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17 octobre 2024

SNA TOURVILLE escale à Brest sous-marin FDI Ronac'h

SNA TOURVILLE escale à Brest sous-marin FDI Ronac'h

Un sous-marin de classe Suffren vient de croiser un autre fleuron de la Marine nationale et... de Naval Group





Lors de ses premiers essais à la mer, la FDI Amiral Ronarc'h a croisé la route d'un SNA qui quittait la rade de Brest, survolée par un H160 de la base d'aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.



Après un retour non programmé à la mi-septembre 2024 pour « des ajustements techniques », le SNA de 99 mètres de long avait repris la direction de l’Atlantique avec, pour objectif, de réaliser sa première plongée profonde, une série d’entraînements et de multiples autres essais.









Malgré cette séquence tenue secrète par la DGA (Direction générale de l’armement), le Tourville est donc réapparu du côté de la rade de Brest (Finistère), samedi 12 octobre 2024. Avec à ses côtés, un autre invité de marque : la frégate de défense et d’intervention (FDI) Amiral Ronarc’h.


13 octobre 2024

SNA Tourville essais à la mer Cherbourg sous-marin nucléaire d'attaque

SNA Tourville essais à la mer 

Le Tourville est le troisième sous-marin de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois suivants baptisés de Grasse , Rubis et Casabianca sont actuellement en construction à divers stades d’avancement, avec des livraisons prévues jusqu’en 2030, tel que prévu par la Loi de programmation militaire 2024-2030.



Revenu pour des « ajustements techniques » à Cherbourg (Manche), le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville s’apprête à effectuer de nouveaux essais au large du Cotentin.





La Presse de la manche ©Jean-Paul BARBIER
Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome.. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024.
Pendant toute la phase des essais en mer, le navire reste la propriété de Naval Group et de TechnicAtome. Il est placé sous la responsabilité de la Marine nationale pour son commandement opérationnel et en sa qualité d’exploitant nucléaire délégué. Maîtres d’ouvrage du programme Barracuda, la DGA et le CEA sont, quant à eux, responsables des essais jusqu’à la réception du navire et sa livraison à la Marine nationale.
Le Tourville est le troisième de série des six sous-marins de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois autres sous-marins (de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement en construction à divers stades d'avancement, avec des livraisons prévues jusqu'en 2030, conformément à la Loi de programmation militaire 2024-2030. Les six sous-marins commandés par la DGA dans le cadre du programme Barracuda renouvelleront d’ici à 2030 la composante des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de la Marine nationale, constituée de SNA de type Rubis mis en service à partir des années 1980. Les deux premiers SNA Barracuda, le Suffren et le Duguay-Trouin, ont été respectivement admis au service actif en juin 2022 et en avril 2024.

Comme leurs prédécesseurs, les sous-marins nucléaires d’attaque du programme Barracuda sont équipés d’une propulsion nucléaire qui leur confère un rayon d’action et une discrétion remarquables. Ils sont plus rapides, plus endurants et plus polyvalents que les SNA de la génération précédente avec leurs nouvelles capacités de mise en œuvre de forces spéciales et de frappe d’objectifs terrestres situés à plusieurs centaines de kilomètres à l’aide de missiles de croisière navals. Ils représentent un bond technologique qui permet à la France de rester dans le club très restreint des nations qui mettent en oeuvre des SNA modernes et performant
Sources
DGA/ Marine nationale/Naval Group

29 septembre 2024

SNA TOURVILLE équipage rouge S637 Toulon Barracuda sous-marin nucléaire d'attaque septembre 2024

SNA TOURVILLE équipage rouge

11 jours pour venir de Toulon... rien à dire 



Un peu d'histoire.

Commencé le 28 juin 2011 à Cherbourg, va sortir du hall de construction le 20 juillet 2023.

 Son premier commandant est le capitaine de frégate Guillaume Egret

Il débute ses essais en mer le 12 juillet 2024. Quelques semaines plus tard, le 11 septembre, l’équipage Rouge du nouveau SNA est constitué lors d'une cérémonie au Fort Saint-Louis, à Toulon. Un peu plus de deux semaines après son départ, le Tourville regagne Cherbourg pour une intervention technique destinée à appliquer quelques correctifs.

L’équipage rouge du « Tourville » (le bleu prend traditionnellement le début de carrière d’un SNA) . | JEAN-MARC TANGUY

Sources
Naval Group  



Au fort Saint-Louis à Toulon, le capitaine de vaisseau Matthieu Delafoy, commandant l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Laurent Falhun comme commandant de l’équipage rouge du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville.

Le Tourville est le troisième SNA du programme Barracuda. L’équipage bleu, sous les ordres du CF Egret (reconnu commandant du Tourville, équipage bleu, le 4 décembre 2023), conduit actuellement la phase d’essais (à quai et en mer) de ce sous-marin construit à Cherbourg.

Le CF Falhun sera le premier commandant de l’équipage rouge du Tourville. Avec son équipage, il prendra en charge le sous-marin en fin d’année, à Toulon, après avoir réalisé leur entraînement qualifiant sur simulateurs, pour poursuivre la phase d’essais et préparer la réception du sous-marin par la Marine Nationale.
J'ai eu l'honneur de partager leur poste en 2010...

https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/demarrage-chaufferie-nucleaire-du-marin-nucleaire-dattaque-sna-tourville

https://www.petitesaffiches.fr/nominations,079/le-capitaine-de-fregate-laurent,31145.html

https://www.varmatin.com/defense/le-sous-marin-tourville-voit-enfin-rouge-943646

Longueur 99,5 mètres

Maître-bau 8,8 mètres

Tirant d'eau 7,3 mètres

Déplacement 4 650 t (surface)

5 300 t (plongée)

Propulsion 1 réacteur à eau pressurisée K15 de 150 MW

2 turbo-alternateurs

2 moteurs Diesel de secours SEMT Pielstick de 480 kW

1 pompe hélice (hydroréacteur)

Puissance 150 MW (réacteur) ; 10 MW (turbo-alternateurs)

Vitesse Supérieure à 23 nœuds (46 km/h) en plongée

14 nœuds (26 km/h) en surface

18 septembre 2024

SNA TOURVILLE première plongée septembre 2024 Cherbourg double oblitération sous-marin

SNA TOURVILLE première plongée septembre 2024

Peut-être que le PIC de Noyal Rennes Armorique va devenir le nouveau port base du SNA Tourville?

Encore une double oblitération Code ROC 46451A-01 Ille et Vilaine NOYAL RENNES ARMORIQUE PIC


Il ne devait pas revenir à Charbourg… Après une période d’essais estivale coupée en deux, en juillet et début septembre, le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville avait quitté définitivement Cherbourg et le site de Naval Group où il a été construit.

Cette nouvelle phase de tests, tenue secrète, devait l’emmener en Atlantique avec pour objectif de valider des essais opérationnels, qui nécessitent notamment plus de profondeur qu’en mer de la Manche.

Le futur bâtiment de la Marine nationale devait ensuite, à terme, rejoindre son port d’attache, Toulon (Var), comme ses prédécesseurs, le Suffren et le Duguay-Trouin, ainsi que tous les autres SNA de classe Rubis.

« Pour des ajustements techniques »
Seulement, tout ne s’est pas passé comme prévu. À l’instar du Suffren, le premier de série, revenu au bercail en 2020 « pour des ajustements techniques », le Tourville a dû faire demi-tour et rejoindre son « cocon » cherbourgeois, mardi 17 septembre 2024. Pour la même raison (officielle) que son prédécesseur du programme Barracuda. 


La première sortie en mer du SNA Tourville, marquant le début des essais en mer du navire, constitue une étape cruciale du programme Barracuda. Le franchissement de ce jalon fait suite aux travaux d’achèvement et à une série d’essais à quai réalisés depuis le transfert du sous-marin du hall de construction de Naval Group à Cherbourg vers le dispositif de mise à l’eau en juillet 2023. Après essais des équipements installés à bord, il a été mis à l’eau dans le bassin de Cachin. Ces essais ont permis de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes et équipements du sous-marin, son étanchéité, ainsi que sa propulsion, avec le démarrage de la chaufferie nucléaire, également connu sous le nom de « première divergence », le 24 avril 2024.

Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome.. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024.

Pendant toute la phase des essais en mer, le navire reste la propriété de Naval Group et de TechnicAtome. Il est placé sous la responsabilité de la Marine nationale pour son commandement opérationnel et en sa qualité d’exploitant nucléaire délégué. Maîtres d’ouvrage du programme Barracuda, la DGA et le CEA sont, quant à eux, responsables des essais jusqu’à la réception du navire et sa livraison à la Marine nationale.




Le Tourville, troisième sous-marin nucléaire d’attaque de classe Suffren, a effectué, mercredi 17 juillet 2024, sa plongée statique au large de Cherbourg (Manche).



19 mars 2024

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

Rennes Armorique code ROC 46451A a encore frappé avec son arme de destruction massive l'OMEC TOSHIBA... et vive les doubles oblitérations...



Le 20 juillet 2023, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. 

 La cérémonie de prise d'armement pour essai du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville s'est déroulée ce vendredi matin 15 mars sur le site de Naval Group à Cherbourg. Petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, ce navire de 99 mètres de long est le troisième né de la série des Barracuda.


 Au nom du ministre des Armées, le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville est armé à compter de ce jour". Les mots du vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines françaises, sonnent comme une forme de naissance pour le navire. "La cérémonie d'aujourd'hui marque une étape importante. Le Tourville va passer d'un état d'objet industriel inerte à celui de navire armé. Pour moi, armé, c'est quelque chose de vivant", explique Laurent Espinasse, directeur sous-marins chez Naval Group.


Les 65 membres de l'équipage bleu du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville ont pris possession de leur navire ce vendredi au cours d'une cérémonie sur le site de Naval Group à Cherbourg. Sous le commandement du capitaine de frégate Guillaume Egret, 40 ans, ces marins vont avoir la mission de réaliser les essais à quai et à la mer dès cet été. Un équipage "bleu" qui sera bientôt rejoint "dans les mois qui viennent" par un autre équipage "rouge" de 65 marins pour avoir un cycle continu, à terre et en mer. Ce dernier sera le sixième équipage de la classe Suffren.


"C'est un honneur de se tenir ici, à Cherbourg, dans le berceau de l'excellence industrielle où plus d'un centaine de sous-marins ont été construits", confie le commandant du Tourville, huitième navire à porter ce nom, mais seulement le premier sous-marin. "Pour beaucoup, ici, le sous marin, c'est le travail de toute une vie. Et donc, dans quelques mois, vous allez prendre le Tourville et lui faire quitter pour la dernière fois Cherbourg. Ce sera pour nous un grand moment d'émotion. Je me rappelle encore, quinze ans après le départ du Terrible de Cherbourg, où, sans annonce particulière, des centaines de collaborateurs s'étaient réunis, en silence, pour assister à ce départ et à cette déchirure", ajoute Laurent Espinasse.


 Près 
de 100 mètres de long, 5.200 tonnes en plongée... le SNA Tourville, petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, est un petit bijou de technologie issu du savoir-faire de Naval Group. "Ceux, comme moi, qui ont eu l'honneur de commander un SNA de type Rubis*, mesurent parfaitement le saut technologique que nous sommes en train de franchir avec l'arrivée de la classe* Suffren*. Les forces sous-marines française voient pour les quarante prochaines années leurs capacités opérationnelles décupler. Deux fois plus gros, deux fois plus armés, deux fois plus endurants. Cela doit faire notre fierté collective"*, explique le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard. Parmi les grandes particularités de ces SNA : l'emploi de missiles de croisière naval.
"Quand les vents mauvais se lèvent..."

Une cérémonie chargée de symboles. D'abord, avec la remise du premier fanion à l'équipage du Tourville. Un fanion où se dresse le blason d'Anne-Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de France au XVIIIe siècle, qui a notamment remporté les victoires de Béveziers (1690) et de La Hougue (1692). Une prise d'armement qui intervient également dans un contexte international de tensions, en particulier avec la Russie sur fond de conflit ukrainien. "Par les temps qui courent, quand les vents mauvais se lèvent. Nul doute qu'il constituera une capacité opérationnelle redoutable pour nos armées", confie le commandant des forces sous-marines françaises.

En son honneur, cape noire à croix de Malte et chapeaux bicorne ornés de plumes d’autruche et d’une bande d’or, plusieurs chevaliers de l’Ordre sont présents à la cérémonie. « Le comte de Tourville a intégré l’Ordre dès sa jeunesse. À 16 ans, il débute son apprentissage qui durera deux ans et fera de lui un spécialiste de la guérilla navale. » Sous l’impulsion de Colbert, il constituera la flotte militaire française. Ses faits d’armes sont nombreux mais son aura dépasse de loin les seules compétences militaires.

« On retiendra son extrême polyvalence. Il a été de charpentier jusqu’à un excellent amiral. S’y ajoutent des qualités de caractère car il est modeste et doté du sens de l’équité. » Un grand homme dont les valeurs sont désormais entre les mains des sous-mariniers.



Merci à Joël IdF

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