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29 juin 2019
Amers et Azimut 25 juin 2019 Où sont nos navires
28 juin 2019
Donec Humour dans le carré Dur dur d'être gaulliste
Dur dur d'être gaulliste
Bonjour la compagnie,
Aujourd’hui ceux qui arborent le prestigieux « Perchoir » sont l’objet de l’admiration de tous, d’abord parce qu’ils ne sont plus très nombreux aujourd’hui, ensuite leur appartenance à la geste gaulliste saute immédiatement aux yeux.
Il n’en a pas toujours été ainsi, au lendemain de la guerre, vers 1946, les émules de la guerre en pantoufles leur vouaient une haine farouche. Certains laudateurs du Général vont l’apprendre à leurs dépens.

Jean Louis Rondy a 18 ans, il est fils de médecin et à l’été 1944 en trichant sur son âge, il s’est engagé dans la 2ème DB de passage à Paris. Il a dans ses rangs reconquis l’Alsace et Strasbourg, ce qui ne fut pas une mince affaire. Il a franchi le Rhin poussant jusqu’au Berghof et assista le 19 mai 1945 à la remise de la Grand Croix de la légion d’honneur au général Leclerc par le général de Gaulle.
Démobilisé, il décide de préparer le concours de l’école de santé navale de Bordeaux. Il est admis et en 1948 s’y présente en tenue de sous-officier, « Perchoir » sur la poitrine.
Et ça commence mal. L’officier qui le reçoit annonce la couleur : « les Français à droite, les gaullistes à gauche ». Il passe ensuite l’inspection et arrache à Jean Louis son insigne à Croix de Lorraine. « On ne porte pas ça dans la Marine ! ». Sans se démonter notre ami se baisse, ramasse son insigne et l’épingle à nouveau. Au tour de l’administration de lui chercher des poux dans la tonsure.
Il est incorporé en tant que matelot de 2ème classe, son passé ne comptait pas. A quelques temps de là il apprend qu’il va recevoir la Croix de Guerre pour son admirable conduite lors de la bataille de Grussenheim. La cérémonie a lieu et il redemande à être intégré dans son grade d’origine. Mais l’école fait toujours la sourde oreille.
Le prestigieux général de Lattre de Tassigny en mai 1949 vient visiter l’école et passe les élèves en revue. Jean Louis Roudy et un de ses camarade gaulliste logé à la même enseigne font un pas en avant, sortent des rangs et interpellent le futur Maréchal : « Je demande le rapport du général De Lattre de Tassigny ».
Stupéfaction puisque cela consiste à demander une entrevue sans passer par la voix hiérarchique.

Une heure après les deux amis sont convoqués au bureau du médecin général : « J’étais sergent au sein de la 2ème DB puis à la 1ère DFL mais je suis considéré ici comme un matelot sans spécialité » son ami enchaîne « J’étais médecin auxiliaire à la 9ème DIC mais je suis considéré ici comme un matelot sans spécialité ». Le général les coupe, il a compris.
« Vous pouvez sortir ! »
Quinze jours plus tard ils seront réintégrés dans leur grade avec le rappel de solde qui va avec.
Ainsi va la vie
A la semaine prochaine
Donec
SPID ABU DHABI AP 784 2019
SPID ABU DHABI AP 784 2019
L'actualité évoque journellement le détroit d'Ormuz, les Etats-Unis et leurs relations avec l'Iran. La France y est présente avec une base militaire comprenant les trois composantes de l'armée : Terre, Air et Mer.Située à 225 kilomètres de l'Iran, à proximité du détroit d'Ormuz où transite une part importante du commerce mondial du pétrole, la base militaire française bénéficie d'une position stratégique qui lui permettrait d'intervenir en cas de blocage du détroit par les Iraniens.
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AP SPID 784 SODEXO LA POSTE 10 juin 2019 |
Le service soutien naval est, avec le service général, l’un des deux services de la base navale d’Abu Dhabi créée le 1er septembre 2008. Son action, principalement consacrée au soutien spécifique des bâtiments en escale, s’inscrit au cœur du dispositif interarmées des forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU). Il contribue à fournir un point d’appui majeur pour les bâtiments placés sous le contrôle opérationnel d’Alindien.
Des capacités portuaires
Dotée d’un quai de 400 m de long équipé d’un slipway (plan incliné pour mise à l’eau) ainsi que d’une hélisurface, la base navale peut accueillir l’essentiel de la flotte des bâtiments de la Marine nationale et leurs hélicoptères embarqués. Une trentaine d’escales est réalisée chaque année aux Émirats. Pour chacune d’entre elles, la base navale désigne un officier marinier du service soutien naval comme officier de liaison qui assure le rôle de coordinateur.
Des capacités de soutien de l’homme
En lien avec l’état-major interarmées des FFEAU, le groupement de soutien de la base de défense des Émirats arabes unis (GSBdD EAU), le centre médical interarmées ou encore le bureau des sports, la base navale s’assure que tous les besoins du bâtiment sont pris en compte.
Ses capacités d’hébergement et de restauration permettent d’organiser des relèves pour les bâtiments à équipages multiples.
Ses capacités d’hébergement et de restauration permettent d’organiser des relèves pour les bâtiments à équipages multiples.
Un acteur clé pour les déploiements opérationnels
Le service soutien naval agit en inter-face entre le bâtiment, les services de l’État français, les administrations émiriennes et les acteurs privés locaux (agents maritimes, fournisseurs, tissu industriel…).
Dans le domaine du maintien en condition opérationnelle (MCO), son action est imbriquée avec celles de l’ingénieur responsable bâtiment (IRB), du commandant adjoint navire et du bureau logistique du bâtiment, mais aussi celles des structures des FFEAU concernées. La connaissance du tissu industriel local permet d’étendre les capacités de la base navale avec réactivité et compétitivité.
Cette organisation permet à la base navale d’organiser et d’assurer, dans le golfe Arabo-Persique, le soutien de tous les bâtiments de la flotte, notamment lors de déploiements majeurs : le groupe aéronaval pour Arromanches 3 fin 2016, le groupe de guerre des mines GGDM17, un détachement d’un groupement de plongeurs démineurs (GPD) et son état-major en 2017 ou, encore plus récemment, le groupe Bois Belleau 100.
LV Virginie Dumesnil
Le service soutien naval agit en inter-face entre le bâtiment, les services de l’État français, les administrations émiriennes et les acteurs privés locaux (agents maritimes, fournisseurs, tissu industriel…).
Dans le domaine du maintien en condition opérationnelle (MCO), son action est imbriquée avec celles de l’ingénieur responsable bâtiment (IRB), du commandant adjoint navire et du bureau logistique du bâtiment, mais aussi celles des structures des FFEAU concernées. La connaissance du tissu industriel local permet d’étendre les capacités de la base navale avec réactivité et compétitivité.
Cette organisation permet à la base navale d’organiser et d’assurer, dans le golfe Arabo-Persique, le soutien de tous les bâtiments de la flotte, notamment lors de déploiements majeurs : le groupe aéronaval pour Arromanches 3 fin 2016, le groupe de guerre des mines GGDM17, un détachement d’un groupement de plongeurs démineurs (GPD) et son état-major en 2017 ou, encore plus récemment, le groupe Bois Belleau 100.
LV Virginie Dumesnil
Sodexo
Depuis 2012, le partenariat s’appuie sur les forces des deux entreprises; dans le cas de La Poste, il s’agit de la collecte, du tri et de la distribution de lettres et de colis; dans le cas de Sodexo, il s’agit de mettre en place, d’exploiter et de gérer des bureaux de poste locaux situés dans des zones reculées, couvrant les bases militaires en cours, les missions militaires à court terme et les missions de maintien de la paix. En 2016, SPID a livré 338 tonnes de courrier au nom de 5 600 militaires dans 11 pays.
merci à Romu
26 juin 2019
BCR Marne 2019 mission Clemenceau ravitaillement à la mer
BCR Marne 2019 Mission Clemenceau
Depuis son appareillage le 5 mars de Toulon pour participer au déploiement Clemenceau, le BCR Marne, ravitailleur en titre du groupe aéronaval, a interagi avec 19 types de navires différents appartenant à 11 marines. De jour comme de nuit, il a mené ses activités de ravitaillement et de transfert en mer.![]() |
TàD V SPID 10648 8 mai 2019 |
« Durant cette période, les marins du BCR ont pris en charge, acheminé et délivré 24 000 mètres cubes de combustibles et 200 tonnes de fret alimentaire et matériels techniques.» indique le capitaine de frégate Stéphane-Charles, en charge de la fonction « support » au sein de l’état-major du groupe aéronaval.
A titre d’exemple, dans le cadre de l’exercice « La Pérouse » mené avec les marines australienne, japonaise et américaine, le BCR Marne a ravitaillé la frégate japonaise Murasame et la frégate australienne Toowoomba au large de l’Indonésie. Par ailleurs, les marins du BCR Marne ont effectué un ravitaillement depuis la plage arrière du bâtiment et deux transferts de personnel par chaise. Ces deux manœuvres sont peu courantes et nécessitent un savoir-faire pointu.
La fonction « support », qui recouvre la logistique mais aussi la gestion du personnel, est une fonction essentielle du groupe aéronaval. « Mener des opérations de ravitaillement à la mer au profit du porte-avions et de ses escorteurs fait du BCR Marne un des acteurs clés de la fonction logistique de la Task Force 473. Elément agile et endurant, il constitue une composante indispensable au groupe aéronaval pour lui assurer une autonomie et une durabilité en mer » conclut le CF Stéphane-Charles.
Sources : État-major des armées
Droits : Ministère de la Défense
24 juin 2019
Mission JEANNE d'ARC dans le canal de mozambique 2019 Mars Avril
Mission JEANNE d'ARC dans le canal de Mozambique 2019 Mars Avril
Le courrier de la Mission Jeanne d'Arc arrive toujours avec un retard certain... Mais il arrive avec des dates d'escale qui correspondent aux dates de la mission.Près de 3 mois entre ces plis annulés par le cachet SPID à Mayotte le 25 mars et leur arrivée à Tinténiac le 19 juin... Je pense qu'ils ont traversé l'Océan Indien puis l'Atlantique et la mer des Caraïbes avant d'être expédiés en France.
MISSION CAOUANNE
https://www.colsbleus.fr/articles/11326![]() |
Mission Jeanne d'Arc Mayotte 25 mars 2019 |
Le samedi 23 mars 2019, la frégate de surveillance Nivôse, de la base navale « Port des Galets » des FAZSOI ainsi que le Porte-Hélicoptères Amphibie (PHA) Tonnerre, en mission Jeanne d’Arc, ont été mobilisés pour le chargement et le transport de fret humanitaire.
De son côté, à Mayotte, le Tonnerre a embarqué plus de 90 palettes de matériel, l’ensemble de l'équipage et les 130 élèves officiers. Cols Bleus
si le PHA Tonnerre, renforcé de moyens des Forces Françaises de Djibouti, est réorienté pour contribuer à cette mission d’assistance humanitaire, la frégate légère furtive La Fayette maintient quant à elle sa participation aux missions de souveraineté dans le canal du Mozambique, dans laquelle était engagé le groupe Jeanne d’Arc. Le Tonnerre a appareillé le 25 mars
Cela n’était pas prévu au programme de la mission « Jeanne d’Arc ». Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et la frégate La Fayette étaient en train de participer à une opération européenne de lutte contre la piraterie dans l’océan Indien, quand le premier bâtiment a été dérouté pour répondre à un appel à l’aide internationale lancé par le Mozambique.
Ce pays du sud de l’Afrique a été dévasté le 14 mars 2019 par le cyclone tropical Idai qui a provoqué la mort de 600 personnes, des destructions et des inondations massives. Dans des zones noyées d’eaux sales comme à Beira, deuxième ville du pays, et ses alentours, le choléra s’est propagé et une campagne de vaccination de masse a été déclenchée.
« J’avais à cœur qu’ils travaillent main dans la main avec les marins de l’équipage. Ils étaient 600 à bord et ils se sont serré les coudes. Venir en aide aux populations en détresse est toujours un moment humainement fort », souligne le commandant du Tonnerre, qui a quitté la zone, mercredi 3 avril. « La vie reprend son cours progressivement. Les pêcheurs reprennent la mer, les commerçants ouvrent leurs étals. »
Sources :
Cols bleus
La Croix
Au-Mozambique-campagne-vaccination-commence-2019-04-04-1201013416
Après le passage meurtrier du cyclone Idai au Mozambique, un bâtiment de la Marine nationale a été dérouté pour participer aux opérations d’aide humanitaire. À son bord, 130 jeunes officiers en formation ont vécu leur première confrontation à une mission urgente d’assistance à des populations sinistrées. La Croix
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Mission Jeanne d'Arc Mayotte 25 mars 2019 |
Cela n’était pas prévu au programme de la mission « Jeanne d’Arc ». Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et la frégate La Fayette étaient en train de participer à une opération européenne de lutte contre la piraterie dans l’océan Indien, quand le premier bâtiment a été dérouté pour répondre à un appel à l’aide internationale lancé par le Mozambique.
Ce pays du sud de l’Afrique a été dévasté le 14 mars 2019 par le cyclone tropical Idai qui a provoqué la mort de 600 personnes, des destructions et des inondations massives. Dans des zones noyées d’eaux sales comme à Beira, deuxième ville du pays, et ses alentours, le choléra s’est propagé et une campagne de vaccination de masse a été déclenchée.
« Dans un premier temps, une reconnaissance aérienne a montré que la zone la plus touchée était celle de Beira et Buzi. Cette dernière ville était isolée et dévastée. Il nous est apparu, avec l’ONU, que c’était là où il fallait porter notre effort », explique le capitaine de vaisseau Ludovic Poitou, commandant du Tonnerre, arrivé au Mozambique le 22 mars. Les 30 tonnes de fret, chargées à Mayotte lorsque le bateau a été réorienté, ont donc été réparties sur ces villes.
Madagascar Escale annulée 28 mars 2019
À Beira, « le caractère amphibie du Tonnerre a permis de s’affranchir des infrastructures portuaires », souligne son commandant. À Buzi, « les chalands de débarquement ont permis de remonter la rivière pour acheminer l’aide par rotations et, la localité étant vite saturée, d’apporter du matériel pour construire un entrepôt », ajoute-t-il
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Mission Jeanne d'Arc Afrique du Sud 12 avril 2019 |
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Mission Jeanne d'Arc Afrique du Sud 12 avril 2019 |
Cols bleus
La Croix
Au-Mozambique-campagne-vaccination-commence-2019-04-04-1201013416
23 juin 2019
ATOUT TIMBRES 15 juin - 15 juillet 2019 Notre ami Georges fait un tabac comme la plume au vent
Notre ami Georges fait un tabac

Atout timbres le journal des affranchis consacre dans sont numéro daté du 15 juin au 15 juillet une double page à Georges Giletto membre de la Marcophilie navale et présent lors du congrès de Brest.
les oeuvres de Georges Giletto Photo JM Bergougniou |
Ce n'est pas tous les jours que l'on a les honneurs d'une gazette philatélique pour ses peintures.
Georges Giletto Photo JM Bergougniou |
Rien, mais rien d'elles (d'ailes?) comme support de dessins, de peintures ni mêmes d'écritures. Georges va donc devoir s'exprimer et se justifier devant la rédactrice en chef d'Atout Timbres et pas question de filer à tire-d'aile.
A nous donc les pennes, les rémiges, les rectrices, les tectrices, les filoplumes et autres vibrisses.
Bravo encore pour tes peintures et continue à prendre la plume...
Sources
ATOUT TIMBRES n° 250
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