28 avril 2018

le voyage du pape Jean-Paul 2 en République dominicaine et le phare de Colomb Santo Domingo ou les dangers de la navigation

Faro a Colon Santo Domingo

le voyage du pape Jean-Paul 2 en République dominicaine inauguration du phare 




Un article déjà ancien conseille d'éviter la navigation en République Dominicaine : les cartes officielles de navigation indiquent des profondeurs qui ne sont pas conformes à la réalité; les phares sont éteints la plupart du temps; Les feux auxiliaires sont également éteints; Il n'y a pas de bouées qui indiquent les bas-fonds et il n'y a pas de corps-morts pour faciliter l'ancrage...

http://hoy.com.do/faros-boyas-y-muertos-en-la-rd-2/





Mais que vient faire Jean-Paul 2 dans la Marcophilie navale allez-vous me dire?

Grand voyageur certes mais pas marin.

La venue de Jean-Paul II en République dominicaine est liée au cinq cents ans de la découverte des Amériques par Christophe Colomb en 1492 et par l'inauguration du phare de Colomb.


faro a Colon photo JM Bergougniou



faro a Colon photo JM Bergougniou





L'idée d'ériger un monument à Christophe Colomb est ancienne, déjà en 1852 on en parlait, puis en 1914 des journalistes suggérèrent aux Américains d'ériger un monument à Christophe Colomb. Un phare pourrait être construit dans la première ville du nouveau-monde.



Le concept sera universellement accepté en 1923 lors de la 5e Conférence internationale au Chili, où il fut décrété que ce monument devait être construit en coopération par tous les gouvernements et les peuples du continent américain.




faro a Colon la papamobile photo JM Bergougniou


L'Écossais Joseph Lea Gleave remporte le concours architectural parmi les 455 participants venus de 48 pays. La cérémonie d'attribution eut lieu au Brésil en 1931, et le jury comprenait des architectes de renom tel que Horacio Acosta y Lara(Uruguay), Eliel Saarinen (Finlande), et Frank Lloyd Wright (États-Unis).







faro a Colon photo JM Bergougniou







Mais le projet prend encore du retard par manque de financement. En effet, en 1950, seuls huit pays avaient apporté leur contribution qui totalisait moins de 15 000 $ américains, et pourtant les travaux de fondation avaient commencé puisqu'elles furent inaugurées en 1948.


faro a Colon photo JM Bergougniou





faro a Colon photo JM Bergougniou


L'instabilité croissante en République dominicaine et la situation politique rendit impossible la poursuite des travaux de construction avant 1986.
C'est sous le gouvernement de Joaquin Balaguer que les travaux reprirent sous la supervision de l'architecte dominicain Teófilo Carbonell. Ceux-ci prirent fin à temps pour la célébration du 500e anniversaire de la découverte des Amériques par le célèbre navigateur.







Le Phare de Colomb (espagnol : Faro a Colón) est donc un monument construit en hommage à Christophe Colomb, situé à Santo Domingo Este, dans la banlieue est de Saint-Domingue, capitale de République dominicaine. 

C'est aussi un mausolée qui abrite les restes du célèbre navigateur. L'Espagne conteste ce fait disant que le navigateur est enterré dans la cathédrale de Séville.

Les villes de Séville et Saint-Domingue soutiennent depuis des années détenir les restes de l'explorateur européen. La question semble ne pas être  définitivement tranchée.



Des spécialistes espagnols ont exhumé, en présence de deux descendants de Christophe Colomb, les restes enterrés dans la cathédrale de Séville.Les chercheurs après avoir soulevé une draperie qui couvrait le tombeau de l'explorateur et cachait une porte en forme d'écu ont trouvé un coffret portant l'inscription : « Voici les os de Christophe Colomb, premier amiral du Nouveau Monde ».
Ces  mêmes spécialistes ont extrait les restes de son fils, Hernando Colomb, qui reposaient à l'arrière du choeur de la cathédrale depuis quatre siècles.


la papamobile faro a Colon photo JM Bergougniou

Christophe Colomb, né en 1451 à Gênes, est mort à Valladolid (centre-nord de l'Espagne) en 1506 et ses restes, comme ceux de son fils, ont été transférés à Saint-Domingue en 1544.
Cependant, en 1795, les Espagnols ont évacué la République dominicaine et emporté les dépouilles présumées de Colomb à Cuba, d'où elles ont été rapatriées en Espagne en 1898, après la guerre hispano-américaine.

En 2006, des analyses ADN confirment que le corps de Séville est au moins apparenté à Colomb

Le Faro a Colon est un édifice en forme de croix chrétienne gigantesque dont l'architecture est assez surprenante et qui ne plait pas à tout le monde du fait de sa structure de béton





Ses dimensions sont controversées...il ferait plus de 200 mètres de long pour environ 60 mètres de large et 31 de haut pour 10 étages.

Son faisceau était visible jusqu'à Porto Rico à 200 kilomètres de Santo Domingo



Le 11 octobre 1992, le pape Jean-Paul II, qui effectue un voyage de cinq jours à Saint-Domingue, célèbre, cinq siècles après le débarquement de Christophe Colomb, le cinquième centenaire de l'évangélisation de l'Amérique latine. Il rend hommage à l'« épopée missionnaire », tout en affirmant que « non seulement dans le passé il y a eu beaucoup de torts à l'encontre de ces pauvres Indiens, mais [que] cela continue encore aujourd'hui ».

le 12 octobre il inaugure le Faro a Colon


Sources :

Le Monde Diplomatique

Vatican

Radio Canada

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/104180/colomb-adn

https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/es/speeches/1992/october/documents/hf_jp-ii_spe_19921012_faro-colon.html

27 avril 2018

Humour dans le carré Donec : the Happy Bottom Riding Club

Donec : the Happy Bottom Riding Club

Bonjour à tous,

A la lointaine époque du grand satrape rouge et des sanguinaires soviets, dans le désert de Mojave « Chuck » YEAGER et ses amis se préparaient à franchir le mur du son.




Dans un endroit pareil, inutile de dire que les distractions étaient rares pour tous ces jeunes pilotes, vigoureux et entreprenants.

« Pancho » BARNES était une bonne luronne qui avait acquis des terrains dans la région pour faire de l’élevage. Elle y vit l’opportunité d’un enrichissement par la fête. Elle transforma son ranch pour en faire dès 1947 un lieu de plaisir avec restaurant, salle de dance, piscine, et une écurie admirablement dotée, sans oublier une piste d’atterrissage, un stade de rodéo et « last but not least » un personnel exclusivement féminin.


Dans de telles conditions le ranch « The happy bottom riding club » que nous traduirons par « club équestre des fesses joyeuses » gagne une notoriété certaine et la fréquentation de pilotes de légende comme « Chuck » Yeager ou Georges S. « Wheaties » Welch.

Les affaires vont bien marcher jusqu’à l’arrivée en 1952 d’un général puritain qui chercha des poux dans la tonsure de « Pancho » BARNES. L’agrandissement de la base d’Edwards sonna le glas de l’aventure et les installations brulèrent en 1953.

La propriétaire abandonna la partie et termina sa vie dans la misère.

Sic transit gloria mundi

A la semaine prochaine

Donec

le ventôse à Saint-Domingue en 2015

COOPÉRATION « Le Ventôse » en escale à Saint-Domingue 2015


Par Lepetitjournal République Dominicaine | Publié le 07/12/2015 à 23:00 | Mis à jour le 09/12/2015 à 16:09



« Le Ventôse », frégate de surveillance de la marine française, est amarré depuis samedi dans le port de Sansouci, à Saint-Domingue. De retour d'une mission en Colombie, le navire militaire fait une escale technique de 4 jours, notamment motivée par l'arrivée dans le pays du nouvel ambassadeur de France en août dernier. Une visite qui s'inscrit dans le cadre habituel de la coopération militaire entre la République dominicaine et les forces armées françaises basées aux Antilles.

Le programme de l'escale

ambassade de France à Santo Domingo photo JM Bergougniou

Le colonel Thierry Delbarre, attaché de défense pour la zone, que nous avons rencontré avec Yves-Pierre Pilfert, commandant du bateau (ci-contre), nous donne le programme de l'escale : « Tout d'abord, ce qu'il faut savoir, c'est qu'un bâtiment français, c'est le territoire national qui se déplace. Lors de l'escale, nous organisons ainsi un déjeuner au cours duquel l'ambassadeur de France, accompagné par le commandant du bateau, accueille des hautes autorités du pays sur ce « morceau » de territoire français. Nous reproduisons le principe, le soir, de manière un peu différente et plus ouverte, sous la forme d'un cocktail. » Le commandant du navire Yves-Pierre Pilfert ajoute que cette halte est aussi motivée par une nécessité technique : « Il faut amener de temps à autres le bâtiment à quai car c'est une petite usine qui a besoin de refaire des pleins d'essence et de petites réparations. On pourrait rester 3 semaines à 1 mois en mer mais au-delà, il faut toucher terre. » 



Dimanche et lundi, des visites pédagogiques ont été organisées à bord pour le public. Une centaine de personnes se sont ainsi succédées, par groupes de 20, pour découvrir le bateau. Parmi elles, des fonctionnaires de l'armée dominicaine dans le cadre du renforcement de la collaboration entre les 2 pays, les enfants d'une école locale (voir photo ci-contre) et des ressortissants français. « Il est important de faire connaître notre métier en s'ouvrant auprès de nos concitoyens pour qu'ils comprennent pourquoi l'état investit dans la sécurité, la défense et notamment dans la marine», explique Thierry Delbarre.

le fleuve Ozama en Santo Domingo photo JM Bergougniou

Le Ventôse et la lutte contre le narcotrafic


Le bateau revient de Colombie où il a passé deux semaines à travailler en coopération avec la marine du pays contre le trafic de stupéfiants en mer. Une mission qui représente environ la moitié des activités du Ventôse chaque année, comme le détaille son commandant : « La lutte contre le narcotrafic est notre mission prioritaire. Aux Antilles, nous nous situons, en effet, au niveau d'un hub mondial de trafic de drogue, de la cocaïne principalement, produite en Amérique du sud et exportée vers l'Europe ou entre les îles. » Dans ce contexte, le Ventôse, spécialiste de la « haute mer », a développé des compétences qui lui permettent d'intercepter des embarcations rapides, comme les « Go Fast », navires sur-motorisés utilisés par les trafiquants. Équipé d'un canon et d'artillerie, le navire est armé pour des conflits de « basse intensité » . Depuis le début de l'année, il a procédé à 5 ouvertures de feu, essentiellement dissuasives.


Avec le Germinal, le Ventôse est une des deux « frégates de surveillance » basées à Fort de France. Ses interventions se font sous l'égide du préfet de la Martinique, en collaboration étroite avec les autres services de l'état tels que les douanes, l'OCRTIS (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) et la gendarmerie. Cette année, 8,3 tonnes de drogue ainsi ont été interceptées en mer par l'action conjointe des services français dans la zone maritime Antilles, dont 6,3 tonnes par les frégates de la Marine nationale.

la Police à Moto photo JM Bergougniou

Entre 120 et 140 jours en mer par an

Yves-Pierre Pilfert ajoute que la mission du bateau est aussi d'« affirmer la présence de la France dans cette zone d'intérêt majeur et de soutenir les nations partenaires, comme la République dominicaine, dans le développement de leurs outils de défense. » D'autre part, lors de catastrophes naturelles, le Ventôse participe à l'assistance et au secours à la population, comme ce fût le cas pour Haïti en 2010, grâce notamment à son hélicoptère embarqué et son équipement satellite.


le port de Santo Domingo photo JM Bergougniou

Une centaine de personnes travaillent à bord du bâtiment de 80 mètres de long. Elles passent de 120 à 140 jours en mer par an, se relayant 24h/24 sur un principe de tiers et de quart. « C'est un métier où on ne dort pas beaucoup ! » conclut le commandant. Ce mardi, le Ventôse largue les amarres en direction de Fort de France où il espère arriver la semaine prochaine, permettant ainsi aux marins de passer Noël en famille.

Gaëlle Le Gall Nicolas (www.lepetitjournal.com/republique-dominicaine), mardi 8 décembre 2015.

26 avril 2018

Assistance aux pêches RHM TENACE Morue Sainte-Jehanne Saint-Yves bancs Terre-Neuve

Assistance aux pêches RHM TENACE










Ouverte le 1er février 1973, un bateau assure régulièrement l'assistance aux pêcheurs à Terre Neuve ainsi que le service postal. Ils succèdent aux Saint-François d'Assise, au Sainte Jehanne, à l'Aventure et au commandant Bourdais. 
La Loire, le Rhône, le Tenace, le Centaure, le Malabar ou le Detroyat assureront ce service.



Plia ayant transité par Gloucester Massachussets taxé à New-York car non affranchi 



Pli en provenance de Saint-Pierre et non affranchi taxé 50 centimes 

Au verso cachet humide de Sainte-Jehanne 1921

Au verso cachet humide de Sainte-Jehanne 1921

Journal de bord Lt René Guillon campagne 1947











25 avril 2018

BAN ROCHEFORT Charente Maritime Base aéronavale

BAN ROCHEFORT Charente Maritime Base aéronavale 


L'agence va ouvrir le 1er avril 1954 sous le nom de ROCHEFORT-MARINE.Le 1er mai 1965 elle devient ROCHEFORT-AERO-MARINE.


Louis XIV charge alors Colbert de Terron de trouver un lieu sur la côte Atlantique capable d'accueillir un arsenal qui devienne un lieu de « refuge, de défense et d'approvisionnement ». Après la tenue à Brouage d'une commission, Rochefort est choisie en décembre 1665. Plusieurs raisons ont conduit au choix de ce site :


  • la situation, à la fois au milieu de la façade Atlantique et au fond d'une grande rade protégée par plusieurs îles, offre une protection contre un bombardement des bateaux en construction par les flottes ennemies, hollandaise et anglaise ;
  • le roi veut remplacer, en retrait de La Rochelle, le port de guerre Brouage qui s'est ensablé ;
Rochefort La Charente photo JM Bergougniou

  • la présence de vasières en eau douce est propice à l’échouage des navires ;
  • les propriétaires des deux sites qui sont d'abord préférés parce qu'ils sont plus proches de l'embouchure, Saint-Nazaire-sur-Charente et Soubise, refusent de se défaire de leur seigneurie en faveur du roi. Jacques Henry, seigneur de Cheusses, seigneur par sa femme de Rochefort, refuse aussi car il est calviniste, mais il a le statut de seigneur engagiste du roi ce qui permet à celui-ci d'exiger son rachat à un prix qui est fixé à 120 000 livres.

Rochefort l'entrée de l'Arsenal photo JM Bergougniou


  • la Charente et les canaux permettent d'acheminer des bois, des vivres, des métaux, des toiles et des denrées depuis le Saintonge, le Périgord, le Limousin qui sont des pays riches.

Rochefort Tour de contrôle photo JM Bergougniou


Rochefort a été le site de création de nombreuses écoles de la Marine et des Armées, à commencer par ce qui va devenir l'École navale. La première compagnie de garde-marines est créée par Mazarin en 1655, réformées par Colbert en 1670, dissoute en 1671, reconstituée en 1672, en partie à Rochefort. Avec l'École spéciale d'hydrographie fondée dans les principaux ports à l'initiative de Richelieu, la compagnie des garde-marines assure la formation et l'apprentissage des futurs officiers de marine, dont beaucoup vécurent à Rochefort. En 1683, trois compagnies de cadets-gentilshommes sont créées à Brest, Rochefort et Toulon.



Depuis 2002, la Marine nationale a entièrement quitté Rochefort. Il ne reste que quelques marins à l'école des mécaniciens de l'armée de l'air de Rochefort.

Rochefort moteur P2V7 photo JM Bergougniou



Rochefort train d'atterrissage  photo JM Bergougniou


Rochefort réacteur photo JM Bergougniou

Rochefort Alyzé photo JM Bergougniou

Rochefort structures  photo JM Bergougniou

Rochefort articulation de l'aile photo JM Bergougniou

Rochefort suivre son train photo JM Bergougniou

Rochefort Texan le maillot jaune  photo JM Bergougniou

Rochefort le train-train quotidien   photo JM Bergougniou

PHM Commandant Blaison TANGER MED25 Maroc EUNAVFORMED IRINI

TANGER MED25 PHM Cdt Blaison  Le 23 avril 2025, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a appareillé de Brest dans le cadre de...