24 novembre 2023

TAAF Carnet de voyage Marion Dufresne 2023

 TAAF Carnet de voyage Marion Dufresne 2023 

CARNET DE VOYAGE PHILATÉLIQUE ÉDITÉ PAR LES TAAF, CRÉÉ PAR SYLVAIN CNUDDE. CROZET. 

Le carnet de voyage philatélique est signé Sylvain Cnudde, embarqué en mars 2023 sur le Marion-Dufresne, dans le cadre de la première rotation annuelle de ce bâtiment qui assure la logistique des îles australes et la relève de ses personnels (scientifiques, techniciens, boulangers, cuisiniers, etc.). Il a réalisé de nombreux dessins sur le vif, dont une partie a été reprise dans ce carnet mis en page par Nelly Gravier.





CARNET DE VOYAGE PHILATÉLIQUE ÉDITÉ PAR LES TAAF, CRÉÉ PAR SYLVAIN CNUDDE. CROZET. 



CARNET DE VOYAGE PHILATÉLIQUE ÉDITÉ PAR LES TAAF, CRÉÉ PAR SYLVAIN CNUDDE. CROZET. 


carnet de voyage philatélique édité par les TAAF, créé par Sylvain Cnudde. Crozet. 


Sources 

https://www.lemonde.fr/mondephilatelique/article/2023/10/04/un-carnet-de-voyage-timbre-emis-par-les-taaf-au-salon-d-automne_6192335_5470897.html


Merci à Martine et Daniel Astoul UFPP-SATA

Carnet de voyage philatélique édité par les TAAF, créé par Sylvain Cnudde. Crozet. 

Carnet de voyage philatélique édité par les TAAF, créé par Sylvain Cnudde. Crozet. 





CARNET DE VOYAGE PHILATÉLIQUE ÉDITÉ PAR LES TAAF, CRÉÉ PAR SYLVAIN CNUDDE. CROZET. 


23 novembre 2023

Torpilleur d'escadre Aventurier Forges et Chantiers Gironde Lormont Bordeaux

 Forges et  Chantiers Gironde Lormont Bordeaux Torpilleur d'escadre Aventurier 









FORGES ET CHANTIERS de la Gironde

Le port de Bordeaux, désert pendant les affreuses années de l’occupation, reprend son animation d’avant guerre. Les Allemands en fuite n'eurent pas le temps d accomplir dans les installations portuaires les démolitions quils avaient projetées — sans compter que la Résistance veillait. Mais dans les chenaux de la Garonne, ils créèrent un embouteillage si grave que, pendant de longs mois, la navigation fut interdite. 

Maintenant les navires de 9 m. 50 de tirant d’eau peuvent accoster aux quais de la ville et Bordeaux est déjà bien engagé sur la dure et laborieuse route de sa féconde renaissance. Parmi les entreprises dont l’activité est un des éléments principaux de cet essor, il faut citer aux tout premiers rangs les Forges et Chantiers de la Gironde , dont le nom est si intimement lié aux progrès de nos constructions navales tant dans le domaine militaire que dans le domaine commercial. 








Sous l’active impulsion de son directeur. M. Villepelet — ancien ingénieur du Génie Maritime, avec qui tant de commandants ont travaillé lors de l’armement ou de la réparation de leurs bâtiments — les Forges et Chantiers de la Gironde contribuent efficacement à la reconstruction de notre flotte, et, dans la capitale des vins, forment depuis un demi-siècle, un remarquable centre industriel. 

L’établissement, fondé en 1882, emploie normalement deux mille ouvriers et employés et occupe à Bordeaux une très favorable situation géographique, sur la rive droite de la Garonne, à trois kilomètres en aval du pont de pierre. 




Le chantier, qui couvre une superficie de 250.000 mètres carrés, dont le quart est couvert, possède une puissante infra-structure caractérisée par quatre cales de maçonnerie, dont la plus grande a 185 mètres de long, un bassin de radoub de 203 mètres, toute une gamme d’engins de manutention de 5 à 250 tonnes, et des ateliers de constructions navales capables d’assurer l’usinage de 20.000 tonnes de tôleries par an. 



L’atelier de chaudronnerie permet la construction des chaudières les plus puissantes qui existent. Il dispose de machines à cintrer, de riveuses, et d’un four à recuire de 9 m. 50 de long. C’est dans cet atelier qu’ont été construits, en particulier, les appareils évaporatoires du croiseur « Gloire », du mouilleur de mines « Pluton », et de six contre-torpilleurs et torpilleurs. Les appareils moteurs peuvent être construits, soit, pour ce qui concerne les machines alternatives, dans l’atelier de mécanique générale de huit mille mètres carrés de surface couverte muni d’un important outillage spécialisé (c’est l’atelier de mécanique le plus considérable de toute la région sud-ouest de la France) soit, pour les turbines ou moteurs Diesel, dans les ateliers de MM. Schneider et Cie, au Creusot. En effet, grâce aux liens qui les unissent à ces derniers ateliers, les Forges et Chantiers de la Gironde sont en mesure d’assurer la conception de la construction de tous les matériels navals complets. L’activité des Chantiers a été particulièrement intense entre les deux guerres. 
Ils ont, en effet, construit, pour la marine militaire : 1 croiseur : la « Gloire », 1 transport d’aviation : le « Commandant-Teste », 8 torpilleurs : « Tramontane », « Trombe », « Typhon », « Alcyon », « Bordelais », « Epée », « Lansquenet », « Aventurier ». 5 avisos : « Remiremont », * Revigny », « Bougainville », « Rigault-de-Genouilly », Beautemps-Beaupré », 3 sous-marins : « Maurice-Callot », « Thetis », « Doris », et pour la marine marchande : 2 paquebots : « D’Artagnan », « Chenonceaux », 3 cargos : « Bûcheron », « Maçon », « Indochinois », 3 pétroliers : « Monique », « Melpomène », « Ministro-Frers », 12 convoyeurs et 6 navires auxiliaires. 


 Pendant l'occupation, le chantier a été placé sous le contrôle de la marine allemande. Il s'est trouvé dans la tragique situation de tant d’entreprises, c’est-à-dire qu’il fallait éviter à la fois et de licencier trop d’ouvriers et de travailler pour l’ennemi. Il a réussi à « tourner » au rythme le plus lent permis par la police et la nervosité de l’occupant. Non sans de nombreuses alertes, d’ailleurs, car le chantier a été menacé a plusieurs reprises de réquisition. L'ennemi avait décidé de poursuivre à son profit la construction du torpilleur « Opiniâtre ». Mais, en 1943, il fut obligé de le détruire sur cale, parce qu’il avait perdu tout espoir de le faire terminer par le chantier. En fait, les seules constructions trouvées achevées pendant l’occupation, furent celles de trois remorqueurs de 300 C.V. Et ces remorqueurs sont restés en France. A la Libération, les Chantiers de la Gironde se sont vus, en ce qui concerne les dommages de guerre, dans une situation assez favorable. Ils n’ont subi aucun bombardement direct, et s’ils ont souffert de dégâts étendus au cours des divers bombardements de Bordeaux ou par suite des destructions de navires opérées par l’ennemi, ces dégâts n’ont en rien affecté la capacité de production. , Mais l’approvisionnement tardif en. matières premières, en tôles en. particulier, n’a pas permis le démarrage immédiat des constructions neuves. 


Le travail, par ailleurs, ne manquait pas, et les Chantiers ont actuellement en cours d’exécution : 1 aviso colonial : le « Commandant-Ducuing », 2 cargos longs courriers de 9.000 tonnes de port en lourd : « Cavelier- de la Salle », « D’Iberville ». 2 cargos longs courriers de 8.300 tonnes de port en lourd : « Valparaiso », « Equateur », 4 «rmorqueurs de 500 chevaux. Le premier cargo. le « Cavelier- de-la-Salle », sera lancé en février 1948. En outre ,le Chantier est chargé de la réfection complète du cargo ex-allemand « Dresden. », sabordé à la Libération et qu’il a renfloué. En même, temps, les Chantiers poursuivent un vaste travail de modernisation et d’extension. L'industrie de la construction navale est, en effet, en pleine période de transformation consécutive aux progrès nouveaux de l’emploi de la soudure et de la préfabrication de très gros éléments. Ün peut citer, parmi les travaux projetés ou en cours d’exécution : — Gréement des cales en puissants engins de levage, — Installation de marbres de préfabrication (1.500 mètres carrés). — Remaniement de l’atelier de tôlerie. — Montage d’une centrale d’acétylène. — Vaste extension des moyens de soudure. — Installations destinées à améliorer les conditions de travail et d’hygiène du personnel, etc. L’ensemble de ce programme sera réalisé en plusieurs étapes et n’apportera ainsi dans l’exploitation aucune. perturbation grave. 

Cdt M. FERRIÈRE.

V SPID A 642 élément de soutien national Roumanie OTAN NATO

 V SPID A 642 élément de soutien national Aigle 

La mission AIGLE est composée d’un Multinational Battlegroup, d’un détachement Air MAMBA et d'un Élément de soutien national (ESN). Un représentant national principal (SNR) assure le contrôle national sur l’emploi de ces détachements, et veille à leur intégration dans les plans de défense roumains.En réponse à la guerre en Ukraine et à la demande des alliés, les armées ont déployé dès le 28 février 2022, soit à peine 4 jours après l’invasion russe, le bataillon « fer de lance » de la Force de réaction rapide de l’OTAN en Roumanie. La mise en place sur très court préavis du bataillon d’alerte a permis de déployer en quelques jours une force de plus de 500 militaires.


Depuis le 1er mai 2022, la force déployée a pris la forme d’un bataillon multinational (Multinational Battlegroup) dont la France est nation cadre. Les armées françaises déploient également : un détachement de défense sol-air MAMBA depuis le 16 mai 2022, un Échelon de soutien national (ESN) et un élément avancé de niveau brigade Brigade Forward Command Element (BFCE). Au total, plus de 1 000 soldats français composent le dispositif en Roumanie.



Au sein du Multinational Battlegroup, la France accueille en alternance une compagnie belge ou néerlandaise. En mars 2023, une section luxembourgeoise a également rejoint le Battlegroup, apportant sa capacité de reconnaissance à la compagnie néerlandaise. Depuis juillet 2023, une compagnie belge d’infanterie blindée mécanisée, comptant 300 militaires et 24 Piranhas a remplacé la compagnie néerlandaise aux côtés de la section luxembourgeoise et des militaires français. Le 25 juillet 2023, 4 canons CAESAR acheminés depuis la France ont également rejoint le camp militaire de Cincu, complétant les capacités défensives du bataillon.

Les militaires engagés au titre de l’OTAN dans la mission AIGLE contribuent au renforcement du dispositif dissuasif de l’alliance en Roumanie.


Merci à Romu


https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/operations/DP_AIGLE.pdf


22 novembre 2023

Etienne et Lionel Peau photographe explorateur TAAF Kerguelen Le Havre 1923

 Etienne et Lionel Peau Kerguelen TAAF 1923


Étienne Peau est né au Havre (Seine-Maritime) le 3 décembre 1877. 

Très lié au milieu maritime, il s’est très tôt passionné pour la mer, les œuvres de Jules Verne et en particulier « Vingt Mille Lieues sous les mers » sa lecture favorite. Il n’est donc guère étonnant, qu’à l’âge de 17 ans, il ait réalisé un modèle réduit de sous-marin électrique téléguidé. 


En 1901, il dépose un brevet pour un scaphandre qu’il vient de concevoir et qui lui permet d’affronter les grandes profondeurs marines. Trois ans plus tard, c’est un appareil à relever les épaves qu’il met au point. C’est à partir de 1905, alors qu’il vient de découvrir les travaux de Louis Boutan et de Joseph David, qu’il décide de mettre son savoir-faire photographique au service de la plongée. 


Dès fin 1906 jusqu’en 1908, il prend les premières photos sous-marines, jamais réalisées en Manche orientale, grâce à un appareil enfermé dans un caisson étanche issu de sa conception. Il choisit la baie de Sainte-Adresse et la plage du Havre pour se livrer à ses essais. Dans un premier temps, il plonge en scaphandre lourd avec le caisson puis choisit de n’immerger que le caisson. 


Il réalise ainsi une cinquantaine de clichés. Étienne Peau rentre en 1918 comme chef des travaux biologiques à l’Institut océanographique du Havre, et, simultanément, comme conservateur adjoint au Muséum d’histoire naturelle de sa ville natale. En 1923, il est commissionné par le gouvernement et part sous l’égide du Muséum national d’histoire naturelle à Paris pour évaluer l’intérêt économique de l’archipel des Kerguelen. 

Il revient de sa mission avec quantité de données sur l’environnement de ces îles australes. Ses échantillons de roche, les herbiers et les taxidermies sont déposés au Muséum national ainsi qu’au Muséum du Havre. Très sensibilisé à la vulgarisation du savoir et à la divulgation des connaissances au public, son état d’esprit et ses manières dérangent le pouvoir politique et religieux local. 

 Il est contraint en 1927 de remettre sa démission du Muséum du Havre et est licencié par la Ville du Havre, l’année suivante, de son poste à l’Institut océanographique. Malgré ces coups portés à son moral, Étienne Peau, toujours passionné par la mer, continuera à publier quelques articles et à participer à différents congrès. Il mourra, le 11 juin 1940, lors de l’évacuation de la ville du Havre, sur un navire bombardé et coulé en baie de Seine par l’aviation allemande.




Étienne PEAU (1877-1940) 

Biographie d’un pionnier de la photographie sous-marine en Manche orientale. 

par Thierry VINCENT 

bulletin trimestriel de la société géologique de normandie et des amis du muséum du havre 


https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5333856m/f5.image.r=%22etienne%20Peau%22?rk=21459;2

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...