patronné maintenant par une espèce de dictature des marins, un amiral qu’on disait d’antichambre, assez platement arriviste, d’intelligence petite, et des capitaines de vaisseaux dévots, candidement barbons, qui censuraient Molière, foutaient une pagaille sans nom dans tous les services qu’on abandonnait aux marins ».

Voilà qui est dit, mais le petit Lucien est toujours excessif !

A la semaine prochaine



Donec

02 mars 2016

Patrouilleur Hauturier L'ADROIT à Montevideo Uruguay

Patrouilleur Hauturier L'ADROIT à Montevideo Uruguay





L’Adroit, bâtiment au service de la Marine nationale, fera une escale de courtoisie à Montevideo du dimanche 7 au jeudi 11 février 2016. Ce patrouilleur moderne conçu par DCNS remplit diverses missions de surveillance et de sauvegarde maritimes (lutte contre les trafics illicites de drogues, pirateries, police des pêches…).



L’Adroit a été déployé dans de nombreuses zones de crise tels que le golfe de Guinée ou la Méditerranée. Il a participé à différentes opérations en 2015, telles que la mission européenne Atalante de lutte contre la piraterie dans le golfe d’Aden, ou bien le sauvetage de ressortissants au Yémen.

Cette escale poursuit trois objectifs : le premier, institutionnel, permet à nos Marines respectives d’approfondir la coopération déjà existante. Le deuxième, industriel, contribue au rayonnement de l’industrie navale française. Enfin le troisième, permet d’échanger sur les procédures opérationnelles.










Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...