Les conditions de débarquement et d'embarquement ne sont pas toujours faciles aux TAAF et le courrier peut en subir les conséquences
Le 9 janvier 1989 alors qu'il rentre des Kerguelen vers la Réunion après une longue patrouille aux terres Australes françaises, le patrouilleur /Ubatros reçoit une demande d'assistance au profit d'un thonier formosan, le Chieh Hsiang, dont deux membres de l'équipage ont été blessés lors d'une rixe.
Marine la Réunion lui donne l'ordre de se dérouter, il se dirige alors vers la Nouvelle-Amsterdam à la vitesse maximum permise par les difficiles conditions météo afin de couvrir les 540 nautiques le séparant des blessés.
Dès son arrivée, dans la matinée du 11, le médecin et l'infirmier débarquent, de façon spec-
taculaire, afin de prêter main-forte au médecin de l'île qui a reçu la lourde charge des deux blessés depuis leur transfert à terre. L'un d'entre eux, le capitaine du thonier, n'est que superficiellement touché et pourra regagner son navire dans la soirée du 11 ; par contre, l'état du second blessé, un jeune matelot chinois, inspire beaucoup d'inquiétude, et ce n'est qu'après de nombreux échanges radiotéléphoniques avec l'hôpital du Val de Grâce à Paris, que le 12 janvier dans la matinée est prise la décision d'évacuer le blessé. Celui-ci est transporté sur l'Albatros par zodiac dans des conditions de mer délicates.
Dans le même temps, la visitedu Chieh Hsiang permet de s'assurer que celui-ci n'est pas en infraction avec la législation française sur l'exploitation des zones économiques et de prendre note de la demande du capitaine de débarquer trois de ses matelots qu'il estime indésirables à bord après la rixe.
Soucieuse d'éviter que la situation à bord du Chieh Hsiang ne se détériore davantage, les autorités françaises prennent en compte la démande du capitaine et, sitôt l'autorisation reçue, l'Albatros prend en charge ces trois matelots et appareille aussitôt.
C'est alors une véritable course pour la vie qui s'engage, et qui va durer près de cinq jours pendant lesquels chacun donnera du sien pour permettre d'amener le blessé à bon port le plus rapidement possible. Il est maintenu en vie grâce au sang
des membres de l'équipage qui viennent également soutenir et soulager le médecin et l'infirmier dans leurs longues heures de veille. Le service Energie/Propulsion tout entier redouble d'attention afin d'assurer la conduite à puissance maximale ; les paramètres de température sont au plus haut, on surveille de très près la consommation d'huile qui, aussi élevée soit-elle, ne semble pas évoluer, même à grande vitesse.
Le 17 au matin, enfin, l'Albatros accoste au poste 6 du Port des Galets, et le blessé peut être transféré à l'hôpital Bellepierre, où il sera opéré le lendemain.
Présence et surveillance des zones économiques ; assistance et soutien aux personnes... Mission accomplie pour l'Albatros qui se prépare déjà à repartir pour une nouvelle patrouille.
Au sein des 1000 soldats français présents au Tchad, l’armée de Terre déploie un GTIA. Ce GTIA contribue à l’appui aux forces armées tchadiennes, notamment par des missions de formation assurées à la demande des autorités tchadiennes..
Sur la base de plusieurs sources anonymes, l'AFP a annoncé une réduction drastique de la présence militaire française en Afrique. Si le Tchad reste une place forte de l'armée française, le Sénégal, l'une des grandes bases encore existantes, devrait voir ses effectifs diminuer.
Si la France réduit drastiquement sa présence militaire en Afrique, comme l'annonce l'AFP, il s'agirait d'un revirement important. En effet, les militaires sont encore présents au Tchad et le Sénégal, quant à lui, héberge encore une grande base, mais ses effectifs devraient passer de 350 à une centaine.
Le Tchad héberge les derniers soldats de Barkhane
Ils sont 1 000 soldats français à être positionnés, en grande majorité dans la base aérienne de la capitale, mais aussi dans des camps dans deux villes du pays, à Abéché à l'Est et à Faya-Largeau au Nord. Si les informations publiées par l'AFP sont confirmées, leur nombre passerait à 300, une manière d'être moins visible, explique un diplomate.
Le Tchad est le dernier pays du Sahel où des soldats français de l'ancienne opération Barkhane ont été repositionnés après s'être fait chasser du Mali, du Burkina Faso ou du Niger. Dans ces trois pays, les militaires qui ont pris le pouvoir ont changé d'alliés et ont demandé aux Français de plier bagage en faisant appel aux mercenaires pro-russes de Wagner.
Au Tchad, il n'y a pas de présence avérée de ces nouveaux partenaires militaire, même si les rumeurs vont bon train, notamment à la suite du dégourdissement récent des liens entre N'Djamena et Moscou. Cependant, il y a dans la capitale tchadienne, comme ailleurs au Sahel, un sentiment diffus dans la société, qu'il faudrait repenser profondément cette présence militaire française, voire tout simplement pour certains y mettre un terme.
Une large partie de la population est jeune et ne voit pas bien l'intérêt d'avoir des soldats français dans leur pays. C'est pour répondre à ce sentiment de plus en plus répandu, qu'Emmanuel Macron a nommé il y a quatre mois, l'ancien ministre de la coopération Jean-Marie Bockel, pour discuter avec les pays concernés, y compris le Tchad.
La venue de Jean-Marie Bockel n'est pas passée inaperçue à N'Djamena, puisqu'après un tête-à-tête avec le président Mahamat Idriss Déby Itno, l'ancien ministre français a déclaré à la presse que "la France doit rester".
Depuis l'indépendance du Tchad en 1960, Paris a maintenu une présence militaire de façon presque ininterrompue. Elle a toujours été doublée d'un soutien jusque-là inexorable aux régimes successifs tchadiens. De son côté, N'Djamena a toujours soutenu l'effort de guerre français au Sahel.
Le nouveau régime sénégalais souhaite voir les militaires partir
L'une des grandes bases française encore existantes en Afrique de l'Ouest se trouve à Dakar, au Sénégal depuis 2011, même s'il y en a eu plusieurs autres depuis 1974 dans le pays. Officiellement, ils sont encore 350 militaires basés à Dakar. Ces soldats sont appelés les EFS, pour éléments français au Sénégal. Contrairement à Bakhane, il ne s'agit pas de combattants, mais de formateurs.
Leur mission est d'être un "pôle opérationnel de coopération" à vocation régionale. En clair, les EFS font de la formation pour les soldats du Sénégal, avec qui ils organisent des exercices d'entraînement conjoints, mais aussi pour les autres armées de la région, dans une dizaine de pays, comme la Guinée-Bissau, le Bénin ou encore la Mauritanie.
Ces formations s'adressent aux armées de terre, de l'air, mais aussi aux soldats déployés en mer pour soutenir la lutte conte la piraterie et le terrorisme dans le golfe de Guinée. Le tout dans une logique d'appui aux armées nationales plutôt qu'une lutte directe contre les groupes terroristes. Selon les informations de l'AFP, ils ne seraient donc plus qu'une centaine à terme, mais le calendrier précis n'est pas connu et les EFS n'ont pas répondu à nos demandes de précisions.
Depuis leur arrivée au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye et surtout son Premier ministre Ousmane Sonko ont exprimé à plusieurs reprises leur souhait de revoir le partenariat avec la France, à commencer par cette présence militaire française sur leur sol.
Ousmane Sonko a expliqué vouloir que le Sénégal dispose de ses bases militaires et lors d'une conférence avec Jean-Luc Mélenchon en mai à Dakar, il a questionné "l'impact de cette présence sur notre souveraineté nationale et notre autonomie stratégique". Mais il ne s'agit pas d'une rupture franche comme dans les pays voisins et le Premier ministre a précisé ne pas remettre en question les accords de défense bilatéraux, mais aucun calendrier n'a été avancé, côté sénégalais pour le départ des soldats français.
Il faut cependant rappeler que le débat sur la réduction des bases françaises en Afrique date d'avant l'élection de Bassirou Diomaye Faye, puisqu'Emmanuel Macron l'avait mise sur la table dès février 2023. Les EFS, qui étaient encore 500 début 2023, avaient déjà prévu de réduire leur voilure de moitié pour l'été 2024 en passant à 260.
Une source à la présidence sénégalaise confirme que ce départ partiel des forces françaises ne s'est pas fait sur injonction du nouveau régime. En tout cas, le président Diomaye Faye est attendu à Paris le 20 juin, où il rencontrera pour la première fois son homologue Emmanuel Macron et le sujet sera probablement sur la table.
- La section Provence va émettre trois souvenirs pour fêter le 80 ème anniversaire du débarquement en Provence avec le timbre du débarquement au tarif international de 1.96 €.( voir PJ):
- une carte postale du débarquement avec oblitération du timbre le 14 août premier jour du timbre à Toulon
- un enveloppe débarquement avec oblitération premier jour du 14 août
- une carte postale libération de Toulon avec oblitération du 28 août à Toulon
2- Compte tenu du prix du timbre, nous proposons chaque souvenir à 3.50 €
3- Pour avoir une idée du nombre de souvenirs à faire pourriez-vous contacter vos troupes et me donner les nombres pour chacun . Merci si vous pouvez le faire assez rapidement malgré les vacances.
4-Les souvenirs sont l'oeuvre de Paul et Jean-Marc